Lien santé du sol et santé de la plante, M-T. Gässler

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Vidéos - Ver de Terre Production (2024-09-25) - Marie-Thérèse Gässler - Durée : 42 minutes

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Marie-Thérèse Gässler nous fait voir le sol à travers les êtres vivants qui le peuplent et le structurent. La biodiversité de nos sols agricoles doit être nourrie et protégée en limitant le travail du sol et en utilisant des couverts végétaux vivants. L'objectif est de maintenir le sol fertile et les plantes en bonne santé !

Cette conférence a eu lieu lors du 24e festival du Non Labour et du Semis Direct (NLSD), à Pontivy (Morbihan) en septembre 2024.

Pour en savoir plus, par ici : https://www.gassler-techniquesdusol.fr/


Chapitrage

  • 00:00 Zapping d‘introduction
  • 01:03 Présentation
  • 02:40 Le sol
  • 04:14 L’importance d’un réseau trophique complet
  • 13:36 La pyramide de santé des plantes
  • 25:21 Améliorer le sol par les plantes


Highlights

  • 🌱 Le sol est principalement structuré par les bactéries et les champignons, pas par la mécanique ou les plantes.
  • 🦠 Les bactéries forment des microagrégats, tandis que les champignons les agrègent pour créer la porosité du sol.
  • 🌾 Traiter la santé du sol est crucial pour prévenir les maladies des plantes plutôt que de réagir aux symptômes.
  • 🌍 Un réseau trophique diversifié dans le sol est essentiel pour la santé des plantes, qui dépendent des exudats.
  • 🍃 La pyramide de santé des plantes souligne l’importance de la nutrition et de la biologie du sol pour l’immunité des plantes.
  • 🌸 Les couverts végétaux améliorent la nutrition des plantes et aident à lutter contre les ravageurs.
  • ⚖️ L’équilibre entre bactéries et champignons est vital pour le bon fonctionnement du sol, perturbé par le travail du sol.

Key Insights

  • 🌿 Rôle des micro-organismes : Les bactéries et les champignons sont fondamentaux pour la structuration du sol, créant un environnement propice à la croissance des plantes. Cela change notre compréhension des pratiques agricoles traditionnelles.
  • 🌼 Prévention plutôt que réaction : En se concentrant sur la santé du sol, les agriculteurs peuvent éviter les maladies des plantes, promouvant une approche proactive de la gestion des cultures.
  • 🌳 Importance des exudats : Les plantes libèrent des exudats qui attirent des organismes bénéfiques, soulignant l’interconnexion entre la photosynthèse et la biologie du sol.
  • 🍂 Nutrition et immunité : Un sol sain fournit les nutriments nécessaires pour renforcer l’immunité des plantes, ce qui est crucial pour des récoltes robustes.
  • 🌾 Impact des couverts végétaux : L’utilisation de couverts végétaux favorise non seulement la santé du sol, mais aide également à contrôler les populations de ravageurs de manière naturelle.
  • 🔄 Diversification des apports : Pour maintenir l’équilibre du sol, il est essentiel de diversifier les apports biologiques, ce qui contribue à la biodiversité.
  • ⚙️ Perturbation par le travail du sol : Le travail du sol peut nuire aux champignons bénéfiques, ce qui souligne l’importance de méthodes culturales douces pour préserver la santé du sol.

Transcription

c'est pas la mécanique qui va vous structurer le sol il y a pas que la plante qui va vous permettre de structurer le sol ça va vous permettre de l'aérer de décompacter un peu mais pas de créer réellement la porosité dans le sol c'est les bactéries qui vont faire des microagrégats qui vont prendre les petites particules du sol les particules minérales les particules organiques qui vont aller les coller ensemble on va avoir la microporosité et ensuite c'est les champignons qui grâce à leur if vont prendre tous ces microagrégats vont les agréger ensemble et vont créer la macroporosité c'est pas réellement normal d'avoir des plantes malades il faut arrêter de de chercher à trouver des des pansements donc des fongicides pour en réagissant après il faudrait essayer de réagir avant

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trouver les causes de ces maladies essayer de les traiter plutôt que de chercher à traiter les conséquences alors c'est toujours facile à dire je suis bien consciente que c'est plus difficile à mettre en place mais c'est un peu l'objectif il faut essayer d'aller par là euh donc bonjour à tous déjà merci pour pour l'invitation effectivement d'habitude c'est plus mon père Alfred qu'on a qu'on voit il a bien plus d'expérience on va dire technique pratique mais effectivement j'ai apporté ma petite graine aussi en regardant un peu plus le côté biologie et donc on travaille vraiment ensemble sur tout ce qui est li entre santé du sol et santé de la plante alors c'est très vaste comme comme titre mais je vais rentrer un peu dans le dans le vif du sujet donc rapidement pour nous présenter donc Alfred Gessler qui est tout d'abord agriculteur qui a effectivement commencé il y a une trentaine d'années un peu plus un peu moi à s'intéresser à tout ce qui est semi-direct couvert végétal et cetera et qui est très vite ensuite devenu consultant conseiller formateur il a vendu pendant un certain temps dès ce mois et je l'ai rejoint euh il y a maintenant 6 ans je crois je suis sortie de l'école euh je les rejoints assez rapidement sur l'exploitation et la société euh en me formant sur la microscopie pour la biologie et en essayant d'apporter un un autre regard et je pense qu'on se complète assez bien donc très rapidement je vais vous parler de ma vision du sol l'importance d'avoir un réseau trophique donc une biologie qui est très complète et très diversifiée dans le sol on comprend pas tout mais on sait quand même quelques grandes lignes euh ensuite jeis vous présenter très rapidement la pyramide de santé des sols de la de santé des plantes pardon qui nous vient des États-Unis je pense qu'on en entend de plus en plus parler et enfin comment on peut améliorer le sol par les plantes donc très rapidement le sol on en parle beaucoup on sait qu'il a des propriété physique donc la structure qu'on peut regarder très facilement on sait depuis des années qu'il y a des propriétés chimiques Onon commence à maîtriser plus ou moins bien grâce à des analyses chimiques de sol et ces dernières années on s'est aussi beaucoup intéressé aux propriétés biologiques alors on regarde surtout on s'est intéressé au verre de terre c'était quand même assez facile à regarder on s'est intéressé maintenant beaucoup bactéries champignons le ratio on peut faire la biomasse d'ailleurs et cetera lesénématode qui qui sont de très bons indicateurs aussi et donc toutes ces propriétés du sol fonctionnent grâce à un élément qui est très important on en a parlé le carbone et le carbone et bien il est injecté dans le sol grâce au plante donc au final pour moi je pense que la plante fait partie du sol quand on pense solul quand on veut améliorer le sol il faut absolument penser à la plante également parce que elle a une influence non négligeable sur le sol en plus de l'agriculteur bien sûr et c'est grâce aux exudas qui vont être produits en fait par les plantes donc les exudas c'est des sucres qui vont être produit par la plante grâce à la photosynthèse si la plante a une photosynthèse assez importante pour permettre de croître elle va en plus pouvoir injecter ce sucre dans le sol et c'est ce qui va pouvoir alimenter la la biologie et qui va avoir un impact aussi sur les propriétés du sol le réseau trophique alors c'est un c'est un peut-être un grand mot pour pas grand-chose c'est en gros la chaîne biologique dans le sol alors on va pas s'intéresser à un seul organisme l'important c'est vraiment d'avoir l'ensemble des organismes il faut toujours les premiers niveaux pour avoir les niveaux suivants et le tout fonctionne ensemble c'est essentiel d'avoir réellement tous les organismes qui sont présents pour que la biologie dans le sol fonctionne correctement donc concrètement on va avoir les bactéries c'est les organismes les plus petits d'ailleurs je pense qu'il y a une petite erreur sur le schéma parce que les bactéries s'alimentent certes de la matière organique mais aussi des plantes vivantes on sait qu'il y a des échanges entre les bactéries et les plantes vivantes c'est le petit maillon de la chaîne les bactéries il y en aura toujours il y en a toujours il y en a partout c'est ceux qui sont le plus facile à avoir dans le sol je vais dire et ensuite il y a les champignons on en parle beaucoup malheureusement on en a très peu aujourd'hui dans les sols ou en tout cas pas assez à mon goût pour que le système fonctionne correctement les champignons qui vont aller s'alimenter et de la matière organique entre guillemets morte et des plantes vivantes puisqu'on va avoir beaucoup de symbiose aussi avec les plantes vivantes ensuite on a les protozoèes on entend pas trop parler mais les protosoures sont assez intéressants dans le sol ils ont leur petit rôle à jouer aussi et enfin on a l'énématode l'énématotes qui peuvent être souvent quand on en parle des pathogènes mais au final la plus grande partie desénématotes sont des bénéfiques et ils sont essentiels à avoir dans le sol pour l'alimentation de la plante je vais en revenir je vais revenir dessus juste après donc euh le rôle de la biologie dans le sol on sait que la biologie va décomposer dégrader la matière organique du sol c'est qui va nous permettre d'avoir de passer de la mat du matériel organique réellement à la matière organique et à l'humus et ce dont on parle pas assez je trouve c'est que la biologie elle est également responsable en fait de la structure du sol c'est pas la mécanique qui va vous structurer le sol il y a pas que la plante qui va vous permettre de structurer le sol ça va vous permettre de l'aérer de décompacter un peu mais pas de créer réellement la porosité dans le sol c'est les bactéries qui vont faire des microagrégates qui vont prendre les petites particules du sol les particules minérales les particules organiques qui vont aller les coller ensemble on va avoir la microporosité et ensuite c'est les champignons qui grâce à leur if va prendre enfin vont prendre tous ces microagrégats onont les agréger ensemble et vont créer la macroporosité et c'est comme ça c'est grâce à la bactérie et au champignons qu'on va réellement créer de la porosité et de la structure dans le sol très facilement ça se représente comme ça c'est une c'est une image j'ai prise au au microscope donc on va avoir des particules au début qui vont être libres dans le sol qui vont qui vont pas du tout être structuré et grâce aux bactéries en fait on va réellement obtenir cet agrégat dans lequel on va avoir différentes tailles de por qui va avoir un un impact en fait énorme sur la réserve en eau et sur la sur la diversité des micro-organismes on dit qu'il faut de la biologie aérobe dans le sol pour que la biologie soit posit donc aérobe ça veut dire qu'il a besoin d'oxygène donc on a besoin d'oxygène dans le sol donc on a besoin de ces agrégats pour avoir de l'air dans le sol mais il y a une partie de la biologie bénéfique qui est aussi anaérobe facultative et elleelle va pouvoir se développer dans tous ces petits microport qu'on va avoir également où le taux en oxygène va être un peu plus faible et c'est ce qui va donc nous permettre d'avoir une réelle diversité dans la biologie et de pouvoir bénéficier de tous les organismes et je pense que la rétention alors cette année c'est pas c'est pas vrai quand je le dis la rétention en eau elle est extrêmement importante cette année on a eu beaucoup de pluie donc on a pas eu trop la période sèche mais les années précédentes en tout cas chez par chez nous donc on est auudessus de Paris on a eu des périodes assez sèches où c'était compliqué euh et cette cette microporosité qui permet d'avoir une réserve en eau plus importante a été essentielle pour que par exemple notamment les maïs se développe bien malgré la malgré la sécheresse et donc ensuite on a ici on voit un Nive de champignon qui va aller reprendre tous ces microagrégats qui va les coller ensemble et on va donc en fait créer de la structure de plus en plus grosse ou grossière dans le sol ce qui est très important aussi donc je vous parlais du réseut trophique il vaut il faut les niveaux inférieurs pour avoir les niveaux supérieurs en fait ce réseut trophique il permet quand il est complet d'avoir une régulation des micro-organismes c'est-à-dire que dans un sol où on va avoir trop de bactéries par exemple si on apporte des némat qui vont manger les bactéries on va pouvoir réduire la population en bactéries et faire de la place pour d'autres organismes notamment les champignons donc on a trois trois événements qui se passent dans le sol on a de la concurrence de la consommation et de l'inhibiss et ces trois actions vont permettre de protéger la plante donc notre culture et de l'alimenter la concurrence c'est pour la place et l'alimentation donc il faut imaginer c'est comme dans cette pièce plus on va avoir de personne moins il va y avoir de place pour des nouvelles personnes pour que de nouvelles personnes nous rejoignent dans l'amphithéâtre si la plante produit des exuda pour aller attirer les organismes bénéfiques près de sa racine il y aura plus de place pour des pathogènes ou en tout cas beaucoup moins de place pour que les pathogènes qui viennent aient un réel impact négatif sur notre culture et sur nos rendements donc plus on va avoir de bactéries de champignons qui vont se développer sur les parties aériennes et sur les parties racinaires de la plante moi on aura la passe pour les pathogènes ça c'est vrai en aérobie en anaérobi on va avoir beaucoup de beaucoup plus de pathogènes donc beaucoup moins de place pour des bénéfiques et remettre un cercle vertueux en place ça peut être long et compliqué ensuite on va avoir de la prédation c'est-à-dire que par exemple on va avoir les bactéries les bactéries se font manger par les protozoes et les nématodes les bactéries il faut les imaginer comme des petits sacs de fertilisants ils ont besoin d'énormément d'éléments nutritifs pour pouvoir fonctionner beaucoup plus d'éléments nutritifs que par exemple les nématodes qui vont les manger donc dès qu'un hématode va manger une bactérie il va y avoir une libération importante d'éléments nutritifs sous forme organique et c'est important et intéressant parce que la forme organique est beaucoup mieux pour la plante qui va pouvoir l'absorber et l'utiliser directement alors que quand on apporte un élément chimique la plante va d'abord devoir le transformer en organique donc va utiliser de l'énergie entre guillemets inutilement pour pouvoir utiliser l'élément lorsque les éléments sont libérés mais que la plante N a pas besoin un autre organisme donc une autre bactérie par exemple va pouvoir aller reprendre l'élément nutritif libre et va le fixer donc on va en plus permettre d'avoir une un de limiter le lessivage des éléments nutritifs ce qui va être intéressant aussi puisqueen fait on va rendre plus efficace l'alimentation dans le sol ou par les par les organismes et enfin de l'inhibition certains organismes peuvent produire des antibiotiques et des éléments ou des produits inhibants pour d'autres organismes et donc limiter la présence de pathogène tout ça va permettre de nous protéger et de nourrir les plantes alors attention je je vis pas dans un rêve tout ça c'est de la théorie mettre en place en terme de pratique c'est compliqué ça va prendre du temps mais on voit dans nos systèmes qu'on arrive quand même lorsque la biologie fonctionne mieux avoir des plantes quand même qui fonctionnent mieux et je vais vous montrer un un exemple pratique juste derrière etce qu'on donc ce que je trouve intéressant avec tout ça c'est qu'au final si on va dans vers un sol qui est biologiquement efficace et actif la plante ne va plus dépendre seulement de la chimie du sol il y aura pas que le pH et les éléments nutritifs présents dans le sol qui vont avoir un impact un impact sur le développement de la culture la plante va aussi fortement dépendre de la biologie et en fait c'est elle qui va décider à partir de quand elle va avoir besoin de certains éléments et tout ça ça fonctionne grâce à la photosynthèse puisque la photosynthèse permet à la plante de produire des exudas qui vont être libérés et par les feuilles et par les racines qui vont attirer ces organismes bénéfiques les exudas a priori que la plante libère peuvent être dirigé par la plante donc selon ce qu'elle va avoir besoin elle va libérer tel ou tel exuda et donc attirer tel ou tel organisme c'est donc très sélectif là on a par exemple un bel exemple d'un champignon qui est sur une racine et qui va en fait créer des espèce de cercle qui vont se resserrer une fois qu'un nématode passe dedans ou le touche et en fait ça va tuer le nématode à proximité de la racine ça va libérer des éléments nutritifs en plus de protéger la plante et donc alimenter la plante ça c'est quand même extrêmement intéressant de se dire qu'on peut la plante bénéficie du champignon en étant nourri et protégé en même temps c'est quand même intéressant si on peut aller par là là où c'est compliqué c'est que il faut une plante en bonne santé pour avoir un sol en bonne santé et mais il faut aussi un sol en bonne santé pour avoir une plante en bonne santé donc la question c'est toujours où est-ce qu'on peut intervenir pour avoir le plus d'impact et pouvoir retourner dans un cercle vertueux farait pouvoir intervenir à tous les endroits en même temps mais c'est toujours un peu compliqué parce qu'on est aussi très dépendant de la la météo et de plein de facteurs environnant donc ça c'est la fameuse pyramide de santé de la plante qui a été établi par John Kempf qui est un Américain qui travaille énormément sur la santé des plantes qui a priori a des résultats vraiment superbes que nous on peine encore à mettre en place sur l'exploitation mais on essae on voit des choses euh donc la pyramide de santé des plantes il y a quatre étapes la première c'est d'avoir une photosynthèse complète c'est-à-dire réussir à augmenter le taux de photosynthèse d'une plante il considère qu'aujourd'hui on est un potentiel très très faible de la photosynthèse de la plante et qu'on peut augmenter cette capacité photosynthétique et donc permettre à la plante de produire plus de sucre ce qui voudra dire qu'elle pourra se développer mieux se développer plus et surtout mieux nourrir le sol arriver à une photosynthèse complète en tout cas plus efficace ça va dépendre du magnésium du fer du manganèse de l'azote et du phosphore et c'est là où on commence à rentrer dans le vif du sujet l'importance des éléments nutritifs des oligos des micro et des macro éléments qui sont extrêmement importants dans la plante pour lui permettre de fonctionner correctement et notamment cette étape là c'est non seulement d'augmenter la capacité photosynthétique mais surtout de transformer l'ensemble des sucres simples attention en sucre complexe plus la plante va avoir des sucres complexes dans ses feuilles moins va pouvoir être attaqué par certains ravageurs qui vont avoir tendance à à n'attaquer que les plantes qui ont des sucres simples je vais vous montrer des exemples après la deuxième étape c'est une protéosynthèse complète c'est-à-dire en fait transformer l'ensemble de l'azote qu'on apporte en protéines en acid aminés et protéines que la plante va pouvoir utiliser apporte juste de l'azote pour que la plante est de l'azote ça sert à rien il faut que la l'azote derrière soit valorisé par la plante et ça c'est ça fonctionne grâ au magnésium au soufre au molibdè et au bord donc on voit à chaque étape il y a des éléments qui sont essentiels pour que ça fonctionne correctement les deux premières étapes sont entre guillemets assez faciles à atteindre parce que ça dépend de la nutrition chimique de la plante donc on peut très simplement alors je mets des guimets simplement parce que bien sûr c'est pas si simple que ça mais grâce à des analyses de s vérifier l'état de nutrition de la plante apporter les éléments qui manquent et optimiser un maximum ces deux états les étapes suivantes c'est la synthèse de lipide et la synthèse de métabolite secondaire de la plante qui vont permettre en fait d'augmenter le système immunitaire de la plante en produisant par exemple des cires sur la surface des feuilles limitant ainsi l'attaque d'autres ravageurs le problème ou la difficulté c'est que ces deux dernières étapes là vont dépendre de la de l'efficacité de la biologie du sol c'est-à-dire que la plante doit pouvoir profiter d'une alimentation biologique par le sol pour pouvoir atteindre ces deux dernières étapes et c'est là où ça peut devenir un peu plus compliqué et un peu plus long mais c'est c'est en fait l'objectif ultime on va dire de pouvoir atteindre ces étapes là c'est là où on va pouvoir réellement diminuer les doses insecticides de fongicide avoir des pentes beaucoup plus résistantes qui produisent beaucoup mieux parce qu'au final au final on a vraiment pris l'abit ude de voir des plantes malades alors que c'est pas du tout normal d'avoir des plantes malades d'ailleurs je sais pas si vous avez ou si vous y faites encore attention quand quand vous semez alors moi personnellement je suis pas encore experte quand je sème donc j'ai tendance à semer parfois un peu trop sur le bord donc je sème un peu dans la dans la partie verte qui dans la bordure de champ quoi et dans cette partie verte par exemple mon colzaa il va toujours être beau beaucoup plus longtemps que le que le colzaa qui est dans dans la parcelle s'il y a un problème s'il y a un stress hydrique ou s'il y a des maladies qui arrivent mon colza qui est là dans la bordure du champ il est beaucoup plus beau beaucoup plus longtemps et oui parce que il va beaucoup mieux fonctionner dans cette bordure de champ qui est pas trop dérangé par nous les agriculteurs et où certainement la biologie fonctionne mieux et donc il va pas être malade aussi rapidement voire pas du tout et en fait c'est pas réellement normal d'avoir des plantes malades il faut arrêter de de chercher à trouver des des pansements donc des fongicides pour pour en réagissant après il faudrait essayer de réagir avant trouver les causes de ces maladies essayer de les traiter plutôt que de chercher à traiter les conséquences alors c'est toujours facile à dire je suis bien consciente que c'est plus difficile à mettre en place mais c'est un peu l'objectif il faut essayer d'aller par là et donc j'ai deux exemples pratiques le premier c'est les maïs je l'ai dit il y a 2 ans on a eu une période assez sèche où les maïses ont eu beaucoup de mal à rester vert longtemps on a la parcelle de gauche ici alors les deux parcelles sont côtecôte elles sont séparées par une route on a une parcelle ici où le maïs est enin c'est une parcelle en ACS du coup depuis 25 ans où le maïs a été suivi avec des analyses de sève dès le début donc on a essayé vraiment de l'alimenter correctement et ici la parcelle du voisin qui est en conventionnel les photos on étaient prises à la même date donc la la parcelle de gauche les plantes sont restées verte beaucoup plus longtemps alors certes une parcelle est pas homogène il y a des il y a des endroits où la la parcelle était un peu plus euh un peu plus jaune aussi mais globalement le maïs est resté vert beaucoup plus longtemps forcément euh la différence se voit sur le sur le rondement puisque si les feuilles restent vertes plus longtemps on peut profiter de la photosynthèse beaucoup plus longtemps et donc avoir euh des plus de grains on va dire et la différence elle s'est notamment vu dans les racines euh la par la parcelle de gauche les racines étaient remplies de micoris la partie de la parcelle de droite pas du tout donc les myicoris rapidement j'imagine que la majorité d'entre vous vous savez ce que c'est les myicoris c'est une symbiose avec un champignon euh en fait qui va permettre les les les deux organismes vont bénéficier l'un de l'autre c'est-à-dire que le champignon va prendre du sucre de la plante et la plante va pouvoir bénéficier de l'action de laamicoris pour aller chercher de l'eau et des élément nutritifs et dans ce cas-là ça a été très intéressant puisque ça nous a permis d'avoir un maïs vert beaucoup plus longtemps et donc d'avoir un impact sur le rendement non négligeable alors la la petite difficulté entre guillemets c'est que pour que la pour que la plante de maïs puisse faire cette symbiose avec le champignon il faut que la plante elle-même est déjà à un certain niveau de photosynthèse pour qu'elle puisse aller transmettre du sucre euh à au champignons donc c'est important que dès le départ la plante soit en forme pour qu'elle puisse faire cette symbiose avec les champignons et c'est pas parce qu'on sème un maïs avec des myicorises donc en intégrant des micorises soit en enage soit dans la ligne de semi qu'on va avoir un maïs qui est micorisé on a fait l'expérience ça a pas fonctionné alors qu'ici on a un maïs qui a été semé sans micoris et en fait c'est juste grâce au réseau qui était déjà dans la parcelle installée par les couverts qu'on a pu avoir une micorisation du maïs donc il faut favoriser au maximum ce qui est déjà dans le sol un exemple de nutrition de la plante par le sol on a on voulait faire des essais de l'effet des couverts végétaux sur la biologie et en fait on a vu carrément autre chose l'effet du sol sur la nutrition de la plante et donc l'attaque des ravageurs C deux moutardes qui avaient été semées le même jour dans deux pot dans deux saut en fait côte-côte ce sa là avec un sol très très pauvre en matière organique et ce po là avec un sol beaucoup plus riche en matière organique et de jours avant la photo on avait deux moutardes à peu près pareil donc même hauteur sauf que dans le saut de gauche avec le taux de matière organique plus faible la moutarde a été complètement mangée par les insectes et quasiment pas touché dans le pot de droite donc ça veut bien dire qu'il y a un réel impact de la nutrition de la plante PL sur sur les ravageurs et c'est important d'y penser et d'essayer d'appliquer ça ensuite dans les champs pour pouvoir limiter au maximum les ravageurs présents et les maladies donc la biologie on en parle c'est bien d'en avoir maintenant comment je peux faire pour la l'avoir en fait dans nos sols il y a différentes manières soit de la développer soit de l' porter la première l'incontournable ça reste de nourrir la biologie par la plante je pense qu'on l'a déjà répété toute la matinée il faut avoir des plantes vivantes c'est surtout vivant le le mot important il faut avoir des plantes vivantes tout le tout au long de l'année ou en tout cas essayer au maximum d'en avoir tout au long de l'année et c'est là où les les les sous-couverts ou les couvert permanent sont essentiels parce qu'on a effectivement de plus en plus cette période en été après la récolte qui peut être un peu compliquée un peu sèche un peu moins cette année mais on peut avoir des périodes un peu sèches où les couverts vont avoir beaucoup de mal à partir et avoir déjà des couverts présent au moment du de la récolte c'est une une clé de succès je pense importante donc nourrir par la plante pour avoir des sucres donc ça ça veut dire que la plante doit être en bon état et donc là les analyses de sève vont être importantes pour être sûr d'avoir des plantes en bon état qui peuvent aller apporter aussi du sucre dans le sol ensuite on a différentes manières d'apporter de la biologie de la nourrir de la développer en apportant des produits organiques du genre compost ou bien des composts des fumiers des lisiers tout ce qui va être matière organique en fait je vais dire brut entre guillemets qui va aller alimenter la biologie puis sur le plus long terme la plante là aussi ce qui va être important c'est non seulement la partie chimique de de l'apport qu'on va faire mais aussi la partie biologique est-ce que la biologie qui est dans mon apport organique est intéressante pour mon sol ou pas on peut on en parle de plus en plus on peut apporter l'été de compost des ferments mais c'est toujours quelle qualité quelle quantité c'est encore peu maîtrisé mais on voit quand même des impacts intéressants et ensuite on peut aussi acheter des produits dans le commerce des micorises et autres bactéries et là c'est important d'aller vérifier aussi donc on a différentes analyses à chaque fois qui permettre de le faire d'aller vérifier l'impact réel sur mes sols et sur mes PES attention quand on améliore la quand on va améliorer la biologie il faut aussi améliorer l'habitat donc c'est pas juste parce qu'on va aller euh jeter des produits avec des de la biologie dedans que mon sol va forcément tout de suite s'améliorer il faut aussi améliorer l'habitat donc le sol nourrir euh avoir de la nutrition donc par les plantes pour que les organismes que j'apporte et que je cherche à développer puissent aussi rester dans le temps l'objectif c'est pas d'apporter tous les ans de la biologie c'est réellement de développer ce qui est déjà présent et de le diversifier et de le rendre efficace au maximum donc quand on va chercher à améliorer le sol par la plante donc on va et nourrir la la biologie qui est présente la diversifier grâce euh à ces exudas au carbone qu'on va apporter on va pouvoir structurer de manière différente quand on a quand on a une belle diversité végétale mais on va aussi protéger le sol donc il y a 2 ans 2 ou 3 ans on a eu des périodes très sèches très chaudes un sol nu qui était à 52°r la biologie qui est en surface elle peut pas survivre c'est pas possible c'est beaucoup trop chaud c'est sec sur quand ça arrive d'un coup un seul couvert avec desés des résidus ça permet déjà de limiter à 37°grés ce qui est déjà très important mais quand même un peu moins que 52 et si on met un couvert végétal si on a du verre on limite encore plus en plus de garder l'humidité on va avoir des sols qui restent frais qui est beaucoup mieux pour la biologie et donc pour le fonctionnement du sol par la suite pour les cultures qu'on va remettre en place plus on met de la diversité en surface plus on aura de la diversité en dans les sols ça c'est rien de nouveau et donc voilà pour conclure quelques PIST de réflexion avoir des plantes vivantes toute l'année donc comment on peut faire pour avoir des plantes vivant toute l'année pour avoir des couverts en place toute l'année pour avoir de la biomasse verte qui va nous permettre d'avoir de la photosynthèse produire au maximum du sucre pour aller nourrir et diversifier la biologie toute l'année dans le sol il faut vérifier un maximum ce qu'on fait c'est pas parce qu'on dit qu'on fait du semi-irect depuis 20 25 ans qu'on m'a découvert végétaux depuis 25 ans que le sol fonctionne bien c'est totalement faux on en a fait l'expérience très difficilement mais on en a fait l'expérience c'est all en allant vérifiant ce qui se en allant vérifier pardon ce qui se passe dans les feuilles et dans les sol qu'on va pouvoir réellement améliorer les pratiques savoir ce qu'il faut pour nos parcelles c'est pas parce que le voisin fait comme ça et que ça fonctionne que ça fonctionnera forcément chez nous il faut essayer et vérifier vérifier ça passe par vérifier les caractéristiques physiques du sol donc un test à la bêche tout le monde peut le faire c'est gratuit ça prend pas trop temps il suffit de prendre une bêche les bottes et d'aller dans le d'aller dans la parcelle vérifier faire des comparaisons on va vérifier les caractéristiques chimiques du sol donc les analyses chimiques aller vérifier les équilibre chimique dans le sol c'est important regarder si le taux de matière organique évolue correctement en tout cas comme on le pense vérifier les caractéristiques biologiques nous on aime bien travailler avec la la chromatographie de sol qui permet de regarder la qualité biologique le fonctionnement biologique du sol il en existe bien sûr plein d'autres des analyses la respiration la microscopie l'ADN et cetera et enfin l'état nutritif de la plante l'analyse de CF qui va permettre réellement à l'année d'aller vérifier ce qui se passe au niveau de la plante et de corriger la plante les analyses de sol permettent permettent de regarder sur le long terme l'évolution et d'améliorer sur le long terme alors que l'analyse de C va permettre réellement de traiter les causes à à l'année et d'agir en fait à l'année l'objectif de tout ça c'est d'avoir un un système vertueux donc avoir des plantes qui fonctionnent correctement qui vont avoir une bonne photosynthèse pour alimenter la vie biologique pour qu'ensuite la vie biologique puisse aller alimenter mes cultures mes cultures qui permettront théoriquement d'avoir une alimentation ensuite beaucoup plus saine et équilibrée pour les animaux mais aussi les humains voilà merci de votre attention j'ai essayé de faire rapide j'espère que c'était compréhensible merci vas-y uniquement pompe à nitrate pompe à nitrate on a on a connu après la problématique érosion on est aujour aujourd'hui découvert multiespèces on parle de nutrition on a une réglementation antiutrition de du couvert alors qu'on si on regarde depuis 30 ans comment il évolue on a plus que besoin d'avoir un un couvert tonique et pour l'instant on a une isation qui est plutôt inverse si j'écoute votre récit on est aujourd'hui avec des plantes nous en couvert oui on met des couverts parce qu'il faut mettre des couverts or euh en échangeant sur les différentes thématiques aujourd'hui l'association Les les intérêts culture principale est couvert ou sous-couvert ou simplement anti-érosion aujourd'hui si vraiment on va mettre de la Vrie dynamique il faudra bien que l'évolution en relation élevage donc effuente comme vous avveit dit en terme de de de valeur nutritionnelle euh il nous manque quelque chose vraiment pour avoir des couvert qui soit hyper efficace et en terme de biomasse pareil parce que après on a le dossier carbone donc on est un peu perdu dans tout ça en se disant qu'est-ce qui est vrai qu'est-ce qui est cohérent administra administrativement parlant sur ce dossier là c'est un peu la la complexité je trouve dans le métier c'est que il y a la partie théorie il a la partie pratique donc ce qui fonctionne réellement et effectivement il y a la partie réglementation dans un monde idéal on pourrait apporter au couvert également ce qui leur manque donc les éléments nutritifs pour ceux qui ont pas accès à l'organique comme chez nous par exemple on va plutôt pencher vers de la chimie les couverts végétaux bah on peut pas les on peut pas aller apporter de l'azote ou d'autres éléments chimiques dessus donc effectivement c'est un peu plus compliqué mais il n'empêche que les couverts végétaux vont quand même avoir un impact positif sur le sol àer libérer en fait ils vont travailler avec la biologie et permettre d'aller libérer des éléments nutritifs qui seront disponibles pour la culture malgré tout derrière ça répond pas complètement à la question mais j'ai pas la solution non plus non mais c'est c'est c'est la réalité de la chose on a je je dirais même que dans un monde idéal on ferait de l'agriculture biologique sans travail du sol ce qui est pas non plus faisable aujourd'hui puisque on l'a vu il faut maîtriser les adventistes il faut maîtriser les couverts pour pouvoir mettre en place les cultures mais dans un monde idéal on ne on ne chamboulerait pas le sol pour pas déranger les la biologie on aurait des beaux couverts qui qui se développent magnifiquement bien pour avoir beaucoup de biomasse mais tout ça c'est un peu plus compliqué dans la réalité des choses je pense je pense que derrière ta question ça fait l'autorisation déépendre des efflu en d'élevage sur les couverts oui ce serait serait bienou et alors je je je vais me permettre de de compléter é ta ta réponse Marie- Thérèse il y avait deux il y a deux deux points qui me paraissent essentiels on a on a publié depuis l'année dernière un un super travail qu'a fait la la Chambre d'Agriculture de de Mayenne sur le bassinversant de Loudon je m'excuse on va sortir de Bretagne mais on va arriver dans le 53 et en fait sur un suivi de parcelle 22 parcelles en sur 3 années et ce qui est sorti de ce suiv parcelle c'est qu'en fait une grande partie de l'azote et des nitrates qu'on retrouvait dans l'eau était plutôt issu de période de sol nu inattendu et non de période de couvert je me suis mal exprimé en fait les fuites n'étaient pas sur les intercultures réglementées les fuites étai sur les intercultures courtes non réglementées c'est-à-dire céréales couvertes ture de prairie qui était semé assez tard euh c'est-à-dire maïs en silage céréales parce qu'on sortait avec énormément de d'azote à la sortie du maïs enilage j'ai un blé qui est implanté n'est est incapable de prendre ça on avait même des intercultures qui perdent jusqu'à 100 unités d'azote pendant l'hiver sur des pluviométie de 300 mm on n'est pas dans le dans le finisterère pendant l'hiver et ça il y avait il y avait une ou deux intercultures qui étaiit colza blé ou cols orge on perdait beaucoup d'azote simplement parce qu'on avait tenu le champ propre entre guillemets tout l'été qu'on avait déchaumé trois fois les colzain pour éviter d'avoir des problème de limass boucher les drains et cetera donc en clair euh ce que ce enfin cette étude a montré exploration chez les agriculteurs euh bah déjà faut forcément mettre les couverts mais c'est les intercultures nues et surtout la minéralisation de l'azote à l'automne qui pose un problème c'était la minéralisation c'est pas celle qu'on apporte c'est celle qui se minéralise et ça c'est un paradoxe parce que plus on aura des sols performants en matière d'autofertilité plus le risque de de minéralisation tonale et là don d'où l'intérêt d'avoir en pratiquement en permanence des plantes qui poussent des couverts permanent de la prairie ou des couverts qui qui sont installés et après bah une fois qu'on a cette ce coffre là ben d'avoir un peu de liberté pour appliquer ce que l'on veut et c'est là je vais me permettre que on doit arriver à faire évoluer entre guillemets la réglementation qu'elle soit pas sur les moyens c'est ça c'est ça c'est ça qu'il faut mettre qu'on soit sur des résultats et qu'on soit capable de mesurer le niveau de de relica en octobre novembre décembre janvier sur des parcelles ceux qui sont qui dépassent et bien ma fois c'est qui pratique mal et que ceux peu importe la manière dont ils ont fait ben qui sont dans les clous bah c'est très bien et là on progressera beaucoup plus vite merci de m'avoir permis ça euh je me suis emballé donc à vous ben merci pour cette présentation très intéressante vous l'avez très bien dit pour bien soigner prévenir la santé des plantes il faut bien la nourrir bien nourrir le sol et du coup moi je me pose des des questions alors ça va être un sujet un petit peu précis mais est-ce que vous avez des recommandations des préconisations à faire sur les apports de thé de composte ou de ferment ferment lactique notamment euh voilà parce que c'est un petit peu innovant il y a quelques articles mais c'est pas fou donc que vous avez un retour à faire là-dessus si pas c'est pas grave mais merci je pense que c'est un sujet très vaste c'est très compliqué et surtout je pense que la difficulté c'est que par exemple été de compost il y a mil une manière de les faire et de d'avoir des recettes et de de manière général apporter de la biologie au sol ou sur la plante dans un sol qui va être faible biologiquement on va avoir un espèce d'effet boost on va se dire wouh ça fonctionne super bien et au fil des années on va avoir l'impression que ça fonctionne de moins en moins bien ce qui est pas forcément vrai c'est juste que quand le le sol est déjà biologiquement mieux l'effet se verra un peu moins mais il sera toujours là euh ça répond pas vraiment à la question je sais mais oui oui alors alors oui et non si on apporte si on apporte une flore diversifiée ça va pas vraiment alors c'est mon point de vue attention si on apporte une flore diversifiée ça va pas vraiment être un problème parce qu'on va venir diversifier ce qui est déjà présent là où ça risque de poser problème c'est si on apporte toujours le même organisme qui risque d'aller prendre la place et qui va plus du tout permettre d'avoir une diversité mais on peut en rééchanger sur le sujet plus profondément après c'est un peu si je peux me permettre faut faut quand même qu'on intègre que le sol et c'est un énorme fermenteur et et en fait on aura à essayer de d'apporter de la vie ou une certaine for de vie on aura on aura peu d'impact parce que en fait il y a déjà une vie qui est là et et en fait qui va lutter contre des intrus ou qui va simplement la la consommer c'est comme si si je peux me permettre l'image on veut relancer une fermentation dans un mou dans du jus de raisin alors qu'il y a plus de sucre tu peux mettre toutes les levures du monde dedans tu relanceras pas une fermentation ce qu'on fait pour du champagne qu VE une fermentation on remet du sucre donc l'environnement ce que tu as décrit comme habitat tout à l'heure c'est la clé et c'est là que l'agriculteur a le plus d'impact sur Modifier enfin modifier travailler pour rendre l'habitat acceptable par la température par la nourriture la non perturbation et cetera une dernière question je reviens sur la le début de l'intervention que vous avez fait vous avez parlé des champignons et vous avez j'ai cru comprendre dire qu'il n'y avait pas ou peu ou pas assez de champignons dans l're sol qu'est-ce que vous entendez par là et pourquoi alors là je je vais répéter ce qui s'est dit mais enfin ce qui ce que j'ai appris dans la littérature mais aussi ce que je vois par expérience des des analyses qu'on fait en fait à chaque fois qu'on va venir travailler le sol on va casser lesf fongiqu alors je dis pas je me permettrai pas de de dire ne travaillez plus les sol c'est à chacun de voir mais à chaque fois qu'on va travailler le sol on perturbe les les fongiques qui vont qui prennent beaucoup de temps en fait à se mettre en place et donc il y a eu des il y a eu beaucoup d'années d'agriculture où le travail du sol a été très intensif et du coup on peut pas permettre aux champignons de se développer correctement ou de rester en place et ce qui a comme conséquence que alors on va pas dire qu'il y a plus de champignons dans les soles parce que les sports sont encore présents nous on l'a vu en tout cas avec les micoris on n a jamais apporté et pourtant elles sont là mais en fait on leur permet plus de se développer et les champignons sont essentiels dans la dans le fonctionnement du sol avec la plante moins que dans une forêt mais toujours il faut avoir un certain équilibre entre bactéries et champignons pour que ça fonctionne correctement et c'est là où je dis qu'il y en a pas assez et il faut réussir alors je dis pas prenez de la de la terre d'une forêt et alleer la mettre dans un champ parce que je pense que c'est pas du tout les mêmes champignons qui fonctionnent dans les deux mais il faut aller euh réveiller ceux qui sont déjà présents et aller les stimuler pour qu'ils puissent se développer et ça euh bah c'est toujours la même chose c'est les plantes qui vont permettre de faire ça oui oui sur l'exploitation on la bour de moins en moins l'année dernière on pensait mettre la totalité des céréales sans la bourer le temps a été ce qu'il a été et nous avons mis que 30 en semi-direct j'entendais parler des gramines résistantes je sais pas ce que c'était mais là j'ai su ce que c'était parce que sur les les 30ard là donc les herbages étaaient le même qu'ailleurs mais envahi de gramine résistante et ça ça m'a vous a mis un coup au moral un peu parce que comment faire si c'est pour mettre plus de phito derrière parce que là l'essai était malgré nous mais assez assez singulier et inquiétant voilà et donc la question derrière c'est comment l'adventiste la question c'est la question est simple c'est que du coup ça veut dire que si il aurait fallu mettre beaucoup de pesticides si j'avais finalement mis ce qui était prévu les 30 30 hectares sont la bouré et qu'on avait été envahi de enfin là où c'était la bouré il y a pas eu de résistant et où c'était sans labour on était envahi de Ré résistant donc c'était la conséquence derrière y compris en terme de coût phyo pour lutter contre ces réas résistants qu'on a pas eu quand on a labouré et qu'on a eu vraiment sans labour euh ça je me permettrai de retourner la la question à Stéphane je me permettrai juste de dire une chose de pour éviter qu'on généralise votre propos j'entends et je connais enfin le problème s'entend partout mais euh c'est pas c'est pas que parce qu'on arrête le labour qu'on va avoir des je veux dire il y a de plus en plus de personnes en convention en conventionnel en TCS ou en labour qui ont de plus en plus ce problème de de RÉR résistant aussi mais après je vous laisserai discuter avec Stéphane qui maîtrise sûrement beaucoup mieux le sujet que que moi ok merci bien on va on va clore ici on va t'applaudir à nouveau parce que c'est bien de voir arriver de la jeunesse


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