CapAgroeco 2021 à Chamboeuf (42)
Annexes
Transcriptions
Transcriptions
si le plus speed il est vrai choix 04
j'aurais essayé
1 2
ouais je suis un stream le crous juste m
ouais
mais là ce truc que ces îles en stéréo
celui-là
c'est jamais il ya des gens qui
regardent ce magnifique live
j'aime flinguer
Afficher la suite
1 2
c'est ouf parce que je l'entends pas là
si je l'entends jeu
mais j'ai quand même essayé avec ça
je vais l'appeler
j'ai dit que je l'appelais après
under 2
là
là
oui
ali
les gens
m
c'est vrai
la nuit
les
et je t'apporte
de là
je sais
les besoins
le
si tu l'avais
première partie
m
salut tu avais
taipeh ouais c'est envoyer la presse ah
mais oui turello ouais quand même andy
fouet si possible faites on branche
chacun votera quand
je suis là sur clé usb ou
non mais par mais je vais on va la
récupérer sur hello voilà qu période
accord est un titulaire par récupère
encore je vais compléter trop comment
je ne sais pas si moche
je
obama
trop vertement
pour vient lundi
et
ça
le manège
m
tu penses tu auras g
je
1
voilà
je
2
je
en
jeu
le demande et
il ya le
electrabel
il
pour elle
le
faisable
fatigué
l'eau
oh
gr
e
m on
il
il
1
voilà troisième année consécutive alors
on a fait quelque chose de plus petit on
savait pas trop où aller avec le co vide
on s'est dit qu'on allait avoir des
ambitions un peu limité cette année on
essaiera de faire que sur de plus grands
l'année prochaine en tous les cas merci
beaucoup c'est un honneur pour moi de
pouvoir ouvrir cette journée sur
l'agronomie la zootechnie un cap à gros
et causé un événement que l'on essaye de
on va dire de faire à l'interface entre
une bonne économie une bonne durabilité
un souvent dans les discours sur
l'agroécologie l'agriculture durable on
va clivé ont fait de l'environnement
n'ont fait pas d'économies si on fait
l'économie ont fait pas d'environnement
nous ce qu'on essaye de faire à capa
droit écossais de lier tout ça comment
faire pour avoir un sol qui fonctionne
bien comment faire pour avoir un système
aujourd'hui d'élevage qui marche bien
voilà qu'ils soient en cohérence par
rapport à l'environnement et ça va être
en filigrane tout au long de la journée
ce qu'on va explorer ensemble voilà je
tiens à remercier danone qui est notre
principal support aujourd'hui pour
organiser cette journée voilà on est sur
le site de la bulle verte c'est ici
qu'on vient bouteiller la badoit voilà
et donc forcément il ya des questions de
qualité de l'eau etc et donc on
travaille avec danone sûr c'est sur
cette thématique là au travers de tout
un tas d'aspects la qualité des sols la
gestion voilà de la protection des
cultures et donc je les remercie et je
remercie également de toute l'équipe et
jbk qui nous permet de pouvoir mettre
cet événement un jour on va les
applaudir tous ensemble
merci beaucoup alors je vais me
présenter pour ceux qui me connaissent
peut-être pas sébastien aux mégots j'ai
cofondé le centre de développement de
l'agro écologie voilà avec florian
barralon quelque part dans cette pièce
on a une partie de notre équipe qui est
ici et donc on a souhaité au travers du
centre de développement de l'agro
écologie de venir proposer un service
qui doit
permettre aux agriculteurs aux
entreprises aux coopératives de
s'adapter à notre temps notre temps
c'est quoi c'est un temps où on va
devoir obligatoirement travailler cette
question de l'environnement dans
l'action de production voilà ce sont des
choses qui se sont des mutations qui des
fois sont violentes des fois qu'ils se
font dans la douceur ça dépend comment
l'aborder un volet psychologique et à
tout ça est un volet culturel et donc on
va traiter de l'ensemble de ces
paramètres aujourd'hui voilà on va
parler de cette transition vers
l'agroécologie vers des systèmes
résilient autonome au travers de
l'intervention de plusieurs intervenants
experts dans ces sujets j'ai donc voilà
le l'honneur de démarrer ces sessions là
on sera accompagné par ensuite félix
noblia qui nous parlera de son système
voit la gestion des sols comment est-ce
qu'on peut gérer les sols différemment
en élevage c'est évidemment lié à
l'agriculture de conservation à la santé
des sols au sol vivant ensuite on aura
mathieu ghazi qui est un agriculteur de
la zone avec qui on travaille depuis
plus de cinq ans et donc qui a beaucoup
innové en matière d'itinérance technique
d'implantation en élevage justement pour
limiter l'érosion dans une zone très 0
ziv avec des sols squelettiques très
sableux donc dès qu'on commence à avoir
un peu de pente et dès qu'on commence à
travailler un peu trop les sols on a des
phénomènes d'érosion qui peuvent arriver
en hiver qui peuvent arriver au
printemps et donc l'idée c'est comment
est-ce qu'on peut danser terroir là qui
d'ailleurs fixe des fois un peu mal la
matière organique
réussir des itinéraires techniques en
travaillant un peu des sols et en
limitant ou en stoppant érosion dès la
première année et puis après nous aurons
emilio lyon qui nous parlera d'élevage
voilà élevage l' approche globale de
l'élevage sol plants animals que je
commencerai à introduire sur ma partie
qui est important puisque finalement au
travers de cette posture là on a cherché
de la cohérence et de la cohérence qui
va nous amener vers de l'économie voilà
donc je vous remercie tous et puis on va
démarrer tranquillement
je commence à en présentant le cda donc
avec trois pôles de services aujourd'hui
recherche et développement animation
ricol et consulting et formation en
travail autour des thématiques là l'idée
c'est de pouvoir mettre en place des
itinéraires techniques innovants qui
sont rentables et fiable on le fait avec
les agriculteurs moi j'ai tendance à
dire finalement que c'est du 50 50 voilà
l'innovation n'est pas du côté que des
ingénieurs des chercheurs l'innovation
et beaucoup et surtout du côté des
agriculteurs nous on est là pour booster
structure est avancé au tour de ces de
ces questions là avec eux et c'est un
pilier important et de nos valeurs voilà
je passe rapidement sur ce qu'on fait
mais et on va en parler un peu en
filigrane aujourd'hui quand même donc la
question du diagnostic est important au
delà de la présentation des services
c'est la question c'est le comment est
ce qu'on fait pour pouvoir aller vers ce
type de système la première notion qui
est importante ça va être la notion de
diagnostic si je diagnostique mal mon
système mon état des lieux si je ne suis
pas très réaliste sur là où j'en suis
sûr la qualité de mes sol sur mon
troupeau sur mon environnement
économique j'aurais du mal à m'adapter
on va devoir beaucoup s'adapter
aujourd'hui le changement climatique
avec des années très sèches de l'année
très humides aujourd'hui ça va en
élevage même dans la zone on est plutôt
content on a refait les stocks
fourragers mais qu'est ce qui va se
passer l'année prochaine est ce que ça
sera comme et 3 année dernière est ce
que ça sera comme cette année ça on ne
peut pas savoir donc il faut s'adapter
faut fabriquer un système qui nous
permette de pouvoir absorber cette cette
variation bon de l'accompagnement de la
formation de l'expérimentation qui sont
fièrement le triptyque indispensable
pour pouvoir avancer
et donc je démarre sur cette première
intervention autour d'eux des leviers
pour construire un système d'élevage
autonome et résilients et pour
introduire un peu cette notion il va
falloir qu'on discute de ce qu'est la
résilience alors je commence par une
image choc
non pas parce que je veux stigmatiser
mais parce que c'est quelque chose
d'important pour moi c'est une manière
de venir regarder la réalité en face on
est stipulé dans le terroir voilà qui
est dans les monts du lyonnais a donc
seul trait squelettiques très peu de
stabilité structurelle on serait avec
des sols argilo-calcaires en aurait sans
doute moins ces phénomènes aujourd'hui
vous avez deux parcelles qui sont côte à
côte d'or chez les mêmes agriculteurs
qui est présent dans la salle qui pourra
témoigner sans doute de ce qu'on a pu
observer ces deux parcelles sont côte à
côte sauf que une parcelle a été gérée
avec une méthode de culture et une
parcelle avec des méthodes plutôt
traditionnelle qui viennent beaucoup
plus bousculé le sol et donc qu'on
s'aperçoit qu'on a d'un côté stoppé des
phénomènes érosif dès la première année
et puis de notre côté on a des
phénomènes érosif qui sont visibles
alors ça va être variable sur une année
on va pas avoir tous les sols qui vont
s'éroder de la même manière ça dépend de
tout un tas de choses mais ce qui est
certain c'est que cette notion de
résilience c'est cette notion de venir
absorber un stress quand il tombe de 100
mm dans une période très courte ce qui
va nous arriver de plus en plus en a
besoin d'avoir des sols qui tiennent et
qui résistent si le sol ne résiste pas
lé pa résilience il est parisien on va
avoir deux proche en proche une
dégradation du milieu est a priori le
sol est un milieu qui est important pour
pouvoir produire et donc je laisserai à
mathieu on va dire le
l'occasion de vraiment expliquer ces
techniques puisque ça a été co développé
avec lui et puis un certain nombre
d'autres agriculteurs mais on a la
capacité en faisant des choix techniques
particuliers de venir stopper l'érosion
en un an et vous voyez beaucoup plus de
résidus en surface on est bien sûr vers
de l'agriculture de conservation avec
une très faible usage d'herbicides voir
c'est possible à zéro herbicide et donc
c'est ça qu'on va explorer ensemble
je me permet aussi de mettre ce type de
photos puisque là on approche de la
période hivernale et malheureusement ma
dans ma base de données photographiques
je crois que l'érosion les phénomènes
d'érosion c'est ce qui pèse le plus
lourd je sais pas combien de mégaoctets
ça fait mais je trouve ça toujours
dommage que lorsque je traverse la
france où je vais sur des sites
d'intervention
je vois ce type de phénomène extrêmement
régulièrement donc on va devoir parler
du capital sol
il ya des méthodes pas forcément besoin
d'être jusqu'au boutiste il ya des fois
des choix à faire qui sont pas si
compliqués qu'ils vont nous permettre de
garder ce capital sur place vous voyez
qu ici on a une couverture du sol et
pourtant on a de l'érosion c'était le
cas auparavant érosion divers érosion de
printemps donc l'érosion peut arriver à
tous les niveaux donc cette notion de
résilience là on le voit au travers du
système de culture on va explorer de
plus en plus au niveau du système
d'élevage alors on va dire mais
l'économie dans tout ça parce que c'est
bien beau de parler d'érosion de mashaie
mais en un bilan économique
on ne peut pas le nier et on peut pas
nier qu'il ya des soucis sans doute au
niveau économique aujourd'hui notamment
un élevage alors j'ai pris ce petit
graphique qui sont des données qui ont
été faites dans l'ain ya quelques années
qui permettent de regarder la
distribution des charges et des produits
dont vous avez le coût total de
production en bleu et vous avez le
produit qui est appliqué par ici on est
sur l'exploitation laitière donc produit
du lait produit de la viande bon avec
les réformes et compagnie et puis le
produit d aide donc juste le produit du
lait a du mal à couvrir les charges en
moyenne c'était dans l'ain voilà après
bon ça ça dépendra d'où on est où voilà
j'essaie des zones et génériques mais
ces histoires de pouvoir réfléchir
produit du lait de la viande dans
certains systèmes on arrive à boucler
sans les aides et puis les aides
viennent faire compléter leurs revenus
ce qui est logique puisque la politique
qu'on a adopté en après guerre c'est de
pouvoir réduit le coût de l'alimentation
par une politique agricole commune c'est
un acquis mais on se rend bien compte
que si on veut passer même avec les
aides comprises on est dans un système
de production qui va être particulier
puisqu'ils si vous avez le quartier
supérieur sert le plus performant et ici
le quartier inférieurs' ayant le moins
performant de
l'ensemble des agriculteurs qui avaient
été audités c'était une soixantaine
d'éleveurs et donc on se rend bien
compte que la performance même quand on
est le plus performant de son groupe
finalement on n'a pas une performance
économique absolue et il faudrait
l'objectiver parce qu'au final ça veut
dire qu'il ya assez peu de scénarios qui
permet de l'atteinte des objectifs c'est
à dire que seulement 25% des des
éleveurs dans ce groupe en la capacité à
venir au moins boucler leur charge avec
leurs produits sans compter les aides
et donc si on commence à regarder la
distribution des charges et ça c'est
quelque chose qui emilie va pouvoir vous
me démontrer en profondeur tout à
l'heure eh bien on abat le coût de
l'alimentation de la mécanisation et du
travail qui viennent peser le plus dans
voilà cette démonstration et mais
finalement le quartier supérieur il fait
quoi il va essayer de tendre vers ça
c'est à dire une coûts d'alimentation
qui soit faible un coût de mécanisation
qu'ils soient faibles donc d'art le coût
de mécanisation et les investissements
et je pense qu'on a quelque chose à
réfléchir très fort en agriculture c'est
dans quelle mesure on va devoir
résonner le l'investissement par rapport
à une capacité à générer du produit en
sortie et puis le coût du travail
finalement qui est corrélé au temps de
travail c'est à dire que plus je suis
efficace mais plus le coût du travail va
être être réduits puisque je passe moins
de temps dans mes itinéraires donc tout
ça pour dire qu'à un moment donné il
faut effectivement avoir une approche et
que cette résilience du système de
production des sols etc va doit être
corrélé à quelque part à l'économie et
on verra comment elle ce qu elle
sait de toute façon un pilotage fin au
niveau économique qui permet aujourd'hui
d'aller vers la rentabilité voilà moi je
fais un constat quand même forme à peu
près mille agriculteurs par an
aujourd'hui au cda
et je m'aperçois que la maîtrise des
chiffres la maîtrise des coûts le
pilotage économique de l'exploitation à
certains égards
est pas aussi performant qu'il le
faudrait pour arriver voilà à dégager le
revenu maximum ou en tout cas à
rationaliser le temps de travail par
rapport à un revenu que je peux réussir
à récupérer de mon activité donc moi je
vais vous proposer une approche pour
pouvoir rationaliser finalement le temps
de travail le revenu et puis également
la relation 7 agroécosystèmes les sols
de paysages etc et essayer de faire la
jointure entre l'environnement et
l'économie alors dans une exploitation
agricole on va voir finalement plusieurs
composantes on a le climat sur lequel on
peut pas trop jouer et en plus qui nous
joue des tours aujourd'hui donc ça c'est
des choses à anticiper on doit s'adapter
on n'a pas le choix on a le sol
finalement le sol il ya une sorte de
génétique du sol qui va être un peu
c'est assez compliqué à bouger vous
savez c'est comme dans un troupeau si
vous avez une génétique d'holstein ou
une génétique de montbéliard vous aurez
pas du tout vous allez avoue pouvoir
jouer sans être génétique moment donné
vous allez être bloqué donc votre
texture votre pédo climat financier
votre génétique la génétique de votre
terroir vous pouvez la faire bouger on
verra par quels moyens maman de il faut
s'adapter et il faut le connaître et
ensuite vous avez donc la plante et
l'animal donc là vous pouvez jouer pas
mal la plante c'est votre à seulement et
le choix du système fourrager que vous
allez mettre en place et puis l'animal
ça sera la génétique ou les génétique ou
la diversité génétique vous amènera
votre peau et puis la performance couple
en tirer moi je suis pas un spécialiste
l'animal donc je vais pas me pencher
dessus par contre sur la plante le sol
et le climat on a les choses
intéressantes à aller voir ce qui est
certain c'est que le sol la plante et
l'animal sont trois monde vivant en
interaction constante c'est à dire que
vous avez votre sol qui va vous
permettre de produire mais
singulièrement l'assolement que vous
allez choisir va influencer la qualité
de votre sol ça c'est chose dont on
parle pas beaucoup
effectivement si vous êtes un 100%
prairie si vous êtes avec 10 ou 15 % de
votre sol en culture selon la succession
de vos cultures si vous faites un métier
maïs ou si vous faites un reg ramahi
souci vous faites juste de maïs en
succession avec pas grand chose au
milieu ce qui est assez rare
habituellement
en système élevage vous aurez pas la
même qualité de sol parce que le sol va
avoir une relation au climat à la
captation de la lumière par la
photosynthèse à la vie du sol qui va
être différente et puis vous avez votre
animal ici qui joue un rôle très
important dans ce système là puisque les
effluents retourne au sol donc en
fonction de son alimentation vous allez
avoir une interaction avec le sol
puisque l'animal finalement est une
sorte de méthaniseur sur pattes donc on
va avoir une microbiologie associé à sa
digestion et que la qualité des
effluents tu peux influencer la qualité
de vos sols
moi j'ai pu voir dans on va dire dans
divers tours de plaine que j'ai pu faire
m'est arrivé d'avoir un agriculteur ou
avec zéro lombrics dans son sommes alors
que ça mettait des effluents et c est le
champ d'à côté une quinzaine par bêcher
je fais un trou dans le sol j'ai zéro
dans un cas je fais dit m et puis
surtout avec 15 vers de terre donc on a
bien une affection du système de
cultures croisées avec la gestion des
effluents qui va affecter le système
sonne donc ça ce sont des interactions
qui sont importantes à prendre en compte
et je vous invite tous et toutes à
toujours quand vous rentrez en tout cas
sur une exploitation agricole si vous
êtes technicien est chez vous si vous
êtes agriculteur à prendre en
considération toujours la composante sol
votre système de culture qui doit
permettre d' à grade et de maintenir une
qualité des sols et puis finalement et
systèmes fourragers qui permet de
subvenir effectivement besoin de vos
animaux morts parlais tout à l'heure
mais qui permet aussi d'avoir une
qualité d'effluents qu'ils soient qu'ils
soient correctes et moi ce que je pense
en tout cas ce que je vous propose ma
position c'est de dire que si je suis
cohérent sur ces aspects là je vais
pouvoir générer en tous les cas une
certaine résilience de mon système est
sans doute une économie parce que je
vais rationaliser la capacité de mon
terroir à venir me fabriquer de la
biomasse pour un troupeau données et
donc cette interaction l'a finalement
elle va ce vase peut se mesurer par
plusieurs critères le chargement besoins
des animaux la capacité du pied aux
climats finalement à produire
aujourd'hui et demain est ce qu'une
prairie
orienté sur un coteau sud qui me produis
trois tonnes 3 tonnes et demie
aujourd'hui va encore me produire 3 trop
notre autonomie demain est-ce qu'une
bosse que je considère être une brune
prairie aujourd'hui avec les tracés
climatique qui arrive je vais pouvoir le
faire et forcément si je réfléchis de
cette manière là je
je dois pouvoir
avoir des clés de gestion sur la taille
ou la caractéristique de mon troupeau
on a souvent ces débats-là en formation
si je suis au niveau de mon bilan
fourrager ric rac au niveau de mon
parcellaires mais que je garde le même
nombre d'animaux je peux arriver à un
point de rupture et vu qu en fait après
belge et une inertie entre le moment où
je choisi de diminuer ou changer
caractères c'est mon troupeau et puis ce
qui va se passer effectivement dans un
goulot d'étranglement économique qui
peut être problématique donc la gestion
stratégique d'une exploitation sur ces
aspects là pour moi est importante et
donc là le réalisme sur qu'est-ce que je
peux produire sur mes surfaces par
rapport à mon troupeau est importante et
puis si on en revient au sol qui reste
ma spécialité la question de la soul man
pour venir à grade et rae et avoir des
sols qui fonctionne bien c'est quelque
chose d'extrêmement important et donc ça
va être relatifs à ce qu'on appelle le
bilan humique également la gestion du
statut acido basique des sols et
finalement une fine et l'activité
biologique donc on a plusieurs critères
à regarder et donc il faut faire
attention à des relations alors c'est
très schématique mais c'est
malheureusement ce schéma des fois sont
des choses qu'on voit sur le terrain de
façon très effective donc si j'ai un
chargement excessif par exemple je peux
créer du surpâturage les reçus pâturages
je vais avoir une tape racinaire qui va
se développer beaucoup moins bien au fil
des années je vais avoir finalement un
enracinement plus superficielle un
mauvais renouvellement racinaire par
exemple de ma prairies et derrière une
seule qui va se dégrader ce compacteur
les horizons profonds si je me retrouve
dans un système où je suis plus
rationnelle sur ces aspects là je vais
moins créer ce type de déséquilibres
si par exemple je travaille sur un autre
aspect du fourrage de qualité une bonne
gestion prairial je vais avoir bon
normalement une émanation qualité ça la
limite je sors de mon domaine de
compétence à 100% mais par contre ce qui
est certain c'est que mes seuls riches
pourront permettre de faire souvent de
qualité et que l'un et l'autre vont se
répondre gestion prairial gestion des
tours de pâturage vont permettre d'avoir
une seule qui peut s'aggraver et
derrière me permettent d'avoir une
meilleur prix donc ça on voit bien que
la gestion du végétal et du sol sont
intimement liés et je vous conseille de
toujours les tenir lee que ce soit dans
les systèmes pré real ou une succession
de culture et puis normalement si j'ai
une alimentation de qualité bien
équilibré mondial produit un effluent
qui est équilibré également et qui me
permet d'améliorer mon système donc on
voit bien qu'on peut créer des boucles
de rétroaction qui sont négatives et des
boucles de rétroaction qui sont
positives c'est peut-être schématique
mais en fait l'ex et de complexité nous
fabrique finalement des erreurs de
gestion stratégique et donc garder ces
choses là c'est simple en tête nous
permettent de prendre les bonnes
décisions qui sont souvent assez simple
on les connaît donc comment faire pour
avoir finalement une meilleure
résilience du système au global moi je
partirai sur mais déjà avoir une idée
très claire de ma capacité à produire et
donc derrière ça on a une intelligence
de choix de systèmes de culture donc ça
je pense que voilà félix et notamment
mathieu ghazi vont vous expliquer leurs
pratiques mais en fait la question de la
succession des cultures va être très
importante il y a des fois des choix de
succession qui vous permettent de
produire plus plus de matière sèche ou
différemment de la valeur aligné avec
votre temps d'alimentation vous pouvez
arriver à dégager finalement de la
matière sèche là où vous en trouviez pas
donc on va parler sur ce mythe prairie
on va parler de choses comme ça qui
peuvent être intéressantes à travailler
et puis les besoins du troupeau donc la
capacité adaptée une ration c'est des
choses qui sont en corrélation intime et
qui vont me permettre d'avoir ou pas de
la cohérence dans mon système si j'ai
pas cette cohérence là je vais avoir un
problème si on en revient à la base et
donc je finirai là dessus puisque
finalement les autres partis en
production végétale la gestion du
troupeau sera abordé en profondeur et
trois conférences qui vont suivre et
donc pour introduire cette notion de
comment je fais pour mettre en place un
système sol qui marche eh bien on va
tout d'abord observer trois milieux
différents vous avez ici trois sites qui
sont à moins de trois mètres de distance
voilà c'est un peu coupé avant d'excusés
donc vous avez ici un bord de champ ici
une prairie temporaire en rotation avec
des cultures à sol et ici ça va
accueillir un à un maïs donc là on aime
par celle qui sans couverture moi je
vous poser une question à votre avis
quel va être le meilleur sol entre eux
la prairie ici donc on est sur une
crique qui va durer 18 mois
le sol nu et puis le bord de champ
qu'est ce que vous en pensez
de quel sera le meilleur
le bord de champ ok une autre notre
réponse
allez-y jeu vous attendent
les cultures pas forcément bon alors le
bord de champ pourquoi le bord de champ
tiens c'est intéressant
d'accord donc l'avis de participants
c'est qu'il ya plus d'activité
biologique alors moi ce que j'aime bien
c'est les méthodes qui sont un peu
artisanal c'est à dire que si on doit
faire voilà tout un tas d analyse très
compliqué pour analyser simplement son
sol on va avoir un problème certes vu
que le diagnostic est essentielle on
doit pouvoir faire un diagnostic rapide
des moustiques rapide test pêche qu'est
ce qu'on observe et bien on va observer
effectivement trois milieux différents
on a là un bord de champ qui a une
couleur beaucoup plus sombre et on a la
parcelle en prairies temporaires et 100
couvertures ou en fait on se retrouve
avec un milieu qui semble beaucoup plus
claires donc moins riche en matière
organique et ce qui est intéressant
c'est que la parcelle cultivée ici
finalement a le même aspect que la
parcelle en prairie ça veut dire quoi ça
veut dire que derrière on a un système
de culture qui viennent éventuellement
provoquer un certain niveau de
dégradation par rapport à un potentiel
qu'on aurait un potentiel sol dont deux
touchés dans le bourg de chance faire
faire des bords de champs partout ce qui
est intéressant derrière ça c'est de se
poser la question qu'est ce qui se passe
ici dans le bourg de chant qui ne se
passe plus ou mal dans la parcelle et
donc quand on explore un qu'on commence
à casser cette motte de terre donc
j'invite tout le monde à maîtriser cette
technique du test pêche parce que le sol
est un volume donc il faut aller le
regarder comme un volume et pas comme
une surface ça si vous maîtrisez pas
s'il n'avait pas une capacité à regarder
votre sol en volume aurait du mal à
poser un vrai diagnostic sur là où vous
en êtes et donc vous avez ici des
semaines un peu de compaction qui sont
visibles sur ce sol qui sont pas
visibles ici on voit qu'on a peut-être
un effet on va dire de mécanique et puis
surtout on vient observer là une sorte
d'hétérogénéité c'est à dire que les
mottes présentent des formes extrêmement
hétérogène et donc c'est quelque chose
de très important pour moi a signifié
aujourd'hui la qualité d'un sol sert si
vous voulez dans ce triptyque seul
plants animals avoir au moins le volet
sol à ce volet sol qui marche bien vous
allez devoir essayer de tendre vers ce
type d'aspe là on est sur un sol très
limoneux donc très instable et pourtant
le sol dans la bordure de champ qui
évidemment on roule moins de succès il
ya plus de renouvellement de carbone
présente ici une hétérogénéité c'est la
porosité biologique qui permet de
fabriquer sa les racines plus l'activité
des micro-organismes ce qu'on va avoir
beaucoup moins ici donc déjà en termes
de processus on a ici un processus
biologique qui se déroule correctement
naturellement ici un processus
biologique qui a beaucoup plus de mal à
se développer on voit un certain nombre
de tâches diderot morphy sur cette
parcelle l'a donc une certaine anoxie
qui viennent on va dire accélérer les
phénomènes de dégradation de la
structure donc quand on parle de
génétique du sol ici vous avez une
génétique très limoneuses qui est
sensible à la compaction et pourtant
voilà le système naturel arrive à la
grade et de cette manière là donc on va
se poser les questions est ce qu'il est
possible d'avoir dans la parcelle un
système qui soit aussi bon c'est une
vraie question est donc ici vous avez
deux parcelles qui sont côte à côte
également je manque très souvent cette
ces deux images parce que pour moi elles
sont assez signifiante vous avez là donc
une parcelle avec un système voilà assez
classique labour combiné semi ici un
semis direct et donc dans ces deux
parcelles là on observe que
l'infiltration de l'eau est fier est
mauvaise et ici l'infiltration de l'eau
est bonne alors l'idée ce n'est pas de
dire travail du sol ces méchants et
c'est bon à la limite je m'en fiche le
travail du sol c'est la dernière chose
quasiment inchangée dans un système faut
d'abord changer tout le reste ce qui est
ce qui est intéressant derrière ces
processus là c'est de prendre conscience
en fait que ici vous avez une activité
biologique est bien plus importante ici
on va être autour de une tonne 5,2
tonnes de lombrics à l'hectare ici on va
plutôt tourné à voile à 200 300 400 kg
cette énergie développée par l'activité
biologique c'est elle qui vous permet
d'avoir un système résilient voilà vous
aurait pas d'autres moyens de fabriquer
de la résilience que par l'activité
biologique donc cette activité
biologique bon on n'a pas le temps de
rentrer dans les détails mais beaucoup
de matériaux existe aujourd'hui soit sur
internet soit ailleurs
l'activité biologique qui permet ici de
faire des voix de drainage et une bonne
oxygénation du sol ce sont
principalement les lombrics mais
également la microbiologie donc
l'activité
bactéries champignons en surface et puis
également le couvert végétal qui a été
fait systématiquement entre chaque
culture qui va permettre d'aérer le sol
et de nourrir cette activité biologique
donc au final comment je fais pour
pouvoir avoir un sol qui marche bien
mais il faut que j'accepte ce processus
assez simple que la plante convertit
l'énergie du soleil la transforme en
carbone et ce carbone est un aliment qui
va recharger le sol en énergie
finalement puisque basse carbone est
consommé de matière sèche est consommée
par l'activité biologique et donc vous
allez avoir un lien extrêmement fort
entre la quantité de matière sèche que
vous apportez dans votre soleil vous
rétrocéder et l'activité biologique que
vous aurez c'est cette fameuse ration du
sol voilà vous avez des besoins en
matière sèche pour vos animaux voilà
cinq tonnes de matière sèche paru gb et
bien par hectare on va devoir viser une
certaine quantité de matière sèche pour
avoir une seule qui fonctionne autrement
vous aurez un sol qui ne fonctionnera
pas convenablement d'un point de vue
biologique
et donc vous avez deux troupeaux
finalement vous avez plus qu un troupeau
de vaches vous avez également une
troupeau de lombrics une activité
biologique à venir améliorer à venir
entretenir
donc cette question l'un est essentiel
et ça relève de cet indicateur qu'on a
pu observer tout à l'heure qui est le
bilan humique le bilan humique c'est
quoi son la quantité de carbone de
matière sèche que vous allez faire
rentrer dans votre parcelle chaque année
et qui va renouveler votre taux de
matière organique et nourrir l'ensemble
des êtres vivants de votre sol qui
participent à cette résilience donc ici
vous avez par exemple une seule
extrêmement bien structuré alors c'est
parce que vous avez dans la zone ces
derniers en argile et calcaire donc ça
fait partie des bêtes de course
aujourd'hui dans l'est les typologies de
sol et là vous voyez que vous avez 60 %
de terre fine et puis une grande partie
voilà d'agrégats qui sont perforés c'est
vers ça qu'il faut tendre et ici pareil
vous avez un sol disant voilà de
pratiques particulières ici c'est du
semis direct beaucoup de couverts
végétaux une quantité de matière sèche
rétrocéder à l'hectare qui va plutôt
être autour de kingston 16 tonnes de
matière sèche chaque année c'est ça la
ration du sol pour venir réussir à
fabriquer un milieu qui ressemble très
fortement ce qu'on avait dans le bourg
de parcelles donc la question du choix
du système de culture et dans cette
relation entre le sol et la plante un
qu'on a vu c'est quelque chose qui va
falloir maîtriser et on a la chance
d'avoir deux personnes qui vont nous
parler de leur expérience en tous les
cas pour mettre en place un système de
culture qui puisse arriver à ça pour
finir on a
j'aimerais vous transmettre finalement
la question une approche pour que vous
puissiez venir diagnostic et on a vu que
le diagnostic est important
si votre sol fonctionne ou pas on parle
d' activité biologique depuis tout à
l'heure et finalement c'est pas quelque
chose de très visuel des fois dans
l'activité biologique on a du mal à
comprendre ce qui se passe donc vous
allez devoir apprendre déjà à
diagnostiquer cette activité biologique
est ce que j'ai assez de lombrics ou pas
est-ce que je naquis microbienne ou pas
on aura un certain nombre d'indicateurs
que je vais vous montrer
mais on parle beaucoup de fertilité
chimiques donc la capacité à nourrir la
plante et puis de fertilité physique en
agriculture mais ce qui est important de
comprendre c'est que la fertilité
biologique va vous aider c'est à dire
que la fertilité biologique va permettre
de venir structurer un sol d'un point de
vue chimique et physique dans de la
bonne manière
si vous regardez cette image là vous
avez deux sols qui sont encore une fois
côte à côte un sol extrêmement bien
structuré très poreux avec beaucoup de
terre fine et un sol qui présentent des
signes de compaction qui sont
extrêmement clair si vous posez la
question à l'agriculteur de gauche il va
vous dire qu'il n'a pas de chance et
qu'il a hérité d'un sol finalement qui
était moins bon sauf qu'en fait c'est la
gestion une année sur l'autre qui va
fabriquer cette situation cette
situation et on l'a vu c'est la gestion
du végétal qui permet ça donc c'est pour
ça que dans cet équilibre sol plants
animals ce que vous faites sur vos
parcelles va être intimement liée à la
qualité des sols que vous arriverez à
faire perdurer et donc le choix des
cultures des rotations et la gestion
prairial va être crucial pour venir
établir
dieu qui fonctionne bien
alors les grandes règles pour cheminer
vers ces sols avec une activité
biologique élevé je vous les donne
première chose si je veux avoir une
fertilité biologique qui démarre bien il
faut viser 2,8 à 3 % de matière
organique alors oui ça paraît élevé mais
j'ai rarement vu des sols qui marche
bien en dessous de ça alors dans des
sols extrêmement sableux extrêmement
squelettiques si vous êtes à 2,5 2,6
c'est déjà pas mal mais dès que vous
commencez à décrocher en matière
organique mais finalement c'est quoi
c'est l'énergie en moins pour faire
tourner votre machine biologique et si
vous avez de matières organiques est
très basse c'est pas par hasard c'est
parce que au fil des années vous avez
une gestion de votre assolements et des
amendements organiques qui aa si votre
sol un taux de matière organique bas
puisqu'en fait il se renouvelle tous les
ans donc si vous contrecarrer pas la
minéralisation la perte naturelle de
matières organiques de votre sol tous
les ans eh bien vous n'arrivez pas à
maintenir un taux de matière organique
stable évidemment si vous avez un taux
de matière organique élevée 3% vous
allez minéralisée beaucoup plus que si
vous avez un an et demi c'est pour ça
qu'en fait l'apport en tonnes de matière
sèche par hectare ses skis drive c'est
ce qui c'est le critère qui vous permet
de maintenir un taux de matière
organique qui soit plus ou moins élevés
et donc ces fameuses 15 tonnes de
matière sèche par hectare et par an vous
permettent de renouveler autour de 2,8 3
3 2 % de matière organique voilà et des
vous allez réduire cet apport en matière
organique des vous allez réduire cette
ration du sol vous allez avoir un taux
de matière organique qui va réduire très
lentement si vous êtes à 3% sahara m 15
ans ou dix ans mais la remontée va être
lente aussi c'est pour ça qu'on parle
d'entretien c'est comme une maison si
vous laissez tout partir le toit
l'électricité tout ça vous fait rien
pendant quarante ans d'un coup fait un
diagnostic oui dit il faut tout retaper
et ça coûte très cher c'est normal
puisqu'en fait il ya eu une dégradation
pendant un certain temps donc c'est pour
ça que le sol est un peu une capitale
qu'il faut entretenir d'année en année
fertilité chimiques je vais pas me
pencher dessus ça demanderait d'aller
beaucoup plus loin mais prenez garde
votre statut acido basique voilà en tous
les cas en systèmes prairial sur les
toujours au dessus de 500 5 8 et puis en
systèmes de cultures autour de 6 2 6 3
essayez de maintenir sa si vous avez des
sols très squelettiques qui arrive du
qui ont du mal à fixer le calcium faudra
faire des amendements calciques
réguliers plus régulier comme de la
fertilisation calciques pour avoir
quelque chose de réguler parce qu'en
fait la fertilité chimiques
induit une activité biologique
particulière voilà pourquoi dans les
ensilages on n'évolue pas mais tout
simplement parce que c'est très bas en
ph donc dans vos sols c'est pareil si
vous avez quatre sets 4-6 de ph vous
allez avoir un problème vous allez avoir
toute votre flore cellule olitique c'est
à dire qu'il va travailler vos matières
organiques qui s'arrête et donc vous
allez plus poursuivre le cycle des
minéralisations et même si vous
accumulez de la matière organique vous
profiterez pas de ses bienfaits c'est ce
qu'on peut avoir dans des terroirs très
acide et donc je vous invite à voile à
toujours regarder un peu ce volet
fertilité chimie fertilité physique et
bien moi ce que je conseille en tous les
cas sur la gestion de la porosité du sol
ça dépend des contextes ne prenez pas ça
au pied de la lettre le travail du sol
c'est en dernier quand le raisonne une
fois qu'on a tous mis bien en place au
niveau du système de culture la
restitution en matière sèche mais moi je
tends vers des systèmes d'agriculture de
conservation labour exceptionnels
notamment des systèmes biologiques on va
voir que par la bonne rotation et la
bonne gestion on peut éviter de revenir
avec un labour notamment dans les
systèmes en élevage et d'autant plus si
vous êtes en conventionnel parce que des
capacités de rattrapage et puis du tcs
les généraliser donc ça c'est on verra
toutes les techniques tout à l'heure
notamment avec mathieu et sans doute
avec félix et puis des semis direct on
verra comment voilà comment on peut le
faire je laisserai les intervenants
suivants s'exprimer sur la question et
surtout des périodes de soldes nu
minimale ou inexistantes alors ça c'est
hyper important en élevage vous pouvez
le faire évitez part de sony vous devez
toujours avoir une plante sur votre sol
qui le protège sinon vous allez voir des
phénomènes d'érosion et de perte de
capital voilà donc j'ouvrirai un peu je
finirai là dessus
et ça sera en filigrane de la journée
vous avez un capital dans votre troupeau
un capital génétique de comportement etc
vous avez un capital dans vos sols et ce
sont vos capitaux les plus importants
après vous avez vos bâtiments vous matez
votre matériel bien sûr mais le capital
sol et le capital troupeau c'est ce qui
va vous permettre d'avoir une activité
performante et le capital sol souvent
est un peu sous-estimé c'est normal
quand on est éleveur on veut travailler
avec des animaux c'est ça qui nous plaît
par contre le capital sol de doit être
quelque chose qui est de venir un peu un
focus pour moi le guen capitale en
filigrane de cette présentation vous
l'avez eue c'est bilan humique positive
cette fameuse ration du sol 15 20 tonnes
de matière sèche par les racines
quinzaine tonnes de matière sèche par
vaux fumier et c'est donc ça il faut le
calculer et des méthodes qui existent
les couverts végétaux peuvent vous aider
mais en élevage ce sera découvert
fourrager mais n'oubliez pas que la part
racinaire compte voilà donc un métal par
exemple va produire beaucoup de racines
c'est un méteil voilà avec trois quatre
espèces même si vous le récolter vous
avez une part de racine importante qui
peut monter à 6 6 tonnes de matière
sèche donc ça ça participe aussi à
l'assise de nutritive de votre sol
du semis direct du tcs léger pour éviter
trop casser la structure et puis un flux
de carbone continue c'est bien le fait
d'avoir toujours une plante vivante sur
votre sol sont des règles un peu alors
faut peut-être pas les mettre c'est pas
les les tablettes de la loi mais grosso
modo dès que vous commencez à déroger un
peu de ça vous allez avoir des pertes de
capital qu'est ce que c'est qu'un
capital dans le sol et bien moi je le
transforme finalement ce capital en
capacité réserves utiles capacité à
stocker de l'eau 1 % de matières
organiques vous fait stocker autour
d'une vingtaine de millimètres d'eau par
hectare donc c'est une capacité à
stocker l'eau sur la parcelle
la cec alors pour ceux à qui ça ne parle
pas la cec c'est la capacité des changes
cationiques c'est le frigo de votre sol
donc chaque point de matières organiques
va augmenter la taille de votre frigo
alors ça dépend d'où il part mais grosso
modo vous avez des modalités de calcul
de la coc en milliers qui valent an pour
100 g de sol ben vous pouvez en gagner
deux trois quatre en fonction de votre
type au dj de sol les typologies de sol
comme on a ici dans les monts du
lyonnais par exemple ont des cec assez
faible donc chaque pourcentage de
matières organiques vous apporte
significativement une capacité de
stockage et puis vous avez également une
augmentation d'activité biologique on a
vu son effet sur la structure du sol non
pour aussi paraître en effet sur
l'activation de la minéralisation la
nutrition de la plante même sa
protection et puis une microstructure et
cette micro structures permet aussi
d'améliorer le stockage des monstres
itif et de l'eau et ça ce sont des
choses qui sont extrêmement importantes
trop peut citer c'est à dire qu'en fait
les efforts que vous faites à agra d
construire ce capital au niveau de votre
sol vous permet au fil des années de
transformer notre milieu est d'avoir
beaucoup plus de flexibilité
je vais pas vous mentir ça se fait pas
en un an mais sur une base de sol qui
serait dégradée au bout de 4 5 ans de
pratique vous commencez à avoir quelque
chose d'extrêmement favorable mais il
faut tenir dans le temps voilà et puis
voilà donc je finirai là dessus le
carbone finalement c'est un peu au coeur
du système du sol ça fournit de
l'énergie activité biologique ça permet
d'avoir ce taux de matière organique et
augmente qui apporte tout un tas de
davantage mécaniques chimiques au sol
donc je vous invite à réviser en tous
les cas la stratégie d'amendement
organique pour aller dans ce sens-là 15
tonnes 20 tonnes de matière sèche par
hectare et par an des couverts végétaux
ou fourrage et qui vous permet d'avoir
un bilan humique positif sur la rotation
est également un respect de cet habitat
de la structure du sol préalable
attention chaque opération de travail de
sol va avoir potentiellement un effet
délétère sur
ben voilà l'habitat de ces organismes là
donc ça veut pas dire qu'il faut pas le
faire mais ça veut dire comme tous les
cas il faut essayer de le réduire au
maximum et au fil de l'eau vous
fabriquez votre système sol et qu'il
marche pouvait réduire cette ce travail
de sol je vous remercie beaucoup et puis
on peut passer je crois petite phase de
question et après on aura félix qui nous
fera l'honneur de venir nous faire sa
présentation merci beaucoup merci
sébastien pour ta présentation est ce
que vous avez des questions
non tout était de gris clair
après un peu de temps long et on
échouera je profite de cette toute
petite pause pour vous annoncer une
mauvaise nouvelle on a une coupure d'eau
sur toute la ville aujourd'hui entre 9
heures et 16 heures
donc il n'ya pas de souci on a de l'eau
badoit evian pour boire il ya aucun
problème ce qui va poser un tout petit
peu problème ce sont les toilettes voilà
c'était juste pour vous tenir au courant
on va laisser du coup au félix installés
pour suivre sur la présentation suivant
voilà
donc
ouais vous laisse l'applaudir
alors félix tu vas te présenter et puis
donc voilà félix qui nous vient d'assez
loin et qui va donc nous parler
d'agriculture de conservation dans son
système voilà je te laisse la parole
merci beaucoup
merci sébastien pour cette présentation
très clair mais je voudrais juste
rajouter un petit truc c'est que un jour
et peut-être bientôt ce carbone il aura
une valeur en plus d'un capital sol
c'est probable que quand jour on puisse
le vendre donc ça vaut vraiment le coup
d'aller dans dans ses trajectoires là
mathieu c'est bon pour toi pour le
changement
alors je suis ravi d'être ici de venir
vous rencontrer je vais commencer juste
part
je vais commencer par
paris vous faire un petit topo sur les
personnes qui ont été inspirés pour moi
c'est un japonais qui a travaillé sur ce
qu'il appelait l'agriculture naturelle
en gros comment arriver à produire avec
un minimum d'un train mais c'est très
intéressant tout ce qu'il a pu faire
pourquoi ça passe pas
pourquoi ça leur scène
non c'est pas notre micro qu'il faudrait
atteindre
hockey bombay s'est désolé donc lénine
gamme c'est quelqu'un qui a travaillé
sur le
sur le lait
1 2
et 6 avec celui ci je vais là c'est bon
non mais je sais pas pourquoi
merci merci super
donc et laningham qui est une chercheure
australienne qui a cherché australienne
qui a
travaillé sur toutes les questions
d'exulter racinaire de biologie des sols
est
ce qu'on se rend compte c'est que ce qui
est le plus important c'est ce qui est
dessous et pas dessus
ensuite francis hallé sur la gestion des
arbres et tout le travail qui a été fait
sur la minorisation donc c'est hyper
intéressant de se rendre compte de
2e qui a dans les organismes
microscopiques dans le sol
ensuite marc andré sellers qui a aussi
travaillé sur ces questions là
frédéric thomas je sais pas si vous
connaissez ce monsieur qui est un
agriculteur qui est qu'il travaille
beaucoup dans la conservation des sols
c'est c'est une des rencontres qui a
fait basculer m'en
mets mes façons de voir et de concevoir
l'agriculture
lucien séguy que
qui a pas mal bousculé ma
ma façon de voir un jour à une
conférence je suis c'est moi qui leur
sert en fait à une conférence je suis
sorti de là et je me suis dit bon je
vais acheter en ce moment ça me direct
et je vais
je vais commencer à faire de
l'agriculture
de conservation pur parce que
plus proches comme ça ouais ok bon
j'essaie donc c'est lucien ces geeks qui
a fait qui a fait qui m'a vraiment donné
envie d'acheter le matos maskass ce pas
là qui est hyper important à franchir
entre
j'ai envie de faire des choses et givet
et souvent c'est des décharges
économiques importantes et c'était très
intéressant ce qu'a dit ce qu a dit
sébastien sur la
l'approchent économique et le niveau de
rentabilité de la ferme qui est
extrêmement liés aux investissements et
à la valorisation qu'on donne autant de
travail et ensuite il ya tout les
paramètres d'oxydoréduction de d'olivier
husson et qui permet encore de
comprendre d'autres trucs est ce que je
veux dire avec tout ça c'est qu'on
connaît mieux le sol de mars que le sol
de notre propre planète c'est
extrêmement complexe et avec énormément
de spécialistes et pour arriver à avoir
une approche généraliste de ces systèmes
c'est extrêmement compliqué et ensuite
andré voisine donc c'est ce que vous
connaissez ça andré voisin
donc ça c'est si vous intéresser aux
systèmes d'élevage c'est une lecture
obligatoire
c'est un mec qui a écrit un livre qui
s'appelle la productivité de l'herbe
c'est en gros comment construire les
systèmes de pâturage tournant donc ma
ferme m'a fermé il ya des bricoles en
maraîchage mais c'est plus de
l'expérimentation qu'autre chose
il ya des animaux des vaches il ya eu
beaucoup d'expérimentation sur le semis
direct est donc maintenant c'est en gros
150 hectares une trentaine en culture et
le restant prié
les changements ils ont été très
progressif donc je me suis installé il
ya une quinzaine d'années sur une forme
très classique
progressivement
c'était donc classique c'était de la
monoculture de maïs et des animaux au
pâturage extensif en gros en l'égard des
six mois dedans et puis on les sort elle
gratte à l'annoncé et on leur met des
boules de foin
et c'est important en fait cette notion
là c'était de dégradation et de
surpâturage par rapport à ce dont a
parlé sébastien tout à l'heure j'ai
commencé à mettre en place des nouvelles
cultures parce que le maïs c'était
compliqué il y avait des sols qui
marchait plus du tout et c'était assez
catastrophique en fait genre ddp h à
quatre et demi avec avec plus rien qui
poussaient en fait on pouvait se mettre
face à pousser plus fait certains
endroits c'était vraiment très très très
dégradée quand j'ai repris la ferme et
par exemple au sommet une faible la
féverole elle germé elle crevait
maintenant c'est des choses qui me
paraissent à des années lumières et
pourtant c'était c'était ma réalité
quand
donc les nouvelles cultures on les a
mises en même temps en place que des
filières courtes c'est à dire on s'est
regroupé avec d'autres agriculteurs pour
créer des débouchés donc ça nous
permettait de valoriser très
correctement du tournesol du colza du
blé ça a été quelque chose d'assez
intéressant économiquement parce que
même si on produisait un peu moins dans
une phase où les sols étaient très
abîmés ça permet en diminuant aussi des
engrais ça permettait de d'avoir des
niveaux de marges qui était très positif
en 2011 après m'être fait parce que
sébastien a parlé d'érosion mais nous on
est au pays basque au pays parce qu'on a
des pentes des cons comment ça va aller
labourer dans des pentes sévères et
comprend des ouvrages assez important ça
fait tout de suite des trucs assez
catastrophique
et donc
donc du coup en 2011 je me suis fait
peur en labourant je me suis dit wow
l'achat de terminer
je suis passé sur un outil de travail de
sols superficiels mais surtout en fait
plus que la ferraille c'est que je me
suis mis à couvrir les sols en
permanente c'est-à-dire avoir une
stratégie dès que je récolte je sais pas
et ça ça a changé manière assez
importante le la dynamique du sol
sur la question de la matière organique
et de la restitution il ya un point très
important qui est l'exultation racinaire
ce que vous savez ce que c'est ce mot là
voilà c'est à dire quand une plante va
faire de la photosynthèse elle va
balancer des sucres dans le sol et ses
sucres là en fait ils viennent nourrir
tout le cortège biologique du sol et
c'est ça en fait qui va être une très
grosse partie de la du fonctionnement de
de l'ensemble de la chaîne trophique du
sol donc ça passe par les les bactéries
les champignons puis après il ya une
deuxième niveau avec des acariens des
nématodes fait beau les gens parlent
appris en fait voilà mais en fait tout
ce truc là c'est
c'est hyper important parce que c'est ça
qui va permettre de stocker du carbone
et de la matière organique de manière
durable dans le sol et à des horizons de
sols très profond
en
2013 je me suis mis à faire du semis
direct en 2015 je me suis dit bon ça y
est le système culture il marche super
bien je vire les vaches c'est trop cher
mais ça prend beaucoup de temps et et
puis ça des performances qui sont pas
très bonnes
donc en 2015 je me suis dit je veux bien
me faire une formation sur le pâturage
tournant histoire de voir
un petit peu qu'est ce que c'est les
bons systèmes d'élevage même si après
n'y a pas de bons systèmes ça aussi
c'est que c'est chacun qui est libre de
faire ce qu'il veut et qui fait ses
choix en fonction de deux des
possibilités qu'il a mais je me suis dit
je vais quand même aller voir ce que ça
donne ce truc là est en fait le pâturage
tournant
a fait que même maintenant l'élevage est
un des piliers de ma ferme en
2016-2017 j'ai été récompensé par les
trophées de l'agroécologie ça a été le
début des problèmes
parce que j'ai été très médiatisée en
fait à partir de là et ça m'a
poussé à faire beaucoup
d'expérimentation est allé chercher loin
et l'autre truc c'est que je me suis dit
fais j'arrivais à un moment où je
finissais mes empreintes d'installation
et je me suis dit mais ce système là je
dois y arriver en mieux et donc je suis
passé en 2016 d'un système hyper
performant une conservation des sols
avec un pâturage tournant qui démarre et
qui fonctionnait bien et ça
mais où j'étais tous les quinze jours
avec le pull et un système où je me suis
dit bon voilà je vais essayer un bios et
on va voir ce que ça va donner
en 2018 j'ai repris la ferme d'un voisin
qui avait d angus donc j'ai racheté des
vaches angus plus la ferme et je me suis
installé avec un collègue sur l'année
2019 en faisant un bâtiment
photovoltaïque mais aussi en poussant de
manière très importante
le pâturage tournant
et donc l'agriculture en fait depuis que
je suis installé
et je pense que si je devais donner une
règle à l'agriculture ça devrait être ça
c'est apprendre d apprendre et apprendre
et plus je vais passer de temps à me
former plus je progresse sur ma ferme
donc ses jamais du temps perdu en fait
même des petits détails qu'on va
apprendre c'est toujours des choses très
intéressantes
tout ça c'était juste pour vous montrer
à quoi ça ressemble chez moi donc c'est
très vallonné c'est des collines s'est
voilé donc que mon petit village qui est
là
et l'agro écologie
à une époque pour moi c'était une
définition un peu comme ça à faire
l'agronomie de l'écologie et l'économie
et maintenant si je devais dire ce que
c'est le lago écologique c'est toujours
mon petit village mais
l'agroécologie c'est une agriculture qui
stocke du carbone qui préserve la
ressource en eau qui développe la
biodiversité qui amène de la santé dans
les assiettes et une agriculture qui est
juste équitable socialement
ce point là il est important aussi que
c'est à dire que le but c'est d'en vivre
et ça il faut pas l'oublier mais aussi
de pas exploiter les gens avec qui on
travaille
ça c'est un autre point important
voilà sébastien montré la même chose
ça on sait tout faire
ça c'était un orage de 30 mm sur un sol
en fait il n'ya pas l'activité
biologique voilà et puis puis après ça
donne ce à quoi donc le problème de
l'érosion
fait c'est que c'est ça qui a acquis à
désertifier le bassin méditerranéen
mais c'est ce problème de l'érosion
c'est que c'est que c'est de l'argent
directement perdure c'est à dire qu'à
chaque fois qu'ils aient la matière
organique qui se barre c'est tout le
cortège de minéraux qui va avec et ce
cortège des minéraux si on devait le
réinvestir en les achetant pour lui
mettre sur le sol ça coûte ça coûte
super super cher donc le mieux c'est
d'éviter qu'ils partent
j'avais envie de mettre aussi ses
graphiques qui sont assez intéressants
où on peut voir en fait l'infiltration
comme ça je les ai piqué un collègue
l'infiltration
en fonction du temps et donc plus les
soldes
sont bons puis vont réussir à infiltrer
et donc il ya des sols qui vont qui vont
réussit pas du tout réussi d'un filtre
et d'autres qui vont réussir est
infiltrée et donc plus il va y avoir de
matières organiques plus on va réussir à
infiltrer en fait de
ça c'est important c'est à dire que même
si un travail de sol plus le sol va être
riche plus il va il va garder et donc le
seuil qu'il faudra pour arriver à faire
couler de la terre le seuil de
précipitations va être beaucoup plus
important donc si en fait vous vous
perdez
si en fait vous perdez du sol à chaque
fois vous avez un orage de 20 mm c'est
juste catastrophique
sauf que si vous perdez des sols quand
vous avez un ouvrage de 200 mm bon ça
arrive une fois tous les cent ans c'est
pas pareil et ça c'est directement lié à
la qualité de votre sol
et à vos pratiques
j'ai mis cette photo là parce qu'en fait
c'était pour expliquer un peu
beaucoup d'expérimentations qu'on a fait
est donc là je partais pour parler
plutôt d'élevage mais que de grandes
cultures je fais juste un rapide topo
dessus mais en gros on a on a fait des
essais on à ce mets plein de bande de
plein de choses dans lequel on a croisé
plein d'autres choses mais on a on a
passé beaucoup beaucoup beaucoup
beaucoup de temps à essayer de voir
est ce que l'agriculture bio était
complet compatible
continuo 1 du coup tu appelles tu peux
enregistrer comme ça martin ok
voilà donc ça c'est des choses qui ont
marché
c'est à dire qu' il ya des choses qui
ont marché il ya plein de choses qui
n'ont pas marché donc dans un couvert
avec un mélange de régresser gle
en allant se met dedans donc pour
expliquer ça c'est ce que c'est c'est ce
que sébastien a appelé le bioman sauf
que le bio man en fait c'est presque
dans les dessins animés c'est à dire que
ça va être de temps en temps mais en
fait on sait ni pourquoi ça marche ni
pourquoi ça marche pas donc ce coup ci
ça va super bien marché mais c'est
tellement tellement tellement liée à des
facteurs qu'on maîtrise pas
que économiquement il ya encore dix ans
de recherche à mettre en place avant de
pouvoir généraliser ce genre de
pratiques
et donc baisse
webb sinon je peux essayer de changer de
micro sim et
ça c'est du soja
mais si je le mettrai peut être que ça
va marcher donc ce
ce soja savez savez donner à 30,50 au
fait c'était super génial voilà ça
allait marcher cette année et en même
temps reproduire ce genre de choses
c'est extrêmement complexes par exemple
sur un maïs en fonction des couvertures
végétales on peut avoir des rendements
du maïs qui vont être du simple au
triple
c'est à dire que si on va mettre un
couvert avec un peu plus de poids de
féverole ou très diversifié avec une
quinzaine d'espèces ça marche mieux que
si on met une couvert avec duras
différentes façons c'est les dynamiques
de relargage d'azoté qui sont qui
correspondent pas aux besoins de la
culture suivante il ya un gros boulot de
recherche à faire ce que je veux vous
dire c'est que faire du semis direct en
bio c'est très compliqué et c'est une
très grosse prise de risque
ce qu'il faut retenir dans la stratégie
de importante pour la performance des
sols
c'est c'est qu'il faut arriver à avoir
un système qui fait pousser le plus de
biomasse et de photosynthèse possible en
fait plus vous allez avoir de biomasse
et de photosynthèse plus vous allez
avoir des guides à racinaire plus vous
allez avoir de nourriture du système
plus vous allez avoir de transpiration
du végétal plus vous allez avoir des
sols frais plus fin c'est des cercles
vertueux en fait plus ça pousse plus à
pousser et donc la question c'est le
rapporte biologique qui est dessous
entre un sol nu ou un sol de forêt et
donc le but c'est de rester à peu près
par la sueur des systèmes cultiver quand
j'avais pas jusqu'à quel niveau je
devais aller dans les questions
techniques mais il ya un truc qui est
assez intéressante sur les sur les
systèmes bio c'est qu'il faut arriver à
maintenir le système
dans un rapport à peu près
deux heures entre les champignons et les
bactéries et donc
plus on va être sur des systèmes de sol
enfin de démarrage du système sol avec
et plus on va avoir des plantes
pionnières c'est à dire plus on va avoir
des regrets des des plantes qui vont qui
vendent qui vont venir
c'étaient des chiens dans fête des
plantes primitives en fait qui vont
venir colonisé le système est a
contrario le but c'est d'arriver à
rester donc sûr sûr sûr ces niveaux là
et sans basculer vers la forêt mais en
fait le problème c'est que dès qu'on va
envoyer un coup de travail de sol paf ça
nous ramène ici dès qu'on va ramener un
coup de minéralisation et d'oxydation
pas ça nous ramène ici est donc
en fait on est tout le temps en train de
se battre contre un problème qu'on est
en train de créer systématiquement
c'est à dire que la plupart des
adventices qu'on a dans les systèmes de
grandes cultures sont des systèmes façon
d atlantis que l'on fait pousser par nos
pratiques et donc si on est insolent qui
par-delà qui à peu près donc qui est
très très riches en champignon est très
riche en matière organique tout ça donc
ce qui est intéressant c'est que sur la
question d'oxydation et de réductions la
matière organique tamponne donc plus
vous avez de matières organiques dans un
sol plus l'effet d'un travail de sol va
être faibles sais pas si c'est
compréhensible ce que je veux dire plus
votre sol est pauvre plus vous allez à
mener loin avec le même travail de sol
le système est donc plus vous ça va
favoriser la germination de plantes qui
nous dérangent
et donc l entrée est la clé de tout le
truc c'est faire exploser les
performances des sols en matière
organique
et plus vous avez de matières organiques
plus vous avez donc de champignons de
nématodes de bactéries plus vous avez le
deuxième niveau de l'aficion trophic et
ça c'est hyper important mais je pense
que jérémy va en parler cet après-midi
de tous ces trucs là c'est que
pourquoi je veux en parler aussi c'est
que dans le système bio
c'est ça qui est important
et cela ils sont très sensibles au
travail de sol et ils sont très
sensibles on manque de bouffe
donc si
vous travaillez votre soin de manière
trop importante
mais vous allez perdre ces prédateurs là
et c'est ces prédateurs là quand ils
vont manger ce niveau là qui vont
relarguer de la fertilité
est-ce que c'est clair est-ce que c'est
pas clair et donc si vous avez plus ce
niveau de chaîne trophique donc le
troisième niveau vous relarguer pas de
la fertilité organique sur vos plantes
et donc dans les systèmes bios est
extrêmement complexe d'arriver à votre
dynamique de fertilité suffisante et les
flux de fertilité suffisant pour arriver
à produire au bon moment et ces
bestioles là sont aussi très sensibles à
la température très sensible à peine
choisit donc c'est pour ça que quand on
va faire des céréales d'hiver il va
falloir que le sol soit suffisamment
réchauffé pour qu'elle démarre un et
c'est tout ce processus là qui est
extrêmement complexe et extrêmement
passionnant et en gros là aujourd'hui
moi j'en suis à des conclusions perso
c'est que le sol - j'y touche mieux je
me porte
non mais en vrai c'est ça c'est que
moins de jeu démarre un tracteur - voilà
mieux lui il se porte et du coup mieux
je me porte sur la ferme aujourd'hui on
a donc un petit peu de maraîchage mais
là on cherche plutôt un maraîcher parce
que j'ai de moins en moins de temps pour
m'en occuper
un élevage de bovins qui en en pâturage
tournant quelques portes en plein air
donc les ports en fait imams gelé les
déchets de triage les vaches seulement
gelé les couvercles qui sont ratées
je vais vous expliquer un peu la gestion
opportuniste aussi du système avant de
basculer sur sur l'élevage pure mais
aujourd'hui on est sur un système où on
s'aime tous de notre parti culture qui
est diminue chaque année
d'un mélange de deblé fait drôle et en
fait on arrive au mois d'avril et on se
dit pas cette parcelle est les jolystes
par ce n'est pas joli la parcelle qui
est pas joli elle est gardée pour être
en fourrage et derrière on fait une
culture de printemps et la partie de la
parcelle qui est jolie elle est moins
tourné et
et on tourne comme ça homme en se disant
mais ce n'est pas nous qui allons
choisir le l'état d'enherbement des sols
c'est pas nous qui allons souffrir
toujours pour revenir sur le graphique
avec l'oxydation et la germination des
adventices
c'est malheureusement c'est pas aussi
simple que je travaille ça fait germer
c'est à dire ça peut être aussi
dépendant de conditions météo
si vous prenez un ouvrage hyper
important
qui va sur sur un sol qui même un peu
dégradée cet ouvrage là il va venir
réduire un peu le haut niveau du remdoc
ce truc et il va peut-être pas faire
germer les plantes qui vous aurait gêné
il va peut être diminuer la quantité de
nitrates qui aurait été disponible qui
devrait favoriser la germination de
certains types de plantes adventices et
pionnière et du coup vous allez pouvoir
cultiver quand même fait ses dépens dans
des conditions météo tout ça c'est pas
si simple mais mais la règle générale
c'est plutôt dans ce sens et donc en
fait la question mode du circuit de ma
ferme et de la résilience comme l'a dit
plusieurs fois sébastien c'est vraiment
de d'être sur un maximum maxime au
maximum d'autonomie
et moins on achète de choses fais moi
j'achète de choses mieux je me porte
et donc les médailles aujourd'hui dons
faits sur lesquels on travaille c'est ça
et donc ça quand je lis comme ça je sais
pas s'il va finir à la moye se battent
aussi va finir pour les vaches
bon celui-là il finit pour plutôt pour
pour la moissonneuse mai mais banks et
c'est vraiment très
très opportuniste et après derrière on
trie et la féverole en la revendant
français ou en mars m et le blé il part
en panifiables
donc le pâturage tournant ce que vous
savez ce que c'est
super donc c'est qu'on prend plein
d'animaux
qui était d'abord sur une prairie de
manière aléatoire sur une grande unité
de surface et on l'aimé verront des
coupes cette unité de surface en petites
parcelles et c'est nous qui décidons de
les déplacer
l'incidence que ça ce mode de gestion
c'est que les animaux à chaque fois
qu'ils nous voient tous les jours ils
voient pas un tracteur qui vient leur
poser une boule au milieu du champ et un
agriculteur qui se débat au milieu des
vaches pour essayer de les éloigner pour
sortir les ficelles il voit quelqu'un
qui arrive non mais c'est du vécu de
tous les éleveurs
voilà c'est il voit un
agriculteur qui arrive qui vient ouvrir
une clôture et donc
le rapport à l'animal change
complètement et donc on a pu des animaux
qui ont peur de l'homme on a des animaux
qui suit l'homme parce que l'homme à
chaque fois qu'il vient c'est pour de la
bouffe fraîche et ça c'est hyper
intéressant sur le comportement
la différence c'est que du coup on n'a
pas des systèmes de surpâturage
c'est-à-dire convient pas gratter de
manière importante et répétée le les
herbes on les laisse pousser on les
laisse pousser de manière un peu plus un
peu plus haute et donc ça fait plus
d'infiltrations d'eau plus de santé
animale plus de biodiversité un sol tout
le temps protéger plus d'habitat naturel
plus de racines et du coup plus de
racines plus de plantes plus de
photosynthèse ça fait plus d'excitation
racinaire et ça fait plus de matière
organique
les systèmes les plus performants
aujourd'hui pour régénérer les sols ils
sont là dessus et ça c'est quelque chose
de 10 peur d'y perdre hyper important si
vous voulez vraiment augmenter vos taux
de matière organique c'est avec des
systèmes vous allez laisser la prairie
pousser assez haut après on peut aller
plus loin
c'est à dire qu'on peut mettre aussi des
arbres on a commencé à faire des
expérimentés des mûriers ou en planter
des arbres entre les lignes de paddock
et donc du coup après on verra ce que ça
donnera en compte les conduire en
transit dans quelques années c'est une
expérimentation sur une dizaine d'années
mais oh je pense qu'on peut aller très
très loin dans ses systèmes il y en a
qui vont aussi très loin dans ses
systèmes par exemple
en amérique du sud des endroits il
s'amuse avec ce genre de choses
bon c'est non mais c'est des systèmes
extrêmement performant sur les
externalités environnementales la viande
en fait elle devient sous produits des
externalités environnementales fait ça
peut aller très loin et nous on fait
avec nos petites structures en
compétition avec des machins où il ya
des gens qui s'amusent à faire ça sur
des milliers d'hectares fait il faut
avoir ça en tête en fait c'est important
de relativiser dans le contexte
géopolitique et internationale la
manière dont on produit par rapport à la
manière dont produisent les autres c'est
à dire qu'on a toutes les associations
animalistes qui nous parle en permanence
des du mode de gestion industrielle des
élevages mais il faut savoir qu'il ya ce
genre de système qui existe aussi et ce
genre de systèmes qui existent aussi
c'est des systèmes très très très très
performant
autant sur la production de viande et la
qualité et la quantité de viande que ça
produit que sur les externalités
environnementales
le pâturage
c'est c'est un truc comme ça maintenant
c'est à dire que c'est en fait on a
vraiment une tondeuse
ce time lapse là je crois que c'est 12
heures sur sur la minute que vous allez
voir maintenant
et donc
donc c'est assez intéressant de regarder
comment on ne sait même pas 12 heures et
6 heures fais pas ça va très très vite
en fait
j'avais posé une caméra sur un tracteur
et puis
ça vous donne une idée de de la manière
dont elle se comporte en fait elles ont
tout le temps la tête en bas et
est en fait elles marchent pas tant que
ça c'est à dire qu'elles sont pas en
train de se de l'élevage à l'herbe
jusqu'à maintenant
c'est en train de commencer à changer
c'est vous êtes sur le point de bascule
où ça change c'est à dire qu'on a on est
passés d'animaux qui qui était fait pour
ça
à des animaux qui sont beaucoup plus
haut beaucoup plus grands et qui ont du
tout du tout les mêmes caractéristiques
c'est à dire que cet animal là il devait
m'arriver la chance
je sais pas si vous imaginez quoi c'est
un tout petit roeulx et l'autre d'en
haut c'est la machine qui doit être
comme ça donc
la nourriture qu'il faut pour entretenir
cette carcasse fait qu'on n'arrive plus
du tout au même percier et aux mêmes
quantités de gras
avec de l'herbe alors que la lah suis là
il va le faire à l'herbe c'est un
problème
et c'est vraiment cette question de du
gmq qui est une catastrophe française en
fait
non mais c'est vrai c'est sans nous en
vue du gain moyenne quotidien en fait on
n'a pas du gain de points on veut du
bien de viande c'est pas du poids que
vous vendez c'est de la viande est donc
donc ça c'est quelque chose qui est
hyper important est donc en bas je me
suis amusé à mettre une photo d'un
taureau de blondes d'aquitaine de
concours comparé à ce qui se fait dans
d'autres pays et donc faire moi je sais
pas c'est choisir très vite celui-là
il pleut tout le temps l'herbe pousse
tout le temps
donc on essaye de faire des grandes
cultures on est un peu quand même voilà
mais du coup
la question maintenant c'est si la
prairie reviennent tout le temps
pourquoi se battre contre
alors la stratégie sur ma ferme qui
serait la plus intelligente elle serait
de garder un chargeur et un tracteur
avec un chargeur en quad de virer tout
le reste est de faire que de l'élevage
ça serait quelque chose de très simple
c'est beaucoup moins drôle mais mais du
coup économiquement par rapport aux
questions de sébastien effectivement là
on aurai je pense là la pac en marge
parce que là aujourd'hui ce qui nous
coûte très cher c'est le matos
derrière si on veut continuer à s'amuser
là on commence à travailler sur des
techniques de strip tease ce que vous
savez ce que c'est le strip till
donc le strict il c'est du travail en
bande donc on essaye de faire du travail
en bande pour semer dans des prairies
pour augmenter la biomasse et ré
améliorer ses prairies qui sont qui sont
abîmés
et ce système là c'est c'est quelque
chose qui est assez intéressant et on
est au début de ces expérimentations sur
ces sujets d'arriver à faire pousser des
cerveaux fourrager dans des prairies des
mélanges diversifiée après jusqu'où on
va le pousser c'est une question de
disponibilité en temps de travail et
j'avais mis ce schéma là pour présenter
un peu les flux de carbone et comment ça
se passe et c'est quelque chose qui est
important parce que parce qu'en fait on
nous
on passe beaucoup de temps et notamment
sur les questions climatiques à dire que
qu'il faudrait être bouffé de la viande
que les élevages pour lui et il
ya une phrase hyper importante c'est que
le gouvernent aura l'impact
environnemental du mode de vie qu'on
aura choisi pour lui
donc le gouvernent je vous fais aura
l'impact environnemental du mode de vie
qu'on aura choisi pour lui
donc si vous choisissez d'avoir des
animaux
qui sont dans des systèmes hors sol
mais l'impact environnemental il est
important si vous choisissez d'abord des
animaux qui sont sur des systèmes
pâturant l'impact environnemental au
lieu d'être négatif il est positif
c'est à dire que vous avez des systèmes
qui peuvent aller tellement loin en
captation de carbone dans le sol que ça
compense très largement les émissions de
méthane
d'ailleurs méthane qui entre parenthèses
se recombinent dans l'atmosphère et dure
pas longtemps
c'est important de savoir ça aussi c'est
un gaz qui dure 20 ans comparé au
protoxyde d'azoté qui dure trois cents
ans où les où les cfc qui duraient
plusieurs milliers d'années quoi voilà
c'est en termes de gaz à effet de serre
c'est c'est quelque chose qui est qui
est hyper important d'avoir en tête et
donc on peut et on
on a presque ce devoir en tant que
paysan de produire une viande qui
améliorent l'environnement
en plus de tous les bénéfices que ça
amène sur les paysages sur les sur sur
la qualité des sols sur sur les
questions de
préservation de la ressource en eau de
biodiversité de toute façon les endroits
où il ya la biodiversité c'est des
endroits où il ya de l'élevage si vous
regardez les plaines céréalières la
biodiversité elle a disparu aujourd'hui
et autre fait autrefois la plupart
étaient pas nier la mer
quand matin j'étais petit je me rappelle
en circulant bagnols il fallait
s'arrêter si tu faisais un toulouse pays
basque il fallait s'arrêter deux fois
sur le trajet pour nettoyer les pare
brise
aujourd'hui tu as plus de problèmes
d'insectes sur autoroute et
non mais c'est ici je ne sais pas mais
voilà et donc ce que je voulais vous
raconter c'est aussi c'est sur la
biomasse qui est capable de capable de
produire une seule
manière assez simple on arrive à peu
près au même niveau de production de
biomasse donc c'est à dire de
séquestration carbone dans le végétal
entre une forêt un système de culture
est une super forte prairies
dès qu'on commence à avoir des luzerne
fin d un
des plantes qui poussent c'est bien
l'été
et des sols qui tiennent un peu loin et
pas mal de matière organique
on arrive à peu près au même niveau et
ça c'est intéressant
c'est à dire qu'est ce qu'on a besoin de
la prairie fin de la forêt pour lutter
contre le dérèglement climatique ou est
ce qu'on est capable de lutter d'abord
contre le dérèglement climatique grâce
au système qui sont capables de produire
de l'alimentation et aujourd'hui on est
capable d'avoir des performances très
très intéressante
mais pour ça en fait il faut vraiment
avoir envie sur sa ferme d'avoir une
stratégie qui soit dans ce sens de la
performance
et c'est toujours cette performance de
plus de biomasse et plus de
photosynthèse
et donc il faut semer découvert il faut
il faut tout le temps à voir le sol qui
qui pousse et
la végétation sur place
et donc une ferme comme la mienne c'est
à peu près
semble 70 tonnes de carbone stockée et
en co2 ça fait ça fait 500 tonnes de
carbone de co2
stocké par an sur la ferme dans le bilan
et
j'espère pour revenir avec la phrase de
départ mais j'espère que dans l'avenir
dans un avenir proche ce co2 il serait
invendable par nous les agriculteurs
voilà je vous remercie
de votre écoute et
et est-ce que vous avez des questions
alors attendez on va vous donner le
micro alors bon maintenant j'ai fait
drôle je ne sais même et à quelle dose
non je disais le mélange blé féveroles
+19 prêt quand et à quelle dose est le
rapport entre le b la féverole donc on
est à peu près pas ce que c'est c'est
pesé voilà mais c'est à peu près entre
ses 250 kg au total
voilà et c'est à peu près 180 de blé et
70 de féverole entre entre 250 et 180 60
disco c'est à dire que les sommets dès
qu'on a fini de récolter les cultures de
printemps le printemps met donc là on a
fini avant les pluies idéalement en gros
on essaye d'avoir tous fini avant début
novembre
mais parce que parce que des fois on va
se prendre trois semaines deux ou quatre
semaines de seaux d'eau sur la tête au
mois de novembre et c'est mieux de
passer avant quoi
donc en fait on sème le mélange
hyperdenses justement pour ces questions
d'exoudun racinaire aussi c'est à dire
que ça fait beaucoup de 150 kg de
semences mais mais mais comment on n'a
pas de
d'autres leviers pour gérer la fin on
est sur du travail très superficielle
donc tout rejet remet donc il ya
beaucoup de compétition et donc en scène
danse pour essayer d'arriver à nos 400
talent au mètre carré au au mois de mai
quoi
c'est à dire qu'en mettant déjà les 400
m il ya plus de chance est d'avoir les
400 talent
ouais c'est ça mais
d'un an mais il y en a beaucoup moins
non non il n'y a pas beaucoup de place
mais après il ya moins 10 comment est-ce
que 22 fév rôle au mètre carré on arrive
à une dizaine de plaintes de me de
féverole au mètre carré quand même mois
à peu près et le reste en blé mais
l'objectif c'est quand même face et
s'est décidé de passer à peu près chaque
année à 30 quintaux
avec zéro fertile
2 du menu mélange
sachant que 30 quintaux juste pour finir
sur ça mais 30 quintaux c'est le
rendement conventionnelle une année sur
trois au pays basque
c'est à dire qu'il ya aussi qui
s'acharnent à faire de la grande culture
mais on prend tellement d'eau tellement
d'humidité de faire il fait tout le
temps évident eu tout le temps de la
flotte donc beaucoup de mal a dit
beaucoup de bien c'est compliqué
vous avez dit que vous moissonnier votre
mélange bétail et du coup c'était plutôt
mélanges céréaliers mais il a pris la
féverole c'est quand même assez
compétitifs comme plante mais du coup
c'est prend pas trop le dessus sur le
blé puisque je sais pas trop non parce
que c'est 4/5 un cinquième en proportion
oui après au niveau de la récolte ça
reste peu près similaire ça dépend des
années en fait une arme et c'est ça
l'avantagé c'est qu'en fait en mettant
plusieurs plans d'ensemble enfin en
traînant des cultures associées séquence
est ce qu'on sème non c'est parce qu'on
rigole c'est à dire commencer pas la
proportion de ce qu'on va récolter une
année qui va être très humide et très
défavorable pour le blé on aura plus de
féverole et vice versa que c'est une
année où ça minérale libyen ou le blé le
blé à fond la féverole elle est
même un peu plus étouffée à la moins de
mal à apprendre de la place et en fait
ça c'est valable pour l'ensemble des
cultes fin pour n'importe quelle culture
associée que vous pouvez faire c'est que
c'est en mettant plusieurs plantes ça
permet de
toujours récolté quelque chose et en
quantité importante après il ya un
boulot qui est compliqué c'est du triage
donc d'après ce que j'ai compris il y
avait une démo après de trieurs entre
midi et deux donc voilà ça colle
parfaitement mais
oui moi je voudrais connaître ton iter
technique
pour l'implantation des céréales ou
cultures de printemps un coup de
déchaumeur à disques qui est un rouleau
pneu derrière donc qui permet de régler
très
très bien et un coup de combiner
tous dans la foulée vivront à des
cultures de printemps
de culte ça c'est pour les cultures
d'hiver ne l'ont pas vivre un coût des
chômeurs et après c'est c'est les
agriculteurs qui veulent un travail
propre ça leur va pas
c'est à dire qu'il y avait les atouts
les résidus en surface c'est ça fait des
tasses voilà mais par contre après fait
ça de trois mois après c'est super
et après au printemps c'est pareil c'est
très superficielle quoi c'est une fauche
et recoux de dédier un coup de verser
dans ces moments
c'est pas parfait moi j'aimerais bien
qu'on passe sur du strip till mais c'est
toujours la question là aujourd'hui si
je dois passer sur du strip till ça veut
dire que je dois faire de la gestion de
désherbage d'intérêts entre les cultures
de printemps
donc il ya des exemples un rouleau qui
s'appelle orbis qui existe qui a l'air
de fonctionner assez bien
si je fais ça il faut que je mette cent
mille euros
donc c'est à dire qu'aujourd'hui
soit je passe sur un système herbager où
je m'amuse juste comme ça où je garde
mon matos voilà où j'ai investi plus du
tout et je peux presque faire les 20
prochaines années comme ça soit je mets
rtk orbis et
faire voilà et un script il enfin plus
correct et donc
le semis direct pur et dur avait couvert
les mille et alors ça c'est vraiment
très opportuniste et en vrai j'ai plus
envie de jouer j'ai joué
presque dix mille balles par an pendant
pendant quatre ans
aujourd'hui je me dis que je l'aimé à
autre chose que là on est vraiment en
train de f1
en comparaison on est trop à bosser sur
la ferme on est il ya une personne qui
fait que la vente
on est sur une stratégie où on n'est
plus sûr de lui même et un peu moins sur
la ferraille en tout cas plus trop sur
l'expérimentation c'est à dire que là on
doit rebasculer sur l' on est encore
dans la phase de transition il faut que
j'explique aussi cette phase de
transition parce qu'elle est importante
désolé ça sort complètement de la
question mais la phase de transition
août un troupeau qui existe avec un
marché qui existe c'est à dire là
c'était avant des blondes d'aquitaine
donc où on vend du broutard où il ya des
négociants qui achètent les animaux
à un marché ou en changent je suis passé
sur de l'angus moi c'est moi je crois dû
mettre des photos du troupeau fait mon
bref où je suis passé sur de l'angus de
l'angus en bio chez nous il écope ça
marche pas voilà et puis fin mai puis
quand on te dit on te lâche et on te
lâche est à 5 euros du kilo carcasse bon
voila moi ça me va pas quoi et donc du
coup ça veut dire qu'en fait on doit
repartir sur un nouveau schéma plus apa
vendredi 20h pas si vous savez à quoi ça
ressemble un beau angus ça ressemble un
petit singe à quoi sert au lieu d'avoir
un veau blonde qui fait kiffer 60 kg on
a un machin qui a fait 35
et à six mois on arrive à la fin on a
des petits animaux par contre à deux ans
entre entre 24 et 30 mois on a des
animaux qui font de 350 kg carcasse
pourquoi je vous raconte ça
parce que qu'est-ce qu'ils auront
bouffer pour arriver à 350 kg carcasse
ils ont bouffé de l'herbe et du temps de
travail pour aller ouvrir des clôtures
en comparaison d'animaux qui vont être
dedans et qui va en bouffer
des céréales a aujourd'hui on a des prix
bio qui est un des plus conventionnels
de la céréale qui rejoignent les prix
bio j'aimerais pas devoir acheter de
l'aliment pour des animaux quoi
aujourd'hui
nous on est complètement autonome et ont
fait ce choix c'est à dire qu'on met
beaucoup plus de temps pour faire
arriver un animal c'est à dire qu'on
fait
sur d'un atelier d'engraissement
le même gabarit d'animal il va arriver
en neuf mois alors que nous on met
trente mois pour le faire
sauf que lui pendant neuf mois il va
être en tout ni à manger des céréales et
nous pendant neuf mois on enfin pendant
30 mois il va manger de l'herbe et c'est
ce rapport ou
au cou l'alimentation qui a complètement
rien à voir mais par contre du coup ça
veut dire que il ya toute une période où
au départ en vendée du broutard et
pendant deux ans on a tous gardé
c'est à dire qu'on a gardé les femelles
pour le renouvellement et on a gardé les
mâles pour pour faire des boeufs et donc
là maintenant ça y est on a une
soixantaine de mal un truc comme ça et
est donc là c'est le roulement il est
parti et on est à peu près sûr une
cinquantaine de mise bas par an donc on
va passer à partir de 2022 sur une
cinquantaine de vente par an ça y est la
leur ou le mmm est parti mais cette
phase de transition
vous acceptez de rien vendre pendant
deux ans mais il faut se la cognée quoi
et cette phase de transition mais les
expérimentations et le jeu
voilà est donc maintenant c'est reparti
et maintenant est-ce que je vais avoir
du temps pour repartir dans cette rue
cas d'expérimentation et d'amusement on
verra mais en tout cas 100 mille euros
dans du matos et maintenant ça m'embête
beaucoup plus c'est à dire qu'autrefois
je me posais pas de problème si tu es
d'aller voir la banque d'aller dire je
fais un emprunt pour acheter du matos
mais nancy je me dis je dois mettre cent
mille euros est ce que je le mets là
dedans ou ou d'un autre chose
cent mille euros c'est trop plein temps
j'aurai une autre une dernière question
par rapport aux systèmes de culture pas
voir ton comment arriver à avoir un
bilan humique positif enfin je pense que
tu là
quels sont les apports de matière
organique d'à rotation
alors le
il ya la plupart des primes on a moins
deux mois deux sur les parcelles c'est à
dire qu'on a des parcelles qui de
grandes cultures qui sont dans la
rotation d'élevage donc c'est à dire
qu'on pâture donc qu'on laisse quelques
années en prairies et cacau après on
repart sur un système de culture et même
des fois où on pâture ce qu'on a semé et
là du coup ça fait exploser les
performances et après les autres
parcelles en fait on est tout le temps
en train de semer mais sinon on a les
vaches à peu près un mois dedans
et donc ce mois dedans
on a du fumier
le mois deux ans ou en a les vaches
c'est pas parce qu'il fait froid c'est
parce qu'en fait il pleut trop c'est à
dire quand on se prend 50 mm par jour
là des vaches dehors ça explose les prix
et donc du coup c'est pour protéger les
prix puisque pour protéger les vaches
qu'on l'ait rentrer parce que les vaches
elles ont une épaisseur de cuir épais
comme la table la fedom pas froid quoi
une vache et les plus embêtés par la
chaleur que par le froid est alors
effectivement quand il fait 3 degrés
équipe ne l aime pas mais mais c'est
surtout parce qu'il pleut c'est fin
c'est un conte indien et c'est parce
qu'il pleut beaucoup c'est qu'un petit
peu quelques millimètres ça va et tant
qu elle a à manger en fait ça va
bon merci beaucoup félix on arrive à la
fin merci pourtant exposé
voilà on a vu un système vous avez
finalement la conclusion ça nous a
rapprochés de cette histoire de
cohérence entre la plante l'animal le
système qui permet d'arriver à une
économie
maîtrisé on va accueillir mathieu ghazi
voilà qui nous rejoint pour également
ben nous transmettre voilà son
savoir-faire et puisqu'il a pu tester
sur son exploitation je te laisserais te
présenter merci à toi on l'applaudît et
puis bonnes découvertes
[Applaudissements]
bonjour à tous et merci de m'accueillir
ici en tout cas on va être sur des
approches un petit peu similaire et qui
prend énormément compte aussi ce que
sébastien a dit au départ mais dans un
contexte avec plutôt 600 700 mm de
flotte par an plus tôt coeur que 12
cents alors cet avantage finalement
quand même on va voir voilà donc moi je
m'appelle mathieu ghazi
de base je suis plutôt dans la machine
agricole 1 j'ai une formation de
mécanicien de base après j'ai plutôt
fait dans le marketing pour les machines
agricoles et puis et puis et puis les
années passant un peu marre de voyager
en avion d'aller voir ce qui se passait
de partout en europe voilà je sais un
petit peu mon retour à la terre avec mon
épouse il y en a construit à une
exploitation agricole en partant
vraiment de pas déjà en rayon de la
liste tout ce qu'on avait pas faire
j'étais j'ai grandi sur une ferme et
elle aussi et on now quelques trucs qui
nous plaisait puis beaucoup de trucs qui
nous plaisait pas dans les systèmes dans
lesquels on a grandi donc on a fait la
liste de ce qu'on fera pas et du coup
après il restait assez peu de choses qui
nous plaisait à faire et du coup on a
fait à cette exploitation avec des choix
qui sont plutôt réfléchi je passe ce
truc là on va faire la main
voilà donc des choix plutôt réfléchi
avec un poteau par élimination de ce
qu'on voulait pas faire donc du coup par
déduction ne finit à vouloir produire de
la viande bovine à partir d'une race
plutôt rustique et puis continuer déjà
des événements climatiques de de la
première décennie du de notre siècle
voilà on a vu qu'il fallait quand même
faire attention au climat donc on a
choisi des pages qui sera un petit peu
capable d'adapter leur alimentation si
ça tournait mal certains étaient on a
fait le choix de la vente directe voilà
moi j'ai bossé dans le marketing pendant
pas mal d'années et a rappelé la crise
de 2008-2009 petit peu ça ressemble un
peu à ce qu'on est en train de vivre en
ce moment sur le coût des matières
premières à l'époque j'étais chez un
fabricant de machines agricoles et
envoyait toutes les courbes des intrants
en train d'exploser donc tout augmente
si on traçait sur une échelle de 30 40
ans le prix du carburant pour les
tracteurs le prix et de l'ammonitrate
par exemple et qu'en parallèle on
mettait la courbe du prix du lait on
aura un truc comme qui nous dit que tout
augmente pas la même vitesse
du coup on a fait le choix en fait de
tout vendre en direct de totalement
s'affranchir de
de la partie aval de façon à réellement
maîtriser nos prix de vente
et on est parti sur un mode d'élevage
assez long dont félix est un petit peu
expliquer les contraintes juste avant on
a fait le choix d'élever des animaux sur
du long terme avec beaucoup de pâturage
donc on tue en fait beaucoup de buzz qui
sont élevées à l'herbe la contrainte de
systèmes la cesci exactement ce qu'il a
dit juste avant nous il nous a fallu six
ans en fait pour mettre en place le
troupeau et commencer à gagner de
l'argent avec la ferme le temps de
construire en fait ce capital d'animaux
vivants et et l'autre contrainte aussi
c'est qu'au niveau de notre situation
comptable en fait on a aujourd'hui dans
un bilan 175 180 mille euros
d'immobiliser en fait sur les animaux
vivants hors
l'avantagent quand même c'est que ces
animaux qui ne perd pas de valeur si on
sait la faire travailler comme il faut
par contre c'est quand même une
immobilisation qui est exposé quand même
à des risques sanitaires conséquent donc
il faut l'avoir en tête aussi en terme
de sécurisation du système à long terme
on a fait le choix du bio dès le départ
voilà pour des questions notamment au
niveau de mon épouse sur des valeurs et
respect de l'environnement pour moi
c'était plus un petit peu en challenge
technique et puis se dire si on veut
travailler sans intrants autant se met
une vraie contrainte et ne pas avoir la
possibilité au kazoo de sortie à la
baguette magique c'était une vraie
contrainte de ne pas pouvoir le faire
voilà mais du coup l inverse est un vrai
challenge aussi et puis voilà avec un
peu de maîtrise en marketing assez quand
même on sentait déjà il ya dix ans une
demande importante et du coup une
opportunité commerciale on aura
largement vendu une audience sans être
certifiés bio par contre on sent qu
aujourd'hui on a des clients qui
viennent chez nous parce qu'on est
certifiée bio notamment sur des pièces
un petit peu plus un peu plus atypiques
comme les abats par exemple voilà et
puis après on est aussi dans cette
notion de transparence cette
certification c'est un peu trop facile
d'aller au marché avec un béret et puis
de dire je suis pas bio mais presque
voilà on n'est pas là dedans on est
certifié on paye pour ça
et on assume la contrainte voilà un
petit peu pour le mode de production
donc l'historique il est assez récent la
ferme hélas un peu plus de dix ans
aujourd'hui on s'installe assez
progressivement parce que le temps de
monter le cheptel est de gagner de
l'argent mais il fallait bien faire vu
la famille à côté ah voilà ce qui est à
noter dans l'historique et qui a un lien
avec la thématique d'aujourd'hui c'est
qu'on s'installer en deux temps ma femme
a d'abord repris l'exploitation de son
de son père et moi j'ai repris celle
d'un voisin
voilà est en fait ces deux exploitants
avaient globalement les mêmes systèmes
assez typique du secteur 40 hectares 40
vaches laitières 250 mille litres de
lait jusque là rien de surprenant la
seule chose qu'ils étaient différentes
entre les deux fermes c'est d'un côté on
avait des pratiques traditionnelles au
niveau du travail du sol avec un labour
pas forcément deux fois par an mais
voilà au moins une fois ou une fois tous
les deux ans pour l'implantation des
maïs et puis régulièrement pour
l'implantation des céréales aussi et
puis de l'autre côté on avait un cédant
qui lui avait vendu sa charrue dans les
années 80 et était passé en tcs avant
que le mag n existe un pour le coup
dans les années 80 et avait conduit sa
ferme avec des travaux superficielle des
sols voilà depuis une quarantaine
d'années koala
aujourd'hui on assure la ferme 40
naissances par an donc on a des vaches
de race aubrac 40 maires du coup ça fait
un total de 181 bovins ce qui équivaut à
115 8 gb alors 115 8 gb avec des vaches
en entre 6 et 700 kg de poids vif donc
on n'est pas non plus sur des grosses
boom d'aquitaine ou des roches
charolaise et non plus sur des holstein
à dix mille kilos de lait quoi voilà du
coup aux produits avec ça quinze mille
kilos de carcasse parents qui sont
intégralement produit et commercialisé
son exploitation ce qui sont composés à
bord d'une vingtaine de bus de 3 en
général ça fait moitié-moitié avant le
savent elles cinq à dix génisses de 30
mois qui sont pas élevés pour des choix
de comportement surtout effectivement et
puis on a aussi voilà entre dix et
quinze vaches qui sont réformés et dans
ces 10 15 matchs y en a seulement deux
qui partent ont fait leur steak haché
parce que le jeune âge avancé sinon les
autres sont suffisamment jeune pour être
valorisées aussi on découpe voilà c'est
ce qui nous permet d'atteindre ces
fameux 15000 kilo de carcasse tout ça
sur 75 hectares conduit en bio avec non
pas 12 100 mm mais entre six et sept
cents qui fait que l'autonomie
fourragère en fait elle est impossible
sur cette ferme là clairement du coup on
a des dépendances aux conditions
climatiques qui sont très importantes et
de façon à arriver à atteindre
l'autonomie enfin à nourrir tout le
monde en fait on a réussi à mettre en
place des partenariats avec d'autres
agriculteurs du secteur chez qui on
envoie des animaux en pension on a des
vies sculpteur des maraîchers qui ont en
fait des surfaces de prairies pas à
valoriser qui n'ont pas forcément le
temps de s'occuper de faire du foin pour
le vendre et qui finalement prennent nos
bêtes en vacances du de la fin mars
jusqu'à la fin septembre ce qui permet
en fait pour nous de trouver à
l'équivalent de 100 110 tonnes
d'équipement matière sèche ailleurs sans
avoir à se préoccuper de trois
fournisseurs et un transporteur pour le
foin simplement emmené les bêtes au
printemps et de récupérer à l'automne
voilà par contre font tomber sur des
gens sérieux au niveau de l'élevage quoi
voilà pour cette technique
en terme de da seulement du coup on
assure sur 15 ha en bio on a hérité d'un
historique chez nous et où tout ce qui a
pu être labourés dans la fin des années
80 a été labouré pour faire du maïs un
moment donné
sauf qu'ils ne pouvaient pas l'être on a
quand même laissé revenir un peu de
prairies naturelles au fil du temps pour
arriver aujourd'hui à 35 hectares de
prairies naturelles qui sont fauchés et
où pâturent et et puis 40 hectares
plutôt à sol et donc en rotation avec la
dent 20 hectares de prairies temporaires
à dominante de légumineuses et puis du
coup six hectares de céréales pour moi
sont un peu de blé panifiable aussi en
train de développer tranquillement cette
filière et du méteil surtout pour la
multiplication des semences parce que
depuis qu'on a attaqué le blé panifiable
et qu'on a commencé à vendre de la
farine en vente directe et un euro
cinquante kilos ça fait 1500 euros la
tonne du coup n'a plus envie de vider un
saut de 10 kg dans trois vaches
clairement donc les vaches elles mangent
de l'herbe et les céréales qui sont un
peu nobles sont valorisés en
en planification et en vente directe du
coup voilà par contre on multiplie quand
même des médecins pour avoir quand même
quelques tonnes de concentré pour gérer
certaines périodes en finition des
animaux quand même voilà et puis surtout
qu'on multiplie des semences de façon à
développer nos couvert avec une bonne
autonomie en semences notamment grâce à
un trieur de semences prendra également
et puis on fait aussi six hectares de
maïs population voilà on s'est remis au
maïs et à quelques années parce qu'on a
manqué un peu d'énergie et de sucre dans
les rations et que finalement il vaut
mieux faire un peu de maïs ensilage en
bio que de cultiver des céréales pour
les vaches c'est beaucoup plus rentable
en termes de tonnage ha aussi voilà et
puis après on a six hectares au milieu
en fait qu'ils sont un peu alors c'est
pour ça que le précise que sakho 6
hectares c'est beaucoup cela qu'on va
regarder après qu'ils sont un peu
conduit avec une rotation
méteil d'hiver en ensilage aimé taille
d'été pour pâturages un petit peu sous
couvert permanent de trèfle voilà un
petit peu comment la seule elle tourne
niveau économique sébastien n'a parlé ce
matin voilà il faut aussi arriver à
rentrer on a des systèmes pas totalement
utopique mais qui nous permettent d'en
vivre aussi donc avec la viande en fait
on fait sans son de 5000 euros de
chiffre d'affaires on a en plus nos
activités accueillir réception sur la
ferme apprendre à l'ensemble des charges
liées à la production de la viande avec
quelques lignes intéressantes les 1,30
culture mais seulement à 3500 euros par
an ce qui est assez bas et ce qui est
principalement composé des semences de
prairies qu'on n'arrive pas à produire
voilà après on a de l'achat de fourrage
quand même on achète du foin a fauché
sur pied les pensions d'animaux qui
flottent un budget quand même conséquent
dans les charges encore un peu d'achats
de paille qui va progressivement être
remplacé par du broyeur va en parler
après à prendre un poste forcément santé
animale voilà qui est plutôt tourné sur
le la prévention que sur le soin puisque
on a seulement fait 350 euros d'achats
de médicaments donc c'est là où on peut
faire peut-être aussi un lien entre le
voit la qualité de la gestion du
pâturage de l'alimentation et la santé
des animaux
ce qui fait une marge brute en fait à
l'année de 80 4500 euros sur la
production de viande et ce qui revient à
ou 120 euros par hectare donc pour
rejoindre un peu félix là dessus si je
voulais pas me faire chier le plus
économique aujourd'hui effectivement
c'est de faire pousser de la viande à
l'herbe c'est ce qui rapporte le plus
d'argent et qui fait le moins de travail
après c'est vrai que c'est tentant de
développer un peu la partie végétale
parce qu'ils me demandent conséquent
tant mieux aussi et que si on veut
remettre un petit peu l'animal à sa
juste place on a aussi en jeu de
produits alimentation pour les hommes
aussi
donc après comment on est arrivé à cette
approche agroécologiques un petit peu
global donc on a repris une exploitation
donc été hanté cesse depuis les années
80 on s'est retrouvé avec les deux
fermes qui était un petit peu sur des
fins de carrières anticipées avec des
gens qui avaient levé le pied sur sur
les phyto au bord des champs et qui
était pas équipé des pareuses et qui
avait pas de temps pour faire la
débroussailleuse donc on s'est retrouvé
avec les deux fermes à qui avaient des
ex s'était énormément développée par
rapport à la moyenne du secteur 1 ah et
puis on avait nous en parallèle la
volonté d'être autonome sur la ferme
voilà pas d'intrants et du cou par
conséquent le besoin de développer
l'autre fertilité des sols on s'est
intéressé très rapidement au cycle du
carbone et au cycle de la zot moi je
pense dans le détail les spécialistes
pour ça
et puis on a réussi à en parler un peu
autour de nous on était en pleine énième
crise laitière en deux années 2015 et on
avait un contexte collectif un peu
propice avec une cuma qui était assez
dynamique et du coup la réflexion sur
les formes traditionnelles étaient
partagés par que mal d'adhérents parce
que vous voyez sur la photo de droite à
l'écran que ça c est malheureusement
très courant chez nous et que voilà du
coup même ceux qui sont pas convaincus
par la vie du sol et est loin de passer
en bio bout d'un moment quand tu achètes
des douze de maïs et qu'elles finissent
par pousser sur le bord de la route ça
pose quand même question à tout le monde
et du coup voilà la réfection du dallage
contrat du sol était qu'un bien partagé
par l'ensemble des fins une bonne partie
des membres de la cuma ce qui a permis
de nous conduire à pouvoir lancer un
projet en collectif et c'est vrai que le
changement de pratique félix a beaucoup
parlé de l'investissement matériel ben
nous on a pu le faire en fait sous
couvert de la cuma labellisé j2ee enfin
l'ensemble des matériels dont je vais
vous parler et qu'on a acheté pour
développer ces pratiques a été quand
même financé à 70%
et il est mutualisé sur sur une
quinzaine de ferme donc en ordre d'idées
chez nous un semoir à semis direct on
facture à la cuma 14 euros l'hectare
quoi donc on est aussi sur cette
possibilité là grâce au collectif
voilà donc 2015 contexte économique
tendu et puis en parallèle un projet de
méthanisation pour quatre adhérents de
la commune et de la cuma qui sont un peu
à côté sensible en fait à la question du
cycle du carbone et qui sont dit si on
méthaniser qu'on fait partir une partie
de notre carbone de nos fumier au
méthaniseur et qu'en plus on continue à
travailler le sol forcément on va aller
vers des soldes un peu moins facile à
gérer et en tout cas au dépourvu de
carbone ah voilà et dans le même temps
on avait aussi beaucoup d'adhérence sur
la cuma qui réfléchit leur conversion en
bio et puis une bonne partie des autres
qu'ils s'engageaient dans des mesures
agro environnementales et climatiques
qui pour ça avait envie de s'engager
aussi sur les changements de pratiques
donc voilà ça a permis de démarrer un
projet collectif
pourquoi il y avait finalement trois
occupants un petit peu qui ont rejoint
le projet 17 exploitations et ça
représentait un peu plus de 1000
hectares sur les communes de haute
rivoire principalement voilà déjà
d'exploitation en ab d'exploitation
conversion et donc d'autres
exploitations en réflexion aussi sur la
conversion aux objectifs on peut dire un
petit peu gros économique le l'idée du
projet c'est de servir nos sols pour
l'auto ni d élevage et la viabilité des
fermes voilà il faut avant tout être
qu'en réalité c'est aussi un projet
d'achat de matériel au départ et que ça
on l'a écrit un petit peu après pour
pouvoir rentrer dans le dans le cadre
mais finalement le fait que le groupe va
accompagner sur les changements de
pratiques notamment par le cda a permis
aussi de rendre les actions matériel de
les rendre finalement un peu plus agro
écologique et surtout agronomique dans
les actions
le point de départ de la réflexion c'est
de faire évoluer le parc matériel pour
la récolte des fourrages riche en
légumineuses voilà donc on a du coup
développer les légumineuses fourragères
temporaire que ce soit les méteil et
puis on a aussi vu arriver du coup sur
la commune beaucoup plus de prairies
avec des trèfles beaucoup plus de
luzerne est aussi le développement des
méthodes fourrage et des médecins voilà
ça a permis d'en baver sur des modèles
spécifiques pour préserver la qualité de
ses produits la voilà c'est pas le tout
ces tonnes de matière sèche avec la et
mathé il faut arriver à la révolte et à
la ramener à la ferme et elle a stocké
en conservant les valeurs voilà et puis
on a donc investi d'un trieur de façon à
pouvoir justement gagné un point
d'indépendance en autonomie sur les
méteil grain et ensilage parce que
l'achat des semences voici si félix vend
des semences de féverole c'est parce que
c'est c'est rentable et nouvelle bord si
on va en acheter pour faire nommer t
elle nous coûte cher aussi que cela
l'avait cela fait drôle où le poids donc
si on peut à moissonner des parcelles
avec un petit peu de ces semences la lru
trier pour refaire des médailles
ensilage mieux proportionnée il ya un
vrai intérêt économique quand même voilà
enfin ça quand on passe une journée à
trier un méta grain et consorts 2,3
tonnes de ges et qu'on reconnaît le prix
de la vaysse en bio on n'a pas fait
notre temps clairement
donc le deuxième champ d'action et puis
tu que la musique qu'ils aiment ce jeu
d'action et l évolution des assolements
et les techniques de culture avec le
développement donc des techniques
simplifiées du semis direct notamment
voit sa photo de gauche un semis direct
de méteil poste maïs ensilage ah voilà
développement des couverts végétaux
et puis après le développement des
dérobés et des semis des couverts
végétaux permanent avec du semis direct
et également si une panoplie
d'équipements qui va permettre de faire
un peu de désherbage mécanique pour des
cultures implantées en simplifier parce
que c'est vrai qu'une fois qu'on a semé
enfin félix a dit taylor 1 une fois
qu'on a semé dans un couvert ou dans un
match on va pas envie de réunir c'est
rien clairement donc les bio qui
s'invite à flers et triaulère sait trier
doit finir dans les ronces si en
patience un système là par contre il ya
quand même quelques outils qui
permettent d'intervenir au désherbage on
le reverra près sur ce type de culture
voilà et dernier champ d'action que
j'étais un peu le seul au départ a
poussé qui voulut être en train de
prendre une belle ampleur c'était le
chant d'entretien et de valorisation des
bordes parcelles et biomasse voilà on a
beaucoup parlé de biomasse dans les
plantations de sébastien et une félix
chez nous la surface et les compter et
c'est vrai que dans le champ plutôt sa
poussée de la biomasse pour les animaux
du coup à l'idée là c'est plutôt de
développer la production de biomasse en
périphérie du champ et du coup
d'augmenter la photosynthèse de l'avoir
à plat dans le champ il aura également
en vertical sur les bords des parcelles
donc on a un stade du matériel de coupe
et de broyage qui permet de préserver la
qualité de la hem et d'en extraire une
partie pour propos de la biomasse ça
permet de développer l'autonomie en
paille et du coup d'utiliser le broyat
en apporte carbone pour le sol voilà
donc on voit sur la photo de gauche un
des animaux qui sont parqués à l'hiver
pour pas d'être les prairies non plus et
du coup une partie du bâtiment et une
aire extérieure où elles peuvent prendre
le soleil et vivre un peu mieux que
serrée dans un bâtiment a par contre on
va pouvoir récupérer avec ce système là
lors déjections sur un lit de broyat et
qui veut faire un matériau assez
intéressant pour rapporter au sol du
carbone et de la fertilité
donc le projet rapidement c'était
démarrer en 2015 note est labellisé en
2016 et puis à partir de 2017 on a bossé
avec le sébastien à l'époque sur la
formation sol vivant en 2018 le matériel
est arrivé ce qui a permis de mettre en
place pas mal de nouvelles pratiques et
puis on a commencé les échanges avec des
tours parcelles et voir un peu comment
évoluer les seuls en termes de chiffres
concrets de retour sur expérience voilà
moi je suis très heureux de la cuma
c'est moi qui fais les factures en 2000
2002 14 15 on facture est facilement 180
200 hectares de la bourre sur la commune
avec en plus des gens qui avaient encore
leurs charrues
depuis les adhérents de la cuma ont su
qu'ils avaient une charrue l'ont vendu
je crois que ça a disparu et
celle de la cuma qu'on a conservée parce
que sébastien l'a dit alors il faut pas
exclure que peut-être de temps en temps
pour certains en tout cas et au moins
pour se rassurer ça peut être
intéressant en tout cas maintenant
facture 30 hectares de labour par an en
moyenne là depuis deux ans et par contre
on facture de 150 hectares de semis
direct voilà c'est ce qui permet aussi
d'absorber les coûts le fait de pouvoir
mutualiser l'investissement des semoirs
sur une surface importante permet
clairement de faire baisser les coûts
les coûts d'importation des cultures
et le groupe initial donc de la cuma qui
avaient été formés et accompagnés sur ce
projet en fait à redémarrer notamment
grâce à mathieu ponchon qui est dans la
salle aussi sur un groupe pilote dan ley
qui permet de continuer à être
accompagnés sur les changements de
pratiques effectivement laventure des
changements de pratiques pour moi elle a
deux aspects de réussite au delà des
côté technique sur sa ferme c'est de
pouvoir le faire en collectif et puis
d'être quand même accompagnés par des
eaux moins bien animé le collectif et
puis avoir des apports quand même
scientifiques importants avec des gens
qui maîtrisent bien le sujet
bon maintenant je me produise
enfin c'était la partie un petit peu
présentation de la ferme et du collectif
no joy 2 hop là on va rentrer un peu
plus dans l'impact de ces changements de
pratiques sur les sols et puis il ya une
troisième partie plus sur les nerfs
techniques détaillées
bon le démarrage de la suite porte un
petit peu sur le changement climatique
et
du coup pourquoi pourquoi évolué sur les
fermes au niveau pratique le changement
climatique en fait en tant
qu'agriculteur on est souvent montrée
comme une des causes du changement
climatique est en soi c'est pas tout à
fait faux un bon on consomme de
l'énergie et plein de faire des grandes
études pour comprendre que quand on
démarre tracteur avec le gazole il est
brûlé on a une augmentation des
températures notamment via le pot
d'échappement il ya tout ce qui sort du
pot d'échappement à mais bon on n'est
pas les seules causes aux changements
climatiques en tout cas par contre on
est certainement
la plus grosse victime c'est à dire que
c'est pas celui qui bosse dans un bureau
climatisé qui souffrent vraiment des amp
et ratures élevé c'est pas celui non
plus qui a fait qu'on soit une belle
piscine qui va se plaindre directement
par contre quand on travaille à
l'extérieur qu'on a semé et qu'on est en
train de voir qu on va prendre 300 mm ou
pas d'eau pendant six mois on a un
niveau de stress quand même qui est
conséquent et pour continuer là-dessus
ce qui est pas non plus clairement
expliqué vraiment c'est que
dans les solutions alors fixe on a parlé
tout à l'heure en comparant la biomasse
produite est du coup le carbone fixé en
opposition à la forêt effectivement un
système agricole performant aujourd'hui
peut être une des solutions aux
changements climatiques à condition de
réduire ses propres émissions est
également d'augmenter la photosynthèse
le plus possible pour fixer du carbone
et pourrait plus rien là dessus ce qu'on
va voir dans ce qui suit c'est qu'on
peut voilà effectivement développé cette
auto synthèse à l'échelle de la parcelle
avec des mélanges d'espèces et des semi
permanent mais on peut également le
développer avec la partie périphérie et
notamment le développement de
l'agroforesterie qui permet en fait
d'augmenter de 30% la photosynthèse à
l'échelle d'exploitation quoi
la suite c'était un petit mot sur le
carbone dans le sol ça a été vraiment
dit ce matin aussi on va pas s'éterniser
mais en gros voilà il faut avoir en tête
aujourd'hui avec les formations qu'on a
fait ce qui a changé en tout cas dans
notre groupe c'est quand on a vraiment
cette vision que le carbone est devenu
le capital en fait de l'équitation ricol
a et que ça a été dit par sébastien
aussi ce qu'on peut considérer notamment
dans des secteurs où on a peu d'eau
c'est qu'un seul en fait à -2 % de
matière organique qui ne stockent plus
rien à il se dope pas les intrants c'est
aussi pour ça qu'on a des nitrates dans
les rivières et puis in stock plus n'ont
plus l'eau ce qui fait qu'on a du coup
un seul qui devient
exposé à une forte dépendance aux
énergies fossiles pour le travail et
pour le fertiliser et pour l'eau en fait
on est en train de voir sur ces cela
sans irrigation ça va devenir très très
compromis demain donc il ya un vrai
enjeu en fait à à maintenir ses sols à
plus de 2 % de matière organique
du coup ce qu'on peut faire pour
augmenter ce carbone dans le sol
basse et déjà stoppé la perte au point
de départ c'est pour ça qu'on a beaucoup
parlé d'érosion jusque là ce matin c'est
en apporter de l'extérieur c'est
peut-être la thématique qu'on a un peu
plus développé dans mon intervention
aller chercher du carbone à l'extérieur
donc on l'a effectivement on a un projet
avec la collectivité là dessus après on
a en fait repousser le plus possible
dans le sol donc augmenter la production
de biomasse dans la parcelle avec voilà
les mélange d'espèces découvert
permanent des semis sous couvert avoir
toujours quelque chose qui pousse dans
la parcelle pour augmenter la
photosynthèse et puis après pour revenir
encore une fois là dessus on va pouvoir
aller rechercher aussi en périphérie de
la parcelle à partir de la production
des f et puis après dans les pratiques
et bien effectivement on peut jouer un
peu avec voilà avec une variation avec
la fertilisation aussi pour augmenter la
photosynthèse et tout ça dans un but
dans fait de maintenir un bilan humique
positif donc on va voir un petit peu
d'air comment les seuls réagissent mais
c'est là où pour le coup si on avait un
peu l'écran ça serait pas plus mal
ok
celle ci l'a montré
je peux micro ouais c'est les joies du
direct nous excuser à léon ce qu'on vous
propose c'est le temps qu on règle ça on
va faire une petite pause comme ça vous
pouvez vous restaurer et puis on revient
dans dix minutes on aura l'écran merci à
vous
home est ce que ça
non
qu'est ce que ce sera
attention
2
mais si le pc afin connect
la dopc aux vidéos projetées là bas
d'accord
les directives ont pour aimer
les gens
je pense
les préceptes du prochain batman
et on a changé le câble déjà sommation
on a besoin champignons
verdi
2
en fait je savais que connectés
déconnecté
tél jeté mardi
il a le mental
me tenais à valence
c'est bon ça marche
bonjour à tous pour pour ceux qui n'ont
pas payé pour ce midi ça peut être le
moment d'y aller comme ça ça
les rapports à redémarrer
donc les diapos qu'on n'a pas vu on a
fini sur celle là qui était une question
comment augmenter le carbone de nos sols
on a bien compris avec l'intervention de
sébastien et puis de félix que c'était
super important
donc voilà premier point concerne les
suis con à 100 là parler l'érosion il
faut l'arrêter au point de départ et
surtout maîtriser aussi la médiatisation
pour pas se trouver avec de la matière
organique qui fabrique de la zone à un
moment donné j'ai pas de plantes qui la
prend pas ce qu'elle finit à la rivière
à uche et badoit d'ailleurs du coup pas
pour ça on a des outils 1 voilà tcs me
direct couverture permanente faut en
apporter de l'extérieur donc là on a un
projet de broyage de déchets verts vous
en reparlera un peu plus en détails en
faire pousser autour des chants
développement de plantations avec
l'agroforesterie et puis augmentez la
biomasse dans le champ et sous le chant
avec pourquoi pas de l'irrigation dans
certains cas du coup à permanent des
associations d'espèce on sait que
plusieurs espèces mélanger ça fait
plusieurs auteurs et en fait ça augmente
la surface de photosynthèse
le sur semi qui peut permettre en fait
d'augmenter la fixation de carbone par
les exils da sur les prairies naturelles
qui sont un peu faibles et au global
mettre en place des rotations avec des
fumeurs qui permettent sur le long terme
d'obtenir un bilan humique positif donc
c'est un petit peu ce qu'on va voir
après
voilà donc déjà au passé de radio où on
en est en fait chez nous là j'ai pris le
cas le plus favorable un petit peu à se
dire si on n'avait pas fait ce qu'on
avait fait alors je fais partie de ceux
qui ont fait ça mais j'ai pris en fait
sur ma ferme une super prairies
naturelles qui était pas tout à fait à
côté des bâtiments mais pas trop loin
non plus donc était resté en très
naturelle parce qu'elle avait un beau
potentiel à faire du lao pâturages à
celle a jamais été touché dans les
quarante cinquante dernières années et
en fait on arrive ici à 6 % de matière
organique je vous garantis que ça ferait
rêver un paquet de céréales here ah
voilà et du coup on a dû carbone en
conséquence puisque kaka c'est sure n a
quasiment dit sandra une côté de carbone
là dedans qui est assez intéressante est
aussi une ses océanes ont capacité des
changes cationiques qui est très élevé
qui approchent pratiquement les vins
à la ont fait la même chose sur une
parcelle qui était sur ma ferme et que
j'ai repris en 2017 et qui était cultivé
à cultiver jusqu'au système classique
hélas ici en fait on voit qu'on est
seulement à 2 5 % de matières organiques
alors contre les deux parcelles n'y a
pas des kilomètres et des kilomètres
alors effectivement aux dires de
sébastien ce matin on pourrait
satisfaire de 5 % de matière organique
mais on peut aussi conclure quand même
cancan 30 40 ans du système dans lequel
on était on a fait passer les soldes
chez nous de 2 6% à 2 points 5 la
question c'est est ce qu'on continue
encore trente ou quarante ans comme ça
et où on finit en fait voilà et si on
regarde la coc inquiets quand même
médiocre par rapport à la part celle
d'avant wako ici à stoke pas d'eau on
stocke pas d'éléments nutritifs que tout
fout l'camp et qu'on est obligé de
travailler sous perfusion
entre ces deux extrêmes 1 a donc dans
les outils pour relever ça on le sait
parler un petit peu du broyat avec la
valorisation des déchets verts mais
aussi de noël du bord-de-l'eau chante et
avec la chambre d'agriculture et le
syndicat de rivière locale on a fait une
campagne d' analyse de litière en fait
on a la droite celui tiers à base de
paris et puis à la gauche ne le tiers à
base de bois donc déjà pas de panique
par rapport aux légendes sur
l'acidification donc les ph il est
meilleure le ph avec de la litière
forestière de la litière je dire à base
de
bois voilà vous pouvez voir ici le ph
ici à 45 par rapport à 7 13 par rapport
au risque de fans d'azoté un peu la
panique aussi quand on ira mettre du
bois attention il ya du carbone faut de
la zone pour dégrader c'est entièrement
vrai par contre avec un passage sous les
animaux s'aperçoit qu'en fait en azote
total on est meilleur ici avec
le fumier fait sur du bois que du fumier
sur la paille et après sur les autres
valeurs fertilisantes on est assez
similaire sur le phosphore voir un peu
plus bas par contre on est nettement
meilleur en potasse qui est fort
intéressant pour les lisières
typiquement où les trèfles et puis à
surprenant on a du calcium en fait
sébastien a parlé ce matin l'équipe
chimique des sols notamment du calcium
qu'on peut rapporter avec pas mal de
différentes sources et là on s'aperçoit
qu'on a une source en fête locale qui
permet de ramener comme cette unité la
tonne de calcium voilà donc un potentiel
assez intéressant avec ce fumier de
broyat
la réponse des sols à ces pratiques là
donc là on est sur des parcelles
on est sur des parcelles de chez moi sur
lequel j'ai arrêté le labour il ya une
dizaine d'années soit qu'elles j'ai mis
en place des rotations plus longue avec
des prairies qui reste un peu plus
longtemps et sur lequel j'ai fait des
amendements en fait avec du bois depuis
cinq ans dont un apport très massif dans
le cadre d'une expérimentation en 2018
et qui a permis cette parcelle qui était
plutôt dans les 2 2 cinq prix des
matières organiques de la ramener à plus
de 3 c'est sur ces cinq dernières années
donc c'est plutôt à une expérience
intéressante avec un c sur rennes qui a
10 donc on a dû carbone mais à la fois
n'est pas non plus on n'a pas que ça on
a quand même de la zone disponibles ah
et puis on en sait aussi qui a dépassé
les 10 donc c'est plutôt en train de
remonter sur ces parcelles là maintenant
on va s'intéresser aux parcelles en lien
avec l'historique de la ferme qui était
conduite depuis à une quarantaine
d'années sans labour qui sont irriguées
ou dessus on a des prairies pâturées
irrigué veut dire que même l'été comme
plus rien pouces ailleurs la ici on fait
pousser des traits font l'effet pâture
et donc on à la fois plus de racines qui
retourne au sol et puis on allait les
effluents des vaches qui restent sur
place directement là dessus on fait
quand même un maïs tous les trois ans
une rotation pour un système bio qui est
quand même un petit peu intensif et une
amende régulièrement avec du bois depuis
50 ans qui a pas eu d'accord massive par
contre depuis cinq ans on applique du
fumier avec boya hélas ici on avait sur
une parcelle qui est pas au niveau de la
prairie un permanente mais qui a quand
même une c'est aussi à 14,7 qui est le
double 1 la mauvaise par celle qu'on
avait tout à l'heure et surtout à taux
de matière organique sur parcelle
cultivée qui a 4 5% 4 7 exactement donc
c'est plutôt assez satisfaisant est
plutôt à notre système nous c'est plus
des parcelles sur lequel on va en
profiter pour voix pour augmenter à la
production tout en maintenant le bilan
humique mais surtout produire de la
biomasse pour nom le troupeau quoi on
est un petit peu pour ça ah les
objectifs du coup c'est d'augmenter la
photosynthèse d'augmenter la production
de fourrage d'augmenter la fatigue
naturelle des sols est aussi ça a été
dit sur l'entrée économique et
matérielle de maîtriser les charges du
coup on a travaillé sur un petit peu un
bilan de l'exploitation on a partagé
notre nos parcelles en quatre niveaux et
on a dans un premier temps à identifier
dizaines d'hectares qui sont nés
prévient naturel à très fort potentiel
souvent un peu humide et donc pas
mécanisables vraiment quand on veut et
du coup elles restent empreintes naturel
et là dessus a
l'ia est simple c'est d'amiral pâturages
s'était déjà dit ce matin et se sera
repris cet après midi aussi mais on peut
passer pratiquement du simple au double
en production de biomasse en gérant
beaucoup mieux les animaux sur les
parcelles et après c'est de développer
aussi l'alternance fauche pâture de
façon à maîtriser assez naturellement
les risques qu'on a en bio sur les prix
est naturel d'avoir un an fraîchement en
fait progressif si jamais les pas de
gauche donc en alternant faucher pâture
du fait qu'elle soit mineure attend sa
pâture au printemps quand c'est pas
possible de faire du fourrage et de
l'est fauché deux fois dans la saison
d'été pour mettre tout ça propre avec
deux intérêt le premier c'est d'avoir
des refus qui sont fauchés donc des
graines qui résonne champ pour
ensemencer après naturellement et
d'avoir en parallèle une production de
fourrage et de valorisation de délais
requis appâter pâture et comme il faut
voilà pour ça c'est le plan d'action
plus simple après on a toute une partie
chez nous dans les monts ici de
parcelles le plein sud à flanc de roche
avec très peu de profondeur de sol et
les parcelles si on laisse beaucoup
d'animaux dessus en fait après c'est
plus de la cueillette on a une balle de
foin des arts ateliers et là on est en
train de créer le désert sur ces
parcelles séchante du coup ici on garde
les mêmes objectifs par contre le plan
d'action un peu plus un peu plus
pertinents on va essayer dans la mesure
où ces mécanisables d'apporter une
fertilisants tous les ans avec du fumier
de bovin et du bois pour avoir à la fois
l'azoté le carbone on va être sûr de sûr
smic qui peuvent être hyper fréquents
comme tous les trois ans en fonction des
besoins et de la météo du sur semi de
méteil en fait on a essayé moult fois
c'est une prairie sur prairie on
n'arrive jamais à grand chose on a mis
beaucoup de noms pour rien moi je
considère que dans ces prairies
naturelles la flore on l'a les graines
elles y sont il faut simplement arriver
à la faire vivre du coup l'intérêt du
sur semi avec du bétail c'est qu'on va
mettre des plantes de graminées très
agressive comme le seigle qui vont à une
sorte de plantes un peu pioneer qui va
les faire un peu de la profondeur casser
un peu de la roche dessous de façon à ce
que la prairie dans la suite de l'année
fut salée explorer cette partie là du
sol et puis on va mettre énormément
d'eux est ce parce que en bio ce qui
nous manque c'est la zot clairement
l'intérêt de la baisse c'est qu'elle a
un rapport de production de biomasse
souterraine qui est très très important
de l'ordre de 130 et 4% ce qui va
permettre que s'il faut chine tonnes de
ges en surface en fait j'ai une tonne 3
de racines doivent s dessous et une
tonne 3 de racines de baisse à 18 ou 20
% d'azov du coup ça permet d'alimenter
le reste de l'année la prairie en azote
et pour les années suivantes aussi voilà
en même temps en profiter pour mettre un
peu de trèfle violet qui va augmenter le
rendement sur la deuxième année et
trèfle blanc qui a permis de garnir les
trous et produire de la protéine à pas
cher pour les vaches voilà donc là c'est
la photo à au printemps l'été sur ce mal
automne là c'est les andains de fourrage
du coup et puis là on à la repousse
après avec le redémarrage des trèfles
dans la prairie naturelle sur cette
parcelle là en or 10 décès deux
parcelles allait tourner plein sud et
l'est sur le garçon mais on côté
auterrivois reconversion mais hélas en
fait on produit à d'habitude au
démarrage de ma carrière par celle là
quand on est fauché 25 buts deux fois on
était content sur trois quatre hectares
ça y est on a réussi à faucher 48 buts
deux fois sur la même parcelle parce qu
hollande avait une forte une forte
densité de végétation duo méteil mais
apprend à part c'est sur les parcelles à
sol et donc là on a deux catégories de
parcelles à on à l'historique et à 3 4 %
de matières organiques avec irrigation
et puis on à l'historique 30 hectares
avec autour de 2 5 % de matières
organiques donc on n'a pas la même
conduite parce qu'on n'a pas les mêmes
objectifs on n'a pas les mêmes besoins
en termes de l'amélioration du bilan
humique donc fait par celles qui sont
déjà bonnes en fait l'objectif ici c'est
de produire un maximum en conservant la
matière organique et en la faisant
tourner donc on est sur une séquence
très rapide un sur trois ans un maïs
tous les trois ans des halles maïs on
est systématiquement en semis direct ou
avec un léger tcs si on a besoin de
renouveler par rapport aux conditions de
récolter au binage a donc ça on sème le
méteil en direct des trèfles à la volée
printemps suivant on fauche le méteil en
ensilage
la technique qu'on a mis en place là
dessus c'est qu'on profite qui est des
trêves dessous qui sont en train de
sortir après le sillage du métal pour
implanter un matin d'été qui va pour le
coup beaucoup moins salir en semis
direct que si j'avais gratter et si
j'avais pas d'autres de plantes qui
couvrait comme le trèfle et l'été en
fête on va boire pâturer du matin il
était ici avec une grosse pâture plein
juillet plein août ce qui est super
intéressant quant aux animaux à pâturer
parce que juillet-août en fait en
prairies naturelles c'est une personne a
plus d'herbe et si on laisse les pages
les prairies naturelles ce qu'on fait
systématiquement en allaitant en fait on
est en train de créer le désert ça ça
nous permet d'enlever les vaches des
prairies naturelles de les faire pâturer
ailleurs donc à la fois de reposer les
prairies naturelles à la fois de
préserver le stock pour l'hiver un
emploi pour lutter a donc première
pâture le métal était toujours à
l'étrave dessous deuxième pâturages
d'automne des trèfles à fond à l'automne
on peut revenir avec
à semis direct pour au printemps suivant
à voir les trèfles et le méteil donc en
fait on fait un travail du sol en tcs
pour implanter le maïs ou les trois ans
tout le reste est fait en semis direct
on sur semi et ont produit des tonnes et
tonnes de froid je sais par celle là et
on s'aperçoit ici qu'avec cette rotation
l'a découvert permanent et du sur semi
d'irrigation sur les trèfles et et des
tss uniquement pour l'instant t de maïs
un apport annuel de 25 tonnes ha de
fumer avec broyat ici on arrive à
stabiliser le bilan du ministère comparé
à 4.7 de matières organiques et dans dix
ans on sera toujours à 4.7 voilà donc la
ici c'est un mythe qui est stabilisé à
sur les parcelles avec un fort potentiel
de départ mais on a du potentiel aussi
donc c'est facile de garder bon ce qui
est déjà bon en fait voilà bon pourtant
c'était facile de le défaire mais
maintenant pas sur la partie rotation
qui a un peu plus à sur les parcelles en
fait non irriguées où il ya un
historique plutôt à 2,2 vers une 5 % de
matières organiques donc l'addition
rotation beaucoup plus longues ont fait
une culture d'été une ou deux plutôt
divers et apprend pas sur deux à quatre
ans de prairies avec besoin sur semi de
façon à densifier la production des
prairies temporaires voilà donc on va
pas reprendre dans le détail c'est à peu
près la même chose
et là par contre ici avec voilà le
méteil un maïs tous les 4-5 ans une prêt
temporaire sur ce métal d'hiver
d'été sccs uniquement pour implanter le
maïs est quelquefois le blé ou bt au
besoin à l'automne s'il en semis direct
pour le métal fourrager et à la volée
pour les prairies un apport annuel de 25
tonnes de broyage et la roue waroch sur
10 ans en fait on arrive à refaire
passer ses parcelles la de 2 5 à 3%
au niveau du bureau et mick corps
c'est vraiment l'objectif qu'on s'est
fixé sur ses parcelles là
maintenant on va voir un peu l'impact
sur la microbiologie on a parlé déjà ce
matin plusieurs fois concrètement on a
fait trois analyses avec le cda ce
printemps on a voilà une ferme une
parcelle sur la ferme donc celle qu'on a
vue là qui est plutôt en reconstruction
on a fait l'apport massif de brouille en
2018 puis des apports réguliers on a mis
en place une rotation longue avec un
taux de matière organique maintenant à
3% l'anem biomasse à 592 cela plus haute
à des trois analyses ah voilà et on a un
ratio champignons bactéries à 0,7
une parcelle que vient de reprendre
cette année donc j'ai repris on a fait
un échange foncier et l'hiver et par
celle classique chez quelqu'un qui n'est
pas forcément très intensif mais avec
pratique du labour et apports d'engrais
à on était sur une parcelle dont qui
aujourd'hui à 2 % de matière organique
avec une biomasse qui est quasiment
trois fois inférieur aux autres
parcelles et un ratio champignons
bactéries qui est très bas dire qu'ici
on n'a pas de champignons du tout quoi
enfin pratiquement pas après je crois
que c'est ce que c est partout en zones
de cultures et
apprendre à la parcelle avec le gros
taux de matière organique l'historique
30 50 dans la cour une rotation culture
pourtant assez rapide avec un match tous
les 3 ans apporte broyat régulier il ya
jamais eu un apport massif mais à des
apports réguliers ya d'irrigation aussi
et là on a une biomasse donc avoisiner
les 600 vos biomasse microbienne avec un
ratio quasiment a donc là on à 0,9 donc
là c'est ce qui permet d'avoir en fait
l'équilibré au niveau vie biologique et
à fixe en a parlé ce matin mais on
commence à constater aussi que quand l'
équilibre commence à être atteint et
qu'on travaille moins le seul en fait on
a de moins en moins d'adventices mais il
ya quand même eu un passage qui est
compliqué et c'est vrai que la
conversion vers l'allée centrale du sol
en bio à voir on a fait au début un dd
chômage d'éroder chômage des faux semis
les destructions de faux semis et
c'était pratiquement de pire en pire ont
brûlé beaucoup de gazole on faisait pas
de photosynthèse sur la deuxième partie
de l'été parce qu'on essaie nettoyer
pour poireau semaine culture et depuis
qu'on est passé là dessus donc par
contre fait moins de céréales mais au
final on a des seuls qui vont de mieux
en mieux et on arrive à fournir plus de
fourrage pour les animaux
ah on revient là dessus donc gestion
libéralisation des donc premiers rôles
protection des cultures layan diapos qui
est intéressante photo en bas à gauche
qui est intéressante ça c'est une
parcelle que j'avais repris en 2017 qui
étaient très pauvres aussi et on avait
pris les faire un bétail ensilage et des
airs de faire un semis direct de ma
taille d'été on a pris une grosse
gamelle sur 3 sur la parcelle fait trois
hectares il y avait 2 9 hectares où
y'avait rien que des adventices et ce
qui est surprenant c'est que ça va être
super bien marché au pied de la haine
mais seulement sur 10 mètres de large
quoi c'est pas très concluant par contre
on a appris avec sakho effectivement
l'arbre joue un rôle important sur la
gestion des flux dos et d'une année on
avait pris beaucoup d'eau après les
semis et j'avais fait travailler une
intervenante sur les plantes bio
indicatrices qui avait essayé de
m'intégrer à interpréter pourquoi ces
plantes la avait levé et est sur des
sols qui me trifi est mal matière
organique était bloquée et surtout des
sols qui vivait très mal les excès d'eau
et surtout le dessèchement qu'ils sont
suivaient est en fête au pied de l'arbre
réguler totalement ce flux d'eau et du
coup pas d'adventices est une super
culture autre point par rapport au maïs
et à l'azoté au dessèchement sa photo de
droite ici on a une parcelle de maïs qui
est en 2e année de maïs bio donc c'est
alors le fait de temps en temps mais ce
n'est pas toujours une réussite
et on s'aperçoit que là elle s'arrête
ici tout en dessous de la rd maïs qui
sont beaucoup plus noir beaucoup moins
sec que la partie il ya pas de m donc
oui il ya une concurrence sur le premier
but je reconnais que sur les deux
premiers rangs de maïs sont pas
inexistants mais pas loin mais que par
contre sur les vingt trente mètres en
dessous le débat est beaucoup moins
manquer d'azoté qui ont beaucoup moins
un décès chez que les mails qui sont là
où y'a pas de quoi et après juste pour
revenir sur les animaux et les animaux
ils sont bien aux pâturages mais faut
quand même un environnement confortable
et chez nous avec des températures et le
soleil de l'été il faut penser à pour
les mettre à l'ombre et c'est par celle
là on voit ici le rôle de l'air en
termes de mise à l'ombre du bétail et
puis cette parcelle là aussi on alors
que placer au fond là et à le tuyau
avait cassé il ya 4 5 ans j'étais avec
mon épouse en train de réparer au mieux
du champ au mieux du champ par là on
avait 38 degrés fichage température la
voiture aurait perdu au jeu revient en
p2 l'enrouleur je descends à pierrot
bête la compo tout ça je reprends la
voiture est plus qu 28 degrés donc fait
l'impact des températures il est
conséquent et du coup à la végétation
souffre beaucoup moins si la température
un peu plus as quand même et après par
rapport aux animaux et plein d'autres
éleveurs qui me disent mais tu es
complètement malade de mettre des vaches
là dedans vont exploser du coup à ce
qu'on a observé au quotidien c'est que
les vaches en fait vont piocher quand
même dans la partie ligneuse en ph
allées du champ certaines fibres qui
doit leur permettre de rester dans une
gestion correcte voilà
ça après donc la gesture la valorisation
donc conduites en têtard on a parlé ce
matin rapidement là c'est un petit peu
voilà sans la faire 2017 un an après en
fait les arbres au fond de biomasse
impressionnante les feux ne peuvent être
pâture et or c'est optionnel mais ça
permet de combler quelques trous
fourrager et les vaches
trouve ça plutôt agréable comme litière
en fait voilà
ce qui doit conduire depuis donc à
programmer un tout un projet
d'agroforesterie qui a été mis en place
à partir de cet hiver et qui va être
finalisé dans les années à venir quoi
voilà un petit peu pour ça et ça nous a
conduit aussi c'est de mécaniser ou plus
possible le traitement de cette biomasse
grâce à un projet collectif et avec
l'accord des deux communes et la cuma de
la verte prairie qui permet d'apporter
des solutions techniques efficaces de
broyage et qui nous permet aussi de
capter des volumes supplémentaires parce
que voilà il faut pas couper tous nos
arbres pour faire du carbone pour le sol
parce qu'après on aura plus il faut
gérer cette ressource devenir durable et
du coup dans un premier temps c'est
intéressant de matières qui mène
l'extérieur aussi ce qu'on s'est aperçu
c'est qu'avec un traitement local de la
matière extérieure on a des matériaux
qui sont beaucoup plus propres quand on
se fait livrer du broyat déchetterie les
gens évident dans la ferme du village ou
sur une plateforme du village des coûts
sont beaucoup plus consciencieux dans ce
qu'ils vont joindre à leurs dépôts voilà
un petit peu pour ça on reprend encore 5
minutes pour la partie tignard technique
a je pense un peu d'attendre quand même
aussi c'était pas mal abordé je reprends
ce qui a déjà été dit mais globalement
quand on veut faire des tss en bio voire
du semis direct les conditions et les
fenêtres météo sont super importante la
rotation avec le choix des cultures
intermédiaires et les décisifs dans là
dans leurs actions de tra du sol les
dates d'intervention et de semis sont
aussi très importantes et après une
partie plus technique a très bien
maîtrisé soit la qualité des outils
acheter et le réglage sont très très
importante et après ben voilà il faut en
face une fertilisation adapté et puis
pour des semis de fin de printemps de
début d'été il faut quand même
reconnaître qu'avec nos plus au mépris
des derniers étaient sans irrigation
c'est quand même compliqué donc après à
réfléchir la rotation pour pas avoir à
semer en humilité quoi si on n'a pas
d'irrigation
quelques itinéraires techniques quand
même pour mettre un peu ça sur le papier
donc si on a un maïs est implantée à
dans une rotation avec prairie li té ka
qu'on peut essayer d'envisager c'est
d'anticiper voilà je crois que le mot
anticipation quand on veut faire des
semis direct en bio c'est hyper
important donc là on va anticiper en
fait en passons un scalpeur et un semis
direct dans la prairie et l'été d'avant
en fin d'été d'avant quand elle est au
plus bas ce que sa végétation on va
implanter un méteil avec deux séquences
dans le métier on va mettre de la one de
printemps qui va partir très vite sur la
fin de l'été début de l'automne et on va
mettre à mettet divers qu'on explique
qu'une seule fois fin août ou au 15 août
on aura un pâturage à l'automne et on
aura un ensilage au printemps et
insolent fête qui aura déjà beaucoup été
travaillé par les plantes avant
l'arrivée du maïs et une prairie qui
aura beaucoup souffert en fait de par le
scalpage qu'on voit ici est de par la
couverture forte du méteil donc ça on va
leur prendre avec un scalp agents sortie
d'ie fin après l'ensilage et pour le
maïs tout ce qu'on pratique c'est un
maul charge de surface comprend 1
intéressante hâtives on l'a fait on est
très vite sur 4 5 cm pour totalement
explosé ce feutrage dessus de façon à
faire un lit de semence qui est hyper
résistant à l'érosion qui est quasiment
couvert par des résumés jeetoo dessécher
et dans lequel on peut quand même
intervenir en désherbage avec dans un
premier temps une houe rotative qui va
venir brasser le match pour déraciner
les adventices et le maïs et ans mais
plus profond lui reste accroché donc là
le jeu c'est par trop couvert les maïs
avec des modes donc il faut faire
attention et un stade qui marche très
bien ces stades ali met quand même s il
est juste en pointant fait avant qu'ils
aient des feuilles il supporte beaucoup
mieux d'être couverts à ce stade-là koné
qu'il a des feuilles et puis après on
peut revenir biner où on vient à brasser
un peu ce vol chez le pousser au pied du
maïs pour essayer de gérer au mieux le
désherbage on voit faut reconnaître que
le maïs dans cet itinéraire là il est
quand même moi secure quand la bourde
1.2 adventices par contre on n'est
vraiment pas du tout exposé aux risques
d'érosion et si on gère le désherbage
natal d'aimé est ce qu'ils font vraiment
des tonnages quoi voilà est par contre
on a un seul aussi qui est bien moins
desséchant que quand on est à la bourre
et où il ya plus de résidus de susciter
axe om-ol si si il sert à quelque part à
gérer adventices et quelque part à gérer
l'érosion ça c'est sûr mais il sert
aussi à préserver la l'humidité dessous
quoi voilà
deuxième itinéraire sur vince tallent et
humble est d'ailleurs impressionnant
prairie bas c'est pareil il faut pas se
réveiller le premier jour d'octobre pour
dire bah tiens je vais semer le blé à la
base la prairie ça marchera pas ça
demande beaucoup d'anticipation et là ce
qu'on peut imaginer c'est effectivement
un scalp à jeanne smits couvert d'été
donc sans le faire voilà dans les
derniers jours de juin avoir fait une
coupe de foin ou une pâture à en cm1
couvert en scalpant donc l'après dave à
se dessécher ont même plante qui pousse
très bien l'été donc là on a un mélange
maïs sorgho mil est au sol qui va
produire de la biomasse pendant l'été
qui va étouffer la prairie on peut le
faucher ou le pâturer et après pour
sécuriser parce qu'on a encore des
repousses de près rien on peut revenir
semer en scalpant le méteil donc au
début octobre et là on à la levée du
bétail dont qui a été implanté avec
cette technique la cour voilà je suis là
elle été moissonné cette année avec un
nom plutôt correct et pas trop
d'adventices
voilà pour ça après donc la rotation
avec aude et sur semi là on est en poste
au maïs ensilage on passe avec un seul
coup avec ce noir dans lequel on met le
méteil dans ligne de semis en direct le
trash à la volée au printemps au fauche
le lendemain on remet à ma taille d'été
dans les truffes apprendra le
développement donc des trèfles et du
métal il était en même temps on le fais
pas tu re mois d'août on le fait pas
tueur à l'automne
voilà donc là en termes de mécanique on
a très très peu d'interventions justin
smara semis direct en un seul passage
à prendre un itinéraire un peu plus
technique la sur le scalpage à 2 cm est
la suite directe à 3 on a mis ça en
place progressivement s'est pas non plus
magique mais on a ici oui la prairie 1
qui sert de couverture elle a juste été
tranchée à 2 cm et à sarrazin qui a été
implantée à 3 cm dessous et du coup le
sarrasin lui sort pendant que la prairie
en train de crever on a une espèce
d'effet de condensation en fait c'est à
dire qu'on n'a pas d'eau mais pourtant
le fait que y est la paille de free en
fait c'est une accumulation d'eau
dessous c'est un peu comme quand on peut
pas botter le foin le matin ou la paille
quand on lève une drôle de froid le
matin il ya de l'aude sous les balles en
elle même phénomène ce qui permet au
lait et aux 22 germé de se développer et
de couvrir après ça c'est hyper lié aux
conditions météo ça marchera pas tous
les ans voilà on l'a fait aussi avec des
plus tôt des médailles en tout cas les
des cultures fourragères ça marche assez
bien ou alors en cultures associées mais
taille d'été ça marche assez bien si
après là on est dépendant des conditions
climatiques qui suivent pour que la
prêtrise dessèche bien espionné comme
dépendant des conditions climatiques de
l'été s'il n'y a pas d'eau leur a pas
d'hésitation c'est pas magique
voilà pour ça je vous remercie pour
votre attention soit des questions
1
2 merci beaucoup monsieur pour son
intervention
on va enchaîner avec la troisième
conférence donc on accueille emilie aux
lions
n'ont
pas le temps que tu as ton diapos donc
emilie travaillent avec nous depuis ça
fait combien de temps me dis qu'on se
connaît
ça fait trop longtemps
donc voilà on travaillait qu'émilie sur
tous les aspects zootechnie approche
globale de l'élevage dans plusieurs
projets et donc je suis ravi qu'on
puisse l'avoir avec nous aujourd'hui
pour qu'elle puisse justement vous
traduire un peu son expérience sur la
conduite de systèmes d'élevage où on va
vers l'économie la durabilité en même
temps et puis ben voila je te laisserais
de présenter
voilà et puis belles belles conférences
et bonnes découvertes à tous merci
moi j'ai commencé par présenter bonjour
à tous bah donc comme l'a dit sébastien
emilio lyon donc moi je suis pas
agricultrice donc je n'aurai pas le
l'ancrage et la légitimité de mathieu et
de félix juste avant mais je commence à
avoir un peu de bouteille et un peu
voyagé en france néanmoins pour
rencontrer un certain nombre d'éleveurs
à avoir vu un certain nombre de choses
du coup l objectif de ce témoignage
aujourd'hui c'est vraiment de se dire
ben voilà on a vu deux exemples pourquoi
tout le monde fait pas comme ça ça a
l'air super simple comme ça quand il le
raconte et dans la vraie vie en fait
c'est un peu plus compliqué
on peut pas faire tout partout enfin
voilà il ya plein de questions qui se
posent et l'idée aujourd'hui pour nous
c'était vraiment de vous présenter
comment est-ce qu'on s'y prend bas pour
passer à l'échelle en fait pour
accompagner les agriculteurs au
quotidien à trouver de la sérénité dans
le travail à trouver un confort
économique et surtout à trouver de la
durabilité dans leur exploitation donc
j'ai choisi délibérément une entrée
vraiment économique pourquoi pas parce
que c'est vraiment une première clé
d'entrée pour ceux qui font du conseil
ou pour ceux qui sont amenés plus tard à
faire du conseil ou accompagner les
agriculteurs c'est un langage commun
quoi on met tous la même chose derrière
et c'est aussi un moteur de mise en
mouvement ça rassure de voir qu
économiquement ça peut marcher donc du
coup on a vraiment pris le parti quand
on a réfléchi à la présentation de se
dire que voilà l'entrée économique
c'était quelque chose qui était
important pour que tout le monde s'y
retrouve peu importe le contexte
pédoclimatiques dans lequel on est on a
des objectifs de bien vivre de vivre de
son métier et donc c'était l'objectif
avoué là c'est comme ça qu'on a
construit la présentation je vais
essayer d'aller un peu vite du coup
parce qu'on est un peu en retard donc il
ya beaucoup de chiffres c'est la fin de
matinée j'espère que vous allez me
suivre si jamais levé la main partez
fait quelque chose mais voilà on va
essayer de rester ensemble
par rapport au constat c'est vrai que là
voilà on est entre nous et donc on voit
des agriculteurs qui vivent en tout cas
passionnément de leur métier moi au
quotidien j'ai aussi beaucoup
d'agriculteurs qui aujourd'hui sont
assez fatigué assez stressé il ya le
contexte climatique
il ya le contexte économique il ya la
pression sociétale
il ya beaucoup d'intervenants qui
passent sur les fermes des fois c'est un
peu difficile de s'y retrouver et donc
du coup l'idée c'est de comprendre
pourquoi d'où ça vient de l'oeuf
actualiser un moment donné tout à
l'heure mathieu a parlé des courbes des
prix des intrants et c'est ben moi je
vais vous les montrer et on va essayer
de factualité vraiment qu'est ce qui
fait qu'aujourd'hui on se retrouve avec
des difficultés économiques des
difficultés de gestion du travail dans
les fermes
du coup simplement quelques quelques
graphiques
ici donc on a un graphique qui montre en
fait le résultat courant avant impôts et
les prélèvements privées entre 2002 et
2010 est donc c'est des données qui ont
été publiés par l'académie d'agriculture
je vous laisse faire votre analyse
et on a su rla de l'autre côté le
résultat courant par eu un mot donc par
travailleur exploitants dans les
élevages bovins lait donc ça c'est les
données qui sont suivis par les réseaux
institut de l'élevage
pour vous montrer aussi voilà comment
les revenus peuvent évoluer donc en
conclusion il ya deux choses c'est que
ça augmente pas et que ces variables il
n'y a pas de stabilité et d'une année
sur l'autre ça change
si on regarde maintenant cette courbe
c'est l' indice mensuel des prix
agricoles à la production
d'ailleurs c'est en gros une base 100
en 2005 en deux en 2015 si je dis pas de
bêtises oui c'est ça une base 100 en
2015
et comment ces prix par rapport à 2015
était en 2005 et en 2021 donc les prix à
la production s'est les prix payés des
animaux à la vente les prix du lait etc
c'est tout globalisé et on se rend
compte qu'aujourd'hui en 2021 on est en
gros 9 8% au-dessus des prix de 2015
au global tout animaux l'est confondues
et c'est donc on a des prix donc qui
sont pas stables en fait qui font plutôt
augmenté et qu'ils sont très variables
d'une année sur l'autre mais au global
la tendance si on faisait une ligne de
régression
bush quand même
si on regarde les prix ici c'est l'
indice des prix d'achat moyen de la
production agricole donc les prix des
intrants
et là on est sur une échelle de patent
entre 2015 et 2021
donc je vous fais pas de dessin sur 2021
ça bouge mais ce qu'on retient c'est que
les engrais et amendements
c'est fluctuant
l'énergie a augmenté
à la re diminuer l réaugmente l indice
général a une tendance à l'augmentation
voilà on peut globalement les aliments
achetés augmente aussi légèrement
ça c'est pour les exploitations bovins
lait sur les exploitations bovins
allaitantes on a à peu près sur la même
tendance voilà on est à 16 13 %
d'augmentation
ensuite je me suis basé sur les travaux
d'un collègue de l'inra qui s'appelle
patrick wc et qui a suivi en faire en
fait une cinquantaine d'exploitations
bovins allaitantes en zone charolaise
sur la période 90 2015 c'est un super
boulot qu'ils ont fait parce que c'est
une mine d'informations pour comprendre
justement comment ces contextes ont pu
influencer les performances dans les
exploitations du coup ils ont été
enquêtés deux fois par an un certain
nombre de faire donc c'est 50 fermes on
y en a qui ont arrêté d'autres qui ont
repris donc l'échantillon est pas
exactement constants mais ils ont pu
avoir des infos surtout la structure
l'économie le temps de travail etc etc
et c'est ultra intéressant en fait les
résultats ça monte plein de choses ça
monte déjà que la productivité des
surfaces si on regarde les clients du
des kilos de viande vive produite par
hectare de sfp en rouge et les kilos de
céréales par hectare en bleu bah on voit
que en fait même si le temps augmente
on est pas on n'est pas sur une tendance
à l'augmentation quoi on est à peu près
stable voilà et c'est très variable
encore une fois c'est très fluctuant
donc il ya beaucoup d'incertitudes à
gérer
si on regarde le revenu et les aides par
travailleur
grosso modo les add ons augmenté c'est
la courbe en bleu donc ici c'est les
aides totales et le revenu par
travailleur c'est ce que je disais tout
à l'heure il est à peu près stable voire
variable les aides représentent à peu
près 150 à 200 % du revenu
si on regarde la productivité la taille
des exploitations et la productivité
physique du travail c'est-à-dire par
travailleur qu'est ce qui est produit en
volume en euros et s'est
donc du coup ici ce qu'on voit c'est que
grosso modo la hesse a eu des
exploitations entre 90 et 2015 elle a
augmenté à peu près de 60% les nombres
du gb en linéaire aussi par travailleur
on a la même chose on a une augmentation
de 60% aussi donc la productivité du
travail c'est à dire ce que fournit en
volume de travail un agriculteur un
éleveur dans cette zone là entre 90 et
2015 c'est plus 2,1 pour cent par an
pour un revenu
donc du coup on a une production de
vente par hectare de sfp sur cette
période donc la production de viande
total par hectare qui a stagné on a le
prix des engrais des concentrés de
l'énergie du matériel des frais etc qui
a augmenté et une augmentation aussi des
investissements qui se traduit par des
amortissements un peu plus important
du coup
si on regarde un petit peu comment
s'organise la productivité des farc des
facteurs et comment est-ce qu'elle avait
évolué ces terres productives et
productivité des facteurs c'est à dire
si je mets un
50 unités d'ammonitrate qu'est ce que ça
me fait gagner donc c'est le volume
gagné par volume d'intrants volumes
produits supplémentaires par volume
d'intrants
volume d'intrants et l'intrant peut être
le travail donc ici on voit que entre 80
et 2015 la productivité du travail a
explosé à augmenter la productivité des
terres a stagné la productivité des
équipements et des consommations
intermédiaires a diminué c'est à dire
qu'aujourd'hui pour une unité de
matériel acheté pour 1 euros de matériel
acheté on gagne moins quand 80
la conclusion
ça veut dire qu'en fait entre entre 80
et 2015 en moyenne
ben la productivité du travail a
augmenté de 2% voilà serre que tu
produis plus par unité de travailleurs
les fermes se sont agrandies la main
drogba réduit et si tu ramènes ça par
contre au volume économique d'intrants
de terre de d'équipement ça sera pas
augmentée
c'est ça
donc la conclusion c'est que la
productivité du travail a augmenté de
100% depuis 1980 sur ces fermes là
une baisse constante de la productivité
des surfaces depuis 92
une augmentation du volume d'intrants et
de services de 0 37 % par an donc en
fait c'est à dire que on consomme plus
d'intrants et plus de services en
moyenne
une augmentation du coût du volume de
capital par kilo de viande de +0 85% par
an c'est à dire que pour produire un
kilo de viande par an consomme tous les
ans 0 85% en entrant plus
au capital
est en fait du coup ce qu'on voit ici on
va le voir après clairement la viande
enfin la productivité des surfaces à
votre avis et vous fais pas de dessin on
parle de sol depuis ce matin il s'est
passé un certain nombre de choses
il ya le changement climatique mais pas
que donc la conclusion ici c'est que
vous travaillez enfin dans ces zones là
les agriculteurs les éleveurs on
travaillait beaucoup plus
ont gagné à peu près la même chose voire
moins et ont des surfaces
qui baissent en productivité de manière
constante depuis 1992 par contre les
marchands d'aliments les marchands
d'intrants les marchands de conseil les
marchands de service les marchands de
matériel eux sont plutôt contents quoi
on en consomme plus
est ce que c'est un cas isolé bah non si
on prend le même les mêmes idées dans
les exploitations bovins lait ça sain et
le réseau civam qui a fait un super
boulot de suivi technico économique des
exploitations sur la base des données du
rich a donc cédé une grosse base de
données
donc toute exploitation confondues c'est
la courbe en rouge on est à + 18
hectares en moyenne les exploitations
bovins lait en 10 entre 2008 et 2010 est
on est en moyenne en capital
d'exploitation à + 54 mille euros
si on reprend sur cette courbe rouge qui
regroupe toutes les exploitations pas
bio pas machin etc toutes ensemble + 1
18 mille litres de lait
et on est à + 20 ucb le revenu
voilà le revenu n'a pas évolué et est
très variable
ouais en fait ici c'est le résultat
courant par u th donc du coup ici la
courbe rouge c'est le revenu entre 2008
et 2010 est
donc là on est à 25 mille euros sur
cette ligne on est à 23 milles en 2008
on a 25 milles en 2017 on est tombé à 10
milles en 2016 la crise laitière est
fait on a une augmentation
du capital du nombre du gb des surfaces
pour un revenu par exploitation
qui n'est pas à augmenter en fait c'est
même conclusion
du coup pour moi à force de voir des
exploitations dans ces situations là où
en fait qu'est ce qui se passe c'est que
la productivité des surfaces est en tout
cas l'augmentation des charges est
compensée par l'augmentation du travail
la productivité humaine c'est le capital
humain qui encaisse ces chocs là c'est
le capital humain qui encaisse les aléas
et pour moi en fait le problème de base
c'est la conception des systèmes
aujourd'hui on est sur un modèle de
conception des systèmes dans des
systèmes polyculture élevage un jeu
l'entente où l'objectif c'est toujours
faire exprimer un potentiel génétique
soit un animal
soit une surface quand vous installez
vous faites un plan d'installation ou
une plante conversion vous allez à la
banque on vous demande pas aux analyses
de sol on vous demande combien vous
allez avoir d'animaux quelle production
qu'à la ration etc peu importe où vous
êtes
pourquoi pas parce qu'il faut payer les
factures les annuités et éventuellement
accessoirement se rémunérer et du coup
pour arriver à ça bah on fait des
conduites standardisés d'itinéraire pour
arriver à faire exprimer un potentiel
génétique à ces animaux et avoir recours
aux intrants pour déplafonner
éventuellement les limites de des
agroécosystèmes pouvoir tamponner les
variations de cette agroécosystèmes
quand on y arrive plus naturellement et
ça ça date de quand mais sa date des
années 60 70 d'après guerre où on avait
un mystère et culture qui fièrement au
jt de 20h disait
en étant vraiment fier de cette
affirmation et à l'époque c'était enfin
c'est ce qu'on disait au départ c'était
vraiment nourrir la population
déplafonner les rendements par de la
technique c'est un des maîtres qui
disait qu'il était capable de faire
pousser quelque chose dans du verre pilé
place de la concorde enfin maintenant on
peut dire qu'on peut faire pousser un
peu n'importe quoi n'importe où le sol
n'existaient pas c'était une espèce de
surface plane voilà c'est pas un
substrat c'est pas et vivent ce n'est
pas feinte c'est un truc qu'on pose des
animaux où on pose des graines et on met
de la chimie pour que ça pousse
du coup le problème pour moi dans le
schéma qui avait montré sébastien tout à
l'heure il a émis des flèches calé dans
les deux sens pour moi aujourd'hui quand
on conçoit des systèmes
même encore aujourd'hui quand vous
faites vos plans de l'installation quand
vous faites du conseil en élevage trois
quarts des choses qu'on voit c'est
quelle quantité de lait tu veux produire
ou quelle quantité de gains le fameux
gmq dont on parle et non par les flics
tout à l'heure dans quelle quantité
d'énergie d'adobe par jour par animal ça
c'est le postulat de base
ensuite on en arrive à du coup
déterminer des rations des rations qui
vont nous donner je caricature mais le
nombre d'hectares de maïs le nombre
d'hectares d'herbe et accessoirement la
quantité de concentré à produire ou
acheter pour équilibrer la ration
et puis in fine et des itinéraires de
conduite donc on a des quantités
d'effluents à épandre pour respecter la
réglementation donc on met les surfaces
en face pour pouvoir répandre ses
effluents des quantités d'engrais pour
déplafonner les rendements et avoir le
stock nécessaire pour nourrir ses immo
et puis éventuellement acheter des phyto
et c'est pour venir combler c'est une
caricature ça se fait pas que dans un
sens bien sûr en réflexion il ya des
assolements mais in fine et si vous y
réfléchissez bien dans nos métiers
aujourd'hui on part quand même de ça et
pourquoi parce que la banque nous
demande un nombre de litres de lait on
paye de lait des factures une quantité
de viande etc etc etc on raisonne que
par de la productivité de facteurs
sauf que bah en fait à force 2 je vous
fais pas je vais assez vite là dessus on
en a parlé toute la matinée ici vous
avez en bretagne une carte des sols plus
et foncez plus il ya de la matière
organique dans les sols ça c'était dans
les années 80 ça c'est dans les années
2000 2004 vous voyez l'évolution donc au
plus c'est clair au moins là au moyen de
matières organiques donc en 25 ans on
est passé de sol qui était à 3 % de
matière organique à des sols qui sont à
un ennemi
c'est exactement ce qu'on a vu ce matin
et encore c'est la bretagne et il pleut
et c'est
donc on en a discuté déjà c'est la
confusion se trouve dans le capital de
départ pour fait pas le dessin mais
aujourd'hui on met beaucoup ça en avant
quand on notamment dans la formation 1
ça c'est plus difficile c'est moins
maîtrisable c'est moins quantifiable
c'est moins
donc la question à se poser quand on est
un éleveur
sait où se trouve mon capital
typiquement si je prends l'exemple de la
crise de l'esb et où il ya eu tous les
troupeaux qui ont été abattus suite à la
crise de la vache folle bah en fait s'il
y en avait la crise de la vache folle
sur nos sols
on fera quoi
donc c'est ça le problème aujourd'hui et
nous ce qu'on essaye de faire c'est
d'accompagner cette conception comment
concevoir des systèmes et donc pour moi
déjà il ya un prix une priorité à avoir
c'est de mettre au même niveau de
priorité la préservation de l'agro
écosystèmes et la production de biens
alimentaires
c'est un impondérable
si vous avez des enfants vous faites des
enfants
enfin ça doit être ancrée dans votre
tête ça c'est un impondérable pour moi
il faut qu'on mette la durabilité des
systèmes au même niveau que leurs
capacités de production actuelles et du
coup ça demande de retrouver une
cohérence entre le sol comprendre son
potentiel agronomique mathieu vous en a
fait une superbe démonstration tout à
leur équilibre et sa ration parler de
rations du sol
les plantes se construire et adapter son
assolement pour maximiser la production
de biomasse végétale en limitant recours
en intrants félix et mathieu vous en ont
beaucoup parlé aussi parlé de biomasse
valoriser la biomasse végétale avec les
animaux pour produire des biens
alimentaires donc dans l'ordre de
priorité
aujourd'hui ça veut dire que
potentiellement on pourra pas avoir de
la vache laitière holstein et holstein à
10000 partout bah ouais en fait il ya
des zones où ce sera pas pertinent parce
qu'on pourra pas produire la biomasse
végétale pour les nourrir et peut-être
même qu'il ya des zones où on aura plus
de vaches parce qu'on pourra pas
produire la biomasse visas pour les
nourrir donc ça existe déjà je
caricature mais encore une fois dans la
conception des systèmes c'est vraiment
une révolution de la manière de penser
et après c'est arrivé à avoir un système
qui se rémunèrent servent qui ont une
qualité de travail pour les gens qui
travaillent
ça demande du coup aux agriculteurs de
revoir les critères de performance
aujourd'hui on est beaucoup dans de
l'analyse de performance à court terme
si vous regardez vos bilans etc c'est
souvent à l'annuelle sauf que quand on a
discuté avec mathieu et félix on voit
que c'est sur le long terme qu'ils
analysent les choses hein quand même et
donc du coup pas quels critères de
performance on se donne pour pouvoir
analyser la performance de nos systèmes
et sur le temps long quand on s'installe
et qu'on doit mettre deux ans à sortir
de la rentabilité ou à abattre la
première vache faut quand même
convaincre la banque que ça va marcher
quoi
c'est ne pas confondre efficience et
productivité donc la productivité d'un
facteur c'est le volume produit par
unité de facteurs
l'efficience sait combien d'intrants
combien j'ai dépensé combien de travail
et j'ai mis pour quelle production
derrière donc on est pas du tout sur les
mêmes les mêmes unités et aujourd'hui on
confond beaucoup les deux
et puis un dernier point félix on a
beaucoup parlé c'est arrivé à accepter
ce que la nature peut nous proposer
autour de chez nous valoriser nos
ressources plutôt que d'essayer de la
contrôler mathieu en a encore reparlé
aussi tout à l'heure sur les adventices
essayer de comprendre avec les plantes
bio indicatrices comprendre son sol
jérémy animera un atelier tout à l'heure
dessus donc c'est intéressant aussi de
se poser la question de plutôt misé sur
la connaissance que sur
l'intensification du matériel par
exemple plutôt observer que agir et donc
du coup sa demande au monde agricole
d'accepter que des fois on n'est pas
toujours en train de faire quelque chose
mais on peut prendre le temps de
réfléchir d'aller se former d'observer
etc et ça c'est un changement radical
dans la culture du monde agricole
d'aujourd'hui
du coup dans les solutions et ben on a
des sols fertiles qui produisent de la
biomasse végétale de qualité qui aident
à tamponner les aléas climatiques c'est
tout ce qu'on a dit ce matin on a une
biodiversité végétale cultivé et
spontanée un jeu formalise un petit peu
ce qui a été dit et je résume ce qu'ils
nous ont montré nos deux agriculteurs ce
matin c'est qu'ils en cultive mais il
valorise aussi ce qui existe des
prairies qui sont là spontanément des
aides qui sont là spontanément c'est
maximiser les régulations biologique ça
veut dire quoi ça veut dire plutôt que
d'essayer de mettre en concurrence ou de
contrôler les choses laisser la nature
faire ce qu'elle sait le mieux le faire
et valoriser ça pour produire en
limitant le recours aux intrants ce que
disait félix et malicieux aussi
indirectement c'est qu'ils ont des
animaux et des cycles de production
adaptée
aujourd'hui on est sur un rythme fou il
faut toujours répondre aux demandes des
laiteries etc etc c'est peut-être aussi
un moment donné aux entreprises de
l'agroalimentaire aux laiteries et c'est
prendre en compte le fait qu' il ya des
moments où les animaux ils peuvent pas
produire
et et quand il n'y a plus d'herbe il n'y
a plus d'herbe les agneaux et on n'a
peut-être pas toute l'année voilà donc
c'est aussi réapprendre il refaire du
lien que les consommateurs sur le fait
que des systèmes d'élevage des animaux
c'est comme les plantes en fait il ya
des moments où ils peuvent pas produire
peuvent pas se reproduire il faut
accepter ce cycle là
donc des animaux adaptés aux conditions
de milieu à la disponibilité des
ressources végétales des animaux qui
aussi rentrer dans une stratégie
opportuniste et donc c'est pas forcément
la chose l'animal n'est plus la chose à
protéger dans le système et l'animal est
un des moyens qui nous aident à
valoriser le système végétales et puis
du coup qui produisent des flandres
qualité parce qu'ils ont des fourrages
de bonne qualité des sols en bain de
sang et qui nourrissent la biomasse du
sol la vie du sol pour boucler ce cercle
vertueux
pour les éleveurs moi ce que je constate
dans les personnes qui rentrent dans
cette transition là c'est plus de
sérénité on a moins de tensions dans le
système pourquoi parce que quand on se
fixe pas des objectifs de performance et
de production à atteindre très fixe et
ben en fait on n'est plus capable
d'accepter les aléas du climat une des
caricatures c'est des gens qui démarre
le pâturage alors qu'ils n'ont jamais
mis des animaux d'or notamment en
élevage laitier en voie de l'otan qui
fluctue bah oui après sur la globalité y
a pas moins de lait c'est juste que
chaque jour ça change un peu donc si
tous les jours on va voir le lait dans
le tank
potentiellement effectivement il ya de
la variation donc serré apprendre aussi
à analyser les performances de son
système pour améliorer le revenu une
santé globale une résilience augmenter
et des charges qui diminue plus vite que
des intrants et ça c'est vrai en fait ce
qu'on se rend compte c'est que il ya
quelques idées reçues en fait pour s'y
prendre et arriver à convaincre on
arrivait à mettre en oeuvre ces
changements sur son exploitation
augmenter la production s'est pas égal à
augmenter leurs revenus
ici on a géré prix des données durica le
nombre de litres de lait produits et le
résultat courant par travailleur
il n'y a pas une corrélation il n'y a
pas un x2 quelque chose qui nous
montrent que plus on fait de l'ep l'on
gagne d'argent
de la même manière ici j'ai repris les
données institut de l'élevage des cas
types et j'ai regardé j'ai fait un petit
tableau production laitière par vache et
par an revenu disponible par travailleur
c'est pas parce qu'on produit plus de
lait par vache qu'on gagne plus d'argent
production laitière par hectare de
surface fourragère parents revenu
disponible par travailleur on nous dit
ah bah oui mais maintenant je vais plus
faire du lait par vache de faire du lait
par hectare ça n'a aucun sens en fait ça
dépend de là où on se trouve donc
aujourd'hui les gens qui forcent l'agro
écosystèmes par le recours aux intrants
l'intensification à produire plus c'est
pas des gens qui se rémunère plus donc
on a même une corrélation négative
par contre revenu disponible par
travailleur et charges opérationnels de
structure a effectivement en fait c'est
ce qu'ils dépensent le moins qui gagnent
le plus quoi donc ça c'est quelque chose
qui dans les transitions sont un peu
psychologiquement difficile parce que
des fois on se dit bah ouais mais faut
payer faut payer les factures faut payer
d'annuités oui mais si vous voulez payer
aux factures payées aux annuités qu'ont
commencé par regarder votre argent dans
votre poche
deuxième point les idées reçues c'est
augmenter l'ingestion augmente la
production
oui et non il ya une certaine limite
quoi c'est pas plus on bourre les vaches
plus elles font du lait et plus elles
vont en faire ou plus elles vont faire
de viande en fait des ruminants c'est
comme un sol il faut mettre en contact
pendant une certaine durée de la fibre
avec des micro organismes et laisser les
micro-organismes travailler et du coup
ben souvent quand on bourre les vaches
qu'on fait ingérer ingéré ingéré bas on
diminue le temps de contact et du coup
on dégrade la digestibilité de la
matière organique quand on augmente la
matière sèche linge erré en pourcentage
du poids vif donc ça c'est des travaux
de l'idrac date mais aujourd'hui c'est
encore beaucoup dans les fermes faire
bouffer plus plus plus des gros gabarits
et c'est
une deuxième étape c'est nourrir vos
sols comme vous nourrissez vos animaux
c'est à dire ben équilibrer votre ration
du sol en carbone en énergie en oxygène
donc éviter le surpâturage éviter le
tassement et sert à travailler sur les
micro organismes pour travailler rester
avec jérémy avoir des plantes en
permanence voir des panneaux solaires
qui fixe du carbone et avoir du temps de
contact entre la ration du sol la ration
dans les animaux et vos micros
organismes vos petites bêtes du sol pour
qui les valorisent dans un millilitre de
liquide de rumen ya 10 milliards de
bactéries 10 milliards protozoaires
10000 champignons
le volume d'une vache c'est 150 litres
donc ça en fait des petites bêtes et
c'est elle qu'il faut nourrir d'abord de
la même chose dans un sol
si on reprend tout ce qui a été dit tout
à l'heure on a à peu près 6 attise du gb
de petites bêtes sous nos pieds quand on
marche sur une prairie est pareil c'est
elle qu'il faut nourrir donc c'est
vraiment l'objectif de re prioriser
aussi la ration c'est pas que d'abord
les animaux c'est au même niveau les
animaux et le seul et ça
psychologiquement ce n'est pas forcément
évident parce que quand on a des animaux
qui gueule
mais ça veut dire que du coup dans
l'équilibré du système il ya des choses
à repenser
devenez mal un radin alors ça c'est des
agriculteurs que je suis en bretagne qui
ont ce concept de radinerie bien
appliqué c'est à dire reprenez votre
comptabilité en main ça c'est un premier
point tout à l'heure félix da par litre
et 1 sébastien aussi valoriser vos
ressources fait avec au maximum ce que
vous avez
maîtriser vos charges ne comptez pas sur
la conjoncture aujourd'hui j'entends
beaucoup d'agriculteurs qui disent ouais
mais c'est les prix qui nous tiennent
ben oui mais ça a toujours été comme ça
et a priori je ne crois pas qu'une
révolution vers une espèce de
repenser le capitalisme on est plutôt
dans un système qui au contraire le
renforce et donc je suis pas sûr que
l'état vienne vraiment intervenir là
dessus donc comptez plutôt sur ce que
vous vous pouvez maîtriser
miser sur la biodiversité quand on n'a
plus recours aux intrants la seule chose
dans notre système qui nous permet de
faire face aux aléas
c'est la biodiversité
c'est ce que vous expliquez mathieu
c'est ce que vous expliquez félix et
cultiver des plantes associées tirer
parti des complémentarités entre les
plans de tirer parti des
complémentarités entre les plantes et
vos animaux éventuellement entre
différents animaux félix il ya des
cochons il ya des vaches y en a qui
mettent des poules etc etc tirer parti
de la biodiversité microbienne on
aseptise pas insolent qu on aseptise pas
une étable quand on aseptise pas des
animaux en fait les micro organismes
font partie de nous on le voit
d'ailleurs on a tous porter le max
pendant deux mois dans deux ans et
aujourd'hui tout le monde est malade en
fait c'est ça aussi cultiver votre
biodiversité microbienne et travailler
moins pour gagner plus alors ça je le
mets un peu pour provoquer mais en tout
cas on a enfin évitez de compenser
le
l'augmentation du prix des intrants et
du matériel par plus de travail parce
qu'aujourd'hui c'est pas tenable et
c'est plutôt nabeul
donc si je vous donne quelques exemples
en fait je vais passer très vite parce
qu'ils ont déjà tout dit ce matin sur
comment s'y prendre mais pour valoriser
un petit peu ce qu'on a fait nous sur la
zone notamment avec des éleveurs que
vous allez rencontrer juste après ma
présentation des semis de prairies
soumettait en gros c'est une économie de
51 euros par hectare comparer un
itinéraire classique on mettrait une
prairie et un méteil c'est un gain de
temps d'à peu près deux heures par
hectare et c'est un gain à peu près de
1,5 tonne de matière sèche par hectare
et par an
et là c'est pas il n'y a rien de
révolutionnaire en fait c'est simplement
essayer d'optimiser les choses qui
existent déjà et de reprendre des
principes de base
ici on a les résultats d'un essai qui
ont été conduit chez un agriculteur de
la zone 2 mai tai maïs nous ce qu'on
essaye du coup c'est de valoriser
économiquement
qu'est ce que ça peut donner donc on à
comparer ça avec un itinéraire classique
implantation ray grass implantation maïs
ici implantation métail implantation
maïs avec un semis direct de maïs un
travail simplifié scalpage semis direct
de maïs du coup en coût total de
l'itinéraire de conduite pour le même
rendre le même rendement en tonnes de
matière sèche sur le maïs un peu plus de
rendement sur le bétail par rapport à un
reg rackettaient à 3,5 tonnes de matière
sèche on a un métier qui nous produit à
peu près 5 tonnes de matière sèche en
tout cas c'était les résultats de cette
année on avait un maïs à 16 tonnes dans
les deux cas ici on était à 53 euros par
tonne de matière sèche produite ici à 55
par contre ici en termes de temps de
travail on est au moins à - 2 - 3 heures
de travail donc ça c'est des choses qui
sont intéressantes à se poser comme
question c'est bien de se faire
accompagner dans les premiers temps pour
essayer d'évaluer ça mais ça ça doit
devenir des réflexes quand on conçoit
quand on commence à s'enrayer tracteur
comme disait félix tout à l'heure bah on
commence déjà à perdre de l'argent quoi
donc faut bien rationaliser les
interventions et qu'elle soit vraiment
utile et donc faites travailler vos
plantes et vos animaux à votre place et
après vous aurez du temps pour les
regarder
dernier point bon ben ça je passerai
c'est un peu la même idée des choses
très simples quand je dis fait
travailler les animaux à votre place le
coût alimentaire d'une ration avec 20%
d'harbin gérer et 60 50 à 60% des trains
gérés au pâturage on a déjà gagné un
tiers de coûts alimentaires dans la
ration c'est des choses très très et
voilà très évidente qu'on répète mais
qui sont assez simples et en tout cas
qui sont faciles à mettre en oeuvre donc
sur le pâturage et sur la prairie y aura
un atelier avec michael tout à l'heure
vous allez voir qu'on peut assez
facilement mettre en place des choses
pour être plus économe dans ces
conduites mieux valoriser ses prairies
et les préserver
dernier point sur les connaissances pour
moi c'est un point essentiel est central
quand on devient agriculteur et qu'on
rendement des systèmes vertueux autonome
et économe bah y'a vraiment à rentrer
dans une dynamique d'observation de
l'environnement pour mieux coopérer
essayer de comprendre ce qui se passe
avant d'agir et se poser toujours la
question c'est ce que disait félix
apprendre d apprendre et apprendre et
c'est
accepter les variations de toute façon
on est encore dans un environnement
changeant et ça on peut rien y faire le
climat il est en train de bouger donc
vous avez compris pour stocker du
carbone vous refait pas le dessin mais
il faut des sols couverts etc mais il
n'empêche que à un moment donné il va y
en avoir des variations et si on est
dans un système où tous les facteurs de
performance doit être fixe chaque année
ça devient compliqué
piloter sur le temps long plutôt que sur
le temps court ont privilégié des
investissements qui seront rentabilisés
sur le temps long plutôt que de réagir
dans la dans l'urgence apprenez à lire
vos performances avec des nouveaux
indicateurs et puis à échanger avec les
autres ce que montrait mathieu tout à
l'heure c'est que le collectif c'est
aussi la force et du coup ça peut
permettre de rationaliser des
investissements de partager des
connaissances et des expériences et donc
du coup voilà pour moi il ya vraiment
cette notion déficience c'est à dire
pour combien d'euros investis
combien de reproduit et ça ça doit être
une entrée de base dans les systèmes
pourquoi parce qu'en fait si on
travaille là dessus toute la chaîne de
valeur mis en oeuvre entre les animaux
les plantes le sol et cette cohérence là
elle ressort là dedans en fait ce que si
vous faites ainsi thème cohérent qui
tient la route sur le sol plants animals
globalement l'idée c'est que les charges
elles vont tout de suite être écrasés et
la diminution des charges va beaucoup
plus vite que la perte des produits in
fine et
voilà je vous remercie pour votre
attention
je sais pas si du coup on a le temps
d'avoir des questions peut-être si vous
avez des questions à mathieu hésitez pas
aussi puisque du coup de marche merci
beaucoup on va on va prendre une
question on est un peu en retard mais je
pense que c'est intéressant de donner la
voilà au moins l'opportunité d'une
question si elle est présente si elle
est pour mathieu n'hésitez pas à la
pause et aussi c'est une question pour
l'un ou l'autre est un intervenant est
ce que certains ont dit s'exprimer
non on est bon
ouais
bon mais c'est que tout était clair
c'est merveilleux bon on a vu plein de
choses on va terminer cette matinée avec
donc un petit film qui vous présente
voilà des actions qui sont faites sur la
zone et on aura le témoignages
d'agriculteurs qui va finalement se sont
posé ces questions là au travers
d'actions qu'on a pu avoir avec eux et
puis emilie donc c'est toi qui vas faire
l'animation et donc on vous présentera
un peu le système vous aurez un
témoignage et on partira après cet
après-midi sur le terrain pour
finalement voir un peu en pratique ou
faire des ateliers qui vous permettront
de réfléchir sur tout ce qu'on a vu ce
matin et voilà la pratique c'est
extrêmement important tu
mais voilà donc on est ravis donc
d'accueillir héloïse aux gros donc qui
avec qui on travaille depuis maintenant
plusieurs années justement mois sur
toutes ces thématiques qu'on a pu vous
présenter ce matin et donc je vais te
laisser te présenter donc en charge de
la qualité de l'eau sur l'impulsion de
badoit et puis tout plein d'autres
choses dont on te laisse l'introduire
ait pu introduire le film qu'on va voir
aujourd'hui
bonjour à tous rassurez vous je vais
faire très court donc comme l'a dit
sébastien donc héloïse aux gros donc moi
je suis responsable de la protection des
ressources en eau pour badoit mais aussi
la salvetat donc de marque d'eau
minérale naturelle de danone donc je
suis ravi que kpan droh échos et lieu
cette année sur l'impluvium de badoit
c'est possible grâce à l'engagement
d'une démarche depuis un peu plus de
trois ans autour de l'agriculture
régénératrice donc avec les agriculteurs
de la zone d'infiltration autour de
badoit
donc vous allez voir ce programme un peu
plus précisément dans un film qui va
vous est projeté moi je voudrais
simplement vous dire qu'il ya deux
points clés pour moi dans ce programme
le premier c'est de réussir à garder le
cap qui est la préservation de la
qualité de l'eau et le deuxième c'est
d'arriver à apporter des bénéfices aux
agriculteurs donc de nombreux bénéfices
bas notamment grâce à la création d'un
collectif
qui permet de répondre à différents
enjeux et pour n'en citer que
quelques-uns moi je retiendrai la
fertilité des sols assurer à long terme
la fertilité des sols et donc la
performance économique des agriculteurs
et leur résilience face aux enjeux
climatiques
et du coup je voudrais simplement
terminer par remercier bas d'une tous
les agriculteurs qui sont engagés dans
ce programme et qui contribuent à sa
réussite et bien évidemment les
partenaires techniques dont le cda mais
pas seulement il ya aussi l'art dab
loire et rhône contre le loire et rhône
conseil élevage
le sima coise la des arts voilà en fait
on fait appel à différents partenaires
en fonction des thématiques et puis bien
sûr les financeurs donc l'association la
bulle verte danone écosystème et l'
agence de l'eau pour pour citer les
principaux voilà bah bon visionnage du
film
[Applaudissements]
[Applaudissements]
ce territoire pour nous l'enjeu il est
double
préserver et garantir la pérennité de
l'agriculture et en même temps il est
très important que les actions de
gestion de ces parcelles soit tout à
fait cohérente avec ce maintien de la
qualité de l'eau et c'est comme cela
qu'est né le programme des tribunes et
génératrice
le programme des futures et génératrice
il a été initié par l'association à la
bulle verte en construction avec les
agriculteurs du territoire le centre de
développement de l'agro écologie et avec
le soutien financier du foot annan pour
l'écosystème alors les caps thématique
du programme sont le développement des
alternatives au pétrole et le soutien
gic la préservation des prairies et la
biodiversité la préservation des
en essayant de maximiser leur couverture
tout au long de l'année et en réduisant
travail au sol est également mon
accompagne les agriculteurs vers
l'optimisation des pratiques de
fertilisation et jay sous l'effet des
vagues
de l'association est venue proposer six
actions à mettre en place on a misé sur
l'exploitation une succession de
montaigne et maïs ensilage ça au labour
dès la première année nous avons eu de
très bons retours sur l'érosion
sur les rotations on envisage de
toujours courir nos sols n'ai jamais
laissé des ternes ou pour toujours été d
érosion
nous avons envie de baisser les produits
phytos
procéder à 20 de plus en plus on regarde
ceux de pc ou allait supprimer un joueur
le programme agriculture et génératrice
et un programme du coup qui se
inscrit dans la durée donc il s'étale
sur une durée de 7 ans il est construit
autour de différents blocs d'actions
notamment des formations pour avancer
sur la thématique de la préservation des
sols de l'environnement et de
l'efficience de production des systèmes
pour une meilleure rémunération et
meilleure qualité de vie au travail il
nous permet tous les ans d'avoir des
nouvelles possibilités de tester
défaillante et de nouvelles pratiques
avec les agriculteurs
cherchez vraiment au maximum à répondre
le besoin des agriculteurs du territoire
et à avancer sur des points techniques
et des besoins économiques
leur tenait à coeur
alors la première chose qui a été mise
en place sur la ferme par rapport au
programme c'est le pâturage tournant
d'une amie qui a permis et on va les
valorisations voiturage qui était milieu
de terrain sur à terme ça vraiment
germinal et ensuite une quelques
changements au niveau des rotations avec
la mise en place de deux médailles ainsi
durer pour sécuriser les sols et
l'implantation de dérober
fait des essais sur les postes
l'objectif
est de fermer un bios le stimulant pour
la biologie des sols
par
c'est
un système de construction
étaient invités à se regrouper en
est à définir ensemble
ça donne envie de prendre des
maîtres aussi un petit peu en question
qui me rend le plus fier pas de partager
avec le collectif des paysans ce qu'on a
réussi parce que quand on se retrouve on
s'encourage en fait on est content de se
retrouver pour voir des fois chez les
autres ce qui a bien marché où ce qui a
moins bien marché c'est aussi du soutien
et
serait pas autant dessin si j'avais par
les kiffe qui vont pour aller dans ce
sens et
au programme agriculture régénératrice
amène un certain nombre de choses
habitante de ses ennemis et plus
généralement du territoire il amène de
nouvelles pratiques vertueuses dans la
conduite du travail de la terre
notamment au niveau de l'agriculture
donc et de la gestion des les agricole
plus généralement la notion de
développement durable
une quatrième un tackle au niveau de la
commune de sanguinet et la préservation
de ces milieux naturels cette
biodiversité aussi bien au niveau des
sols pos niveau de la ressource en eau
pour les amants pour la chose va doit
normalement
super
du coup j'ai invité olivier stéphane et
stéphane à venir me rejoindre sur la
scène on va prendre les chaises
est ce que vous aviez déjà vu un
ordinateur à qui on présente à micro ce
fabuleux quand même extraordinaire
alors en ce moment celui ci peut être
ben on les applaudit parce qu'ils ont
ils ont accepté de venir sur le devant
de la scène pour vous présenter
témoigner
donc je vais vous donner un micro comme
ça vous pourrez parler d'eux à pleine
voix oui parlé avec ken voit donc l'idée
c'est que c'est un débat interactif donc
poser toutes les questions vous avez
envie de poser donc pour resituer je
vais leur laisser la parole pour se
présenter mais en fait on a du coup
trois agriculteurs qui sont engagés dans
le programme depuis trois ans et donc
validé c'est de voir quels ont été les
changements de pratiques qui ont été mis
en oeuvre sur les exploitations qu'est
ce que ça leur a apporté et quelles
perspectives pour la suite et puis
d'interagir avec vous si vous avez des
questions des suggestions c'est le
moment aussi voilà où on vous laisse un
peu la parole du coup stéphane je te
laisse commencer à te présenter bonjour
bonjour à tous bon donc bien le stéphane
je leur à saint-galmier 25 métiers en
bio depuis cinq ans j'ai 70 hectares je
suis dans le programme avec la bulle
verte merci
bonjour donc moi c'est stéphane damien
donc sur le site sur lequel on se trouve
aujourd'hui donc c'est mon exploitation
je suis installée depuis 2008
depuis 2015 en gaec avec mon épouse on
est producteur de viande bovine donc on
a deux troupeaux charolais et hereford
qu'on fait de la vente directe et puis
on a un atelier volaille qui est aussi
conduire 100% en vente directe voilà
donc et dans le programme depuis le
depuis le début
je suis dis ce que tu as envie de dire
olivier certaine excitation bonjour à
tous donc olivier perez j'ai installé
sur la commune voisine de saint galmier
où se situe notre source badoit
je suis installé oui donc depuis le 1er
janvier 95 sur 120 hectares à peu près
avec un troupeau vin de 800 brebis
grives est inscrite en production
génétique puisqu'on en a par et alors
c'est quand même relativement important
la génétique ça dépend dans quel sens on
l'a on la mène mais c'est aussi un
levier économique pour la réussite de
nos exploitations donc voilà on produit
à peu près 1000 1300 agneaux par parents
et on a aussi un troupeau de vaches
allaitantes de 50 55 vaches limousines
pourquoi la limousine parce qu'on
affectionne cette race et parce qu'elle
correspond à un marché de production
plus qu'on produit la génisse
stéphanoise
voilà une génisse de
280 kg de viande
faut aussi que la race s'adapte aux
s'adapte au marché mais c'est très
passionnant pour revenir
la journée à la journée d'aujourd'hui
donc
grâce à la bulle verte et louise qui est
venu nous des marchés on est rentré dans
ce programme
intéressant et un petit peu novateur
pour nous puisqu'on était on était un
petit peu coincés dans nos fermes parle
par le travail et c'est vrai que le sol
on prenait plus ça comme un support que
comme un élément vivant et j'ai appris
aujourd'hui qu'on avait pour mon camp un
troisième troupeau c'était le ver de
terre donc suisse il faut qu' il faut
qu'on se mette à le cultiver parce que
on ne connaît pas trop voilà maintenant
anticiper ma première question olivier
merci cette offre du coup donc
effectivement pour toi par rapport à son
exploitation donc ce que tu dis c'est
que effectivement tu as pris conscience
du sol
stéphane mialhe du coup toi de ton côté
on va dire si tu avais une idée à
retenir du programme
quelque chose vraiment qui t'a apporté
depuis ses trois ans moi ça m'a
simplifié le travail j'ai bien moins de
travail que c'est à dire
oui c'est parce que du coup on va traire
chez lui le soir et non mais c'est le
fait que je sois passé bio j'étais pas
système est ainsi fait et je suis passé
bluebat ya cinq ans j'étais pas sa
demande convaincu et puis ben non
aujourd'hui je reviendrai pas en arrière
quoi j'ai bien moins de trajet plus
besoin de s'investir au lieu de 40 g
je travaille bien moins qu'avant
merci stéphane toi de ton côté et ben
moi ce qui m a sécurisé c'est qu'on a
signé un contrat un peu sur du long
terme on a signé un contrat de sept ans
avec la bulle verte et donc ça nous a
donné un peu de visibilité et
du cou en contrepartie de formation de
participer à tout un tas de programmes
on a aussi une redistribution financière
qui n'est pas négligeable et comme j'ai
bien noté aussi que le but c'était aussi
un peu de relever la tête d exploitation
et prendre un peu plus de temps libre
pour aller en formation nous ça a été le
choix d'embaucher un salarié
justement pour pouvoir se donner ce
temps là quoi super
n'hésitez pas si vous avez des questions
moment donné on va rentrer plus tôt sur
des aspects pratiques du coup vous avez
tous testés chez vous des choses rien
avec le programme bat stéphane tant que
tu as le micro du coup est ce que tu
peux nous dire en termes d'outils nerfs
de conduite notamment sur les sols et
les cultures ou sur le troupeau si tu as
une expérience à partager oui ben grâce
aux deux intervenants
mathieu et félix c'est vrai qu'on s'est
retrouvé dans beaucoup de choses
on a mis en place des méthodes ça ça
fait déjà plusieurs années mais c'était
plutôt conduit en sec alors
qu'aujourd'hui on a un double
raisonnement et qui nous permettent plus
de souplesse et de les récolter soit
envers soi en sec
exploitation sera peut-être de dire
moins d'animaux mais plus autonomes
hockey et du coup quand tu dis voyage
peut-être pour préciser puisque tout le
monde n'est pas au courant tu parles de
voir ce qu'on a on n'est pas parti dans
les caraïbes
sinon on est allé à la ferme
expérimentale de thorigné d'anjou on a
eu des échanges intéressants alors ça
peut paraître loin par rapport à chez
nous mais ils ont un petit peu le même
type de sol et on est revenu un petit
peu avec les un petit peu avec tous ces
conseils qu'on a appliqué alors ça a
marché plus ou moins sur certaines
surfaces mais c'était un voyage très
très enrichissant ça renforçait aussi
l'esprit l'esprit l'esprit du groupe et
c'est vrai que c'est important que l'on
dit que
travailler groupe et on avance on avance
beaucoup plus vite et ça richir des
autres voilà on n'a pas du tout perdu
son temps il y avait le côté aussi un
petit peu fait que c'est festif mais les
stéphanois vont vous expliquer ça
autour d'un verre d'abord en avant vers
du coup stéphane de ton côté tu es sur
ta ferme si tu peux nous parler d'un
changement de pratique que tu as mis en
place et qui aujourd'hui voilà soient
tous donnent satisfaction ça te donne
envie de creuser
non juste donc j'ai fait les semis de
prairies sous couvert soumettait y qu en
fait donc ça vole qui marchent que bien
après bah j'ai arrêté le maïs
et puis du blé pure mais ça c'est en
production pour faire du blé meunier qui
marche dans les rotations qui est que je
retourne les prairies tous les cinq ans
et au niveau de l'élevage est ce qu'il
ya des choses qui ont changé non bas
donc moi j'étais gdo j't'en donc au
niveau génétique assez au fait les
concours et tout et ça me gagne les
concours paris aujourd'hui que je sois
en bio il ya rien qui a changé là dessus
et au niveau des mâles est ce qu'il ya
des choses qui étaient mis en place en
exploitation quiz donc je garde tout
mais mal et je les castrer j'ai en fait
des boeufs que donc je n'ai pas vendu
encore les promis de vendre l année
prochaine donc à trois ans je les fais
un extensif
avec de l'air avec de l'herbe en pur
il ya quelques croisés mais ces trois
quarts en point
et si vous avez des questions n'hésitez
pas à ce moment en terme de on va parler
tout à l'heure de vie microbienne des
sols est ce qu'il ya des choses qui dans
le programme vous ont intéressé sur ces
aspects là il y en a qui ont testé des
choses on se projette de tester des
choses par rapport à ça
stephane sur les
je suis pas très calé là dessus
d'ailleurs c'est grâce à la grâce au
programme de la bulle verte qu'on a pu
découvrir toute cette vie microbienne
avant je m'arrêtais simplement des
analyses de ph voilà est par contre
physiquement je mettais bien rendu
compte des choses parce que comme
mathieu j'avais repris dès parcellaires
très très différents et l'historique des
parcellaire faisaient que les parcelles
ne répondait pas la même façon donc je
me suis dit ah bien forcément quelque
chose lié aux pratiques et des parcelles
où il y avait
essentiellement de la culture est
essentiellement des cultures tout
exporté jeu plafonnait et j'avais des
problèmes de battance des gros soucis
quoi et
après en faisant les analyses plus
poussées on s'est rendu compte que qu'il
y avait plein de plein de problèmes liés
à l'activité du sol quoi
les
pâturages dynamique
non mais on peut s'apercevoir qu'on peut
faire des économies mais c'est vrai
qu'on a besoin d'évoluer parce que on
parlait de tracteurs râteliers moi si
j'ai pas un gars plein je dors pas bien
donc
donc voilà c'est vrai que le pâturage
tournant dynamics et c'est du stockage
sur le sol est pas et pensent ta bulle
mais je pense qu'il ya des économies
aussi faire faire là dessus
stéphane toi de ton côté en termes de
perspectives est ce qu'il ya des projets
ou des questions que tu as envie de
creuser dans les années à venir eh ben
j'ai j'ai mis en place le pâturage
tournant dynamique
ici je me suis rendu compte ce que je
faisais avant c'était de complémenter
les veaux et depuis
trois ans je peux dire que depuis trois
ans julia plus aucun aucun aliment qui
est donné aux vous uniquement en
nourrissant mieux les vaches quoi ça que
non
voilà donc ça c'est des choses que je
vais continuer alors après il ya la
difficulté liée au foncier
parce que moi j'ai peu de surface ici
sur chamboeuf après le un autre site à
12 km
et un autre 8 donc du coup ça facilite
pas les choses pour le pâturage tournant
qui demande quand même
présence quotidienne donc j'ai fait du
pâturage tournant mais qui est plus sûr
sur une semaine j'ai fait des prêts ou
les matchs des lots de vache qui reste
une semaine et je tourne comme ça c'est
pas tous les jours ni tous les deux
trois jours je n'en suis pas encore là
mais petit à petit ça ça s'améliore et
du coup tu vois un changement sur le
comportement des vaches
oui bah enfin mollet refonde elles ont
tendance à gueuler tout le temps donc
maintenant c'est pire dès qu'elle me
voyait arriver là bas assure et elles
savent que c'est pour l'échangé de prêts
à loches même si cet hiver et c'est pas
le jour c'est vrai je suis presque
obligé de les changer sinon elles
restent des heures à la barre hier ou
alors c'est vrai que le fait d'avoir des
parcelles morcelé etc on est obligé
d'avoir des animaux dociles quoi pour
pouvoir ne serait ce que pour les
attraper les déplacés indispensable
stéphane du coup toi de ton côté en
termes de perspectives moi c'est essayer
d'être de l'autonomie fourragère ne plus
rien acheter j'aimerais arriver à tout
produire sur l'exploitation avec 0 1 30
et un terme de levier du coup ce que tu
va creuser là dans les années à venir
pendant les mois à venir moi c'est
surtout pas déjà le mettait il a essayé
d'en faire un grain et puis pas tout
mettre dans sillage la bêtise que j'ai
fait cette année bon
en faisant des erreurs qu'on apprend
après bad le pâturage tournant si
dynamique on va mettre en place avec
michael joe cocker qui va vous
accompagner là dessus
est-ce que vous avez des questions
dernières questions sur des points
techniques
organisationnelles
oui
eh ben oui c'est financièrement
intéressant et puis c'est accessible à
tous les agriculteurs
stéphane et en bio je le suis
d'autres exploitations comme olivier ne
le sont pas et à chacun il y avait
plusieurs plusieurs paramètres d'entrée
mais ça c'est plus et milite pour l
expliquer en détail on a des aides pour
le bio il ya des aides pour les
réductions du ft il ya des voix là et
tout un tas de il ya un contrat qui est
signée entre le céder à la bulle verte
et les agriculteurs ce contrat du coup
c'est un engagement on va dire de
participation au programme pour les
agriculteurs grosso modo et nous tous
les ans on suit dans les fermes
l'évolution d'un certain nombre de
paramètres donc évidemment sur la
préservation de la qualité de l'eau va y
aller seul donc on suit un certain
nombre de paramètres sur le travail du
sol on pénalise pas les agriculteurs qui
travaillent leur seulement donnent des
bonus à ceux qui travaillent moins leur
sol sur les phyto on a un engagement
avec daisy ft cibles à atteindre au bout
de quatre ans déjà qu'on était co
construit c'est rare qu'on est parti déi
ft de la zone et avec les agriculteurs
on a bien validé que ça leur semblait
accessible et nous on donne on s'engage
à mettre en place des moyens
d'accompagnement pour qu'ils y arrivent
et on suit ça au fil des années il ya un
engagement sur la préservation des
prairies surfaces en prairies pourquoi
parce que c'est des zones d'infiltration
privilégié de l'eau et ça permet aussi
de diluer
les ist donc du coup il des agriculteurs
s'engagent à maintenir les surfaces en
prairies qui sont pris en termes de
volumes de surface il ya un engagement
biodiversité donc préserver les haies et
puis un engagement après 2 voilà
simplement de participer au programme
faire les analyses de sol régulièrement
faire des analyses de fourrage pour
qu'on puisse aussi techniquement les
accompagner et faire un audit par an et
en contrepartie il ya des aides qui sont
définies à l'hectare et ce montant des
aides il est variable en fonction bio
conventionnelle et en fonction du niveau
10 ft ou de travail du sol de
l'agriculteur ça c'est individuel au
niveau collectif en individuel tout le
programme est financé par quels
écouteurs ne débourse pas un centime
quand ils viennent et il ya des êtres
collective pour des investissements
collectifs donc l'idée pour nous du
programme c'est vraiment de valoriser
les changes et les interactions entre
agriculteurs globalement c'est eux qui
ont le savoir de leur terroir de leurs
connaissances et qui pilote le programme
savoir une envie de travailler sur cette
thématique cette thématique cette
thématique on les oriente et s'il ya du
matériel à acheter en commun pour
progresser sur une technique donc là il
ya eu un acte isolé un semoir à semis
direct a été cofinancé du coup avec des
aides de la bulle verte pour arriver à
mettre en place des itinéraires
cohérente vis-à-vis du programme et
attentes des agriculteurs
oui d'ailleurs le matériel j'en ai mis
quelques uns ici
donc il y en a qui ont été financés
auparavant c'était dans le cadre du sima
coise notamment la bineuse
les rssi tri ensuite il ya le semoir
semis direct dans le cadre de la bulle
verte le scalpeur il est pas là il
n'était pas disponible et puis peut-être
la houe rotative aussi que j'aime ici et
j'oubliais ya aussi des accompagnements
individuels au pâturage donc on a un
partenariat avec renault conseil élevage
à un accompagnement au compostage enfin
tout un tas d'accessoires et en gros les
agriculteurs sont force de proposition
pour faire évoluer à l'avenir voilà les
mais les modalités de partenariat sur ce
projet la
scène accompagnement technique
mais au-delà de l'aspect financier et
c'est aussi
l'installation d'une dynamique de groupe
qui est encore plus important que ce qui
est financier le financier c'est
important ça nous accompagne pour pour
faire certaines démarches c'est un
effort important que fait la bulle verte
il faut le souligner
mais c'est pas parce que il ya des aides
qu'il faut y aller c'est parce que on
est convaincu que ça va ça va ça va
marcher ça il faut prendre cette aide
comme un bonus
comme le disait dit dans le témoignage
qui est là et c'est vrai que c'est
quelque chose qui est intéressant c'est
l'enrichissement se fait par les
échanges du collectif on aurait monté un
programme
individuellement on accompagne
individuellement chaque agriculteur je
mets ma main à couper qu'on serait pas
du tout là aujourd'hui quoi on n'en
serait pas là aujourd'hui
des challenges dans l'avenir ce serait
peut-être d'avoir une marque bulle verte
pour la revalorisation de nos produits
parce que héloïse a bonne entendeur non
mais on l'a on l'a déjà évoqué mais
c'est pour ça qu'il faut le dire un
petit peu publiquement et c'est
la revalorisation du produit va être
très très important et va être
primordiale pour l'avenir de
l'agriculture
d'autres questions on arrête là merci
et
ben en fait sur les fonds il ya le fonds
danone pour l'écosystème dont parlait
héloïse tout à l'heure en fait danone a
dédié un jour de son chiffre d'affaires
un fonds qui s'appelle le fonds danone
pour l'écosystème et qui vise à financer
une grande partie de ce programme et
puis après il ya des cofinancements
héloïse peut préciser le fonctionnement
du financement de la bulle verte oui
donc pour l'association la bulle verte
en fait elle est financé aux deux tiers
par la source badoit et pour un tiers
par la commune de saint galmier qui
touche les redevances liées à
l'embouteillage de l'eau minérale donc
ça c'est une partie du financement donc
l'autre partie donc c'est d'un
écosystème voilà comme l'a expliqué
émilie donc en fait d'un écosystème donc
on a pu bénéficier de fonds grâce à la
mise en place du green day en fait une
journée du chiffre d'affaires de danone
a été dédiée à l'agriculture
régénératrice donc c'était en 2018 est
donc une partie de ces fonds a été
apporté aux eaux minérales de danone
donc dan ley blédina ont aussi bénéficié
voilà de ces fonds et après on a mon âge
aussi d'autres cofinancement il ya aussi
l' agence de l'eau bas dans le cas du
contrat de rivière de la coise avec le
sima coise on a une partie de tout ce
qui est notamment sur les haies cette
prairie qui est financé par l' agence de
l'eau pour citer d'autres partenariats
on est le casino on a eu elior fin voilà
en fonction d'eux des années le cda nous
aide aussi à mobiliser des
cofinancements il ya vivea le font vive
ya aussi surtout ce qui est formation
donc voilà et on est toujours à la
recherche éventuellement d'autres
financements puisqu'ils n'ont pas d'idée
financeurs on manque pas d'idées en fait
et comme les agriculteurs sont force de
proposition il ya toujours des nouvelles
choses qui arrivent
au financement de tout ce qui est réseau
hydraulique assainissement oui a fait
il ya trois ans je dans la bulle verte
il ya un aménagement raisonné du
territoire donc la basse et notamment
tout ce qui est mise aux normes des
réseaux d'assainissement on travaille
aussi sur l'élimination des cuves à
fioul de l'agriculture donc voilà on en
a pas mal parlé il ya deux ans je
maintenir l'agriculture et faire en
sorte qu'elle soit respectueux de la
qualité d'eau et 3 la biodiversité la
préservation des milieux naturels on a
aussi des actions voilà dans ce sens et
de la sensibilisation du public aussi
sur ces sujets là
merci à tous merci à vous votre vos
témoignages
vous avez le droit de redescendre de la
scène on va je vais laisser le mot de la
fin à sébastien et merci à vous pour
votre attention
merci à tous bon ben si se termine notre
notre matinée merci aux témoignages des
éleveurs
cet après-midi le temps des ateliers on
va être sur le terrain on va regarder
microbiologie des sols on va regarder un
profil de sol et se poser la question du
fonctionnement des sols on va également
donner la place à
de l'innovation au niveau des
itinéraires techniques dans des ateliers
dédiés on va parler aussi du machinisme
voilà il y aura un atelier dédié au
machinisme et puis à la prairie voilà
donc on aura plein intervenants
intéressant pour voilà discuter avec
vous tous ces sujets est donc là ce que
je vais vous demander c'est de libérer
la salle on va faire venir les tables et
vous pourrez ensuite manger on aura une
heure une heure et quart et après on
partira sur le terrain et vous serez
drivée par gaël voilà merci à tous
malheureusement il
bonjour à tous du coup
d'être d'être là je m'appelle lucas
didier je travaille pour la société
biosphère donc une filiale du cda je
pense que vous avez un peu entendu
parler ce matin et du coup je suis
accompagné j'accompagne aujourd'hui
thomas grosses têtes donc mon collègue
du cda et jérémy rezzouk est notre
partenaire microbiologie des sols thé de
compost sur pas mal de projets dont le
projet danone dont vous avez autant lui
aussi entendu parler ce matin donc
l'objectif là c'est que pendant cet
atelier on discute et on échange à
propos de la micro bulles de
microbiologie des sols sur basses qu'on
ne peut en avoir attendu les méthodes
aussi d'analystes de cette microbiologie
des sols et jérémy va vous montrer aussi
des visuellement comment on peut
apprendre appréhender cette
microbiologie la cette activité
biologique via le microscope il vous en
dira plus tout à l'heure mais comment
est ce qu'on peut voilà faire des
comptages et qu'est ce qu'on peut
observer via ces outils là
l'objectif voilà on va repartir un peu
sur les analyses qui ont été faites
notamment sur le projet smael donc chez
mature asic vous avez vu ce matin ou en
fait on a pu utiliser entre autres
notamment la biomasse microbienne via
les outils microbiome et heures que je
vais vous présenter juste après et des
analyses de biomasse microbienne donc la
quantité la masse totale de
micro-organismes qu'on peut retrouver
dans un échantillon de sol
et ça en fonction de parcelles qui ont
été gérées différemment est ce qu'on
observe globalement selon ces résultats
c'est que sur des sur des parcelles où
on a un travail du sol qui a été très
limitées voire complètement arrêtée
pendant 10 jusqu'à 30 ans et où il ya eu
beaucoup d'apports de matières
organiques notamment des matières
organiques très carbone est typiquement
d'un du brf du broyat de bois mélangé à
de la litière et c'est en fait au fil
des années on a une biomasse microbienne
qui augmente qui augmente
progressivement pour atteindre des
seuils qui sont pas du tout atteint par
des parcelles par les parcelles qui sont
gérés de manière conventionnelle sur des
itinéraires plus qu'à plus classique
et tout ça ça nous montre aussi
graphiquement scientifiquement que tout
ce qu'on a raconté ce matin sur les
exilés racinaire sur le rôle de
microbiologie sur la captation
d'éléments nutritifs par les plantes etc
via cette activité biologique
c'est une réalité tangible c'est une
réalité qui agit directement sur la
santé de la plante partout tout le temps
et qui est vraiment au coeur des
processus des changes entre le sol et la
plante
voilà c'est des prêts se respecte on
peut présenter ce matin on va pas
rentrer trop en détail dessus parce
qu'il faudra qu'on prenne le temps aussi
pour faire de l'observation visuelle je
pense que c'est important mais
globalement voilà on à divers outils qui
nous permettent d'appréhender cette
activité biologique et donc parmi ceux
là on a notamment l'allemagne et la
mallette microbiome et heures donc ça
c'est un outil qui a été développée aux
états unis qui nous permet assez
rapidement c'est un test à peu près 25
minutes qui nous permet directement sur
le terrain de récupérer un échantillon
de sol ou de thé de compost ou de
compost et c'est qu'on va ensuite dit le
mélange avec de l'eau distillée un
réactif qui va nous permettre après avec
le téléphone simplement d'aller scanner
et par colorimétrie ça nous permet de
donner déjà les grandes tendances sur la
biomasse microbienne donc la quantité de
micro-organismes qu'on peut observer
dans les échantillons et aussi le ratio
champignonss ou bactéries dont on a
aussi discuté ce matin et tout ce que ça
peut entraîner sur la nutrition des
plantes sur la gestion des adventices et
c'est donc ça c'est des tests qui sont
fait assez rapidement qui nous
permettent d'avoir des données on va
dire quantitative pas qualitative mais
qui nous permet d'appréhender assez
rapidement l'activité biologique et
comment est-ce qu'on peut commencer à
tirer bat d analyse de ce qui existe sur
le terrain pour après pouvoir créer et
orienter les filières techniques
du coup je vais vous laisser je vais
laisser mon collègue thomas vous parlez
aussi de bayonne makers du coup voit
qu'une toute logique on utilise pas mal
à prêter
parce que mathieu précisé que vous nous
départir
il avait
vraiment bien de refaire un apport
conséquent donc là les deux parcelles
la gauche au pouvoir dans les
différentes dimensions à la quantité de
carbone aussi comme si le carbone qui a
été un festival y stocker qui va se
servir de nourriture au logement
organismes du sol et donc d'énergie se
traduire avec ses résultats de biomasse
microbienne
d'un outil qu'on utilise donc maintenant
au cda qui est un outil qui va nous
servir à aller un peu plus loin dans
cette thématique de la microbiologie et
d'étude de la microbiologie dans les
sols puisque là on va aller on va aller
du qualitatif on va les étudier les
différentes populations microbiennes et
communauté microbienne du sol et
potentiellement leurs fonctions les
fonctions qu'elles vont assurer dans un
sol et donc grâce à quoi grâce à son
appel aux techniques de métagénomique
ces techniques d'analysé génétique du
sol donc c'est bien nous on est là on
vient récupérer au cdrs de ça on va
récupérer des échantillons et ensuite on
l'envoie un laboratoire ne peut avoir
pour un bien meilleur qui lui va
travailler sur donc grâce à elle on
connaissait la paix sert maintenant
j'imagine grâce à des techniques de pcr
va faire de l'amplification de gemmes et
donc pouvoir quantifier
globalement toutes les espèces connues
donc bien sûr les espèces qui sont pas
encore connues dans le sol mais toutes
les espèces connues donc dans leur base
de données et référencer l'ensemble des
espèces de bactéries et de champignons
présents dans les sols ça a permis
d'améliorer la rapidité de ces tests là
puisque c'est vrai qu'on est sur des
champs de la génétique c'est très
compliqué de d'étudier l'ensemble des
communautés et d'aller dans le détail
les communautés du sommet ça
représentait remise d'aller un peu plus
loin là dessus et en plus de ça c'est
intéressant c'est bien meilleur nous
devons travailler sur la fonctionnalité
c'est à dire qu'en plus de repérer les
espèces ils vont travailler sur un
séquençage des gènes donc des différents
gènes d'intérêt ils vont repérer des
jeunes qui sont impliqués dans des
fonctions intéressantes donc par exemple
des bactéries dans le sol qui vont
réaliser de la nitrification qui vont
soul utilisé le phosphore donc là on
parle des voies métaboliques sont la
nutrition mais aussi qu'ils vont
produire des éléments qui vont aider la
plante à s'adapter à des stress ou à se
protéger de certains pathogènes ils vont
identifier ces jeunes là et en fonction
de leur abondance relative donner des
indicateurs un peu sur le potentiel
microbien assurer certaines fonctions
dans le sol
donc voila et la fonction avec dans leur
travail remettre ça dans une
classification en fonction des cultures
parce que le microbiote donc faut savoir
que la microbiologie du sol et les
communautés du sol la biomasse
microbienne d'un point de vue
quantitatif elle ne va pas spécialement
changée ddd des systèmes de culture qui
favorise plus ou moins les taux de
matière organique élevée mais va pas
enflé beaucoup sur la quantité
mais par contre elle va les types de
cultures slaves ont influé beaucoup sur
les types de communautés et les
fonctions associées
dans le sol et donc en fonction des
cultures en place ils vont aussi
remettre en bon dans leurs
interprétations et nous dansons fait au
cda dans l'interprétation qu'on va
essayer de donner sur ces analyses là on
va les remettre dans un contexte donc
un contexte temporel et un contexte
agricole aussi au niveau des pratiques
au niveau des hauts niveaux des cultures
d'en placer des itinéraires techniques
pourraient suivre comprendre mieux en
fait tout ce qui va avec tout les
résultats de cette analyse on va voir un
tout petit peu en détail ce que ça peut
me montrer tous les ans l'ensemble des
indicateurs que vieux maker propose
avec les analyses un peu général de
l'écosystème microbien bio maker il
arrive à donner un indice donc de
biodiversité de cours lui qui est
calculé en partie en fonction du nombre
et cette espèce total trouvées dans les
échantillons mais aussi de leurs on va
dire
leur relation et leur dire leur
équilibre dans l'écosystème c'est à dire
que s'il ya 95% d'une espèce dominante
et plein d'autres espèces mais qui sont
très peu représentés dabio visière de la
biodiversité va être faible parce que on
n'est pas sur quelque chose d'équivalent
en termes de des cuisines des espèces
par contre
ils vont donner aussi donc la
fonctionnalité c'est l'ensemble des
fonctions d'intérêt qui sont retrouvés
dans le solde donc les fonctions
d'intérêt s'est décidé qu'au sont donc
on va parler juste après et la
résistance qui est un indice vraiment
très intéressant à dents pendant l'été
puisqu'il vient évaluer la capacité du
système micro bien à l'intérieur des
différentes communautés microbiennes à
interagir entre elles alors que dans le
sol dont il ya plein d'espèces de
champignons de bactéries tout ça et y en
a qui enfin quand un système est
équilibré et plutôt pas dérangé par des
pratiques agressives globalement les
communautés microbiennes interagissent
très fortement entre elles et créent des
écosystèmes très très résilient très
durable puisque elles vont céder il y en
a certaines une produire des molécules
qui vont aider une autre d'autres qui
vont s'entraîner un point de vue
structurel voilà il ya énormément de
potentiel de potentiel liens entre les
communautés indice de résistance en fait
nous permettent d'évaluer un peu si on
était sur des pratiques plus tôt à
glycines pour ces communautés ou pas et
ensuite donc pour entrer dans les
détails un peu plus bien meilleurs ils
vont travailler sur des indices non plus
sur la santé donc grâce à la génétique
qui permet ça permet aussi lyncheurs de
détecter des organismes pathogènes dans
le sol dont des banques des organismes
qui sont liées à la fusariose donc des
champignons et le fusarium génétiquement
ils vont pouvoir les détecter et évaluer
leur abondance relative dans le sol ils
ont donné un indice de santé liés à la
présence de ces pathogènes mais aussi à
l' indice de résistance qui lui va être
important dans cet indice de santé
finale puisque même en poche un
pathogène s'il est peu présent dans un
système mais qu' on est sur un
écosystème très peu diversifiée et très
peu résistant il va être beaucoup plus
il va s'installer beaucoup plus
facilement en fait il a de la place pour
s'installer et beaucoup de un peu de
frein alors si on est sur les systèmes
biologiquement diversifiée
le pathogène voir plus de complications
à 101 centre s'installer et donc
finalement et en santé on veut un peu
sans entrer dans les détails on
travaille sur l'alsace la production le
potentiel de production de bio contrôle
de certains organismes le potentiel de
production de certains organismes de
produit qui favorise la croissance et
l'adaptation au stress des plantes sont
donc par exemple il ya certaines
certains microorganismes qui produisent
de l'acide abscissique donc qui sont des
molécules qui sont aussi produites par
la plante mais qui vont dans le grâce
aux microbes marins grâce à leur
connexion avec le système racinaire donc
larry izzo dans la rhizosphère vont
permettre de drains bon sécréter des
molécules qui vont permettre la plante
dans certaines situations de stress par
exemple la présence de pathogènes en
grande quantité de s'adapter plus
facilement à certains de mécanismes de
stress de la plante elle-même est
ensuite globalement dans la nutrition
ils vont s'intéresser donc comme on
parle de gênes ils vont s'intéresser à
toutes les voies métaboliques d'intérêt
donc par exemple je le disais tout à
l'heure la seule utilisation du
phosphore
lalalalala dégradation l'unification
donc la dégradation des matières
organiques
les cycles du tout les cycles mpk ce
qu'il faut comprendre c'est que des
micro organismes dans le sol sont
responsables le pinson sont impliqués
dans l'ensemble de toutes les voix qu'on
appelle va biogéochimiques donc des
éléments tous les nutriments du sol il
passe par les micro-organismes ils sont
plus ou moins libéré consommer aussi par
les micro-organismes et grâce à ces
derniers cathares là on va pouvoir avoir
un intérêt derrière pour évaluer les
potentiels du microbiote de la
microbiologie a assuré la nutrition a
aidé la plante dans sa nutrition ont
malheureusement peut pas aller plus dans
le détail cdc des choses sont très
complexes et on veut leur plein de
détails ça va prendre très longtemps et
pour un peu illustrer tout ça parce que
là ce qu'on a vu c'est un peu comment on
peut analyser on a commencé un peu à
voir comment on peut analyser le
microbiote du solde on peut l'analyser
d'un point de vue quantitatif avec la
biomasse microbienne des outils comme
nick robbie hunter par exemple et on
peut rentrer un peu dans les détails
avec des technologies comme dit omeyer
où on peut aller voir un peu grâce à la
génétique qu'est-ce qui se passe et
quelle fonction les différents microbes
les différentes bactéries champignons
assure dans le sol est ce que je vous
propose c'est du coup d'enchaîner avec
avec jérémy sur l'observation ces
micro-organismes directement il va me
montrer un peu bas plus pratiquement
comment on peut voir grâce au microscope
et quels sont les rôles de certains
microorganismes qu'on va pouvoir
observer aujourd'hui
sur différents échantillons de sol
question
est-ce qu'on était des questions sur wii
aurait jamais sur ces outils sur la
période contre
la faim laboratoire privé la technologie
nommée tâche de nos mines en général du
coup elle et elle est utilisée par des
laboratoires publics aussi aujourd'hui
un peu le laboratoire via les cartes
dans la voie partagée karachi dès l'âge
de deux républiques de génétique d'un
peuple un organisme va et ils ont
installé leurs bases de données si à
chaque fois qu'ils montent des
championnats jo ci est en fait ce qu'il
faut comprendre c'est que au final la
presse donc c'est donc ce effectivement
c'est free réel intérêt c'est vraiment
de ce type de l'analyse avec des
émetteurs c'est qu'ils vont se
concentrer sur cette question de
fonctionnalités si c'est beaucoup
dans dans pas mal dans ta main analyse
alizée en métal génomique elles sont
vraiment axé sur la biodiversité et
après il ya une grosse étude qui doit
être fait en plus d'interpellations
c'est un milieu très complexe et il faut
comprendre vraiment spécialiste dans
l'allée outreau biologie les différentes
populations qu'est ce que fait cette
population seulement les bactéries elles
vont de plusieurs rôles alors qu il faut
5 ou un aimant le travail ensuite
d'interprétation pour comprendre ce que
veut dire cette analyse où on a vu ben
voilà il ya 30 des champignons l'as avec
terry là et d'un meilleur accueil on va
dire mâche le travail à ce niveau là
grâce à cette étude de fonctionnalités
mais un troll chez nous c'est du coup
vraiment de le sirop construit rue des
treuils contextualiser ce genre de
choses parce que malheureusement juste
l'analyse monétaire à devenir un
agriculteur elle et elle est imbuvable
et très complexe à aller très complexe à
me faire traiter comme ça et j essaie de
recontextualiser de près interpréter et
voilà ça souffle au cda pour les
agriculteurs
c'est à peu près entre la droite et la
presse un rom et ses environs du codis
nous reparler c'est ça qui est aussi
très intéressant au niveau du cou ça
permet heureusement de réduire tous les
coups l'interprétation une violation
problème a fallu qu'on la nouvelle pac
programme différent d'une technologie
combler l'écart parce que on est dans
des chaussures un peu plus grossières
tirée en tire des dépendances par contre
si on veut vraiment rentré dans le coeur
interactions du moteur ni combien il
faut pouvoir entrer via notamment la
vienne dans ce cas là on attirait les
tendances et là on
est la prochaine étape pour ce qui est
vraiment encore plus intéressant dans la
dans les deux météorites travail mais
c'est pas si facile que ça c'est de
travailler non plus sur l'adn ce qu'il
faut comprendre un truc très important
il faut comprendre c'est que le travail
sur l'adn ont travaillé sur un potentiel
sur les organismes qui sont là donc on
les repère génétiquement mais l'adn
c'est juste on va pouvoir voir la
présence de ces organismes ne va pas
pouvoir mesurer un peu leurs activités
ce qui s'avère que génétiquement ils
peuvent être présents mais ils sont pas
ça parce qu'un organisme qui sait faire
de la nitrification par exemple fait la
nitrification ça sera en fonction des
conditions du milieu des choses comme ça
et donc là là ce qu'on appelle ça c'est
la métagénomique ce qui est en train
d'être travaillée sénat transcriptomique
cette étude de la m donc c'est les
molécules sur l'été traduite à partir de
l'adn et là on est vraiment sur une des
mesures d'activité réelle mais ça sera
aussi très intéressant dans le futur à
étudier
là
juste
ces deux hypothèses de travail voilà qui
sont effectivement ça reste ça reste ça
reste parfois des hypothèses et les
choses ont été vérifiées sur des projets
sur des experts sont intéressantes des
fonctions favoriser en fait c'est hocine
pas comme mr ben laden c'est la présence
de micro-organismes donc ces finales cd
dominance de certaines espèces certaines
communautés qui sont en fonction de
certaines pratiques comme simple
l'étudier l'interpréter c'est
effectivement ça reste des technologies
on ne met jamais de résultats à 105 sont
compliqués des lettres toujours des
résultats 100% sûr mais c'est des
hypothèses de travail qui souvent sont
en option très intéressante
voyez
la suite
mais il n'ya que c'est pas forcément le
cas à sauter pourquoi se poser un peu
l'histoire remarquable le cas partout le
très
fort
et assez d'eux c'est vraiment le jeu le
bonze deux organismes différents c'est
vraiment deux choses totalement
différentes c'est pas le même pour les
prix les 100 euros plus de 0,7 pour la
boîte à faire soi même en faire un
symbole c'est l'ensemble de la boîte
avec une dizaine de tests sap et
proteste
pas contre de metter l'analyse course
qui la presse revient final enfin pour
deux pour ses analyses génétiques ça
reste des prix assez assez correcte même
s'il ya pas mal de l'analyse de médecins
organique ou pas qui est aussi par ça ça
coûte cher on s'assure par rapport à
caen rapport à ça mais pas là où il faut
aller chercher les tendances avec ça
merci bonjour à tous donc la transition
est toute faite on va regarder donc
ce qu'on peut observer que la
microscopie direct sur chant clair
donc ça demande une technologie assez
simple en terme de microscopes et par
rapport à ce qu'on vient de voir un des
intérêts c'est qu'on va pouvoir être
capable d'identifier des grands groupes
fonctionnels de micro-organismes donc
je travaille donc sur des analyses de
sol de compost de
liquide également avec des organismes
vivants dedans en évaluant les biomasses
bactérienne biomasse fongiques lé nombre
d'individus de protozoaires de nématodes
connaissez un petit peu ces organismes
en a parlé un petit peu ce matin autant
on commence à parler de bactéries et
champignons assez de façon assez
courante maintenant autant les
prédateurs donc un niveau trophique
d'après qui est très important donc que
proposent les matins de micro
arthropodes serait sur les
micro-organismes on en parle encore
assez peu et ils sont vraiment
importants dans la fertilité des sols
parce qu'ils vont permettre donc de
manger les bactéries des champions ils
vont manger les bactéries champignons et
permettent le cycle des nutriments
les bactéries champignons vont aller
chercher des minéraux des différents
nutriments dans les sols et ils vont les
immobiliser serpette ça va être lorsqu
ils vont être mangés par leurs
prédateurs que ces nutriments vont
pouvoir se retrouver de façon
assimilable par les racines des plantes
donc leur leurs populations leur nombre
leur activité sont vraiment importants
et on peut avoir une bonne activité
bactérienne on peut avoir des activités
fongiques assez intéressante et manquait
encore de leurs prédateurs pour avoir
des sols qui tourne comme il faut
donc un des avantages de ces analystes
ce que je propose c'est de pouvoir
identifier
les forme dormante
des formes actives des micro-organismes
donc on peut identifier compte notamment
les processeurs par exemple sont sous
forme de kystes
on voit les bactéries qui s'activent
aussi donc
on a parlé leur analyse plutôt basé sur
le sur les gènes donc qui peut
effectivement mettre en avant les
organismes mêmes qui sont soudés forme
dormante donc on peut pas savoir
exactement quel rôle joue quel moment
donc ce genre d'observation
sont assez intéressantes
notamment par rapport par rapport à ça
ils sont accessibles et puis elles nous
permettent de voir pas mal d'autres
choses également donc l'idée ça va être
d'essayer de voir un peu dans les
conditions qu'on a ce n'était pas
l'optimum en termes de lumière c'est de
faire un peu des réglages pour que vous
puissiez voir donc on va observer là on
va regarder quelques échantillons
différents là on va commencer par un
compost
celui là donc l'été réalise je les
réalise et donc c'est une phase de
thermophile de compostage et puis
ensuite je
transfère ce compost là vers un
lombricompost pour qu'ils inocule
également leur propre microbiote sur ce
compost là
et donc on va regarder différents
organismes avant de trop plongé
dans le détail on va essayer de regarder
un petit peu les formes qu'on devine de
là où vous êtes on va voir ce que vous
arrivez à voir donc simplement pour vous
pouvoir observer ça donc on a quelques
on a autour d'un gramme d'un milligramme
de pardon d'un gramme de compost
et on va avoir
une quantité d'eau dans laquelle on va
diluer ce compost là pour mettre en
suspension les microbes la matière
organique et pouvoir donc observer tout
ça au microscope donc on va comparer
différents échantillons on va voir ce
que vous voyez on va regarder donc un
compost là je vous ai dit et on va
regarder également un échantillon de sol
avec un précédent colza sur lequel il ya
un blé qui a été installée et donc
l'idée c'est de voir un petit peu 18
allemands
l'intérêt qu'ont que peut avoir
l'inoculation donc moi je travaille
beaucoup sur cette thématique là comment
ramener les microbes qui peuvent nous
manquait donc à partir d'une analyse de
sol
dans une parcelle on regarde les
équilibres qui va y avoir est ce qui
nous manque une activité au niveau des
bactéries les champignons au niveau de
leurs prédateurs et du coup comment
essayer de les ramener donc ça va être
moins beaucoup sur le compostage et
après l'extraction c'est de ces microbes
s'était déjà entendu parler un peu
d'extrait de compost ou de thé de
compost donc l'idée basiquement ça va
être de prendre ces organismes-là issus
du compost solides les mettre dans le
lot filtré pour retirer la matière
organique en tout cas les grosses
particules et pourvoir après pulvérisé
est inoculé donc ces micro organismes
dans les sols va
donc on va regarder un petit peu les
formes les j'essaie d'aller doucement
pour que vous puissiez voir
donc là on est un grossissement
de 100 x
100 x ce qu'on voit à l'oeil nu
dans quel genre de forme est ce que vous
voyez quelle densité quelle couleur même
si tout n'est peut-être pas supernet
super visible qu'est ce que ça vous
évoque un petit peu ce que vous observez
la santé chercher à nommer forcément
ok on voit des tâches
on voit des plus petites des plus
grosses ouais ok
ouais
ouais des agrégats
hockey non mais c'est ça de plus ou
moins les particules sont plus ou moins
rapprochées les unes des autres il ya
des dégradés de couleurs donc là tout ce
qui va être foncé on va être sur de la
matière organique donc des fois
d'ailleurs quand il y en a trop appuyé à
la mise au point qui est qui devait un
peu délicate attaque
et on voit beaucoup de en termes de
couleurs qu'est ce que vous observez
c'est un gros contraste entre ces
grosses taches là et le fond qui est
derrière
et ça ça met en avant l' espace qui a le
vide l'air en fait qu'il ya entre les
différentes particules
on va rester sur le même grossissement
regardez bien essayé d'être attentif et
on va changer
d'échantillons après on passera un peu
plus dans le détail au niveau des
microbes
ok
on essaie de refaire un peu l'ami
honnête poker
alors si on essaie de comparer un petit
peu avec ce qu'on a vu avant la
oui
qu'est-ce que vous pouvez voir de
différentes d'identiques
- agrégats
plus de transparence plus de -2 -2 vite
j'ai entendu
ouais
c'est un peu plus homogène ouais
donc là on va être sur un échantillon on
va être sur un échantillon de sol ok
donc dont je vous parlais tout à l'heure
et ce qui remplit en fait les espaces
qu'on pouvait avoir avant de plus de
plus important de plus nombreux donc ça
va être les particules up qui ressemble
à ça l'action voiliers qui ont des
formes un peu bulleuse
est donc là on va être sur des grains de
sable une des limons les argiles en
fonction des tailles et donc on est sur
des particules minérales
et effectivement il ya beaucoup moins d
espace go l'aube allemand
puisque du coup ces particules minérales
remplissent
et ben le ce vide là entre les la
matière organique et on voit donc cette
matière organique on a beaucoup moins
d'agrégats
ou alors il y en a mais de plus petite
taille
ça donne l'impression que c'est un peu
plus homogène il ya moins de grosses
particules ok on revient un petit peu
sur l'autre cette pré moi j'ai foi je
vous conseille de fermer les yeux pour
bien voir le contraste d'un coup quoi on
essaie d'imprimer les l'image la up
ferme les yeux vous êtes prêts
à les y fermer les yeux une fois que
vous avez bien l'image en tête up et
puis on revient de l'autre côté
allez-y vous pouvez ouvrir les yeux
ok donc on voit que c'est plus grossier
vous voyez aussi que des formes qui sont
différentes on voit un peu plus de
formes comme ça deux lignes hockey sans
trop savoir ce qu c'est peut-être au
début
donc maintenant on va essayer de plonger
un petit peu plus vous êtes prêts pour
plonger un peu plus loin ok on y va on
passe
à 400 x
donc on va essayer de stabiliser un
petit peu tout ça
est ce que vous devinez un petit
mouvement
ok quand on prend le temps d'être un peu
attentif là on voit que ça bouge un
petit peu là ok donc à votre avis
qu'est-ce que ça va être un tout petit
mouvement là donc on va être sur
l'activité bactérienne on va être sur
des bactéries qui vont avoir des formes
différentes on va avoir des formes plus
rondes
d'autres en forme de bâtonnet
on va en avoir en plus en forme un petit
peu de filaments également au quay et là
si on regarde justement ont parlé un
petit peu de deux prédateurs tout à
l'heure l'importance des prédateurs des
bactéries les champignons et
l'ajustement on a un ami va tech l'été
camille bien donc qui mangent des
bactéries donc pas l'air très actif a
priori quand on voit comme ça et en fait
ya beaucoup de choses qu'on voit
difficilement dans le sol mais pourtant
il ya vraiment une activité et ce genre
d'organisme là à des swaps et laisse la
peau d espèce de bras comme ça dès qu'
une espèce de la sauce qui va chercher
les bactéries qui la ramène à
l'intérieur de cette espèce de deux
coques de carapace que ce que cette
amibe ce
secret pour se protéger
donc c'est pas forcément très dynamique
quand on regarde comme ça avec notre
gars nous
à l'instant t
c'est pas pour autant qu'ils se passent
pas plein de choses
donc là on va être sur une forme
plus tu donc rectiligne voyez là donc on
va être sur un livre me célia
donc ça va être important on a beaucoup
parlé de ses ratios champignons
bactéries la plupart de nos sols manque
cruellement de champignons et
champignons sont très sensibles plein de
perturbations on a parlé avant que ce
soit l'excès de fertilisation azotée et
les fongicides etc bien sûr
ils vont avoir un rôle majeur dans la
dégradation de la matière organique et
tout ce qu'a pu expliqué précédemment
thomas
l'idée là ça va être justement de créer
des recettes de compost qui vont nous
permettre de développer ce genre
d'organisme là et pour voir les inoculé
donc
on va avoir beaucoup de carbone a donné
à manger pour ses champions donc s'il se
développe et avec des recettes
spécifiques on va pouvoir piloter cet
équilibre microbien je regarde en même
temps parce que il ya de temps en temps
des organismes qui parce que sont plus
plus mobiles
tacchella y en a on centre est ce qu'on
arrive à la trappe et là dans quel coin
ok et oui le williwoo
en haut à gauche à droite
dans le milieu
ça c'est la joie de la microscopie
on peut passer des heures à faire des
courses poursuites avec le micro
organismes ok on va le mettre au plein
sens là normalement on devrait voir
ici là
donc là on va être sur un autre type de
protozoaires notre groupe fonctionne l
on va être sur les flageolets
donc il ya aussi le rôle de
déranger les bactéries et donc de rendre
assimilables ce qu'il y avait dit
mobilisé dans les bactéries
donc
moi je travaille beaucoup sur le
sur le développement de des
micro-organismes indigènes sur les
fermes donc j'invite
vraiment les agriculteurs à produire
leur propre compost sur place avec la
matière organique qui produisent sur le
site qui peuvent récupérer
éventuellement au tour pour pouvoir
gagner en diversité mais c'est important
d'avoir les organismes de nos parcelles
qui vont se développer sur les pailles
par exemple des cultures si on veut
ensuite réuni culé des micro organismes
capables de dégrader les résidus de
culture
capable de s'associer avec nos plantes
on peut faire énormément de choses sur
ce principe de d'inoculation ça m'arrive
de cultiver certaines
par exemple du blé
sur les compost mûr histoire que les
plantes elle même commence via leur
exode a notamment à piloter cette
biologie a sélectionné parmi tous ces
organismes là ce dont ils vont avoir
besoin par rapport aux autres les
stimuler qui se développent et ensuite
l'idée ça va être de prendre ce compost
là avec tous ces micro-organismes et
puis de les extraire
donc pour ça c'est assez simple on
utilise donc des par exemple des poches
comme ça qu'ils sont avec kiel d'émail
particulière donc qui vont permettre aux
microbes de passer au travers l'idée
c'est de mettre du compost à l'intérieur
de venir plonger ça dans de l'eau
évidemment pas chlorés de meilleure
qualité possible de masse et pour que ce
micro passe au travers et se retrouve
donc en suspension dans l'eau et
qu'après on puisse venir inoculé dans la
ligne de semis haut niveau
du sol directement ou au niveau de la
philo ce faire donc l'idée est bien
d'occuper un maximum de niches
écologiques que ce soit au niveau des
racines le niveau des parties aériennes
et que ces micro-organismes spi
s'associer avec les plantes etc en fait
que la plante via ses exils d'appui
sélectionner quel organisme elle va
avoir besoin donc c'est très complexe
tout ça on en a un petit peu évoqué ça
avant c'est pas simple de savoir qui a
besoin de quoi quel moment et donc moi
je n'approche où l'idée c'est d'avoir un
maximum de diversité on va essayer de
viser des ratios notamment sur lesquels
on a le plus d'informations notamment
grâce aux champignons bactéries avec
tous les prédateurs en question qui vont
s'associer qui vont permettre à tout ça
que ça tourne comme il faut mais l'idée
ça va être un maximum de diversité pour
que la plante ensuite puisse
sélectionner les organismes dont elle a
besoin
deuxième avec le petit sachet gaza
beaucoup dans ses chaussures
ouais j'ai un désintérêt en fait de ces
techniques là c'est qu'on n'a pas besoin
de grandes quantités donc là c'est
vraiment juste pour avoir un échantillon
mais souvent pour faire une inoculation
par exemple pour dell pour une pour
faire au niveau de la ligne de semis on
peut être autour de 10 kg par exemple de
compost pour un hectare le fait de
mettre ces microbes en suspension dans
l'eau c'est une ira c'est un ordre de
grandeur que je vous donne on peut faire
beaucoup de choses on peut aller bien
plus haut ça dépend des techniques qu'on
utilise on peut faire aussi mois
mais l'idée c'est qu'il ya tellement
dans un compost quand je dis qu'on passe
j'entends vraiment compost bien fait
dans les règles de l'art ce qui est pas
si facile et notamment en grande
quantité à grande échelle
compass et s'est vraiment passé facile
que ce soit lombricompost ou le
composteur mon fils on peut faire grande
bêtise mais quand on arrive à le faire
comme il faut l'idée c'est que ça
grouille vraiment d'activer belgique on
va pouvoir extraire et si on arrive à
les répartir comme il faut en fait il
n'a pas besoin de beaucoup pour faire
une différence surtout si on arrive du
coup à inoculer au niveau du système
racinaire des plantes là où il va y
avoir à manger ça va être les plantes
ensuite qu'ils vont prendre le relais
pour nourrir tout ce microbe ne s'agit
pas seulement d'inoculer va falloir
ensuite que ces microbes puisse
installer survivre et se développer donc
l'idée le timing va être super important
le type de micro organismes qu'on va
qu'on va inoculé aussi évidemment oui
c'est quoi
faire des micro organismes proposent de
dépendances
ça va être la quantité de compost parce
que essayer de répondre 10 kg de compost
sur 1 ha ça va être très compliqué
c'est pas possible du coup l'idée là ça
va être de pouvoir mettre ces microbes
dans ces quantités d'eau et de pouvoir à
partir de petites quantités
inoculé comme ça de grandes surfaces
c'est vraiment d un des intérêts majeurs
ensuite bon il ya tout ce qui est
technique de 2 t de compost je veux
d'abord vous faire voir avant de parler
d t de compost
à quoi ça peut ressembler
avant qu'on aille trop loin on va
comparer un petit peu ce qu'on observe
tout de suite là sur un lombricompost de
qualité
par rapport donc à un sol une parcelle
donc la honte pour le coup ça va être
une parcelle qui hantait en semis direct
depuis longtemps
plus d'une quinzaine d'années et là il y
avait des repousses de colza au moment
où j'ai fait les prélèvements et il y
allait y avoir donc du blé d'implanter
ces les sols
limoneux
sur lesquels j'ai prélevé ça
tac
ok
alors qu'est ce que vous voyez comme
différence majeure
ce courrier toutes ses formes là avec
des angles tous ces minéraux qui sont là
donc tout ce genre de format tout ça là
on va être sûr de d'éléments les argiles
hockey des sables comme ses plus gros ça
va dépendre détails
on retrouve un protozoaire ici là au
milieu
à la bible
mais ce que vous voyez la différence de
densité là par rapport à ce sur quoi on
était avant
donc évidemment quand on est dans la
matière organique pure
dans du lombricompost où tout est
brassée en permanence par les par les
verts on va avoir une super structure on
va avoir beaucoup beaucoup de vert dans
le milieu là on est dans un sol même
s'il n'est pas travailler
on va avoir forcément une densité plus
importante avec la présence de tous ces
minéraux en plus
et donc souvent c'est un challenge pour
bien identifier pour bien tout voir de
faire des dilutions pour pouvoir avoir
suffisamment d'écart entre différents
organismes pour pouvoir les identifier
pour pouvoir faire des comptages donc ça
s'est passé sur des dilutions et donc
l'idée serait de pouvoir
classer après donc les micro-organismes
lesquels on a en quelle quantité et
quels sont ceux qui manquent donc par
rapport l'idéal pour notre culture et
donc ensuite via ces techniques
d'inoculation dont on a parlé on va
pouvoir ramener des microbes
qui manquent hélas si on regarde bien
par exemple ça fait un petit moment donc
bon ça va vite c'est difficile de le
tirer des conclusions avec jusque ce que
ce qu'on voit comme ça mais si vous êtes
attentif normalement vous n'avez pas vu
dif de champignons comme on a pu voir
tout à l'heure on va passer à un autre
échantillon là
et on va essayer de voir la différence
donc pareil vous pouvez faire le petit
test de tout à l'heure la ve et si de
vous imprégner de cette image up fermez
les yeux vous êtes prêt on y va
attention je change et là je vais passer
donc sur un extrait de compost ou je
suis à peu près dans les quantités que
je vous ai dit tout à l'heure autour de
10 kg de compost pour 200 litres d'eau
hop c'est bon on pouvait ouvrir vous
pouvez regarder donc on voit il ya plus
de parties grossière il ya beaucoup
moins
de fragments comme ça il y en a un petit
peu auquel est beaucoup moins de
minéraux
de sable de limon
on va voir des gros agrégat de matières
organiques
vous les voyez
et normand voyer n'a pas besoin de
chercher longtemps pour voir des ifs de
champignons et souvent du coup on voit
qu'ils sont liés à de la matière
organique
on va voir si on en voit d'autres
souvent les voix qui justement les
sports vont germer
dans la matière organique pour commencer
à se ramifier et puis vont aller
chercher un autre endroit de la matière
organique est en fait chaque il fait
chaque extrémité d ifs fonctionne un peu
en autonomie avec
des fonctionnements très pratique très
particulier un espèce de têtes
chercheuses et qui va réagir en fonction
de ce qu'il va rencontrer dans ses
environs dans un environnement
et ils vont construire
ces champignons la saisie fongiques les
maquereaux agrégats et c'est eux qui
vont permettre à notre sol d'avoir une
structure plus grossières plus
grumeleuse voyez notre rythme et ses
liens plus long donc là on est sur des
champignons intéressant on est sur des
bases ils ont mis celles qui sont on les
reconnaît ça va être via la le diamètre
des champignons de daisy fla ça va être
aussi ils sont cloisonnés ou pas là il
est peut-être pas assez de détails pour
pouvoir bien voir à l'intérieur a
programmé ici une à d'autres
voyez là c'est ses grandes lignes ouais
oui la différence avec ce qu'on regarde
et juste avant on s'est baladé un petit
peu on n'a pas vu d'yves de champignons
là il n'y a pas besoin d'aller bien loin
pour en trouver
on va voir d'autres espèces donc là on
va pouvoir facilement avoir des notions
de diversité en fonction justement des
diamètres qui vont changer des couleurs
et donc dans ce genre d'analysé bain les
champignons qui sont sous forme de sport
on peut lire on peut en observer et on
les comptera pas que dans notre biomasse
de champignons active hockey et ça c'est
important parce qu'on peut penser qu'on
a plein de champignons dans un sol parce
qu'on a de la diversité qui peuvent être
relevés notamment par les analyses adn
mais ça peut être simplement sous des
formes dormantes que là on va aller voir
qu'ils sont en train de se développer si
on fait une mesure un instant t qu'on
revient plus tard qu'on voit qu'il n'a
plus qu'à moi bon on a une idée de dans
quel sens on est en train d'aller et
c'est visible c'est rapide
bon c'est rapide pour faire des analyses
précises faut prendre un petit peu de
temps quand même
mais c'est à la portée
de ceux qui s'y intéressent un petit peu
là où au moins du coup de faire des
observations voir s'il ya si nos
organismes se développent et du coup on
travaille beaucoup donc sur
l'inoculation et sur la microscopie
comme ça pour contrôler ce qu on inocule
parce qu'on peut aussi faire des bêtises
on peut aussi faire n'importe quoi avec
le le compost donc avec des observations
assez simple en s'étant formé un petit
peu sur une journée sur deux jours on
arrive à avoir reconnu une certains
organismes bio-indicateurs de
problématiques de d'anaérobie par
exemple on va pas en voir parce que du
coup on est sur des compost de qualité
mais on va avoir des protozoaires
donc les 6 lié en particulier qui sont
assez faciles à reconnaître son plein de
style comme leurs noms l'indiquent qui
bouge très vite et il nous indique du
coup les des seuils réduit d'oxygène
donc si on voit ce genre d'organisme là
on a une idée de ce qui est en train de
se passer en termes d'oxygène surtout si
on fait un instant t et un peu plus tard
cette population augmente on est en
train de perdre de l'oxygène hockey
et vice versa donc à vous voyez encore
on voit des champignons donc on l'envoie
on en voit facilement donc ces
organismes là ils sont présents en fait
dans l'eau
donc j'ai pris le sachet dont je vous ai
parlé la
gemmi le qu'on passe à l'intérieur j'ai
plongé sa dans l'eau à toute petite
échelle là bien sûr juste pour
l'échantillon pour la préparation j'aime
assez vigoureusement et puis ensuite
j'ai prélevé et donc ces organismes sont
vivants là dedans et l'idée c'est donc
de et prendre ici les mettre dans une
cuve comme on peut mettre n'importe quel
autre produit dans une dans un pull v et
d'aller les pulvériser d'inoculer donc
que ce soit la ligne de semis que ce
soit la fille de cela comme je vous
disais
sommes donc là on va être
on va être sur un protozoaire en fait
sur un flageller qui est en train de se
balader ouais il ya énormément de
diversité
vous avez vu
ok pour finir avec d'autres microbes là
ça donne envie de les observer du coup
qu ils sont là
je suis parti là où il y a encore la up
mais ça c'est le grand problème de la
microscopie en fait c'est qu'on y passe
des heures et des heures
est parti ou
et se cacher dans un agrégat je vous en
fera voir d'autres qui sont sympas à
regarder puis on terminera là dessus
souvent dans les soldes ont cassé pas le
cas dans le petit échantillon je vous ai
fait voir mais souvent c'est très très
fréquent en agriculture la diff peu
importe les parcelles peu importe
le type de cultures très très fréquent
qu'on ait des nématodes phytophages donc
l'une à matane phytophages vont venir ça
va venir
avec leur style est percé la paroi
cellulaire des racines ou des parties
aériennes de vos plantes et puis pomper
comme avec une paille cytoplasme au
caire à l'intérieur et affaiblir les
plantes possiblement
créer des foyers d'infection est donc un
des moyens
de contrecarrer un peu c'est nématodes
là qui peuvent poser problème c'est de
rire inoculé suffisamment de nématodes
qui eux sont bénéfiques pour les plantes
et il va y avoir une espèce de
une espèce de compétition qui va se
mettre en place pour les ressources
puisque les phytophages se nourrissent
de plantes que les bactéries vor par
exemple des nématodes bactéries bord des
fonds givors des prédateurs eux ils ont
besoin que la plante soit en bonne santé
pour nourrir les bactéries les
champignons du coup si les nématodes
phytophages détériorent les plantes ils
vont essayer de il va y avoir une espèce
de lutte comme ça pour les ressources
donc là on va sur des bactéries bord
hommes sur les regarde de plus près
celui là en particulier
voilà
puis me wrong
way c'est subjectif avec le temps je
trouve mignon mais
est donc là c'est un pack alors hop jeu
peut-être vous perdre un petit peu parce
que je vais un peu vite pour en trouver
d'autres des plus gros mais ça donc
c'est un lombricompost que j'ai
développé spécialement pour avoir une
activité importante de nématodes
pour pouvoir justement les inoculé dans
des parcelles où il y avait des bas déjà
il en manquait des nématodes bactéries
bord ou des fonds de givors par rapport
à un idéal et ça m'arrive des fois à
partir de compass comme ça qu'ils
contiennent de nombreux aînés matin de
faire des extractions de nématodes pour
pouvoir vraiment venir inoculé des
grandes quantités de nématodes bénéfique
qui vont permettre de cycle et encore
une fois tous les nutriments que
bactéries champignons et servant de
puiser dans le sol
tout ça au profit de la plante
mais son ballon
dans un extrait
et le reste c'est possible d'arriver à
extraire presse qu'il ya toujours
quelques bactéries qui viennent avec
mais c'est possible d'extraire que les
nématodes la même façon il est possible
de faire des infusions protozoaires qui
sont aussi dans des déprédateurs de
bactéries et l'idée ça va être de
rééquilibrer en fait le ratio
champignons bactéries à la fois en
inoculant ces champignons qu'on a pu
voir avant mais également possiblement
ça demande un peu plus d'expérience et
puis de suivi on peut faire n'importe
quoi et bien inoculer les prédateurs des
bactéries pour pouvoir venir diminuer
les quantités de bactéries
avec un bon composer avec la recette
qu'on va utiliser dans le compost on va
nourrir plus de bactéries plus des
champignons il va avoir toute une
équilibre qui va se mettre en place au
niveau de leurs prédateurs si on a une
grosse grosse activité fongiques on va
avoir une grosse activité de nématodes
fonds givors et si on fait le composent
comme il faut on n'aura pas de
problématique de nématodes phytophages
donc on aura uniquement des nématodes
bénéfique pour les plantes donc à ce
moment là on est en mesure c'est
possible de pouvoir extraire ces
nématodes là et après bon là on est dans
une pratique assez spécifique n'est pas
forcément accessible à tout le monde
mais ce qui se passe naturellement quand
on inocule à partir d'un compost
de qualité c'est qu'il va y avoir ces
organismes là en même temps que les
bactéries les champignons les autres
protozoaires et c'est ce que ça va à peu
près sur cette notion de d'inoculation
est l'intérêt de cette méthode
d'observation est
ok
la pratique a entre nous legrand d'échec
bureau de 80 ans
c'est un moment des faits et surtout
est-ce que c'est fait les réformes avec
l
expérience des fréquences principe c'est
fait
eh bien ça tout dépend de l'installation
de l'organisation de la ferme ça demande
d'être équipé un petit peu pour
certaines choses les extraits de compost
assez accessible à
vraiment très facilement et ça peut être
simplement à l'installation de la
culture pour ça si on veut pas rajouter
du temps de travail il va falloir
pouvoir inoculé en même temps que le
semis donc ça veut dire d'être d'avoir
équipé sur ce mois un système de
pulvérisation derrière la dent du semoir
avec une cuve à l'avant du tracteur une
petite pompe qui va venir du coup
déposer ce liquide là juste derrière la
graine qui est déposée avant que le
second ne se referment et donc ça on
peut le faire simplement une fois
l'installation et après elle venir en
supplément s'il ya besoin est souvent
dans les transitions c'est vraiment
mieux de pouvoir venir avec des t de
compost donc ce serait un peu la même
idée en tête compost pour ceux qui
connaissent pas juste pour dire en dire
deux mots sauf qu'on va rajouter de la
nourriture là dedans donc les micro
organismes vont pouvoir s'activer ils
vont créer des cols en s'activant il
faut consommer de l'oxygène donc on va
oxygénée avec des pompes le ce milieu là
et on va ensuite pulvérisé toute la
philo se faire pour protéger aussi les
parties aériennes
de nos plantes
voilà c'était important pour moi de vous
faire avoir quelques petites images
parce qu'on en parle beaucoup de ces
microbes ces micro-organismes là est
donc là c'était peut-être un peu rapide
mais c'était une occasion de pouvoir
observer un peu plus concrètement du
coup ceux dont on parle depuis ce matin
merci pour votre attention
[Applaudissements]
pose une question d'émotion pour moi
la bulle verte
alors il ya mille grains au g dans
indique-t-il
donc
c'est des graines c'est presque de la
salade alors la salade en gros c'est
3000 grain un programme mais c'est de
l'ordre
le trèfle blanc c'est 2000 grain au g là
phléole ses 2000 grano g si vous prenez
de la fétuque élevée c'est au tour de 5
6 ans que l'anneau g c'est des graines
qui sont vraiment tout petit donc que ça
signifie tout petit ça veut dire
qu'elles ont peu de réserves nutritives
et ça veut dire qu'il faut qu'elles
soient mises dans des conditions de
levée de dormance les conditions de
levée qui sont optimums et le problème
avec le dérèglement climatique
c'est qu'en fait la période de bonnes
conditions souvent elle se réduit et du
coup ben c'est plus en plus compliqué
d'installer des d'actifs des fétuque
élevée parce que c'est des espèces qui
sont lents de l'implantation et puis ces
espèces là en fait sur une graine de
fourragères plus la fourragère elle est
pérenne on va dire plus elle va être
capable de durer dans le temps
plus la mise en route quand la levée va
être lente et finalement un dactyle une
fétuque élevée il leur faut entre 20 et
25 joueurs pour lever il leur faut
autant de temps quasi 20 25 jours pour
atteindre le stade où elles craignent
plus le froid le crâne plus le
les coups de chaud donc rendre au il
faut 50 jours deux conditions pas trop
stressante pour optimiser la levée donc
c'est un vrai enjeu et du coup
aujourd'hui faut vraiment mettre de la
rigueur dans l'implantation pour pour
réussir ces espèces de ces semis de la
mine et
quand je vous disais la valeur de
l'après elle dépend vraiment de ce qu'on
veut faire à l'opposé de la prairie
temporaire j'ai de la prairie naturelle
et dans la prairie naturelle va vers une
diversité qui est assez importante est
ce que vous savez déjà le nombre
d'espèces qui peut y avoir dans cette
prairie la vache et stéphane un ordre
d'idée du nombre d'espèces qu'il ya dans
cette prairie
tout confondu
dans la parcelle là on va retrouver
combien d'espèces
ouais ça va être ça ça va être je pense
là l'un d'eux dans une prairie naturelle
plutôt précoce et fertile alors comment
au juge justement la fertilité ou le
potentiel de notre très
bonne idée ça jugé rapidement le
potentiel de la prairie
tout allait tout à l'heure je vous
parlais de largeur de la feuille c'est
un très bon indicateur la largeur de la
feuille nous indique le potentiel le
niveau de fertilité de ma prairies et là
on est plutôt sur des prairies à
feuilles larges donc la feuille large
quand on parle de feuilles larges le
dactyle ça fait 1 cm mais à la grande
loge considère comme feuillu large il
fait plutôt 5 mm et quand on parle de
feuilles fines on est de l'ordre du
millimètre
donc la fête jusqu'aux vinuales a placé
un demi millimètre
la grosse si demain on va être sur un
wayne mm à minimath et demi donc mais la
largeur de la feuille elle va nous
indiquer déjà un potentiel de sol elle
potentiel de sols il nous indique enfin
elle va nous indiquer un potentiel de
sol donc on est plutôt sur des milieux
fertiles les milieux fertiles sont
plutôt moins diversifiée donc tu parlais
de 30-40 voilà je pense dans une prairie
comme ici on est sur un milieu fertile
conduit en pâturage on n'a pas beaucoup
de diversité pour une prairie naturelle
mandat quand même trente espèces
al'inverse si je prends une prairie de
ce type
alors une prairie de ce type c'est une
prairie naturelle
sur un milieu très maigre un peu sur
utilisé là j'ai peut-être 80 à 100
espèces tout à l'heure avec quelqu'un
qui me parlait dans le doubs en compte
et il communique beaucoup sur la flore
des des prairies en termes de
communication il parle de près à 120
espèces donc
l'idée si je veux maintenir ma pré
naturel il faut que j'évite sa
dégradation il faut que je réponde à
toutes ces espèces si j'ai tout le temps
les mêmes pratiques tout le temps de la
fauche précoce ou tout le temps une
utilisation répétée toutes les trois
semaines je reviens du coup je vais être
favorable à certaines espèces mais
beaucoup moins d'autres et dans l'idée
m'a pris naturel la première idée que
jette dans la prairie naturelle l'enjeu
sur la prairie naturelle c'est pas le
rendement ça en fait enfin c'est pas
qu'il n'y a pas d'enjeu surlendemain
puisque la prairie naturelle elle
contribue à l'équipe de notre système
fourrager la première en jeu c'est avoir
la pérennité donc c'est se projeter dans
dix ans je veux tu m'as pris elle soit
toujours là et productive donc faut que
j'évite sa dégradation et pour éviter sa
dégradation faut que je maintienne une
flore diversifiée donc faut pas que je
répète d utilisation systématique
systématiquement précoce ou
systématiquement tardive parce que
systématiquement tardive je peux avoir
aussi des problématiques sur ou par
exemple bien sûr celle ci là j'ai une
première feuille fine qui est assez peu
diversifiée parce qu'en fait j'ai qu'une
exploitation par an sur cette parcelle
c'est une parcelle qui est conduite en
fonte est tardif et du cou voyez là j'ai
eu beaucoup de biomasse à l'automne
et finalement ça fait un peu le vide
autour autour d'elle donc quand je vais
peu diversifiée mais
les pratiques et ben je avoir tendance à
réduire bain toute cette diversité et ça
ira d'autant plus vite que je vais venir
précocément parce que toutes les espèces
ne sont pas précoce dans mieux
que de la peinture pas forcément pas
forcément après après tu as raison
mais après c'est comment je conduis mon
pâturages et c'est le chargement je vais
mettre dans mon pâturages qui va
induire s'il reste de l'herbe ou si je
fais tout le temps a grimpé à 0 doit
donc il va falloir réfléchir à notion de
chargement pour pas sûr utiliser même
après
l affaire du des primes âge alterner les
pratiques pour essayer de diversifier la
flore en tout cas
vous avez après un printemps sec que
l'on a vécu ces dernières années c'est
tour ap
on est d'accord mais en fait ce que je
veux dire c'est que
sexy on prévoit pas de diversifier nos
pratiques en fait aujourd'hui vous avez
des outils j'en discutais avec le groupe
précédent aujourd'hui vous mettez vingt
hectares devant un parterre
et du coup parce que vous avez une
fenêtre météo 10 au 15 mai qui vous
permettent de le faire deux fois sur
quatre jours historiquement ces prairies
la l1 aura été récoltés au 15 juin sauf
qu'aujourd'hui vous êtes capable de
récolter way ou au 15 juillet vous êtes
capable de les récolter au 15 mai parce
que la fenêtre météo vous permet enfin
vous avez une fenêtre météo et le
matériel vous permettre de faucher grand
d'un coup donc si je réfléchis pas à la
mise en oeuvre et qu'est ce que je vais
faire sur ma parcelle et ben du coup je
vais je vais plutôt avoir une une
réaction à faire du fourrage de qualité
finalement pour mes animaux sans
réfléchir à la pérennité de la prairie
après un autre point qui est important
olivier c'est qu'en fait si je constate
pas de dégradations sur la prairie et
ben du coup je vais pas remettre en
cause les pratiques c'est une fois que
j'ai constaté je commence à voir des
taches sur l'appareil les tâches de
dégradation et comment que j'estime que
ma prière se dégrade quel est le premier
signe en fait d'une prairie dégradée
pour vous
comment alors il peut avoir des trous et
ses trous ils sont dus à quoi en fait
ouais
alors ça c'est la cause en fait mais
pourquoi j'ai une apparition des trous
parce que j'ai une disparition de
certaines espèces et la disparition de
ces espèces c'est principalement les
graminées ce qu'une prairie pas dégrader
comme on voit ici on a une prix qu'à
quelques tâches alors qu'ils commencent
à se dégrader mais globalement qui est
relativement épaisse va c'est une pré où
il ya beaucoup de cabinets et les
graminées c'est on va dire c'est
potentiel de rendement de la prairie et
finalement quand j'ai une prairie
dégradé le premier constat tu fais c'est
que finalement j'ai très peu de
graminées et en fait j'ai beaucoup de 10
côtes et parce que j'ai sur utilisé mais
graminées et aussi vous savez pourquoi
les graminées disparaissent avant les
autres
voilà en gros la grosse différence entre
les graminées les légumineuses c'est là
le positionnement en fait des réserves
alors les réserves de nutriments et on
l'a et carbone qui servent à la prairie
a résisté au sec à résister au froid en
fait la différence entre la graminée et
lady quote c'est que la graminée à la
ceni trimant dans le bas des tiges donc
quand j'ai une surexploitation en fait
j'ai une diminution de la taille du
réservoir mon animal consomme
directement à la rizière les lady cote
en fait elles ont les réserves d'eau des
racines et du coup elles sont moins
sensibles à la surexploitation
du coup la première des choses quand
j'ai je constate qu'il est un très
dégradée c'est la première des choses
c'est souvent une disparition des
graminées
si je constate pas si mes prairies elles
sont productives et pérenne
j'ai pas tout remettre en langue parce
que y'a le conseiller m'a dit faut
qu'ils diversifient t/t pratique par
contre c'est si je commence à constater
que je faisais je fais moins de
rendement qu'il ya deux ans où il ya
trois ans je commence à voir apparaître
des trous c'est là qu'il faut que je
réagisse pour remettre la diversité dans
mes pratiques remède peut-être de la
graine alors ça on va parler un peu plus
tard remettre du potentiel grainier dans
le sol pourquoi ben rhodes diversifié
naturellement
donc l'idée d'après naturel c'est
vraiment maintenir cette flore
diversifiée et puis alors il y en a
beaucoup quand quand on parle de salles
à dire quoi ça c'est de la bourse chien
ouais ça ça vaut rien ou d'armes à
moutons quoi et du coup moi je j'ai
l'habitude de dire ouais
mais faut plutôt voir cette diversité
prairial plutôt comme un avantage que
comme un inconvénient en fait le
problème c'est que on a toujours du mal
à se battre contre quelque chose qu'on
subit donc faut plutôt prendre un regard
positif en se disant bassa de diversité
elle va va m'apporter beaucoup de
souplesse d'utilisation
parce que si je prends ces espèces là
typiquement ces espèces là ils ont été
sélectionnés pour produire beaucoup pour
être très bonne au stade précoce donc ça
vous allez récolter en phase précoce
vous allez faire un forage de top
qualité en quantité qu'en même
suffisante
donc ça a été sélectionné pour par
contre si vous avez une prairie tactile
et vous êtes fait dépasser ou vous
interne et 15 jours après la date de
récolte prévue ben là vous avez de la
paille quoi donc ça peut être très bon
au bon stade par contre ça peut être
très mauvais au stade au stade dépasser
davantage de ça c'est que c'est jamais
très bon ben alors je sais pas si c'est
un avantage c'est jamais très bon par
contre c'est jamais mauvais et
finalement souvent on se met beaucoup de
pression pour récolter récolter toujours
plus en plus tôt parce qu'on veut
garantir de la valeur nutritive et
finalement on a conduit nos prairies
temporaires comme enfin nos prairies
naturelles comme nos prairies
temporaires et celles ci elles ont
tendance à disparaître et c'est un peu
ce qui se passe là parce que là si je
prends ces deux prairies ces deux
prairie voisine avec une conduite
différente des sols qui sont identiques
en terme de fertilité par contre là j'ai
une une coupe enfin enfin tardif parfois
un tardif cette place à 400 mètres
d'altitude il faut c'est des gars ils
sont jamais énervé pour faire les foins
ils font les foins après le 20 juin
et puis là en fait sur celle ci c'est
une prime c'est le même prix d'à côté
sauf que j'ai du pâturage continue
dedans et du coup alors je sais pas
combien de temps parce que j'ai pas
regardé si ça en disant en cinq ans ou
en vain en mai mais du coup aujourd'hui
vous voyez sur même ce type de sol même
conduite parce que c'est par celles qui
sont conduits quasiment sans ferti un
jeu de prairies qui sont complètement
différents il faut respecter simplement
les cycles
et adapter notre conduite en fonction
des espèces qu'on a ce que je veux dire
c'est un fonds est comme ça enfin une
parcelle comme ça qui va faire enfin où
on pourra faire du foie ça va faire un
foie et qui sera de top qualité on a eu
une évolution de la valeur nutritive sur
ces espèces qui est je vous disais tu
sais je enfin c'est jamais très bon mais
c'est jamais mauvais
même un foin floraison comme ça il sera
alors en valeur nutritive bien meilleur
qu'un point de la cnil et pied et
surtout il sera beaucoup plus a&p temps
donc les animaux le consommeront
globalement très bien et on aura une
quand même une valeur alimentaire qui
sera intéressante et finalement on se
met beaucoup de pression pour aller
faucher toujours précoce sur des espèces
qu'on n'aurait pas besoin de se mettre
de pression parce que on évolue peu en
valeur et sauf qu'en se mettant la
pression ont petit à petit ont conduit à
leur dégradation et petit à petit bain
finalement de nos prairies naturelles
qui même si elle est l'optimisait pas le
rendement elles contribuaient à l'équipe
de notre système fourrager aujourd'hui
c'est prier comme ça elle se transforme
en prêt comme ça et là je vais faire 4 3
4 tonnes de foin mais là je fais plus de
deux tonnes et du coup si vous avez ça
sur 10 ha vous avez perdu 20 tonnes de
matières sèches ont
donc respecté ces prêts est naturel
c'est un enjeu pour la pérennité de
demain d exploitation
du coup si je reviens rapidement hama
près et temporaire je vous disais choix
des espèces donc on va essayer de faire
un tour un peu des espèces principales
alors quand on veut faire choix des
espèces l'essentiel c'est de connaître
les avantages des inconvénients de
chaque espèce ce que je veux pas mettre
par exemple dactyle pur pour conduire au
pâturage à côté là sa bulle parce que
c'est une espèce qui peut finalement
adapté qui peut à pétantes donc
je disais c'est important de lire ce
qu'il ya sur l'étiquette pour savoir si
mes espèces adaptées au type
d'exploitation dû en faire alors ici la
voir déjà que est-ce que vous
alors quelle est cette espèce je voulais
dit tout à l'heure mais dont je décline
et comment on le reconnaît le dactyle
avant les spécialistes là
donc c'est la première des choses à
regarder en fait c'est la préf aux
liaisons donc c'est la position de la
feuille dans la gaine donc la pré fall
disons sur le dactyle allaient plier ça
veut dire que la feuille elle est
vraiment plié en deux qui fait est ce
que tu dis est dit c'est que la gaine
elle est vraiment plate et puis donc on
reconnaît à ce propos les noms qui est
plate et puis à cette couleur qui est
caractéristique du tactile qui a un
verre plutôt bleuté alors quels
avantages il al dakhil
pourquoi je vais semaine dactyle sur
dans mes paris ouais un peu un peu
beaucoup même très adapté au milieu au
milieu des champs
il a un vrai avantage qu'on disait tout
à l'heure c'est son potentiel de
rendement potentiel de rendement du dac
il sait bien plus élevé que le potentiel
de rendement du rectangle même si c'est
des espèces qui sont sélectionnés
surlendemain lui on est un total de 17
18 tonnes de potentiel de rendement de
regrets anglais on est plutôt sur 14 15
donc il a un vrai potentiel de rendement
faut parler résistance au sec et
résistance au sec en milieu assez
superficiel en fait dakhil un
enracinement qui est pas très profond il
a
est typiquement le voit à son système
racinaire tout ce qu'on qui laboure
encore ils constatent ils constatent ces
s'étouffe de dactyle en fait ce que vous
allez la touche dessus vraiment aussi
vous allez à tous deux sous par le
système racinaire et est du coup en fait
il a un système racinaire très chevelu
sur les 40 premiers centimètres et tu le
disais et stéphane sa tombe trois
millimètres l'été qu'est-ce que sakhir
au pic c'est le dactyle parce que lui il
a un job tout ce qui tombe sur les
premiers sur le premier étage donc très
intéressant en termes de potentiel
énorme en termes de résistance au sec
donc dans un dans un contexte de
dérèglement climatique et milieu de plus
en plus ces chants bain se passer du
tactile c'est peut-être c'est peut-être
aujourd'hui compliquée
par contre il a des inconvénients il
n'est pas très épais temps mal consommée
par les animaux il n'est pas très souple
d'utilisation malgré qu'ils aient des
espèces sont de plus en plus souple
si vous marquez sur l'exploitation ça
vaut vraiment plus grand chose
globalement
en termes de valeur nutritive il est
plutôt intéressant en maths et c'est la
graminée qui a la plus élevée matin par
contre en 9 il est un peu plus court et
puis sanitairement sur les animaux très
peu riche en sucres indique-t-il ça fait
1 8 et 10 points de sucre alors qu'un
agrafé 20 points donc il y aura pas la
même efficacité de la zot sur l'animal
donc en termes de valeur nutritive il a
un peu entre les deux mais globalement
voilà beaucoup davantage et après il
faut gérer ses inconvénients il meurt
réserves très rapidement un contrat si
je compare ça l'a fait du covin il met
en réserve rapidement donc faut plutôt
avoir une exploitation qui soit répétée
il faut revenir souvent lui casser un
peu la tête pour essayer de le faire tu
allais j'avais un exemple ici tout à
l'heure
enfin dans le pâturage là vous en inde
at il ici eh ben il a déjà pas du tout
pas du tout le même comportement
que le dactyle qui est ici qui est
beaucoup plus un tour parce que
simplement l'utilisation par l'animal le
contraint à faire natale en fait une
graminée ne vit pas pour faire plaisir à
la vache elle vit pour se reproduire et
si ben si j'ai pas de contraintes de la
dent de la vache ou de la faucheuse ben
je veux vraiment avoir une
une plante qui va être luxuriantes qui
va essayer de monter le plus possible
pour faire des grandes tiges pour faire
des bonds et pis
si j'y mène contraintes répéter
typiquement ici ben si chaque fois que
je fais une pousse en hauteur me fais
couper la tête la prochaine je vais
essayer de la faire un peu ras par terre
pour essayer de pas me faire couper la
tête et du cou
décidément
du coup sûr le dactyle j'ai plutôt à un
jeu plutôt à tendance à raccourcir les
temps de repos pâturages pour essayer de
mettre la pression éviter que kiki
partant tout parce que sa maladie du
tactile c'est un peu ce qu'on voit sur
le boom ici là en fait ben comme
potentiel de rendement important l'hiver
en fait ben il va continuer de pousser
avec le front les feuilles on entrait
enfin
avec le temps ils feront défaut ils vont
rentrer en sénescence sur l'hiver ben ça
va se coucher sur les côtés et en fait
il fait le vide autour de lui et puis au
bout de obou de 4,5 en fait vous n'avez
plus que vous n'avez pas une prairie de
d'actifs vous avez des touffes les unes
à côté des autres vous avez une culture
dactyle en tout et du cou ou là quand on
parle de couverture du sol ben on est
couvert quand les d'activité il est
fondu par contre derrière la fauche sur
un sol qui est quasiment pas couverts
parce que j'ai des trous partout donc
faux faut éviter qu'ils fassent pour
éviter qu'ils fassent ces troubles faux
j'ai vraiment tendance à surutiliser
nomi deuxième espèce le cousin l'a enfin
où la cousine du hac il vous la
connaissez celle ci
est la fétuque élevée dans lequel elle a
reconnu par son père en fait l'année des
espèces qui sont souples en libye
laissant les les sélectionneurs de son
bon parce qu'ils nous font croire créé
les soupes
mais du coup et le bouquin est beaucoup
plus souple que les foetus native 10 à
30 ans donc la fétuque élevée à une très
forte saison qui est vraiment rouler
elle a une feuille qui est quand même
relativement rech
par contre elle a d'autres avantages moi
j'appelle ça le 4k de la grameen et ça
pousse de partout ça pousse dans tous
les types de sols seul profond seul
moins profond solide remords seul
séchant
s'avère lutter contre le sexe par sa
profonde ardent à thin man donc plus
d'un an signer sur 40 cm à la racine est
sûre de mettre un peu c'est celle à lui
c'est la luzerne des graminées qu elle
est capable d'aller chercher de l'eau en
profondeur
elle m'a repoussé finalement très tôt en
sortie d'hiver aller très précoce elle
va pousser tard au mois de juin parce
qu'en fait elle va rester longtemps au
sec par contre la part la capacité à
refaire de la repousse après une pluie
comme ça parce que ben c'est avant que
sa roue mouiller en profondeur bain
du coup il faut du temps elle repousse
finalement à cet art tard à l'automne du
coup intéressante en termes de pérennité
ces deux espèces quasiment les plus
pérennes par contre quand on a fait un
choix des rotations on parle de on va on
va dire ben après ils installent pour
deux trois quatre ans huit ans dix ans
et tout à l'heure dans leurs précédents
il y en a qui me disait ben moi je
voudrais bien
je voudrais bien ben transformé peu mais
prairies temporaires en prairies
naturelles la problématique c'est que
ces espèces là en fait ces espèces qui
sont peu sociables et l'histoire de deux
des touffes là en fait elles font un peu
le vide autour d'elle et on a du mal à
les conduire à long terme en prairies
naturelles
et en fait les sélectionneurs en fait on
leur demande de travailler sur la sueur
sur le potentiel de rendement et pas sur
la sociabilité des espèces et du cou
ça fera le lien avec les essais
consommation humaine sur la bulle verte
sur les prairies naturelles du coup
aujourd'hui c'est compliqué de prolonger
alors entre guillemets à l'infini nos
prairies temporaires
dernière dernière espèce là que j'avais
années donc ça c'est le règle anglais
qui va plutôt lors ces espèces très
adapté aux conditions séchantes et
finalement dérèglement climatique par
contre en valeur nutritive qui sont peu
riche en sucre là on est sur des taux de
sucre les deux entre 8 et 10% des
valeurs us qui sont pas au summum
tout à l'heure emilie elle nous disait
finalement
aujourd'hui il ya des contextes
pédoclimatiques qui nous permettrons
plus d'avoir des animaux qui sont très
productifs ou de répondre à des des
potentiel génétique qui sont élevés
typiquement si je m'appuie sur ces deux
espèces qui sont des espèces pérenne et
adaptées au milieu ses chants ses des
espèces qui sont peu adaptés pour des
animaux très productif et est très
exigeant en termes de valeur
pourra s'appuyer plutôt là dessus mais
sauf que ça la règle anglais et ben si
vous êtes à 900 mètres sur les monts du
lyonnais
avec 900 mm d'eau par an n'y a pas de
problème lui a continué de pousser si
vous êtes à chambord en coteaux ses
champs vous mettez du reggae anglais on
a fait l'essai chez vincent avec la
bulle verte et bien au bout de deux ans
il ya peu de règles donc vous mettez une
prix pour quatre ans au bout de deux ans
il ya plus d'un an il ya plus l'espèce
majeur du coup vous comprendrez que du
coup c'est finalement c'est plus
intéressant parce que le coût
d'implantation sur ces espèces là on est
de l'ordre de rien qu'en ukraine entre
250 et 350 euros l'hectare plus le coût
d'implantation
du coup on voit là pour les pour les
espèces les espèces voilà
deux prix est un power alors bien sûr il
y en a plein d'autres l'idée quand on
vous avait semé une prairie temporaire
c'est vraiment essayé de se poser la
question qu'est ce qu'il ya dans ma
prise temporaire et finalement est ce
que ces espèces sont adaptés à ce que je
vais en faire et puis je vous disais
l'enjeu sur les prairies naturelles
c'est les pérenniser
et du coup pour les pérenniser ben en
fait il existe deux modes de
reproduction des graminées donc le mode
classique de monter à grain et du coup
c'est la gagne qui permet le
renouvellement des espèces et puis donc
donc ces espèces là si elles m'ont
jamais à grain du coup je permets pas le
renouvellement des espèces est au bout
de 5 10 15 ans petit à petit j'ai mes
graminées qui disparaissent de mon
milieu parce que j'ai jamais permis
le renouvellement de ces espèces et
c'est vraiment le schéma qui est ici
donc ces deux modes de production là on
a des reproductions à grain donc si ma
graminées elles montrent jamais à grain
il n'y a pas de renouvellement et petit
à petit ma pré est mort et c'est un peu
ce qui ce qui se passe en fait dans nos
dans nos conduites un peu précoce en
fait quand on est une prairie naturelle
en ensilage ou en henry bahn âge vous
l'a fauché systématiquement avant monte
à grain et du coup bas les trois
premières années ça ce n'est pas parce
que les espèces sont toujours là du coup
vous allez avoir des fourrages qui était
précoce enfin été précoce et de quête de
bonne valeur nutritive mais si vous
faites ça pendant dix ans
comme vous nous permettez jamais le
renouvellement des espèces un petit à
petit la prairie va mourir et c'est vrai
qu'on n'en parle aujourd'hui
c'est vrai qu'en si on se positionne du
côté de l'animal on aura tendance à dire
ben
amenez moi du forage de top qualité tout
le temps par contre l'enjeu de la
prairie naturelle le deuxième enjeu où
l'enjeu même principal s'est pérennisée
donc si je renouvelle jamais là par la
montée à grain va petit à petit ma
prairie elle va disparaître il ya un
deuxième mode de production qu'ils
mettent dans la production en papy façon
végétative alors là on a moins de
graminées qui sont capables de se
reproduire comme ça alors lesquels on a
vous connaissez des espèces qui se
renouvelle par multiplication végétative
il y en a qui sont aux caractéristiques
des élevages et vous on est tous sur vos
exploitations
qu'est-ce qui fait des stolons le chien
non un xian ans ça ça est bien vert ça
se reproduit sans monter à grain donc
vous avez le chiendent mais vous en ait
d'autres ici on en a beaucoup vous allez
à grand angle est anglais c'est une
espèce qui est capable de coloniser
l'espace par multiplication végétative
vous allez pâturin des prés vous avez la
fétuque rouge
faisait 7 8 espèce là qu'ils sont
capables de se renouveler par
multiplication végétative ces espèces
qu'on va retrouver beaucoup dans les
prairies et pâturages et les prairies et
pâturages fertile dont typiquement ici
ici on a retrouvé du reggae anglais tout
à l'heure je voyais y avait du pâturin
des prés
je peux en avoir ici donc en fait ces
espèces même si elle ment par grain ma
pré real va elle va se renouveler par
contre toutes les autres espèces les
laits fromental les crétins les
nous avons enlevé les tris êtes qui sont
des espèces de graminées de près naturel
les dactylos fétuque parce qu'on peut
les retrouver dans les prairies
naturelles
si je le fais jamais monté à grain bain
au bout de quelques années je perde mon
stock grenier j'ai plus toutes les enfin
j'ai plus de grain de fourragères dans
mon milieu et du coup un petit à petit
ma presse dégrade donc l'idée
c'est vraiment le tarn et les pratiques
et permet de temps en temps une fauche
agrainage c'est ce qu'on a fait c'est
dit cette année du coup avec la bulle
verte on a testé les grainage naturel
parce que c'est vrai qu'on s'entête
souvent assurent se met finalement
et emilie à l'appeler salle ce matin on
veut toujours faire en agriculture faut
qu'on travaille donc on prend on prend
un gros tracteur on prend un bel outil
et on va semer ma prairies dans la
prairie sauf que globalement ce qu'on
constate c'est espèce là c'est je vous
ai dit c'est des espèces de milieu
fertile elles ont été sélectionnées par
pour le rendement n'ont pas été
sélectionnés pour vivre dans les milieux
il ya pas grand chose en danger du coup
c'est potentiel de rendement mais sur
des milieux où séoul yahoo il ya
vraiment de quoi manger et vous et
voulait implanter sa dans des milieux où
souvent ces deux-là prairies maigres où
il n'y a pas grand chose à manger
alors il ya déjà ce paramètre là qui
fait que finalement on n'est pas sur des
espèces qui sont adaptés à leur milieu
et en plus les conditions je disais
l'implantation des prairies temporaires
c'est presque l'enjeu qui en est du coup
quand une préparation seuls qui optimum
vous voyez que vous prenez des gamelles
alors dans une prairie où il ya de la
biomasse et la concurrence c'est
compliqué donc l'idée c'est vraiment de
se dire ben comme on n'a pas les espèces
adaptées à ces milieux là comme c'est
compliqué de faire un sur semi ben
pourquoi pas testé un grainage de ces
espèces donc finalement attendent une
montée à gran à ce qui se faisait
historiquement c'est qu'en fait nous
aujourd'hui on ne fait pas parce que
parce qu'on a le matériel pour qui nous
permet de récolter précocément validé
c'est attendu monte à grain pour
renouveler mépris
bien sûr
non non c'est parti j'ai pas j'ai pas
dit une question de s'amuser c'est qu'on
a les moyens et dans votre tête plus on
ramasse précoce meilleur c'est exquis
élevées dans la majorité des cas sauf
que c'est très vrai là dessus c'est
moins vrai là tu te
savoir on va perdre en qualité
ouais on a perdu
on
a un rôle à l'idée c'est sait faire ça
avant dégradation complète parce que si
j'ai plus du tout graminées je vais par
ans mais des graminées et moi ce qui
m'intéresse quand je vous disais sur une
paille dégradé ce qu'il faut remettre
ces deux-là graminées donc faut que je
fasse ce choix avant qui est plus du
tout graminées en tout cas on a fait les
sachets et dit sur une parcelle qui
était en début de dégradation on avait
quand même beaucoup de bigote qui doit
représenter en 30 et 40 % de la biomasse
l'année dernière et du coup on a fait
une prochaine glanage donc une
fourchette grainage on a fait une faute
chaud au
30 juin donc au 30 juin sur
des graminées qui était vraiment mûr de
ressasser le résultat de la fauche
autres en moins alors vous avez une idée
pour revenir sur ce nombre de graines
vous une idée nombre de graines que vous
semez au mètre carré quand vous mettez
30 kg de graines hectares
combien que ça fait de graines au mètre
carré
ouais c'est 2020 c'est sur les mélanges
suisse c'est plutôt 3000 mais dans le
semi classique 30 kg s'il n'y a pas de
pâturin pâte phléole ses 2000 grenoble
au mètre carré
je sais pas si vous avez déjà vu un
semis semi ce que ça représente 2000
grain au maintien et à l'impression
qu'ils attendent rien que ça là c'est le
résultat du smi l'égrenage les suisses
ont fait des travaux là dessus ils sont
entre 6 et 10 migraine au mètre carré
remise donc on n'a pas compté je me suis
pas amusé à compter le nombre
d'événements tout cas on est sûrement
sur à +5 6000 grain
revenir en stock au sol sur un mètre
carré
cette année ça a été un cas d'école
parce que du coup ces graines elles ont
ça c'était le 30 juin le jour de la
fauche face tels 20 juillet s'est elle
élevée et sa déjà le 20 juillet et donc
la prairie elle est comme ça aujourd'hui
donc ça c'est un prélèvement j'ai fait
ce matin voyez donc la presse qui a été
sur ce mais en fait d'envoyer vraiment
que ça a été un gazon qui cesse mais
naturellement dans la parcelle et du
coup ça je pense que ça sera un moyen de
renouveler naturellement nos prairies
naturelles
si on constate qu'elles sont en début de
dégradation alors je dis pas qu'il faut
faire une fauche tardive tous les tous
les ans parce qu'il ya un enjeu de
valeur nutritive est alors certes on
perd pas énormément
non
alors alors ouais c'est pas alors on va
faire ça sur une deuxième coupe tout
simplement que 80% des espèces qu'on a
dans nos prairies naturelles sont des
espèces qui sont non remontantes veut
dire que une fois que j'ai fauché des
pays il ya plus des pays qui va remonter
et c'est toute la problématique parce
qu'en fait si c'était des espèces
remontant n'y aurait pas de problème de
graines parce que un jour ou l'autre ça
finirait par gagner
donc on peut pas faire ça sur une
deuxième exploitation et c'est sûr
peut-être qu'on va perdre une deuxième
coupe
même et c'est un enjeu pour les 5 8 10
ans qui viennent donc et je dis pas
qu'il faut il faire systématiquement sur
toutes les parcelles offert temps en
temps
au fond faut regarder et on parlait
d'indicateurs et où dix mois
la première le premier des indicateurs
ces vos yeux qui je dois vous dire
estimé si je devais dégradation regardez
ce que vous faites si votre potentiel de
rendement ils descendent au fil des ans
il ya des questions à se poser est
qu'est ce que je constate sûr mais pas
ici je constate un début de dégradation
il faut que je remette en cause les
pratiques il va falloir peut-être que
sur certaines parcelles je suis soit
capable de déclencher des fauches plus
tardive une année pour remettre du
potentiel de ventes
baissent enfin sourd à peine une
centaine de kilos de 100 et 150 kg je
pense non mais c'est difficile à dire
les suisses ont fait des comptages voilà
qui sont de 6 à 10 milles grain au mètre
carré ben si si on prend lui le pmg
moyens ça ferait 120 kilos
mais en sachant que c'est un peu pas
logique quand on fait de la luzerne par
exemple en porte greffes en récolte on
en récolte à peu près 600 kg de graines
ha c'est une espèce qui est sélectionné
pour enfin qui est semée pour faire de
la graine là là on a
a
pu faire 0 6
est-ce que c'est rentable de pérenniser
nos prairies naturelles
je pense que oui
je pense que oui parce que
finalement aujourd'hui on n'a pas le
choix
oui et puis là encore les cas tu veux
dire là moi je trouve que naturellement
après faudra compter c'est à dire là on
va dire j'ai fait une fois donc on va
dire que la crise y est un hectare une
année sacrifiée c'est ça quand même
ramassé des fois
c'est du x
complètement complètement
en fait alors
en fait faut vraiment faut vraiment
changer de vision entre un foin tardif
de prix naturel et un point tardive de
prêt temporaire
dans la perte de valeur nutritive nous
mesurer du coup cette perte de valeur
nutritive heureux on est passé de 522
edf si elle avait fauché le 11 juin donc
on joint c'était un point plutôt précoce
à
652 edf
quand tu passes et quand on a fauché le
le 1er juillet donc certes on a une
vraie perte de valeur
vous
savez ça va être des prix mais avant
même est globalement au vu du résultat
et et l'enjeu stocks alors l'idée de ça
c'est de mesurer le potentiel de
rendement qu'on va avoir gagné sur les
deux trois prochaines années mais
globalement l'idée de sas et pérenniser
ma prairies naturelles et et si
finalement par ma pratique j'arrive à
gagner je pense 500 kg ou une tonne sur
les quatre prochaines années
l'investissement de départ il est zéro
c'est ça pour pas voir ça en cours mais
plutôt en investissement pour elle car
ici c'est un travail ben pour pas de
temps et supplémentaires
il ya le psychologique
pouvoir faire je viens il fallait bien
qu'ils aient michael il n'empêche pas
nantis fâche pour ça nous fait gagner
natif aux studios fox ou vous n'avez pas
trop de fenêtres météo
beaucoup de fenêtres météo je pense que
là il faut enfermer pourquoi y aller
contre 30 cents à ses pattes à un genou
cette année naturellement une accrochés
aux prêtres ouais c'est sûr c'est sûr en
fait
là c'est la région assure t il malgré
tout je connais pas tout à fait d'accord
mais attention la relation production et
pâques parce qu'une prairie naturelle
restera à vie lit naturel
ça c'est un autre débat mais dans le
même esprit est
important de faire quand même
la relation avec l'impact parce que la
pac on a bien vu que c'est celle qui
nous est notre vue
de loin donc attention voilà par rapport
à ça il ya pour l'instant il ya sur la
région rhône alpes auvergne à zéro
risque
parce que on a en excédent de l'excédent
en augmentation de 2 par près naturel
dans l'eau dans sur la région donc il
n'y a pas de risque mais aux médecins
oui c'est sûr sûr sûr sûr sûr
bien sûr
faut plutôt mesurée enfin voilà l'enjeu
et il faut pas voir ça attention il faut
pas faire ça sur l'ensemble des
parcelles le dire finalement si tu me
fais ça sur 10% des prairies naturelles
10% des prairies naturelles
finalement ça représente je sais pas
peut-être 5% du foin que tu vas rentrer
donc non l'enjeu il est plus
psychologique que réelle parce que comme
tu as dit rémy cette année il y en a
qu'on fait du foin au 25 juillet ben ils
sont pop voilà ils ont subi et puis ils
l'ont fait quand même
sur les concentrés on est d'accord
du coup voilà
en tout cas ce qu'il faut retenir c'est
que ça marche ça pissait surtout c'est
qu'il faut vraiment
l'idée c'est de regarder ce qu'il ya
dans les prairies observer la flore vous
avez pour avoir une conduite en
cohérence avec les espèces que je dorme
après s'il ya une idée à retenir c'est
vraiment ça parce que toutes les espèces
sont pas tous les modes d'exploitation
et du coup si je veux une prairie qui se
dégradent pas faux que j'ai eu une
conduite qu'ils soient en cohérence avec
le milieu
voilà
c'est bon pour vous vous avez d'autres
questions ou
alors l'idée c'est vraiment pas me
répéter
wes ce sera peut-être 8 10 voilà ouais
ces espèces
enfin après on a peu
dessus on n'a pas de recul il ya eu des
essais alors dans l'ouest
tout à l'heure à emilie présenter les
résultats des sivom ils ont ils ont fait
ces essais là
le moment sur prairie où ils ont testé
les grainage on a une augmentation de la
part de graminées au détriment des
légumineuses mais ils ont fait ça sur
des prix peu dégradée sur des prairies
temporaires en quatrième cinquième année
il constate une augmentation de la part
de légumes ou de graminées mais
finalement nous ce qu'on recherche en
prairies naturelles c'est aussi cette
augmentation de graminées sur des
milieux où on considère qu'il n'a pas
plu à c'est donc peut-être qu'on va
avoir une réduction un peu enfin une
augmentation de la part de graminées au
détriment des dix cote mais c'est quand
même ce qu'on recherche en termes de
productivité de la prairie parce que si
on a plus de dédit cote les prairies
elles sont condamnées parce qu'à
disparaître parce que pour l'élevage
elles sont enfin finalement ça peu
intéressants donc c'est seulement ce
mixte et cet équilibre entre ben les
graminées les dix codes du milieu
c'est sûr bien sûr je prends quoi qu'il
arrive sur ok c'est qu'il sait quelque
chose c'est un fil rouge cause
aller
je vous laisse peut-être je pensais que
vous allez après
c'est les vieux ils n'arrivent pas à
faire le
[Rires]
est ce que c'est bon le sens où on est
filmé
ouais
c'est ça l'otan organisé
aquaria salah ok
alors
couteau
donc ça va tout va bien ça vous plaît
bon
alors tu me dis quand vous êtes au quai
clap de début
c'est bon elle est super
bon alors donc sur cet atelier vous
voyez dans un grand trou sept plus
grands profils de ma carrière c'est dix
ans de carrière mais ça c'est un profil
vaste sait on est à l'aise dedans
donc
profil de sol dans une zone de la
parcelle qui est peut-être pas idéal
donc on va se poser la question de ce
convoi
par rapport à l'emplacement où on a mis
le profil et puis donc on pourra poser
un certain nombre de conclusions
donc le profil de sol a été finalement
inventé pour venir regarder le sol dans
ce qu'il ait de réels c'est-à-dire un
volume et je vous invite tous et toutes
à pratiquer si ce n'est le profil de sol
au moins le profil tedesco régulièrement
pour regarder ce qui se passe dans vos
sols parce que si vous connaissez vos
sols que sur la surface ou même en
mettant juste un coup de bêche c'est
déjà ça de bien mais on va voir que le
profil nous permet de bien comprendre
les interactions entre la surface la
profondeur et si on utilise bien le
potentiel de son sol le profil de sol
donc c'est une mesure qui doit nous
permettre de justement évalué un le
potentiel du solde d'un point de vue on
va dire biologiques physiques et
chimiques et ça va venir compléter des
mesures de type analyses de sol qu'on
pourrait faire par ailleurs pour avoir
une vision réelle de comment fonctionne
le sol
on va analyser un ensemble de paramètres
et ce qui est intéressant quand on fait
un profil qui descend à cette profondeur
mais c'est qu'on va pouvoir bien
vérifier déjà le potentiel des horizons
dit pédologiques ces raisons droit où
l'homme n'est jamais intervenu et le
potentiel d horizon de 10 ans tropiques
c'est à dire là où on a labouré rc sous
sol etc
et on va venir estimer si on a une bonne
connexion entre la surface la profondeur
on va venir estimer si les racines si
l'eau peuvent circuler convenablement un
insolent qui marche bien c'est un seul
dans lesquelles les fluides circulent
les fluides l'atmosphère donc l'air du
sol les fluides l'eau et les fluides
vivants c'est à dire les racines les
lombrics l'activité biologique en
général et on va se poser la question du
potentiel de ce sol en regard de la
texture en regard de ces régime hydrique
en regard du taux de cailloux et donc
tout ça doit nous dire si on est sur un
sol plutôt de type poids lourds ou poids
léger vous savez c'est un peu comme les
les typologies dans les sports la
génétique de son sol quand on est sur un
petit potentiel on va essayer de
travailler au mieux dans ce petit
potentiel si on est sur un gros
potentiel oui c'est travailler au mieux
dans ce gros potentiel et donc ici donc
on est dans une interview
souvent très léger sableux voilà
études et donc on va
dans ce système polyculture élevage
estimer si ce sol a plutôt un bon et un
mauvais potentiel alors première chose
qu'on va regarder c'est laid on commence
par souvent les horizons profonds
souvent parce que si on regarde le
profil on sort de la terre et histoire
de pas s'enterrer donc si on me regarder
ce qui se passe sur ce premier horizons
on va donc extraire une partie du sol et
l'observer donc déjà cela vous êtes à
contre-jour donc je vous montre donc
vous avez ici un sol qui est extrêmement
marbré hockey très marbre et si je
regarde sa texture
je crois que ça gratte beaucoup sa crise
à l'oreille on est sur une texture très
sableuse un des petits cailloux
on est marbre et avec des phénomènes de
concrétions eu sans doute des
concrétions ferromanganèse iq et des
phénomènes diderot morphy donc qui veut
dire qu'à un moment donné au niveau des
régime hydrique sur cet horizon un
problème on a en tous les cas des
engorgements en eau ou des périodes
d'anoxie qui sont assez marqué son
copain première horizons et puis remonte
jusqu'à
voilà à peu près 80 cm
ensuite on a
nos horizons ici de transition
où on a beaucoup plus en fait on change
de textures en fait on change de texture
on est sur une texture ou d'un coup on
commence à avoir de l'argile voyez donc
si je fais ça avec mon doigt allez les
vous avez les empreintes digitales qui
viennent qui viennent s'imprimer et puis
je peux faire un normalement un petit
boudin voilà donc on l'a on est au moins
une quinzaine de pourcents d'argile
voire plus sur cet horizon donc
on va voir si cet horizon souvent les
horizons où on a une veine d'argile on a
une infiltration de l'eau qui réduit on
peut avoir des phénomènes d'accumulation
d'eau dessus de cet horizon on va
vérifier si c'est le cas ici
donc je monte et qu'est ce que j'observe
donc on a eu pas mal de débats sur les
derniers groupes mais en gros on observe
ici une intensification
sire que dans cet horizon de transition
vous avez diderot morphy ses tâches
rouille que vous observez plus quelques
concrétions ferromanganèse hic sauf
qu'on a une sorte d' extrapolations que
ces phénomènes juste au dessus de cet
horizon de de transition cet horizon
plus argileux donc il est probable que
l'eau en arrivant à ce niveau
s'accumulent et puis viennent
intensifier des phénomènes diderot
murphy l'eau ensuite s'infiltre et puis
la bombe on doit on a une zone
d'accumulation d'eau aussi avec voilà
une infiltration qui sera pas
extrêmement bon non plus
on remonte petit à petit on commence à
arriver dans des horizons alors ce qui
est toujours compliqué c'est que on
avait des façons culturales des fois
plus profonde avant aujourd'hui c'est
plus superficielle et donc on peut se
poser la question de ou des mares ou
fini cet horizon qui a été touché par
l'homme ce qui est sûr c'est que là on
commence à avoir quelque chose qui
change autour de 40 cm donc est ce qu'on
a
anciennement travailler à 40 cm de façon
régulière moi j'ai pas on a eu le grand
père voilà il est là bas on lui a posé
des questions on est ici sur
l'historique prairies permanentes depuis
très très longtemps d'ailleurs je pense
que ce qu'on voit là bas en termes de
prairies voilà quarante ans de prairies
voilà donc
j'ai fait par contre de labour
consécutifs parce que ouais
pour mettre au nord ouais
c'est
très moyen c'est la paille conditions
difficiles
à bourg pour renouveler ge et se met à
couvert ouais je fais pâturer
est a semé tout à fait donc 40 ans de
prairies labour orge récolte de la
période conditions difficiles relâche
pour couvert pâture et broyés pour
nettoyer un peu voilà parce que ça
devait être hétérogènes ils ont dû
laisser les cannes mais voilà
être aux lignes quoi ok et donc ensuite
la bourre pour repartir et là on a un
métier
un triticale hockey qui va être récoltés
en grain
ouais ok donc très bien
nature par an près derrière ok pour
quelles raisons de chiens parce que ses
proches du bâtiment
- tu peux faire tourner les animaux
et qu'est-ce qui qu'est ce qui t'a fait
casser la prairie
ouais donc dégradation de la prairie
importante et trouver le renouveler
c'est le moment de la renouveler
tout à fait ok bon très bien d'où
l'intérêt de faire un profil là pour
voir ce qui se passait sans mots ok donc
ensuite on a donc des cailloux ici donc
on augmente la proportion de cailloux on
a une quinzaine de pourcents de cailloux
après dans les horizons au dessus de 40
et par contre on a effectivement donc de
l'enracinement kir et augmente c'est à
dire qu'en fait en dessous là en dessous
de 2 voilà quarante cinquante
centimètres on a une décroissance
racinaire énorme cirque en fait on a
beaucoup de racines jusqu'à 50 et après
une décroissance net des racines qui
d'ailleurs est corroborée avec
l'apparition de l'hydro morphy et d'une
certaine compassion compacité du sol
donc là ce qui est intéressant c'est
quand on prend une mode comme ça et
qu'on veut regarder un peu si elle est
compacte ou pas déjà regardé je la
prends dans la main s'effrite et puis
quand je la casse elle propose quand
même des faces assez hétérogène et donc
la compaction et souvent vous la voyez
pas ce que vous avez des surfaces planes
des arts est ici c'est assez absent et
donc je casse assez facilement on n'a
qu'un peu de phénomènes diderot morphy
dans cette partie là du sol mais
globalement ça se tient on a des racines
mans donc on peut quand même noter
quelque chose qui a s'écriant c'est que
en dessous de 50 j'ai mon appel
racinaire qui décroît énormément malgré
le fait qu'il est couvert et ce que je
trouve d'autant plus
bas d'hier symptomatique c'est qu'il ya
eu quand même énormément de prairies
dans une prairie qui est aussi vieille
elle va quand même chercher là quand
même s'enraciner
mais on a une vraie décroissance donc on
a un potentiel sol qui s'exprime bien
sûr les 50 premiers centimètres dessous
est ce que celle hydromorphes si
finalement la plante doit mettre
quelques racines pour aller chercher de
l'eau mais le reste elle vient le mas
est vraiment sur 50 premiers centimètres
et puis ensuite bon mais on arrive dans
l'horizon qui a été qui a été travaillée
labour et donc on a une légère se mêlent
de compaction voilà mais qui est qui est
légère et bon ça ça passe voilà c'est
pas un problème pour moi en tous les cas
j'ai regardé pas mal sur les autres
facettes mais voyez vous avez une vous
avez un peu de compacité mais c'est
toute proportion gardée ça voilà ça
s'effrite bien donc on a une semelle dit
de lissage mais qui viennent pas
empêcher l'enracinement et puis après
évidemment vous avez 100% de terre fine
ici avec voilà avec le labour qui a été
fait il ya relativement peu de temps
faut voir après ce qui se passe c r
quand fête typiquement cette structure
là c'est un peu ce qu'on a vu ce matin
en conférence qui si on a une trop d'eau
et que en fait le triticale couvrira
vraiment le sol et le protègera
lorsqu'il sera à plein tallage ses
avances avoue pouvoir des phénomènes
d'érosion parce que le sol se tient pas
et vous avez aussi en fait le phénomène
d'érosion il est créé par kouassi vous
allez avoir de l'eau qui va s'accumuler
justement sur votre semaine de lissage
puisqu'on à une réduction de
l'infiltration si l'automne très fort
vous avez de l'eau qui s'accumulent et
il suffit que vous ayez une légère pente
alors ce qui n'est pas forcément le cas
ici
pour qu'en fait l'opéra col de façon
latérale et vous avez après ça vous
entraîne de la terre ça vous entraîne
l'ensemble des sédiments et ça vous créé
a pressé ses fameuses phénomène
d'érosion visible par contre pouvoir
d'érosion diffuse ce qui fait que l'eau
des rivières etc deviennent turbide et
un peu plus voilà devient marron c'est
un phénomène souvent d'érosion diffuse
mais voilà la question fondamentale
derrière tout ça c'est est ce que mon
soin les protéger quoi qu'on en dise
avec un labour on va avoir un sol qui va
être difficilement protéger durant
l'hiver après on peut passer au travers
des mailles du filet en fonction de la
configuration de la parcelle là on est
sur une parcelle plutôt plate peut-être
qu'après ça descend là bas faudra voir
ce qui se passe mais voilà si c'est
plutôt plat on limite les risques malgré
tout mais on aurait pu finalement c'est
ont senti leur école dans des mauvaises
conditions qui t'a fait faire ses
opérations c'est que tu t'es retrouvé en
fait dans une parcelle hyper hétérogène
avec le marquage des roues et donc tu
marques et
lancé à pâturer frais
ouais donc tu t'es dit je préfère
limiter si parce que tu es opérations de
scalpage aurait été sinon trop
hétérogène tu aurais eu des reprises etc
etc ok bon c'est là de toute façon c'est
vrai que la destruction d'une prairie
quand on veut ne pas faire de la bourse
est souvent assez intéressant de le
faire en mettant par exemple méteil
dessus ou en fait c'est pas très grave
si la prairie repart un peu je fais une
culture fourragère je redémarre après
avec une culture fourragère de printemps
ou un maïs et on commence à pouvoir
faire fi de la prairie comme ça ou la
détruire dans des conditions très sèches
entre l'été
pour venir la casse est implantée une
inter cultures fourragères
repasser un coup de scalpage donc un
outil de travail très superficielle
semer de nouveau un état c'est à dire
que des cultures fourragères récoltés en
verre ou c'est pas trop grave si j'ai
une prairie qui repart et en fait je
d'être m a pris progressivement sans
avoir besoin de de labourer mais après
il faut que ça s'adapte au système
c'est sûr que loba le labour est une
opération rapide mais qui peut avoir des
conséquences assez forte après sur la
dégradation de la parcelle
donc là on vient de faire d'une analyse
donc qu'est ce que vous en pensez déjà
en termes de potentiel c'est-à-dire
d'avoir une bonne relation entre la
surface et la profondeur sur cette
parcelle vous en pensez quoi
c'est bon c'est pas bon calaisis 1 vous
écoute
alors tu as dit quoi
alors on choisit pas son sous sol ça
c'est comme on choisit pas sa famille
choisit pas son sous sol ça c'est une
bonne remarque en ligne et ensuite j'ai
vu des têtes qui se tournaient comme ça
comme celui-là où vous avez raison tous
les deux on ne choisit pas son souci il
faut faire avec et ça c'est typique 5 en
fait je veux j'ai pas vu ça qu'ici c'est
un dans la zone avoir ce type de sous
sol la hydromorphes vers vous appelez ça
le gore voilà c'est ça une sorte de on a
une problématique là sur la région qui
fait qu'on se retrouve de toute façon
avec ça
mais ça veut quand même dire qu'à un
moment donné j'ai une répression du
développement racinaire à partir de 50
cm donc dans ma gestion agronomique je
sais que mes opérations doivent être
très positive sur l'horizon de surface
parce que deux sous mes capacités de
rattrapage et de valorisation du
potentiel sont là et non on est sur un
sol on l'a vu très sableux à part cette
veine d'argile donc ça veut dire quoi un
sol sableux en matière de fertilité
chimiques
ces gens voilà sur le séchant petit cec
petit frigo au frigo camping car on va
être sûr du 6 ou 7 milles équivalent
pour 100 g de terre
frigo de camping car
un seul plutôt ses champs une réserve
utile en fait au final on est sur un
mètre de profondeur à mettre 20 on va se
retrouver avec 0 8 mm de stockage par
centimètres de sol ce qui fait que
grosso modo je vais avoir à peu près 100
mm sur l'ensemble de la profondeur de
mon profil
avec quand même une valorisation par les
racines moindre ici donc on pourrait
mettre un coefficient un peu de
réduction de cette réserve utile mais ce
qui fait que je vais tourner si je
tourne bien sûr les 50 premiers
centimètres ça veut dire que je vais
avoir 40 50 mm max de réserves utiles ça
veut dire grosso modo en période de
pleine pousse au printemps je vais avoir
un couvert s'il est bien dense il va
prendre 3 4 3 4 mm jour c'est à dire que
je peux me retrouver assez vite
en période de stress hydrique c'est là
où finalement ce sous sol même si un peu
de racines peuvent venir compenser effet
retenir un peu la partie un peu plus
longtemps ceci dit on on n'est pas sûr d
sur des réserves utiles extrêmement
importante
oui
des trente centimètres on à la roche
ouais donc là il ya la chance finalement
j'ai chance c'est ça que tu venir voilà
c'est ça ouais
ouais j'ai 35 cm de terre et ça s'arrête
donc là tu as 25 mm de stockage d'eau
donc autant te dire qu'effectivement ça
arrive assez vite la douloureuse
peut
alors par rapport à la zone là on est
profond jeu ça dépend où en est
effectivement ouais mais des fois oui en
coteaux machin on se retrouve ces choses
très très superficielle tout à fait
tout à fait donc voilà donc fertilité
physique
finalement si je dois mettre une note
sur 10 mais je me retrouve avec une
partie de mon profil compliqué à
explorer par contre la structure de
l'horizon explorer avec elle est plutôt
bonne donc voilà on pourrait mettre une
note de global du profil de 5,6 mais pas
mais sur la zone ici qui est bien
exploité peut-être plus tôt cette
fertilité chimiques on sait qu'on a une
petite cec donc ça va pas être énorme et
on va réfléchir la qualité de cette
chimie du sol en regard du potentiel et
donc on peut faire quelques tests pour
voir où on en est donc vous en présenter
quelques-uns donc là vous avez des des
sticks ici qui permettent de faire le ph
éventuellement de redbox et puis vous
avez après des tests chimiques simple
acide chlorhydrique que vous trouvez en
supermarché et donc si vous faites ici
un test à l'acide chlorhydrique et qu'on
regarde ce qui se passe au niveau des
différents horizons pour regarder si on
a du carbonate donc du calcaire actif
dans votre sol on le fait ici sur la
surface aucune réaction sur l'horizon on
va dire en dessous de le passage de la
rotative aucune réaction sur l'horizon
dessous du labour aucune réaction et si
je descends et premier horizon
pédologiques pas de réaction donc ça
veut dire quoi c'est que je suis un sol
qui est des carbonates et j'ai fait le
ph tout à l'heure je vais pas le refaire
on est en à une gradient d'acidité ici
on est plutôt autour de 6 7 6 8 donc
c'est nickel pas de problème
quand on descend ici on est plutôt
autour de 6 5 6 3 et puis dès que je
descends dans cet horizon là qu'est plus
hydromorphes je suis plutôt autour de 6
1 6 voilà 5 9 donc au final on a un
statut acido basique est très correcte
sur la surface ça veut dire que là on
soulage d'entretien
voilà je vais mettre 500 600 unités de
ca autour des 4 ans et plus et
entretiennent ou si j'apporte beaucoup
de matière organique si vous acheter de
la paille et vous faites beaucoup
d'apports ça peut compenser parce que
dans la paille vous avez 2 3% de calcium
et vous avez vous pouvez tourner comme
ça je vous mettais 30 tonnes de fumier
c'est pas anodin de calcium que vous
apportez dans la parcelle donc c'est
pour ça que voit il ya vu les surfaces
qui a vu la rémunération je pense qu'il
vaut mieux réduire les charges au
maximum et s'en tenir à de l'entretien
classique où on va travailler sur voilà
sur des apports d'entretien et est là
pour le coup on part sur une bonne base
donc certifié chimiques plutôt bonne
j'ai pas vu d' analyse donc peut-être
qu'à l'analyse on peut avoir des
déficits ou des carences dans sais rien
mais si on part sur le principe qui en a
pas on est plutôt sur un bon milieu tout
de matières organiques tu sais ou pas
d'accord 2 5 2 5 à 3 donc on est plutôt
sur la moyenne haute de la zone par
rapport à texture dans une zone avec des
sols très simple comme ça quand on est à
2 8 3 3 on est déjà sur un bon taux de
matière organique donc là voilà on
pourrait dire que c'est donc fertilité
physique ont assez fertilité chimiques
on a fait fertilité biologiques or c'est
là où franchement on a des
interrogations et des interrogations
c'est que j'ai des trous de lombrics ici
qui sont visibles on à l'exploration
racinaire qui se fait préférentiellement
parce et infractuosités
mais ans j'ai beau chercher j'ai trouvé
que des juvéniles
alors on s'est posé plein de questions
est-ce que c'est du potentiellement ou
trois labour d'affilée qui ont pu avoir
un effet létale fin de labour qui ont eu
un effet létale possible
c'est très bizarre avec une prairie qui
avait duré aussi longtemps dans voir si
peu alors on est allé faire quelques
tests belge dans la parcelle pour bien
voir un peu ce qui se passe et on en
trouve mais pas non plus pléthore donc
il est possible à encore une fois c'est
une possibilité c'est une hypothèse qu
en fait avec les phases cultural un peu
agressive et les modalités de récolte
qui ont aussi perturbé la parcelle il ya
eu un effet un peu les talent sur la
population c'est validé mais en tous les
cas
vraiment je m'attendais à voir avec
l'historique même s'il ya eu du travail
du sol de quand même avoir une
population qui serait maintenue mais
même à l'intérieur la du voilà deux des
résidus dans l'amour ou souvent se
massent les lombrics dans des sols bon
certes labouré mais où on a une gestion
de matière organique plutôt correct là
je vois rien donc je vois là j'aimerais
pas conclure une notation trop sévère
mais entre kim heger quelques traces
même pas mal à certains endroits
d'activité biologique sur les horizons
notamment avant l'horizon président roh
morse jusqu'à 50 avec des racines qui
typiquement exprime une conformation
elle rentre dans les galeries de vers de
terre mais je vois rien je vois pas de
deux verres donc il ya sans doute une
affection importante par rapport aux
façons culturales
maintenant s'est posé la question de
qu'est ce qu'on fait dont toute façon si
c'est le cas c'est à dire s'il ya eu un
effet létale sur la population de
lombrics assez forte ce qui peut être le
cas en fait parce que des fois il suffit
qu'ils aient une grosse période
d'activité ont fait ces façons
culturales à ce moment là on fait un
labour une astreinte hâtive derrière il
peut y avoir une vraie perturbations et
on peut avoir un effet létale je sais
pas il suffit qu'il ya eu une période de
reproduction à un instant t un coup de
l'air sont hâtives sur les juvéniles etc
les adultes très sensible aussi et donc
on peut se retrouver avec des situations
problématiques on est sur des sols très
silencieux avec pas non plus une
population de lombrics énorme initial
même quand on a un seul qui marche bien
donc très vite on peut venir impacter le
milieu donc si c'était le cas de toute
façon on va pas retrouver une population
de lombrics optimale l'année prochaine
donc le fait de dire bah tu remets en
prairie toute façon ça va se
reconstituer au bout de deux trois ans
après si tu serais pas à côté de tes
bâtiment bon ben là toute façon tu as
cassé après rick avait excitant donc ça
va pourrait être aussi intelligent de
dire je continue en culture à sol et
pendant quatre cinq ans pour valoriser
la minéralisation de la prairie sur des
cultures
par contre je dirais attention
implantation
je sais que tu conventionnelle ou en bio
je sais plus sûres tant mieux donc là
effectivement les cultures de céréales
en pur
forcément non conventionnel on peut
avoir du rattrapage on peut on peut se
faire des choses
là en bio je tendrais quand même à faire
du tcs par contre on a un risque
effectivement adventices possible sur la
sur la sortie voilà
voilà mais ça
voilà donc là ça serait être
précautionneux sur le désherbage mais
imaginons que tu serais passé entre tcs
ce qui permet de désensibiliser un peu
ton sol à l'érosion de limiter l'impact
sur les lombrics
voilà il faudrait juste travailler
l'itinéraire technique on a travaillé
des choses avec d'autres groupes la
semis de trèfle etc qui permet d'avoir
finalement une plante compagne qui
limite l'émergence des adventices mais
par exemple cette année que ça a été
très pluvieux c'est comme ça on se dit
finalement une année sèche au moins j'ai
j'ai mon trèfle qui reste un peu tapis
dessous sauf que là avec une année
humide comme ya eu bel trèfle a pris son
ampleur ce qui fait qu'après la qualité
de la paille en sortie est moins bonne
mais la question c'est ce rapport
coût/bénéfice c'est à dire que
voilà est-ce que et ça c'est une raison
très personnel moi ma mon positionnement
en tant qu'agronome c'est de dire je
dois limiter au maximum l'impact de
pratiques qui pourraient me fabriquer
des problèmes de main donc c'est vrai
que le labour sur cultures d'hiver vu
que c'est que les cultures d'hiver
souvent beaucoup moins besoin de
structures que une culture de printemps
je limiterai quasi systématiquement et
puis après bas sur les cultures de
printemps c'est en fonction de la de la
structure du sol voilà mais en tous les
cas travailler sur des semis très
simplifiées en bio en travaillant sur du
scalpage soir au tabac tort soit un
scalpeur qu'on a pu faire c'est une
chose qui pourrait faire là par exemple
si tu avais été dans d'autres conditions
tu l'aurais des trucs commenta prairies
si tu puisses que tu voulais essayer de
le faire en en labourd
voilà
donc là là pour le coup le méteil
plantes mélanger - d'adventices tout à
fait ok donc ça c'était intelligent
c'est vrai que les plantes mélanger
c'est pour ça que même quand on veut
aller récolter en sec faire des plans de
ce mélange et permet de limiter
l'émergence adventices au printemps et
permet de réguler ça et je peux le faire
en tcs dès que je serai implantant
puantes et c est 100 bio sans rattrapage
je montrais des adventices et puis je me
retrouve avec des problèmes c'est pour
ça que là la question des modalités de
semis des plantes que je choisis et puis
des appareils derrière qui permet de
trier séparés ou encore même après même
en alimentation en auto à l'hymne des
fois ben voilà avant les céréales et des
légumineuses mélanger suffit de regarder
la proportion en sortie est d'aligner la
ration en fonction quoi
pour casser une prairie sans labour et
de toute façon il n'ya pas trente six
itinéraires candidat c'est travailler du
scalpage en conditions sèches
après un semi qui peut être fait en
semis direct soit avec une culture
d'automne mais il faut avoir cassé la
prairie quand même en août avec une
percée chante pour la pour la casse et
sauce qualité à 4 cm pour bien prendre
le plateau de tallage est tué
intégralement la prairie avec un outil
adam fixe qui va être bien intérêts et
qui va prendre 100 % de la surface donc
les acti sol sont bien pour ça ou des
routes abattoirs qui peuvent travailler
aussi à 4 cm et détruire la prairie
c'est toujours pareil c'est il peut y
avoir un risque de lissage après c'est
ultra homogène et habituellement c'est
un lissage très très modérée ci s'est
pas fait en conditions séchantes en
condition par le mouillé
des chômeurs à dix
derrière ça va booster
super bien parti ouais mais parce que le
coup je m'étais posé la question et
tu l'avais fait une année c'est
fort ouais
brême et le déchaumeur à disques
typiquement typique et mangue déchaumeur
à disques pour moi a pu créer plusieurs
problèmes c'est à dire ça fait pas un
travail homogène sur 100 % de la surface
et ça te laisse dollar à 6 mais ce qui
fait qu'après
voilà tu as une reprise quoi voilà et
après en plus ça tu aurais empêchés de
faire un travail de scalpage correct
puisque tu avais créé de l'hétérogénéité
en surface donc si tu étais repasser
avec un outil à londres peut-être eu du
mal pour avoir faire du bon travail donc
voilà l'idée c'est vraiment de travail
des outils qui vont pouvoir être très
pénétrants donc avec une attaque fine
des dents très rigide qui vont permettre
de vraiment pouvoir skyper c'est ce que
vous a présenté mathurin ce matin
voilà c'est les seules manières et de
travailler souvent des plantes mélanger
derrière ce qui fait que si la prairie
de reprendre un peu ce patriote alors
que si on fait avec de la plante pu
récolter en grains axa reprend là c'est
l'enfer donc c'est pour ça qu'en fait
toutes ces pratiques d'agriculture de
conservation a fortiori en bio sont
toujours liés à votre rotation à votre
succession de culture si ça c'est pas
modifier souvent on peut aller à l'échec
voilà donc finalement globalement sur ce
sol si on a
on doit donner une notation globale
fertilité physique ça va bien jusqu'à 60
cm et après ça commence à être plus
problématique
mon exploration racinaire sur 60 cm on
se retrouve avec une fertilité chimique
est sans doute plus tôt réguler plutôt
bonne un statut acido-basique correct
faudrait complet compléter avec une
analyse mais en tous les cas ce statut
acido basique qui est la base d'une
fertilité chimiques solide et est en
bonne forme voilà donc ça permet à
microbiologie de pouvoir unifier
minéralisée convenablement et puis
fertilité biologique là pour le coup je
me pose des vraies questions
pour moi les populations de lombrics ont
sans doute été impactés faudrait
expliquer
pourquoi le lan le labour sans doute est
une raison
après on pourrait avoir d'autres raisons
mais là on a eu quand même un effet de
dégradation par les machines entre les
périodes de récolte des labours
successifs qui sont venu impacter donc
on a les artefacts de présence de
lombrics mais je n'arrive pas à les
observer réellement donc avoir à à
consolider un
mess et c'est pour ça que je suis étonné
c'est qu'habituellement dans des
parcelles de prairies qui marche bien je
me retrouve quand même avec des
populations de lombrics résiduaires qui
fonctionne donc là c'est assez étonnant
ce pour ça qu'on est allé faire des
diagnostics complémentaires on a trouvé
quelques lombrics donc c'est pour ça
qu'il faut pour ça je prends un peu des
pincettes on est dans une zone on est en
bord de parcelles voilà mais voilà
qu'est ce qu'il ya voilà non mais bon
voilà mes skis mais ce qui est sûr c'est
que ça a un effet délétère quoi qu'on en
dise skis même mois en tous les cas ce
qui me gêne le plus dans votre zone mais
vous le savez pour ceux qui on travaille
depuis un certain temps c'est
l'augmentation du taux d'érosion sur des
sols qui sont à bord et quoi qu'on en
dise essais et je dirais que s'il ya
bien quelque chose qui me pose question
dans des zones à topographie avec des
sols les gc ca voilà donc c'est pour ça
que
c'est une opération que j'essaie de
limiter c'est un médoc quoi pour moi
voilà c'est un médicament c'est vrai
qu'en bio avec la question du désherbage
ça peut se poser en conventionnel ça se
gère cela peut se gérer complètement
différemment
voilà est-ce que vous avez des questions
particulières sur ce même qui dépassait
le profil de sol en tant que tel
je pense qu'en plus on a à peu près aux
trois quarts d'heure
alors avec quoi avec ça avec du h2o2
ouais
bah alors là on rentre dans la sainte et
récents comme question c'est en gros
vous avez plusieurs partitions matière
organique dans un sol des partitions
très stable qui se minéralise très
lentement et vous avez des partitions
beaucoup plus la ville accessible qui
vont finalement joué avec la micro bio
donc pour le coup pour moi ça donne
finalement une indication assez
importante c est ce que j'ai de la
matière organique accessible utilisable
par la microbiologie et il faut avoir un
équilibre quoi c'est à dire que si j'ai
trop de si j'ai pas assez de carbone
l'habile ça veut dire que j'ai une seule
qui peut être relativement lent et qui
va promouvoir une biomasse microbienne
qui peut être faible d'ailleurs on voit
sans et tourbières vous allez du carbone
très très stable mais finalement une
activité biologique qui marche mal vous
prenez du terreau l'activité biologique
sur du terreau pur c'est pas grand chose
parce qu'en fait c'est pas accessible il
n'y a pas cette dynamique là et donc en
fait
toute cette aventure de toute façon je
pense de l'agroécologie des sols vivants
c'est une aventure qui travaillent
autour des différentes phases de carbone
donc dans une restauration des sols si
chez vous êtes par exemple sur des
milieux dégradés papa sur des milieux
qui sont après terry et c est vrai qu
prime parcelles vous êtes sur 1 % 1 % de
matières organiques vous avez une
faiblesse en population de lombrics vous
avez des interfaces sol qui marche mal
la première chose à faire c'est re
nourrir le sol avec des formes de
carbone diversifiée donc on va
travailler sur la couverture et la
rotation pour venir fournir un bol
alimentaire au sol qui soit équilibrée
voilà et donc à partir du moment où on a
restauré sa on va pouvoir ensuite au fur
et à mesure
au travers d'une activité biologique qui
se renforce travailler avec des formes
de carbone de plus en plus dure on parle
des lombrics mais les lombrics c'est des
accélérateurs de dégradation du carbone
le lombric qui vous prend une paille
voilà et très peu de temps après il va
vous fabriquez donc des tueries qu on a
vu sur la prairie labaki et marbre et
donc les tueries kull voilà en 24 heures
48 heures à partir de ça on vous fait un
tueur hicules donc on a créé le musée on
a unifié on a stimulé l'activité
microbienne donc le lombric et les micro
organismes de ce type là sont
extrêmement importants pour accélérer le
passage du carbone azote si vous ne les
avez pas dans un sol très dégradé ben
vous pouvez vous pouvez déjà mettre un
peu plus de matières carbonées pour que
les populations de lombrics se
restaurent mais en parallèle il faut
faire attention il ya une quantité
d'azoté importante qui va être utilisé
pour reconstituer votre stock d'humus
c'est pour ça que souvent les stratégies
de prémices pour restaurer les sols on
vient chercher des équilibres graminées
et légumineuses qui vont à peu près
équilibrés pour apporter la zone en même
temps que le carbone et favoriser une
bonne humeur fication tout en permettant
une bonne nutrition de la macro phone
comme les lombrics si en parallèle on
réduit le travail de sol donc on réduit
la perturbation mécanique et on commence
à entrer dans l'aventuré de la
restauration des sols qui va pouvoir
après se stabiliser il est certaine que
lorsqu'on a des herbicides on peut aller
vers des systèmes en semis direct
matures alors ça peut ne pas plaire on
peut se dire voilà les herbicides c'est
bien c'est mal ce qui est certain c'est
que
voilà l'herbicide permet de pouvoir
faire des couvertures permanente très
peu perturbé le sol mécaniquement et ça
marche quand je suis en agriculture
biologique je veux utiliser des
herbicides comme le glyphosate je vais
travailler en scalpage je vais essayer
de réduire au maximum cette perturbation
mécanique et ça c'est encore une
aventure technique aujourd'hui qui est
pas abouti voilà à 100% ouais
alors c'est ça en fait ça c'est une
grande question moi vraiment les sols
les plus vivants que j'ai vu de ma
carrière et c'est vrai que ça déplaît
selon son avis son opinion ses croyances
c'est quand même dans des sols en semis
direct avec glyphosate quant à venir je
vais dans des sols viticoles qui marche
bien c'est des sols viticoles où on
laisse s'exprimer un gros coup vers un
terrain et on gère avec du glyphosate
sur le rang l'enherbement alors bon ça
peut plaire ou pas plaire mais au final
j'ai vu des sols extrêmement beau en
viticulture qui travaillent des grosses
biomasse un terrain et puis pour éviter
de se casser la tête parce qu'après sur
le rendre très compliqué si je dois
gérer mécaniquement et bien je fais un
coup de griffe au c'est pareil dans les
systèmes comme ça bon bah oui c'est ses
voiles alors après le glyphosate le
problème c'est qu'on en retrouve partout
parce que tout le monde on utilise jeu
singles ifo / chaume après je travaille
où je laboure sa part dans les eaux de
surface et en fait c'est le mésusage est
effectivement où vous allez voir les
agences de l'eau il en trouve partout
aux périodes d'épandage mais pourquoi
parce que il ne tient pas voilà donc
après il ya plein de débat aussi il ya
des études qui ont été faites qui disait
qu'il fit à l'équipe voilà la dérive de
l'ensemble des produits phyto pouvez
aussi passer dans son très vivante parce
qu'ils drainent parce qu'il fonctionne
il ya des molécules qui se dégradent
mieux dans les sols très vivant et qui
inactive le produit phytosanitaire mais
il reste des matières résiduelles donc
je pense qu'en fait moi mon avis est que
si on avait été logique dans
l'utilisation des feature dès les années
70 on aurait beaucoup moins de problème
on utiliserait ça comme des leviers
technique de façon parcimonieuse sauf
qu'on en a tellement utilisé tenter plus
comme les anglais d'ailleurs et c'est
qu'aujourd'hui on a des pollutions
diffuses qu'on ne peut pas nier donc ben
voilà la société civile etc se mobiliser
aujourd'hui on a cédé lui et techniques
qui sont en moins donc la question de
l'agriculture de conservation sans
herbicides pour moi c'est quand même un
niveau
de mécanisation sur les quatre cinq
premiers centimètres je vais vous dire
la début d'année dernière on était chez
frédéric thomas avec l'ensemble des
équipes ont fait on fait de séminaires
par an avec les équipes il a essayé de
réduire au maximum notamment glyphosate
les herbicides ils se retrouvent avec
maintenant une dominante soit là il
commence à avoir du regret commence à
avoir un certain nombre de graminées un
problème et donc qu'est ce qu'il va
faire frédéric thomas quand même qui
certes fait qu'une juste me direct va
repartir à mécanisant légèrement en
surface pour justement faire fit
recettes seraient grax est implanté donc
la question c'est une histoire de
l'allocation de ressources donc à partir
du moment où j'ai une vivace
colonisatrice qui s'implantent comme le
ray grass soit je reprends mécaniquement
mais même s'il continue de l'usaj
d'herbicides derrière comme il a réduit
il a fabriqué de la résistance voilà et
donc c'est ça le problème aussi avec ses
avec les dosages ou les sous dosage donc
voila moi je suis pas pour ou contre ce
qui est certain c'est qu'à un moment
donné si je veux plus avoir les
herbicides qui permettent d'avoir des
souliers enfin moi je veux dire le
constat scientifique et technique c'est
que
moi les soldes qui marchait le mieux que
j'ai vu c'est d'essence puis direct en
conventionnel avec un litre et demi de
glee faut pour réguler un couvert en
semis direct derrière bon c'est comme ça
c'est la vie
après si on veut plus en avoir il faut
travailler des étudiants la technique un
peu plus consommateurs en gasoil en
mécanisation il faut se calmer la
surface ça veut pas dire que c'est pas
possible ça marche mathieu vous a
présenté des itinéraires voilà on a eu
un certain nombre de présentation ce
matin qui nous ont permis de lever les
leviers vous avez vu c'était que des
personnes qui faisait sans herbicides
donc on voit bien aussi les impasses
techniques les questions qui se posent
mais à un moment donné
on va devoir cahier d'hésiter cas avec
avec du mécanique si on veut gérer ça en
élevage vous avez quand même une chance
inouïe c'est que si vous travaillez
votre à seulement deux comme il faut
vous pouvez toujours attraper un
enherbement vous mettez un métal grain
on est en équilibre et un peu plus de
céréales et un peu de légumineuses si si
la parcelle par mal vous récoltez en
verre et vous repasser derrière et
qu'autre chose ce que peut pas faire un
céréalier donc en fait en élevage c'est
assez simple de stabiliser ces systèmes
parce que vous avez de la flexibilité
par contre ça signifie que derrière vous
n'êtes pas tendue au niveau de ce que
vous devez rentrer en stockage donc ça
c'est tout ce qu'on a discuté ce matin
c'est qu'elle variabilité vous allez
apporter dans votre système parce que
vous n'êtes pas toujours à la tonne de
matière sèche près donc ça c'est le
calage par rapport aux troupes aux
besoins et à la notion de performance
qui je pense a été assez traiter ce
matin mais on voit bien que c'est
toujours la poule et l'oeuf quoi c'est
qu'à un moment donné je devrais avoir
une approche globale sur le système
essayer d'avoir des facteurs
on va dire d'amortissement sur la
quantité de fourrage sur etc si je suis
trop tendu par tous c'est une voiture de
course je prends un caillou sur la
chaussée et hop je sors de la route et
après c'est compliqué donc ça ça marche
sur la génétique du troupeau son
comportement sa marche sur le sol et son
traitement et sont à gradation sa voix
sur le système fourrager l'assolement
mais je pense que tout cela doit être
pris de façon très très cohérente pour
arriver à une bonne performance
voilà bah écoutez je vous remercie je
pense qu'on est on est au bout non voilà
deux minutes bon dix minutes habana 10
minutes mais si vous oui c'est vrai des
questions on y va c'est parti
monsieur
ouais
alors moi je pense qu'ici on a eu ni
drôme orfi qui est temporaire
je suis pas sûr que
en fait la question du drainage c'est
qu'est ce que je dégage comme marge sur
mon système et est-ce que c'est
indispensable
si par exemple je parle d'un secteur que
je connais bien qui est la bresse situe
draine pas coudurier facile du fait de
la prairie tu fais la vache allaitante
ce problème par contre si tu veux
commencer à mettre en culture drainage
chaulage pour arriver à faire quelque
chose ici pour moi on a de l'hydro
morphine mais c'est pas rédhibitoire une
gestion classique
c'est la question du coup derrière voilà
c'est la question du coût est ce que
j'ai 1500 mal de mille balles à mettre à
l'hectare qui va être une en plus une
opération très perturbatrice aussi à
certains égards après ça dépend là ici
c'est du 12 mètres sans doute qu'on va
mettre mais voilà oui ça permettrait
mais moi j'ai une autre problématique
aussi c'est que on sait que la cinétique
changement climatique va créer va de
toute façon nous amener moins d'eau donc
voilà le drainage dans des conditions
classiques ok après voilà moi je pense
qu'il ya une une vraie question qui se
pose aujourd'hui dans les cinétiques
climatique mais aujourd'hui ce que je
conseille aux éleveurs c'est de prendre
en compte qu'il va y avoir selon les
parcelles et l'orientation entre -15 et
-40 -50% de productivité fourragères si
on suit une cinétique logique on n'a pas
une année logique aujourd'hui je pense
que on va faire un malheureusement ou
heureusement mais je sais pas mais soit
l'année prochaine ça repart comme les
trois dernières années c'est qu'en fait
les trois dernières années qu'on a eue
ce sont les années moyenne ce que je
pense c'est ma conviction là on a une
année un peu spécial on a refait les
stocks 1 c'est une année qu'on devrait
dire normal sauf qu'en fait moi je pense
que l'année qu'on a eue là ça va être
deux années sur dix et qu'on va avoir
plutôt à des sécheresses habituellement
donc je cadrais le système fourrager
j'irai pas drainé parce qu'en fait on
n'est pas sur des systèmes de production
qui permettent de dégager beaucoup de
revenus etc faire cet investissement
pour moi c'est pas utile par rapport à
ce que je vois là je réfléchirai plus
tôt
un système d'élevage cohérente par
rapport à la quantité de matière sèche
que je peux avoir sur mon parcellaire
sauf si je peut racheter les terrains à
côté puisque ça ça me permet de faire de
la même quantité de matière sèche et je
peux rester avec le troupeau identique
mais si je suis tendu aujourd'hui je
vais à catastrophe demain donc j'aurai
plutôt cette tendance à me poser des
vraies questions stratégiques en hiver
quand j'ai un peu le temps pour se dire
voilà est-ce que mon troupeau est adapté
par rapport à mon terroir par rapport à
nos parcellaire est-ce que je peux
récupérer de la matière sèche avec des
techniques par exemple là on parle voilà
des successions cultural mais on peut
très bien se dire imaginons par exemple
j'arrive à faire ce semi de légumineuses
dans les céréales que je récolte je fais
un métier un métier avec une légumineuse
dessous de jeunes plants au printemps je
le sors je récupère après cette
légumineuse si elle arrive à faire
émerger un été qui marche à peu près
bien je peux me faire une coupe derrière
bref c'est une succession fourragère qui
me permet de pouvoir voilà apporter un
peu plus de résidences à mon système
mais j'irai pas chercher loin non plus
je pense qu il vraiment des vraies
questions à se poser hélas le drainage
pour moi dans le contexte économique la
zone etc et puis de ce qu'on peut
imaginer des contextes marché climatique
moi j'irais pas le faire c'est une
opération qui serait trop chère et
inutile c'est mon positionnement on peut
en avoir d'autres moi je pense que
les précédentes ouais sur la fertilité
biologique et le
de toute façon après ici on est
typiquement dans des zones très séchante
la réserve utile vous avez vu est très
faible c'est à dire qu'en fait en
période de pleine pousse envie de la
réserve utile extrêmement vite donc il
faut prendre l'eau quand elle est là
donc je pense déjà qu'il faut travailler
avec des plantes qui vont pouvoir être
avoir une très forte vigueur de reprise
au printemps pour valoriser l'eau quand
elle est là et pas à voir des choses qui
traînent trop en longueur cette première
premières notions donc en fait la
période la période qui va s'étendre
voilà de septembre a finalement mais mes
joueurs est très importante
l'activité biologique elle suit aussi 7
pouces de votre plante cirque en fait
l'activité biologique faut de la chaleur
ce qui manque le ou l'autre elle réduit
donc ça veut dire qu'on pourrait
potentiellement dans des zones comme ici
se retrouver comme en espagne je pense
beaucoup en espagne depuis maintenant 5
6 ans qu'elle 25 ans en fait en espagne
l'été c'est comme si vous êtes au canada
l'hiver c'est une période de dormance en
fête l'été on s'emmerde plus a pas
cherché à se casser la tête il ya trop
de déficit hydrique et comme il ya trop
de déficit hydrique jeu je masse mais
opérations et mes récoltes etc sur la
période voilà hiver automne printemps
donc
comment dire ici ce qu'on voit c'est que
on tend un peu vers ce à quoi la
dégradation des prairies avec trois
années sécheresse et ça fait se retrouve
au printemps pardon en été avec des
choses très très très très méchant donc
forcément activité biologique qui
corroboraient donc après il ya plusieurs
leviers vous avez vu sans doute avec
michael des leviers de gestion prairial
je sais pas si vous êtes passés sur
l'atelier sur justement comment je fais
pour faire durer une prairie c'est en
fait c'est un peu contre intuitif mais
il faut que je rentre dans la période de
stress avec un peu de vert d'habitude je
me dis je mange je tape dans le stock au
maximum et ensuite bas je verrai bien ce
qui se passe en fait la prairie quand
elle redémarre à l'automne j'ai
tellement de taper dedans dans la
période de stress qu'elle va avoir
tendance à se dégrader d'autant plus si
je parle je fais rentrer les animaux
voilà est donc en fait il ya cette
notion de gestion prairial qui doit nous
permettre de maintenir un certain niveau
d'activité et de production de biomasse
et après pour les plantes ben voilà les
intercultures d'été de type méteil
fourrager d'été ça marchait bien jusqu'à
il ya quelques années où aujourd'hui on
se retrouve avec des choses qui sont un
peu problématique donc j'aurais tendance
à dire il faut être avec des plantes pas
cher l'été pour pouvoir être sûr ça
marche pas c'est pas grave j'ai pas j'ai
pas voilà j'ai pas dépasser temps donc
ça peut être par exemple des jets pas
vous vous sortez une céréale vous la
voulez à moissonner en juillet vous
pouvez partir déjà je dirais que
attendant la période depuis avant de
semer quoi que ce soit ou selon direct
après si on veut tenter le coup sinon
c'est d'attendre un peu et puis vous
vous implantez je sais pas - avoine
colza fourrager entre pas cher pouvait
faire pâturer ou autre chose ou alors
vous pouvez mettre des intercultures un
peu plus riches et après partir sur un
métier ou sur autre chose après les
céréales en pur moi je crois que je lui
conseillerais pas après on a besoin
d'avoir de la paille ok nous on
travaille sur des alternatives mettre
des litières bois par exemple qui
permettent de limiter
les achats de taille vu que normalement
on a ça boit un peu plus l'eau c'est
plus etc puis ça fait plus du mus le
bois fait deux fois plus d'humus à
tonnes de matière sèche identique par
rapport à de la paille passe quand même
intéressant pour venir à gratter le sol
donc voilà il ya plein stratégique on
peut travailler après si je reviens sur
le propos de l'activité biologique ça
sera la matière organique qui va être
couverture des sols l'activité
biologique n'aime pas les uv d'ailleurs
on désinfecte avec les yeux et donc vous
avez un seau l'année où vous mettez les
uv dessus couverture des sols et puis
apport de matière organique suffisantes
cette fameuse ration du saut avec 15 20
tonnes de matière sèche par hectare et
par an entre les racines la biomasse
aérienne mais que vous récoltez
habituellement les amendements
organiques il faut boucler ce à quoi le
minimum syndical 14 15 tonnes de matière
sèche il ya quand vignes où je dégote un
peu parce que des fois c'est compliqué
où je vais dire voilà faut faire aux 12
tonnes de matière sèche quand on est de
l'agent doit pouvoir les atteindre c'est
c'est minimum syndical voilà
ça c'est des grandes questions ça me les
pose accès à chaque fois je dirais que
la meilleure stratégie d'activation des
sols se sont une c'est une plante parce
que la plante au niveau de sa racine
elle va produire elle va venir à louer
une partie de sa photosynthèse et au
cnca rhizosphère active et ça c'est le
lombric qui active aussi donc cette
restitution de matières sèches et de ses
couverts est importante
alors sur un système perturbé
éventuellement ça peut venir réguler la
question c'est le rapport coût/bénéfice
moi c'est toujours ça un produit en
dessous de 50 euros à l'hectare pourquoi
pas un produit qui dépasse 50 euros et
est peut-être pendant les deux trois
premières années pour remettre le
système à niveaux c'est à dire qu'en
fait si ça marche pas ça voudrait dire
par exemple je restitue un couvert ils
se dégradent pas où ils se dégradent
très lentement cirque en fait là j'ai
vraiment un problème de fonctionnement
soit un problème de microphone c'est à
dire j'aime à pas et qui se dégradent
pas parce que j'ai pas de lombrics donc
j'ai pas cette à dire cette activation
rapide de cette dégradation rapide donc
ça veut dire que la belle autant que la
population de l'air de terre se
reconstruit sa à prendre deux à trois
ans donc qu'est ce que je fais avec
cette faiblesse et je peux travailler
avec des activateurs mais ça peut être
des mélanges de type trichoderma fans et
roquettes qui sont des mélanges de
champignons libre qui vont venir manger
cette matière organique rapidement ça va
être pendant deux trois ans le temps de
remettre la parcelle en route le temps
que la macro faune revienne notamment
les lombrics qui sont essentielles à
l'équilibré du sol
et après normalement on doit pouvoir
s'en libérer on doit pouvoir s'en
libérer s'il ya une bonne gestion des
matières organiques et moi c'est vers ça
je pense qu'il faut tendre mais c'est
sûr dans des sols qui décroche beaucoup
à un point des mots ça peut être utile
pour revenir relancer un peu la machine
ou alors dans des stratégies de
réduction énorme des anglais où je vais
remplacer andré par un boost de mes
populations microbiennes mais ça c'est
encore un peu en r&d
moi je regardais que ça dépasse 50 euros
ha je me pose des questions et même je
regarde le rapport cours/bénéfice 50
euros ha ça doivent apporter en moyenne
une tonne de matière sèche en équivalent
ou en tout cas ça donne compenser où je
dois récolte va je dois faire une
économie derrière knicks voilà voilà
voilà mais merci à tous
ça c'est génial c'est parfait
ouais tout à fait donc mais les litières
fermenté c'est génial ça vient vous
mettre des typologies de bactéries
lactiques attentes ça participe à un
très très très bon équilibre sur
l'ensemble de l'évolution des matières
organiques pour moi c'est sont des
choses extrêmement intéressante et qui
viennent en semences et le sol même en
one shot je pense que ça tiendrait
alors nous les itinéraires techniques
qu'on essaie de travailler c'est
justement de travailler qu'avec la micro
mieux à terme donc ça ce sont des
technologies candidate pour nous
permettre d'avoir des itinéraires
techniques qui se tiennent mais
aujourd'hui on a encore un raid et voilà
c'est tout ce que je peux dire voilà
c'est ça tout à fait
ouais je pense qu'on a des belles
aventures à faire voilà merci beaucoup
merci à tous
ouais mais je vais le faire c'est
anthony qui va le faire à ma place
on est en live toujours là
allez au revoir bientôt