Grand débat "Carbone, climat, alimentation"
Ver de Terre Production s'invite à Paysages in Marciac 2020 ! 😍🍃
Et pour cette nouvelle édition mixée présentiel/visio, on vous propose aujourd’hui un grand débat avec Anne Trombini (Pour une Agriculture du Vivant), Arnaud Daguin, Xavier Dubreucq, Konrad Schreiber.
Avec la collaboration d'Arbre & Paysage 32.
Retrouvez tout le programme par ici 👋 https://paysages-in-marciac.fr/programmation/
Annexes
Transcriptions
Transcriptions
salut à vous c'est encore jeune est
toujours là ses paysages in marciac
c'est en direct c'est le grand débat
c'est dans la salle ici à la ferme de
refaire c'est aussi sur youtube où vous
êtes nombreux à nous sur n'hésitez pas à
faire des commentaires a posé des
questions des réactions le grand débat
c'est l'alimentation c'est le carbone
c'est le climat et voire plus si
Afficher la suite
affinités je serais tenté de dire
en tout cas on a choisi ce triptyque là
pour lancer un petit peu là pour lancer
la question j'ai le plaisir de céder le
micro
anne trombini tout de suite très vite
qui va animer avec beaucoup de brio
cette soirée avec cette belle brochette
on lui a mis une belle brochette sur la
table mais avant ça je voulais quand
même faire un cadeau à anne parce que
c'est extrêmement important de faire des
cadeaux quand on est in marciac
je voulais faire un cadeau le plus près
le plus précieux des cadeaux vous savez
ce que c'est qu'un cadeau précieux quand
on est in marciac qui plus est un
paysage in marciac n'avait pas une
petite idée
ouais les applaudissements bien sûr
aller
vous en rêviez vous en rêviez de la
révolution agro écologiques et on va la
faire
vous en rêviez va le faire y en a marre
d'attendre on après mes shows on a l'âge
de fer ben je vais lui offrir tout
simplement une petite palette une petite
brochette de tomates sur sol vivant
parce qu'il paraît que ça fait la
différence donc anne tu pourra repartir
avec des tomates sur sol vivant voilà
c'est pour toi ring pour toi mais tu que
tu n'as tu peux les partager
bon bah est à 4 merci alain très honoré
de ce cadeau pour ma première à la
paysage in marciac comme bonjour à tous
sur évident est là donc je suis en 3 min
et je suis directrice de l'association
pour une agriculture du vivant la
connaissez vous oui ça fait plaisir
donc c'est une association qui existe
depuis deux ans et demi et qui a pour
objectif d'accélérer cette transition
cette révolution agro écologiques avec
toutes les filières avec les
agriculteurs les acteurs des filières
tous les partenaires et les
consommateurs et le grand public est
d'unir nos forces pour cette transition
qui est devant nous et qui est porteuse
d énormément d'espoir et de sens pour la
société voilà donc on s'y activent
fortement est donc aujourd'hui
l'objectif du grand débat c'est de
parler du carbone est justement
peut-être de changer un peu la
perspective que pour vous pouvez avoir
du carbone qu'ils soient en vue de
manière très négative comme la cause
notamment du réchauffement climatique et
de vous montrer que finalement le
carbone c'est aussi la solution pour
cette transition
et donc c'est ce dont on va parler
aujourd'hui et voilà l'idée c'est que à
la fin de ce débat vous puissiez aussi
poser toutes vos questions donc après
les différents
les différents débats entre les
participants pour comprendre en quoi ce
carbone est un levier pour la transition
et puis les différentes perspectives
agronomique environnementales et
économiques qui sont associées au sujet
du carbone qu'on espère faire le tour de
la question en un peu plus d'une heure
et puis après on vous laissera la parole
dans le public et donc je souhaite la
bienvenue à nos quatre intervenants star
n'est ce pas et je vais vous laisser
vous présenter à tour de rôle alors
honneur aux femmes
my linh je te propose de commencer donc
à distance merci beaucoup merci pour la
rotation donc milingo des mois je
travaille chez danone donc dames c'est
un groupe mondialement collier récemment
l'entreprise a mission qui a plusieurs
activités le lait l'eau la nutrition
infantile et moi plus spécifiquement je
suis responsable développement durable
sur la partie l'est et sur un périmètre
france
alors qu'est ce que c'est la collecte
d'adn en france en fait danone en france
des cinq usines cinq zones de collecte
donc vraiment de transformation au plus
près des éleveurs partenaires de danone
dès 1700 éleveurs partenaires de danone
et donc on travaille vraiment en local
avec une collecte en direct auprès d'eux
et donc plus en détail ce qui va nous
intéresser puisque ce soir moi je suis
chargé de déployer tous les programmes
techniques
hamon justement pour l'amélioration des
pratiques pour la transition agricole
pour engager l'ensemble des avoirs
partenaires ainsi que tout l'écosystème
techniques dont pea délai dont la nature
heureuse voilà engagé tout le monde dans
cette transition agricole voici en
quelques mots
merci mme aileen pardon je te laisse te
présenter pour ceux qui ne connaissent
pas alors arnaud daguin donc j'étais
cuisinier pendant une quarantaine
d'années et puis depuis quelques
années ben je m'occupais j'occupe mode
bombe mon énergie à essayer de faire
accélérer cette transition agro
écologiques et j'ai toujours été
obnubilée par la valeur en tant que tels
n'ont pas la valeur vénale mais la
valeur des choses donc ma question
principale ça toujours été qu'est ce
qu'un bon produit et il ya deux ans j'ai
cofondé donc avec d'autres cette
association pour une agriculture du
vivant parce qu'il me semblait qu'il en
avait besoin d'un outil transversal qui
s'adresse à absolument tous les acteurs
et non pas seulement à certains pour
essayer de faire monter cette idée de
des enjeux colossaux qui sont dans
l'agriculture etc en fait il ya quelques
années
tout le monde avait pente est vraiment
voilà donc aujourd'hui je m'occupe de
cette association tant que porte parole
et puis m'arrive de faire un peu le
pitre sur france inter oc merci à nos
conneries
envie d'un mélange et j'ai eu une
première vie de paysan et une deuxième
de développeurs depuis que je fais du
développement agricole je travaille non
sans lui comme ça ça m'a prise les
années 2000 et je connais à l'air depuis
déjà un couple lors de ses 12 n est pas
du tout cette année et ce que je fais
globalement cgg structure est portée des
associations aujourd'hui ont structuré
aux portes des entreprises
je travaille au projet qui s'appelle la
malheureuse s'est adressé aux stands à
l'autonomie en protéines pour les
ruminants et on peut trouver tous les
ruminants de français de maths à et
aucun problème comme ça c'est réussi et
donc on sait déjà que ce soit le
standard de l'agriculture française
demeure comme je vous l'annonçais la
vente comme il n'a peur de rien parce
que les agriculteurs d'un afflux massif
l'agriculteur dans ses réseaux là avec
c'est la panique c'est la sécheresse et
du coup c'est des dossiers qu'on a déjà
égratignée depuis longtemps de notre
travail ces mesures est donc je suis un
membre fondateur et créateur de
l'institut d'agriculture durable
il s'agissait de mesurer progresser et
c'est à destination des paysans c'est à
dire qu on est dans le factuel de leur
travail
et ça ça nous a beaucoup appris beaucoup
servi et quand on évalue les paysans
avaient très très bon résultat j'avais
fait un premier travail tu resteras d'or
avec avec l'année sur un programme avec
l'agent ce qui s'appelait alors qu'ils
fonctionnent encore montré sûr ici
l'occitane y avait un gros problème
il ya au moins cent cinquante jours de
sol nu par hectare et par an donc ça
c'est un gros problème parce qu'on parle
de réchauffement et on va parler de
carbone merci et je présente à viesly
break
donc bon soir et xavier du break moi je
suis conseiller agricole en maraîchage
et donc je travaille en bonne partie
avec des agriculteurs conventionnels sur
les cultures de melons et deux salades
en occitanie mais à l'autre extrémité de
l'occitanie puisque le site owni vagin
portes d'avignon
donc je suis dans le sud est
essentiellement et depuis une dizaine
d'années
j'ai découvert deux par deux par
internet et c'est là l'existence d'une
autre agriculture pour laquelle j'ai
vite compris l'intérêt est de me mettre
très vite au travail pour imaginer des
itinéraires techniques pour les cultures
légumières chose qui à l'époque n'était
pas encore engagé le terrain était très
balisé sur déjà sur la partie grandes
cultures et pas sur le légume ma ma
première motivation
le premier lien que j'ai fait entre ces
sept
cette agriculture de conservation et la
nécessité de m'y intéresser
c'est un détail tout bête c'est qu'il ya
certains engrais verts qui permettent de
lutter efficacement contre des maladies
tellurique du melon et donc j'ai pensé
qu' en terme de développement agricole
prendre cet argument agro écologiques
non pas dans un bienfait général est
souhaitable mais dans quelque chose de
mesurable très rapidement dans l'intérêt
des producteurs
voilà et donc depuis j'ai avancé et je
trouve que ça va jamais assez vite en
termes de développement agricole mais je
crois qu'on en parlera je pense qu'en
effet on partage tous ce constat alors
peut-être entrer un but je vous propose
de prendre un petit peu aux deux auteurs
pour bien comprendre où positionner ce
sujet du carbone et donc peut-être
arnaud si tu peux nous nous expliquer un
peu les les défis de cette transition
agricoles et alimentaires qui sont
devant nous alors je vais faire le
préposé à la hauteur donc je toucherai
des droits d'auteur pendant deux bouts
de barr dambach dont alors
je vous propose je vous propose quelque
chose qui est un peu particulier pour
moi parce que ça a été en fait le sujet
de la dernière conversation un peu
structurée que j'ai pu avoir avec mon
père avant son décès en décembre dernier
et la question c'était qu'est ce qu'une
bonne agriculture vaste question donc
lui évidemment aux fins de tes cheveux
cuisine aussi on est on est élu et moir
concernés par les produits agricoles au
premier chef si j'ose dire
et donc on a eu cette cette conversation
est il amené sorti ce que je vais vous
proposer là c'est un exercice de style
donc je vous propose de définir
l'agriculture en deux mots c'est pas
facile mais à la fois c'est pas si
difficile que ça pour moi l'agriculture
en deux mots c'est de la production de
biomasse ce cas quelqu'un qui a quelque
chose contre cette définition ça va on
peut continuer donc partant de là si on
décide que options tout cas on pense que
l'agriculture 7 de la production de
biomasse
alors qu'est ce que serait une
agriculture idéal avec tous les
guillemets qui vont avec
dans je vous propose de penser qu'une
agriculture idéal serait d'une
agriculture qui produit tellement de
biomasse que 1
elle nourrit ses propres sol et donc
participation d'auto fertilité que deux
elle nourrit nous les humains et nos
bêtes et l'a peut-être qu'on peut se
poser la question de combien de bêtes et
3 elle en produit tellement de biomasse
vraie culture qu'en plus elle nous fait
des matériaux pour nous loger pour nous
vêtir elle nous fait l'énergie pour nous
déplacer nous chauffer et c est ce que
vous pensez qu'une agriculture comme ça
pour être qualifié de idéal
oui jusque là ça va
alors qu'est-ce qu'il faudrait
aujourd'hui de là où nous sommes
pour arriver où pour tendre vers cette
agriculture idéal ces dernières années
même ce dernier de deux décennies je
n'ai pas arrêté de penser à ça
c'est un sujet qui mobile bon c'est
comme ça et en fait au fur et à mesure
que j'ai fréquenté des zozos comme
celui-ci où comme celui-là j'ai appris
beaucoup de choses parce que ces gens-là
ils portent savoir et j'ai pu me faire
une petite idée que je vous propose là
aujourd'hui c'est peut-être la première
fois que je la propose en public tout ce
que seraient nos objectifs vers lesquels
tendre pour peut-être obtenir cette
agriculture idéal et jeanne est listé
entre guillemets 5 s'est pas beaucoup à
la fois c'est beaucoup
ils ont une particularité ses objectifs
c'est que ils sont indissociables
on peut pas s'occuper de lincent
s'occuper de tous les autres donc je
vais essayer d'être assez compact qui on
fera des questions après le premier
sujet sur lequel il faut qu'on soit
vraiment attentif c'est évidemment celui
dont on va parler plus tard ce soir
c'est celui du carbone ne serait ce que
parce que comme me l'a appris
mon voisin de droite le carbone c'est le
carburant de la fertilité et donc nous
avons besoin d'une agriculture qui
capturent et qui stocke dans les sols le
maximum de carbone possible le deuxième
sujet sur lequel il faut qu'on tende
c'est celui de l'eau nous avons besoin
d'une agriculture qui produisent des
sols capable d'infiltrer de filtrer et
de stocker un maximum d'eau ça c'est
cannes et qui me l'a appris et l'arbre
pour ça évidemment très important le
troisième sujet c'est celui de la
biodiversité
le mec à côté de moi il m'a appris un
truc
10 la biodiversité en agricole sa se
protègent pas a beau lui dis j'en fais
quoi alors émis 10 pc simple par nos
pratiques agricoles soit tu produis de
la biodiversité soit tu détruis de la
biodiversité
comme le disait margaret thatcher et
dérision alternative soit en produits
soit tu la détruis nous avons besoin
d'une agriculture qui produisent un
maximum de biodiversité ne serait ce
parce que la biodiversité c'est le
moteur de la fertilité
c'est lui qui m'a dit sans moi je
cuisine y est le quatrième point est là
il m'intéresse aussi évidemment c'est la
qualité nutritionnelle ce que tu manges
que constituent ces pannes carburant là
pour le coup donc nous avons besoin
d'une agriculture qui nous produisent ce
qui doit nous constituer et donc ce dont
nous avons besoin et exemple de ce dont
nous n'avons pas besoin ou qui pourrait
nous nuire
nous avons besoin d'une agriculture qui
nous produisent à la base un capital
nutritionnelle et gustative et le
cinquième point sur lequel il faut être
très très attentif en même temps que sur
les quatre autres et que je vous propose
de considérer c'est quelque chose que
j'ai appelé l' indice de bonheur
intérieur brut
à la ferme ça veut dire quoi
ça veut dire que tous les matins la nana
ou le mec qui se lève pour aller
chercher les 4 premiers trucs là il sait
pourquoi il le fait il sait qui peut se
projeter où elle sait qu'elle peut se
projeter qu'elle peut transmettre à la
fois c'est savoir ses savoir faire et
son économie soit en génération d'après
soin à d'autres gens mais que c'est
quelque chose sur quoi on peut se
reposer et ça ça implique que ces
services dont on vient de parler surtout
les trois premiers qui sont des moyens
non le carbone l'eau et la biodiversité
on soit capable de les mesurer et dans
seulement de les mesurer
mais de faire des corrélations entre
ces résultats et les pratiques qui ont
permis de les obtenir
et c'est ça qu'il faut rémunérer
c'est une forme de l'amour voilà alors
très concrètement maintenant conrad est
ce que tu peux nous expliquer il est où
le carbone dans cette agriculture de
quoi on parle concrètement ça ça a été
la grande surprise le carbone il est
d'abord dans l'air et donc c'est sûr
cher ernst qui le dit très bien c'est un
spécialiste des arbres forestiers qui
nous dit que l'arbre c'est d'abord du
gaz qui a été capté et puis condensé en
biomasse donc le carbone il est dans
l'air donc ça c'est on va dire c'est le
drame de la société parce qu'on pense
que le carbone il y en a trop c'est le
changement climatique et le
réchauffement et nous ont dit on n'a
peut-être pas assez parce qu'on a un
outil formidable pour le calcul pour le
capter c'est une feuille et donc plus de
carbone donc plus de potentiel à faire
pousser des plantes voilà c'est simple
donc d'un problème les gaz à effet de
serre vernon fait une solution surtout
pour l'agriculture qui est le capteur de
co2 le plus rentable pour l'humanité il
suffit de couvrir des sols et de mettre
des plantes partout ça donne naissance
au slogan très simple sauvons la planète
avec des plantes ça c'est super simple à
comprendre et il ya une petite astuce il
faut enlever le e de l'erreur oui vous
enlevez le de planète
l'erreur humaine et vous avez une plante
la solution est tout d'un coup maximiser
la production des plantes c'est
maximiser le gain et la séquestration de
carbone et ensuite on va commencer à
faire de la biomasse donc photosynthèse
synthèse du carbone sacré de la matière
organique qui rentre dans la chaîne
décrite par an
non donc et on s'est rendu compte que
dans un projet très particulier sur
lequel je suis partenaire depuis le
début avec françois mulet mon acolyte
avec lequel on a fait vers de terre
production en fait on a créé un jardin
écologique où il n'y a plus jamais d'un
besoin d'engrais ni de compost tout
juste un petit bo un petit peu d'eau et
encore on pourrait peut-être s'en passer
et on s'est rendu compte que plus le sol
manger digère du carbone c'est à dire de
la paille du bois des feuilles mortes et
des racines plus il se met en production
c'est à dire plus vous produisez des
plantes vous avez un cercle vertueux
autour du carbone dans le carbone il est
dans l'air il va falloir aller le
chercher et il est impossible d'aller
chercher le carbone avec des techniques
qui bousillent le sol et le garden eu
tout le temps et donc on a fini par
comprendre que ce sont les outils qui
détruisent ben la biodiversité le
carbone etc
écoutez un peu l'histoire qui est arrivé
au début j'ai dû carbone par tout ça
s'appelle une forêt il ya de la
biodiversité tout va bien ça pousse tout
seuls n'y a jamais de problème d'eau il
pleut car il ya des plantes ya de l'eau
pas de plantes pas d'eau aurait un truc
bizarre on a du mal à piger ça pourtant
ça a l'air assez simple c'est la plante
qui génère la terre fertile sur laquelle
elle prolifère
je mets un paysan travail et un champ il
n'y a plus rien qui pousse donc voulait
virer vous mettez une jachère s'entend
après vous avez une forêt ça pousse tout
seul et on s'est attaqué à ce gros
paradoxe à dire maintenant je veux un
paysan qui copient la nature pour faire
son agriculture donc ça ça nous a donné
les grands principes de la fertilité
c'est-à-dire nourrir le sol avec du
carbone et bien c'est faire apparaître
des vers de terre qui le mange qui leur
cycle mais y'a pas que les vers de terre
et des mycorhizes à des champignons et
des bactéries
sol c'est le premier habitat de la
biodiversité c'est là qu'il ya le plus
au monde
un dé à coudre mon pouce cela c'est 1
milliards de bactéries
d'accord c'est sans nématodes
potentiellement c'est un insecte que je
peux voir à l'oeil nu et ainsi de suite
c'est 5 km 10 familles ces liens vous
avez peur quand des réseaux de
champignons 5 km dans le volume d'un
pouce ces microscopiques et là vous
dites bon c'est bon allez hop on va pas
ergoter une fois que c'est capté par la
plante et c'est ça se met en route et
donc la nature nous a produit un modèle
où elle va avoir un seul projet capter
un maximum de carbone par la
photosynthèse et finalement on se rend
compte que quand on fait le bilan de
masse du carbone qui a dans l'air il n'y
a pas de co2 dans l'air curieusement ce
que l'on veut bien nous dire il n'y a
pas de co2 dans l'air lors on a mesuré
sa 750 milliards de tonnes de carbone
pur sous forme de co2 dans l'air
maintenant patatras chaque plante qui
fait de la photosynthèse sur la terre
doute réunies elles vont capter bien 10%
de ce carbone là c'est à dire quasi les
60
c'est à peu près autour de 60 milliards
de tonnes de carbone capté et à vous
dites waouh
ok ça veut dire que en dix ans il n'y a
plus rien dans l'air donc pas de
photosynthèse possible donc les plantes
elles ont inventé un système qui
s'appelle le développement durable avec
rien je fais toute la vie sur la terre
et ça dépend du cycle du carbone
je capte le carbone il en manque dans
l'air donc je vais avoir des mangeurs de
plantes qui font exactement l'inversé
qui renvoie le co2 je suis un mangeur de
plantes
je renvoie du co2 pour que la plante
puisse pousser à nouveau et comme je
fais un déchet et que la plante à un
déchet aussi va ce déchet il se retrouve
sur le sol et le sol c'est lui
unité de recyclage de ce cycle du
carbone c'est à dire c'est une maison
avec des mangeurs de déchets des
feuilles mortes
dubois les racines mortes ou même
vivante et des excréments d'animaux ou
de mangeurs de plantes et le sol va tout
digéré et tous recyclés ce qui fait que
il va émettre du co2 à nouveau et il va
produire des éléments minéraux dont la
zot qu'il a captée en passant et qui va
renvoyer aux plantes
ce qui fait que la plante dans son cycle
du carbone elle va tout inventé avec
grier je fais toute la vie sur la terre
et nous on est une société d'abrutis qui
avons peur de manquer de tout mais là il
ya l'éco-conception et à partir de rien
c'est gratuit et on nous dit c'est rare
c'est cher et en fait le modèle il nous
dit exactement la verse donc il ya un
bug dans notre société et donc on a mis
ce cycle du carbone en route avec les
agriculteurs pionniers se descendent
évident et on aimerait que ça revienne
dans le système consommation parce que
c'est l'acte de consommation qui va
signer le changement est donc pour ça il
fallait le présenter sur la table
quelque part il fallait en parler
paysages et de martial depuis dix ans on
monte tous les ans un cran et puis
finalement le plus simple c'est de
mesurer les résultats des pratiques et
il va y avoir des bonnes pratiques
agricoles et des mauvaises pratiques
agricoles est une des plus mauvaises
pratiques agricoles
c'est de mettre nuti qui est un broyeur
qui détruit la biodiversité ses
habitants et c'est le premier facteur de
dégradation de l'environnement sur la
terre bien avant les pesticides
bien avant tout le reste et là vous êtes
médusé vous dites mais c'est pas
possible ma forêt elle dégomme avec une
tronçonneuse un buildother un rippeur je
mets le feu
je n'y vais le tout avec une charrue une
herse rotative un turbo mixeur et après
ben comme y'a rien qui pousse il faut
que je rajoute un truc pour que ça
pousse un intrant et on accuse les
entrants ben voilà
s'arrête il faut qu'on se mette au
boulot on voit en effet comment le cycle
du vivant et finalement un potentiel
énorme pour lutter contre le
réchauffement climatique est quand même
un sujet monumentale est en fait une
solution à notre portée et peut-être
xavier comment comment les agriculteurs
perçoivent ce sujet là si je suis
comment comment les convainc d'y aller
comment est-ce que c'est un sujet qui
compris comment commencer perçu alors
d'abord ça dépend dans quel agriculteur
parce que là on affaire à la psychologie
humaine et donc il ya des gens qui sont
plutôt curieux et en ayant des envies de
changer en se disant qu'il ya peut-être
une autre
un autre moyen d'agir pour produire et
il y en a d'autres qui sont dans le
système dans lequel on vit quand qu'on
le veuille ou non c'est la rentabilité
d'une exploitation et une concurrence
avec d'autres agriculteurs sans
forcément pouvoir se différencier au
niveau du produit
donc au niveau de la concurrence la
formation des prix la discussion débris
entre agriculteurs qui ceux qui ont eu
un impact différent sur leur
environnement
je voudrais rebondir sur ce que disait
qu en rade en prenant il ya le lien est
direct mais avec un angle un petit peu
différent pour développer le débat sans
en sortir pour autant c'est que moi je
pense qu'on peut considérer que au plus
on met de carbone fossile dans un
système au plus ont détruit le système
otan au niveau de la parcelle ou de
l'élevage autant sur le plan planétaire
réchauffement général ça me paraît un
peu imparable c'est que au plus on aura
mis d'énergie fossile au plus on aura
généré la destruction le matériel les
intrants chimiques les pesticides
voilà là je pense que dans notre
civilisation
on a
oubliée en l'espace de quelques
générations la valeur de l'énergie un
litre d'essence qui nous coûte un euro
et encore les des manifestations avec
des gens qui ce décor avec des gilets de
certaines couleurs quand on veulent
augmenter de 2 centimes 1 litre
d'essence
c'est 100 kg est c'est pas tout à fait
100 kilowatts quand on utilise puisque
les rendements moteurs sont de 20 à 40 %
donc on va dire entre eux ouais c'est ça
c'est à peu près un tiers
et donc si vous voulez appréhender ce
que c'est que 1 dit d'essence sous la
forme d'énergie
développé par un humain vous pédalez
avec votre vélo d'appartement un rythme
soutenable pour quelqu'un qui en forme
on va dire de 15 à 65 ans dont qui en
forme physiquement pendant une semaine
un litre d'essence qui générait sa
l'énergie qui contient pour faire autant
avec l'énergie humaine
alors j'ai dit vélo d'appartement
pourquoi appartement de meaux pour parce
que forcément ce que je dis peut être
discutée mais les ordres de grandeur
sont les bons parce qu'il n'y a pas la
force du frottement dans l'air voilà et
si vous êtes sur un vélo couché c'est à
dire optimisé c'est mieux et pas un truc
à pédaler avec les bras puisque les gens
qui sont bien plus puissantes que les
bras que voilà donc si on avait d'une
manière ou d'une autre
face aux produits qu'on achète la
quantité de durée de pédalage ou de co2
ou de d'équivalent pétrole
on verrait les choses autrement ce que
je pense c'est que n'aurait pas dû
oublier ça et que la valeur du produit
vendu
quel que soit le produit quelques ce
quelle que soit la marchandise
produit par les humains ou pas
d'ailleurs devrait être indexé sur le
prix sur le vrai prix de l'énergie voilà
alors pourquoi j'insiste là dessus c'est
parce que le pic pétrolier est passé on
nous annonce une disponibilité en
énergies fossiles qui va en diminuant
maintenant on va pas le ressentir tout
de suite j'ose espérer que dans
l'agriculture au moment où il y aura
vraiment des problèmes l'agriculture
passera en priorité parce qu'il est
clair et net
les calculs ont été faits quand nourrira
pas 7 milliards d'humains sans pétrole
sachez que l'agriculture d'aujourd'hui
on dépense autant de pétrole en termes
d'énergie que l'énergie qu'on en retire
en termes d'aliments on est à peu près à
l'équilibré de leur oeil le retour
d'investissement
il est 2 1 donc il ya un problème
ça veut dire que sur le plan énergétique
qu'est ce qu'on mange on mange du
pétrole et donc il ya un problème c'est
pas durable et donc on est ici sans un
congrès d'agroécologie on peut parler du
présent si on parle d'avenir alors on
n'a pas les échéances à problèmes il ya
des chiffres qui circulent mais
l'humanité va vivre quelque chose qui
est inconnu qui ait jamais eu lieu
c'est à la fois un changement climatique
qui déséquilibre et des systèmes
écologiques et dans le même temps une
contraction de l'énergie disponible
dernier petit mot et après
la parole les énergies renouvelables
hors bois c'est une connerie c'est à
dire qu'on transfère des l'extraction de
d'énergies fossiles du sol vers un
transfert vers l'énergie verte des
minerais et les minerais
chacun d'entre eux on est en train de à
la fois de s'approcher des pics ou s'est
déjà passé où ça va passer et là aussi
on a un retour sur investissement
énergétique est de plus en plus mauvais
et donc je pense que dans les réflexions
générales dans la décennie ou pour les
décennies à venir
c'est vraiment de s'interpeller sur des
systèmes agricoles qu'ils soient le
moins énergivore possible pour pas dire
autonome sachant que ce dernier vienne
dire que dans une arche et dans une
agriculture idéal il faudrait qu'elles
produisent aussi les fringues les
matériaux de construction et toutes les
joyeusetés qui sont nécessaires à notre
niveau de vie
et là il ya de quoi être inquiet parce
que c'est pas évident à atteindre
surtout qu'on est assez nombreux sur la
planète à vouloir manger et pour
aussi pour avoir un certain niveau de
vie merci beaucoup xavier pour cette
mise en perspective donc on voit bien
que le sujet de l'agriculture du carbone
c'est avant tout un sujet d agriculture
autonome qui va stocker du carbone mais
qui va aussi réduire sa dépendance voire
l'annuler aux énergies fossiles
alors j'ai une question pour my linh
comment un groupe comme danone qui est
finalement qui travaille avec l'amont
agricole mais qui reste un groupe de
l'agroalimentaire s'empare enfin
s'approprient ce sujet de l'agriculture
du carbone et en quoi c'est un levier
aussi pour un groupe comme danone pour
pour continuer ses activités de groupes
de l'agroalimentaire alors je vais être
beaucoup plus opérationnelles que mon
que mes collègues
forcément ils ont plus beaucoup de
hauteur donc moi je vais redescendre un
petit peu mais ce qui fait vraiment
plaisir c'est de voir que bas sur les
grands enjeux qui sont cités on se
retrouve tous et on va vraiment tous
dans le même sens les cinq les cinq
points qui ont été qu'on est évoqué par
l'ancien daguin c'est vraiment des
choses dans lesquelles on se retrouve
donc d'allonnes s'est engagée au niveau
groupe au monde en 2018 au salon de
l'agriculture à ce que 100 % des
matières premières agricoles qui sont
produites en france soient issus de
l'agriculture régénératrice a malgré
tout eu régénératrice je pense qu'il ya
aussi des histoires de vocables agro
écologie agriculture et génératrice
agriculture du vivant en fait tout ça ça
va ça va vraiment dans le même sens
l'agriculture est génératrice en fait
elle est basée sur trois piliers donc un
premier pilier qui va pas beaucoup nous
intéresser aujourd'hui mais je pense que
c'est important de le mentionner parce
qu'on a quand même producteur de lait
donc c'est forcément le pilier bien-être
animal
il faut forcément que les troupeaux et
hugo du bien être animal qui soient
satisfaisants pour produire du lait et
donc on accompagne les producteurs en
proposant un diagnostic sur ce point et
puis
propose aussi des formations pour
l'écosystème des coûts notamment et les
dernières ont les emplacements choses
sur ce sujet là le deuxième pilier de
l'agriculture lors régénératrice
c'est le pilier hommes et c'est là où je
vous rejoins allah vous parlez de
produit intérieur brut de bonheur
intérieur brut dans l'exploitation du
pilier hommes il n'ya pas d'agriculture
de demain sans sommes donc l'idée c'est
véritablement d'accompagner aussi les
agriculteurs à améliorer leurs revenus
via deux améliorations techniques ou
économiques en fait c'est aussi de
montrer que tout l'amélioration des
pratiques peuvent se traduire par de
l'amélioration des revenus et de la
pérennité des exploitations et donc
notre dernier pilier dans notre
agriculture régénératrice donc les
amendes et les hommes et ceux dont on
voit mal aujourd'hui le seul élu carbone
c'est un pilier bas qui est essentiel
parce que pour reprendre les mots des
mad men salaires en fait il faut que
l'agriculture travail à son protégé et à
sauvegarder son propre futur en fait
donc c'est vraiment ça et donc en fait
ce sujet là on se ressaisit très tôt en
france
en fait dès 2018 on a mis en place un
programme qui s'appelle le nez de pieds
sur terre et qui est un programme qui
est qui est un multi partenarial et
d'intérêt général
justement pour engager la transition à
l'école est embarqué tout le monde avec
nous avec des éleveurs de danone dans ce
sens et donc comment concrètement quand
concrètement on essaie d'aller dans
cette direction
on a plusieurs plusieurs niveaux
d'action
le premier c'est qu on propose une
sensibilisation parce que là aujourd'hui
voilà on a autour de la table des
experts qui porte les sujets mais ben
il faut que tout le monde petit eps
s'approprient ces concepts et donc on
propose une sensibilisation à larges et
voilà de large large ampleur on a déjà
réalisé près de 1500 diagnostic carbone
ou en fait concrètement avec les verts
donc fait un point sur l'exploitation
quel est son empreinte carbone pour ceux
ensuite qui veulent aller un peu plus
loin on a compris pose un diagnostic
beaucoup plus approfondie où on se dit
comment justement je peux changer les
pratiques améliorées mais pratique
justement pour réduire l'empreinte
carbone est engagée dans cette
transition à l'école donc ça c'est vrai
le niveau de notre notre programme
ensuite on a un niveau un troisième
nouveau donc là c'est aussi un niveau
qui fait sens et je pense qu'on
reviendra peut-être dans les discussions
par la suite nice et des éleveurs qui
manifeste un besoin de financement pour
justement avancer dans ce changement de
pratiques pour réduire leur empreinte
carbone et qui sollicite un financement
participatif pour des investissements et
la damon va venir co financer ses
projets de réduction d'empreinte carbone
et puis en inde est revenu au niveau qui
va être un nouveau un peu expérimentale
parce que voilà à nouveau là dans le
tour de table on a vraiment des
d'experts qui parle technique de choses
qui certes pas récente mais qui en fait
concrètement doivent être expérimentées
sur sur le terrain et donc on met en
place des groupes pilotes avec des
éleveurs en collectif qui teste des
pratiques qui justement vont dans le
sens complètement décrit et l'idée c'est
vraiment par ces groupes pilotes d'avoir
des relais qui puisse est baladé des
promoteurs un peu de cette agriculture
du ville
de cette transition agricole durement
d'ailleurs qui est juste à côté c'est le
gaec des chaînes il est à madiran et lui
bat typiquement ils travaillent sur des
sujets qui ont été évoqués toucher du
doigt les couverts végétaux la réduction
du travail du sol et donc ça ça fait
enfin voila c'était vraiment notre
dernier niveau pour essayer de proposer
parce que c'est un peu ça c'est vraiment
ça l'idée c'est de proposer à tous les
éleveurs partenaires de danone en
fonction de leur niveau de connaissances
leurs niveaux de sensibilité leur
volonté de s'engager de proposer un
dispositif un accompagnement technique
qui va leur permettre d'aller dans cette
direction avec avec nous un peu beaucoup
plus terre-à-terre que le mes collègues
mais ce qu'on essaye de promouvoir
merci beaucoup
alors peut-être maintenant concrètement
quels sont les défis devant nous pour
arriver à viser cet objectif d'une
agriculture qui stocke du carbone qui
réduit ses émissions de gaz à effet de
serre mais aussi qui va permettre à
l'agriculteur d'être rémunéré pour cet
énorme bien commun qu'il est en train de
produire selon vous alors les défis à
mon avis sont énormes parce que déjà il
ya eu inadéquation dans le projet à
fournir et la réalité déjà la société
agriculture ça marche pas et la vision
qu'on veut donner
comment dire de l'agriculture dans la
société
c'est une énième réforme de la politique
agricole commune pour on sait pas trop
quoi la biodiversité ou quelque chose
comme ça en fait le dossier il devrait
être pris à bras le corps par les la
politique agricole
c'est une politique agricole du carbone
qu'on a besoin et il y aurait que deux
grandes mesures à financer ces couvrir
les sols avec des plantes et des
couverts végétaux et des arbres points
ça c'est le gros défi c'est tellement
simple que personne n'en veut oui parce
que je dis mais ouais
qu'est ce que je vais faire moi avec ma
5000e mae queue de cochon dans un coin
là j'en sais rien parce que maintenant
je veux une mae avec les cochons les
queue en tire bouchon encore heures
c'est un signe de biodiversité
non ça marche pas comme ça c'est on
aimerait des choses simples qui mobilise
et donc premier message on couvre et on
couvre donc moi je suis un spécialiste
de la couverture horizontale comme comme
aviez on s'occupe des plantes et alain
c'était un spécialiste de la couverture
verticale la flore faire alliance entre
les deux couvertures rendement maximum
du végétal et bien l'utiliser
ça c'est le premier niveau c'est une
politique agricole simple compréhensible
par tous
applicable par tous et on veut des sols
couverts 100% du temps de toute l'année
des choses simples à comprendre et
simple à mesurer parce que j'ai même pas
besoin d'un outil de mesure je le vois
ça y est je le vois c'est simple tout le
monde le voit et ça se traduira en
paysage en biodiversité est en
production agricole puisque après ça
c'est nos projets de production donc on
s'attaque à semer directement du maïs
dans du soudan dans une prairie dans un
couvert végétal sans jamais travailler
le sol donc là le premier des filles qui
arrivent maintenant c'est la génétique
réellement on a un vrai problème
génétique avec la sélection des plantes
allez le monde les anciens ya cent ans
il faisait 2 mètres de haut le plus
moderne aujourd'hui il fait 40 cm d'eau
et je vois les lapins courir à travers
que s'est il passé on nous a doctement
expliqué que par la sélection on a mis
le carbone de la tige dans le grain ok
pourquoi pas mais malgré tout on aurait
une commande
c'est à dire qu'on aime regarder la
productivité des plantes avec à nouveau
de la paille parce que c'est doubler le
rendement de la culture
si je double le rendement de la paille
et en fait c'est la biomasse le vrai
sujet c'est à dire il ya de
l'alimentation mais il ya beaucoup plus
que l'alimentation est là les
sélectionneurs ils savent faire mais ils
ont toujours pas compris qu'il fallait
envoyer la biomasse en fait leur entrée
en triant tri sur l'existence et ça
c'est le premier gros sujets très
difficile parce qu'il n'ait pas compris
voilà simple à comprendre mais
incompréhensible encore une fois l'autre
gros sujets que moi je vois en tant que
développeur c'est pas les machines parce
qu'aujourd'hui on a tellement
d'ingénierie pour les adapter
relativement facilement quand on se
penche sur un problème on sait le faire
on va produire la première bineuse
rouleau faca sans travail du sol qui
marche dans les liqueurs dans les
plantes voir au ciemi un groupe de
paysans 50 boulot allez les proto sont
là pour l'expérimentation
donc c'est même pas compliqué à faire
aujourd'hui ce qui est compliqué à faire
s'est il va nous falloir une
fertilisation adapté à l'organisme
biologique et ça c'est un vrai pavé
parce que là il ya zéro et moi je pense
que c'est les deux grands points la
génétique et la fertilisation pour
démarrer le cycle du carbone dans des
sols qui ont été détruits par les outils
et ça c'est un passage qui va être
compliqué dans notre phase de transition
donc compléter ce que dit konrad
en tant que conseiller agricole donc moi
je travaille avec des maraîchers des
légumiers aussi alors c'est quoi un
légumiers par rapport à ma richesse des
cas légumiers il utilise un peu des
techniques de grandes cultures pour
faire des légumes en grande surface pour
pour l'industrie pour pour fournir la
grande distribution etc
c'est des grosses séries et des très
grosses séries ça va dans dans le cadre
de ma clientèle ça va jusqu'à 15000
tonnes de production par producteur pour
les plus grands et dans le minimum c'est
une trentaine de tonnes ce qui est un
niveau d'agriculture familiale
peu importe la question qui m'est
souvent posée puisque avec mes clients
agriculteurs maraîchers
c'est dire bon ok on a compris ce que tu
nous expliques par par quel bout reprend
et donc les itinéraires techniques sont
complètement balisé sur la partie grande
culture mais il ya un travail de
développement agricole afin auprès des
ja des agriculteurs qui sont prêts à
basculer alors les agriculteurs et sont
prêts à basculer sur la grande culture
d'abord parce que il ya des meilleures
marges à faire que si on est en
agriculture du travail du sol
donc quand ça c'est compris ça peut
aller très vite donc il y a pour
l'agriculteur pour le développement il
ya une nécessité de mettre des chiffres
en face
donc ça c'est à mon avis c'est le boulot
des centres de gestion boulot de la msa
aussi de rappeler celle que à mon avis
elle ne fait pas assez c'est que la msa
constate que les marges sont meilleurs
chez les agriculteurs qui sont en
agriculture de conservation
c'est quand même vachement important
parce que les gens ils bossent pour ça
et donc ça c'est une première chose il
ya les chiffres
ensuite il ya de l'accompagnement
technique ça va répondre aux questions
et puis ensuite
il ya un message de en termes de
mécanisation de la mécanisation elle
existe et c'est il ya une question de
pâques autour de tout ça c'est que moi
je pense que au lieu de distribuer de
l'argent sans contrepartie donc de
l'argent public
rappelons bien que l'impact c'est de
l'argent public sans contrepartie et
avec des exploitations qui seront plus
fragile sur le plan économique que si
elle travaillait autrement je pense que
l'impact devrait être complètement
réorienté vers alençon et soyons fous le
don de ce mois semis direct de l'ofac a
et c'est plutôt que de distribuer le
reste voilà et donc ces questions elles
sont des questions très large mais qui
sont pour moi une vraie nécessité pour
un changement rapide et brutale dit un
agriculteur qu'on lui coupe la pac
s'il travaille ses terres et bien croyez
moi qui va arrêter travailler ses terres
voilà parce qu'il ya une question de
survie économique et xavier juste il ya
tu là oui vous pouvez vous exprimer
[Applaudissements]
tu as déjà répondu à la question mais
j'aimerais qu'on revienne là-dessus
puisque c'est une question qui est posée
sur le tchat
elle est où la valeur ajoutée la valeur
ajoutée a passé à l'agroécologie parce
que c'est un peu une question qui
revient donc très peut-être la redéfinir
la redéfinir c'est à dire que j'ai parlé
de la msa qui connaît les revenus
déclarés
des agriculteurs et donc qu'est c'est
quoi la valeur ajoutée c'est le produit
qu'on a sorti mois les dépenses qu'ils
ont engagées et donc dans le monde de
l'agriculture de conservation on
j'ai lu dans vos propos propos de
frédéric thomas et c'est le fait qu'on
cultive plus ou en tout cas on ne tue
pas forcément de la biomasse mais en
cultive de la marge
voilà et dès lors quand on envisage
cette chose là en se disant je fais une
meilleure marge en travaillant autrement
et bien on y va donc voilà ma réponse
on pourrait rajouter c'est relativement
simple en fait ça ne démarre jamais par
une baisse d'un cran puisque il faut
remettre quelque chose en route le
carbone ça démarre par une
réorganisation du travail donc il ya une
guerre sur le tenir un gain sur le temps
de travail
c'est ce qu'on a fait avec les
jardiniers type amap
on a enlevé du travail parce qu'on a
désherbé avec les plantes et le paillage
et on a produit plus donc on a
aujourd'hui en amap msv vous pouvez
produire un rendement commotionnels avec
un pour seul un train de la paille c'est
20 tonnes par hectare et par an donc on
a commencé à chercher de la paille et
pour trouver de la paille on va planter
des arbres et on va les trônes y est on
va les broyer parce que c'est de la
paille qui est debout et qui gênent pas
forcément mon jardin et donc on s'est
rendu compte que fini la zot fini les
intrants d'accord donc fini aussi tout
le travail autour des intrants et le
coût d'achat donc les bilans carbone qui
vont avec c'est localement boum ça
revient donc au travail ça alors c'est
pas parfait c'est en cheminant qu'on
apprend donc on a un gain sur les
intrants alors pas au début ça vient
petit à petit piano un gain sur la
machine l'investissement machine sa
ruine tous les paysans sans exception
d'accord donc un semoir bien fait vous
l'avez pour toute votre vie
et comme le tracteur il ne travaille pas
beaucoup vous le gardez aussi pour une
carrière et donc on peut trouver des
tracteurs de 30 ans 40 ans dans les
fermes en parfait état parce qu'ils ne
travaillent pas s'il faut 500 heures par
an mais pour un moteur aujourd'hui c'est
pas un souci et donc quand un gros gain
sur la structure machine donc ça fait
beaucoup de revenus à la sortie et
ensuite une fois que votre
you may set en route et que vous savez
recycler cette biomasse vous avez les
gains d'intrants dont vous gagner encore
et chez les éleveurs laitiers
on a remplacé le soja acheté par de
l'herbe du soja fin de la luzerne des
mélanges céréaliers autoproduit qu'on a
donnée aux vaches et bien le gars il est
impressionnant je vous garantis c'est
dans chaque faire aujourd'hui c'est
quarante mille euros qui sont en jeu
immédiatement alors c'est pas en
claquant du doigt mais en trois ans de
boulot il ya quarante mille euros de
revenu pour chaque éleveur s'il le veut
il ya toujours et donc quand je suis
passé qu'on travaille a toujours
quelqu'un qui suis dit non on fait
surtout pas ça fait surtout pas ça ça ne
marche pas et donc on en a en routine
mais partout partout partout et donc les
guerres mais son énorme
du coup si je peux me permettre je vais
pas prendre toute la place mais si je
peux me permettre de faire du pas
politiquement correct mais puisque on
l'a vu sur le chat aussi c'est pas que
la faute à la donne
c'est aussi chacun doit remettre de
l'ordre sur ses sols ab c'est évident
c'est je suis paysan je suis responsable
mais je suis un fournisseur je suis
responsable c'est à dire le mot
responsabilité on l'a peut-être pas bien
visiter parce que jusqu'à présent
jewel c'est la faute de l'autre c'est la
faute on en fait on a fait glisser la
responsabilité par le biais de
l'assurance sur les autres on est
devenus irresponsable également c'est
vrai qu'on est responsable du bordel
quand mais chez soi tout à fait d'accord
bon on enregistre après les grandes
formules arnaud ou continue et 5 avec
tout ce qu'on a entendu c'est la
responsabilité de l'agriculteur des
semenciers des techniciens des filières
et en fait on voit bien que c'est un
sujet qui devient un sujet qui concerne
tout le monde et qui est aussi
finalement très intéressant parce qu'on
va pouvoir aussi réconcilier tout le
monde autour de cette vision qui a une
vision pleine d'espoir et de ce fait de
mobiliser l'ensemble des forces pour
arriver à trouver les solutions
puisqu'on est d'aller des fils devant il
y en a un qui me paraît très important
qui nous concerne tous ces deux défis
culturels
parce qu'elle en parle de cultural
depuis le début
en étant très technique on a raison
parce qu'on est au coeur du truc ne faut
pas oublier autre chose si c'est en fait
on a beaucoup plus de problèmes
culturels que culturaux dans ce monde de
l'an de l'agriculture moi j'ai assisté à
des scènes dans des fermes entre le père
et le fils au moment où y où le fils
annonçait qu'il allait abandonner la
charrue c'était terrifiant quoi c'était
une trahison totale s'était
pas vivable enfin il ya même des gars
que je connais ils ont attendu que leur
père soit carrément décédé pour pouvoir
commencer à ne plus travailler les sols
parce que c'était juste y inenvisageable
de plus la bourre et donc on voit bien
que culturellement on a besoin d'une
compréhension globale de tout le monde
de ces enjeux là et de ce qu'on vient de
dire là et ça ça commence comme dirait
marc-andré c'est l'os ça commence à
l'école c'est je ne comprends pas qu'on
ne soit pas capable aujourd'hui de
d'apprendre aux gamins et in situ
comment tout ça fonctionne et que c'est
la plante qui fait le sol n'est pas le
seul qui fait la plante qu'il ya des
plantes et des armées baiia de l'eau et
quand il y en a pas ça s'appelle un
désert que le désert ça se fabrique et
que le croissant fertile qu'on apprend
encore d'histoire si aujourd'hui ces tas
de cailloux bio d'un tas de cailloux bio
le croissant fertile il n'a jamais connu
la chimie mais ce désert quand même donc
ses mécaniques de fabrication du désert
et ses mécaniques na qui datent du
néolithique
ça serait bien que culturellement on
comprenne ce qui nous a d'abord amené à
ça parce que ça nous donne une idée de
comment on peut justement sortir et
surtout qu'on comprenne tous
collectivement que ça ça relève de
quelque chose qui est de l'ordre d'une
réconciliation entre nous homo sapiens
et notre biosphère
c'est là que ça se passe le noeud il est
juste là c'est pour ça que je dis ce mot
tout le temps c'est pour ça aussi que de
temps en temps je parle d'amour parce
que c'est ça le sujet le sujet c'est la
réconciliation est temps qu'on l'a pas
tous compris en restera dans des petits
bordel technique à pinailler sur tel ou
tel détail que le glyphosate c'est pas
bien que les abeilles vont mourir et que
6 et que la lors qu'on aura rien compris
au fond du problème
voilà moi il me semble que
culturellement on a tous un effort à
faire pour se cultiver
voilà c'est ça le parisien
donc arnautu a évoqué au tout début
ton intervention aussi le fait que
pourquoi pas on puisse rêver d'un monde
où les carottes aurait la valeur de tous
ces bienfaits qu'elles produisent
comment on y va j'ai envie aussi posé la
question à danone parce qu'en fait ça
fait le lien avec ce sujet de
l'acculturation on cherche tous cet
objectif c'est comment on va recréer
cette valeur qui manque aujourd'hui pour
faire vivre les agriculteurs et toute
cette société autour de ces valeurs là
mais que quand on fait concrètement
maintenant pour aller chercher cette
valeur il a créé ensemble
oui j'ai l'intuition que j'ai pas le
seul heureusement d'ailleurs que que le
là dessus sur ce sujet là le numérique
peut nous aider le digital que nous
était vraiment c'est à dire que là pour
le coup quand on voit ce qui se passe
sur verre de thé reproduction la façon
dont diffuse de savoir comme ça et
aujourd'hui même avec des gens qui sont
au bout du fil qui entendent ce qu'on
dit je pense que on a en perspective une
capacité de fabriquer une plateforme en
tout cas une sole massivement
collaboratif
un peu comme ce qu'on voit dans
l'économie collaboratif du numérique
d'ailleurs être comme linux wikipédia il
me semble aujourd'hui que pour pouvoir
rémunérer les externalités soi disant
parce qu'en fait ça n'est pas si on est
vraiment au coeur du truc moi j'aime pas
ce mot d'externalités du tout mais bon
pour rémunérer ça de façon vraiment
intelligente quand on a besoin d'avoir
de quoi faire la corrélation entre les
pratiques et les résultats donc ça veut
dire qu'il faut qu'on sache mesurer ce
qui a commencé à faire conran ya déjà
des années et pas seulement le carbone
et pas seulement la flotte et pas
seulement la biodiversité la qualité du
tri mais tout ça il faut qu'on sache et
de mesurer et qu'on sache en faire une
masse de données tels qu'on peut à ce
moment là faire des corrélations avec
les pratiques et des résultats et du
coup quand les paysans s'occupe vraiment
du pays c'est-à-dire forgent les
paysages dont nous avons besoin
et envie et pierre ils soient rémunérés
d'abord pour ça et que ça ne pèse pas
sur le prix du produit qu'ils vont
vendre un bout de champ dans un monde
idéal ça voudrait dire que même mec
expérimente un peu sur des parcelles qui
se loupe la récolte mais qui a amélioré
tous ces indicateurs sur la vie du sol
sur le carbone et tout ça et bien il y
avait quand même sa vie ses salles
indice de bonheur intérieur brut à la
ferme
c'est ça le truc alors chez danone
justement qui vous qui avez choisi de
porter cette stratégie cette ambition
cette vision avec vos partenaires
agricoles mais aujourd'hui sans la
valoriser il n'y a pas de label il n'y a
pas de voie là il n'y a pas de
différenciation des yaourts
qui sont issus de cette agriculture là
comment on comprend porte aussi cette
ambition de créer de la valeur derrière
du coup je vais juste commencé par
bouder un peu sur ce qu'on dit mais
colette parce que je trouvais ça
intéressant de parler aussi des défis il
ya deux défis alors qu'ils ont été ok un
peu mais pas forcément
enfin je lui ai donné sous un autre
angle elle est évoquée en trois ans on
change un système agricole en fait trois
ans aujourd'hui c'est très long pour une
société qui va très très vite
on veut des résultats maintenant et du
coup pour pour nous il ya un des défis
c'est vraiment de d'arriver à engager
dans la durée et de travailler sur ce
temps long sur cette transition agricole
dans la durée et pour ça alors on parle
de valeur voilà nous ce qui nous semble
être un fondamental pour pouvoir
travailler dans ce dans ce temps long
c'est d'apporter de la visibilité et de
la sérénité aux agriculteurs à l'eau qui
évolue dans un contexte en plus
extrêmement volatile on est dans des
marchés agricoles qui sont extrêmement
volatiles et donc l'idée c'était
vraiment de leur proposer des contrats
long terme pour qu'il puisse de façon
sûre en étant a su assurer est confiant
dans l'avenir
engagé cette transition et en plus nos
formules de prix sont basés sur des
coûts de production donc sont justement
coller au plus proche des réalités
terrain et de toutes ces changements de
pratiques qui peuvent qui peuvent avoir
loupé ça c'était vraiment le premier
point sur lequel je voulais rebondir
c'est que il ya vraiment ce paradoxe
entre le temps de la transition agricole
et le temps aujourd'hui de notre société
et c'est un vrai défi qu'on doit par
voilà on doit rendre compte en allant
chercher
voilà il ya été évoqué des financements
napak mais pas que il ya aussi des
financements des collectivités
régionales
il faut vraiment être un catalyseur de
tous ses financements pour assurer
l'accompagnement dans dans la durée et
le deuxième point qui rejoint un peu le
poumon alors de se cultiver
moi c'est vraiment ce qui nous semble
c'est de changer un peu se regarde sur
l'agriculture il faut que la société
change aussi son regard sur
l'agriculture et qu'on améliore l'image
de l'agriculture pour lui redonner sa
valeur en envoie dans ce sens là parce
qu'en fait véritablement on en demande
aujourd'hui toujours plus aux éleveurs
aux éleveurs bon d'être chef
d'exploitation d'être animalier d'être
administratif ils ont vraiment multi
casquettes et maintenant alors on va
leur demander d'être à grenoble parce
que jusqu'à présent ce qu'ils avaient
appris à aller dans un sens et puis on
se rend compte qu'il faut qu'il faut
changer et donc en fait ce changement de
pratique ce changement de voix là de
fonctionnement pourra se faire dans un
contexte serein que si vraiment on n'a
pas changé
en tant que société notre regard sur le
désagrément terre et des produits qu'ils
proposent est donc vraiment enfin ça
c'était aussi un des aspects de notre
programme de l'agriculture régénératrice
aussi et du programme les deux pieds sur
terre c'est de communiquer positivement
sur l'élevage de ré informer le
consommateur
le citoyen de lui dire quelle est la
réalité aujourd'hui dans les
exploitations et qu'elles sont quelles
sont ces changements qui s'opèrent et de
d'arrêter je dirais les fantasmes parce
qu'il ya beaucoup de fantasmes en fait
autour autour de la culture
l'agriculture française n'est pas
forcément celle qu'on voit dans les
médias et le groupe danone aussi un vrai
rôle à jouer là-dedans pour réaffirmer
des messages
voilà rappeler que même en étant un
groupe mondial en fait on est très local
on est sur des exploitations familiales
de petite taille et qui vont dans le
sens d'une agriculture
alors nous on dit régénératrice mais de
conservation on revient sur le bloc a
donc vraiment c'est ces deux défis là
ils nous paraissent ils nous paraissent
ne paraissent sans trop parce que parce
que sans ça on pourra on pourra pas
avancer avancer dans cette dans cette
direction merci beaucoup c'est vrai que
c'est un point sur lequel on travaille
beaucoup au sein de points à culture du
vent s'est scellée autour de cette
communication positive et finalement le
carbone et toute cette agriculture
c'est un sujet qui nous permet aussi de
changer l'image la perception de la
société vis-à-vis de l'agriculture et il
ya un énorme travail comme le dit arnaud
d'acculturation avant même d'envisager
les labels et toutes les démarches
marketing quelles qu'elles soient
mais déjà de travailler sur le fond pour
que derrière tout ce travail de fond
puisse être valoriser durablement et dé
manière très concrète par les
consommateurs avec une valeur attaché
derrière donc c'est un travail aussi de
long terme qui est en cours pour changer
cette perception globale et pour aller
chercher cette valeur qui aujourd'hui
n'existe pas encore et j'ajouterais sur
le volet création de valeur qui a aussi
une tendance de fond je dirais de plus
en plus c'est pour les grandes
entreprises qui compensent leur carbone
habituellement dans les pays du sud
allait planter des armes en afrique que
je ne sais où
aujourd'hui
tout le mouvement de fond et de prise de
conscience sociale c'est aussi d'aller
voir comment au sein de leur filière ils
peuvent utiliser le carbone comme un
levier pour financer cette transition
donc plutôt de pédaler payer des projets
à l'étranger pour compenser leurs
émissions de carbone de compenser à
l'intérieur de définir ce qu'on appelle
l'insee thing dans le vocabulaire un peu
nébuleux mais voilà c'est aussi un sujet
de long terme et pourquoi pas rêver
d'ici quelques années d'un marché de
crédits carbone comme ça peut exister
dans l'industrie pour l'agriculture et
accompagner le financement de cette
agriculture vertueuse je vous propose vu
que le temps a passé que l'on passe aux
questions ce qui est des questions dans
la salle je me permettrai de répéter
votre question comme alli est
primordiale et c'est le carbone certes
ces lézards
mais c'est aussi justement tout carbone
qui sera utilisée justement pour le
transport est justement j'aimerais poser
la question à dallas au mois la
représentante
c'est sa voix du coup justement comment
dans tout
développement durable elle transmet la
communication du transport si elle soit
pas si ce vote par exemple précis sur du
fret routier
j'ai une véritable catastrophe ou si
justement elle souhaite développer des
nouvelles méthodes et voilà merci donc
je répète la question pour malines
surtout qu'elle est surtout pour toi la
question est que quand on parle du
carbone
il ya aussi l'impact carbone des du
transport des marchandises et comment ce
point est intégré dans notre stratégie
globale de traitement du carbone donc
effectivement le carbone c'est un sujet
global lui-même
là on parle du lait est tous au niveau
au niveau groupe global danone a pris
des engagements très forts en termes de
carbone c'est sûr qu'il ya un projecteur
qui est beaucoup mis sur l'amont
agricole
parce que la partie laitières et
première contributeurs 1 et même très
loin devant des émissions du groupe
carbone ça représente plus de 50% des
émissions du groupe du groupe danone
mais là où on peut être sûr c'est que à
chaque maillon donc on parle de
transport mais aussi dans les usines à
chaque maillon de la chaîne
tous les efforts sont mis en place au
niveau du transport cela peut passer par
de la rationalisation des tournées de
collecte par exemple parce que quand
même laitiers passe tous les jours de
d'optimiser la place mandement circulent
les camions en allant d'une exploitation
à une autre ont fait des gains gasoil et
donc des gares gares donne au niveau des
usines des sites de transformation je
pense au site de villecomtal qui est
assez qui est dans le sud-ouest qui
assez en avance sur ces thématiques là
il ya beaucoup de travail qui est fait
et réussi au niveau des lignes de
production pour réduire le gaspillage
pour optimiser les consommations
d'énergie vraiment là où on peut être
assuré
c'est que de toute façon on s'est fixé
des objectifs tellement ambitieux que
c'est vraiment chaque maillon du groupe
qui va devoir faire des efforts et qui
fait déjà des efforts et qu'il ya déjà
fait des efforts
donc voilà aujourd'hui on parle de la
mois d'école forcément moi je suis plus
tourné sur l'amour agricole mais mais au
niveau même monde
chacun prend part à cet effort de
réduction des émissions cardon
je vais essayer de répondre un petit peu
à ta question qui est stratégique c'est
le gros problème de tous qu'ils remuent
sur la terre quelque part est en fait tu
ne peux pas répondre par une injonction
tu dois réfléchir un tout petit peu le
carbone c'est un problème quand tu le
transporte c'est ta solution quand une
plante le récupère alors qu'est ce qu'on
fait avec ça on se dit que la société de
10 milliards ou 2 8 milliards
d'habitants qui se prépare si elle veut
survivre elle doit avoir de l'énergie
inépuisable et gratuite
voilà le défi qui nous attend qui a
démarré et qu'il n'est pas un sujet de
discussion
jamais dans la société on parle du
pétrole on parle de nucléaire on parle
de plein de trucs mais de l'énergie
comme sujet principal est fondamental on
n'en parle jamais
et quand on commence à gratter le sujet
du carbone tu dis mais carbone ces
carburants dans le carburant dans le
moteur du camion et c'est ce qu'il ya de
plus rentables c'est à dire que tu peux
faire tout ce que tu veux
l'infrastructure sncf ça vaut rien pour
le transport sauf sur grande distance
parce qu'il faut de toute façon à
cheminer avec un camion et que tu mets
plein de boîtes dans un camion le
contenu par boîte c'est faible
donc on est coincé on se dit tiens il
faut quand même acheminés par tous et
finalement c'est l'énergie le vrai point
central donc on a commencé un truc très
simple avant de s'attaquer à la grande
énergie de masse du 10 mai où est ce
qu'il faut faire de l'autonomie en
énergie et le plus simple ce sera de le
faire dans les fermes et ça s'appelle
des panneaux solaires alors c'est la
préhistoire du solaire mais ça s'appelle
du biogaz c'est déjà un petit peu mieux
parce que c'est des bactéries qui
dégrade une matière organique et on sait
que dans le monde du vivant tout est une
affaire de flux de carbone et d'énergie
parce que systématiquement dans les
êtres vivants il y à des flux
d'électrons il ya des électrons qui se
trimballe dans notre corps et c'est donc
à de l'électricité
donc on commence à comprendre que
l'énergie inépuisable et gratuite qui se
prépare c'est l'énergie solaire captée
par la biomasse est transformé par tous
les process y compris les
nanotechnologies parce que quand vous
mettez de l'eau dans un micro tubes de
carbone en nano tech
il produit de l'énergie et puis olivier
husson avait une grosse info aujourd'hui
on sait faire des piles avec du bois et
je sais plus quoi voilà de la cie du mic
avec du bois et sa quasi le potentiel
d'une batterie
normal donc au nier c'est la biomasse et
le carbone qui va résoudre le débat donc
pour ça il faut la produire et donc le
premier niveau c'est la ferme je dois
produire la biomasse pour la fertilité
du sol pour la nutrition des hommes des
animaux ça va avec et pour l'énergie et
j'en aurais encore besoin pour faire de
la fibre et une fois que la ferme et
autonome la ruralité peut devenir
autonome le transport de
l'agro-industrie deviendra autonome les
industriels nous fabrique des moteurs à
gaz mais à gaz méthane biogaz c'est fiat
de leader mondial de la motorisation au
gaz ne faut pas s'y tromper
fiat un projet industriel sur la
totalité de l'italie que tous les
transports agricole fonctionneront de
façon autonome au biogaz qui est-ce qui
a entendu parler de ça c'est gravissime
le débat qu'on mène nous sommes arriérés
en retard non oui le mineur
laissons-les il sera sauvé
ça s'appelle une bulle à un moment donné
et dans la bulle explose tout sauf les
bonnes solutions qui reste et donc ça va
se produire mais ne vous y trompez pas
c'est le soleil qui nous sauvera au
niveau énergétique
s'il n'y a pas de biomasse et nous tuera
c'est sûr je le rappelle je le rappelle
pour les principes de paysages in
marciac
on résout pas tout ce soir on en garde
pour demain mais mais par crainte sur
ces questions d'alimentation ce carbone
et d'un climat
on a une énergie solaire qui comme
conrad l'a rappelé qu on peut multiplier
par 3 tout de suite
cette captation l'art d'apprivoiser le
soleil et de cultiver la pluie cher avec
obs qui parle beaucoup d'amour vous
pacser tous les deux d'ailleurs c'est
déjà ce soir on résout on résout celle
d'injecter des grosses quantités de
carbone dans les sols et demain autre
adresse je crois que madame voulait
s'exprimer
produit par jour on peut aussi réduire
notre consommation de l'aide
comme je résume je me forme juste pour
moi qui n'entend pas la question
la question est de savoir quand la dame
s'interroge sur pourquoi danone est
présent ce soir
alors on peut on peut mais la réponse
mais alyzia les six mois je pense
véritablement que pour pour
l'agriculture de demain on a besoin de
tout le monde
si on commence à exclure certains
acteurs plutôt que d'autres on va pas on
va pas y arriver chacun a sa pierre à
apporter à l'édifice
voilà danone est quand même un groupe
qui s'est engagé fin j'ai entendu toute
la question est donc pourquoi on en est
là ce soir mais j'imagine qu'il y avait
un peu plus de contexte mais c'est un
groupe qui s'est engagé c'est un groupe
qui travaille main dans la main avec
1800 éleveurs et un ensemble de
partenaires techniques dont sont
présents ce soir pour essayer d'aller
dans le bon sens dans cette transition
agricole c'était c'était pour témoigner
et dire qu'on est voilà un des acteurs
parlent tous ceux qui sont nécessaires
pour ce changement
je voudrais rajouter un mot là-dessus il
ya deux trois ans quand on a des idées
de créer cette association
c'était et c'est toujours dans le but de
faire bosser tout le monde dans le même
sens c'est à dire de ne pas exclure
donc quand vous parlez comme vous venez
de faire vous mélangez un petit peu des
sujets
chacun a le droit de se cultiver sur ce
qu'est un produit laitier en soit et
même sur l'histoire de ce à dire depuis
quand on est capable de se nourrir avec
ça sent mourir dans d'atroces
souffrances sais pas si vieux que ça le
néolithique c'est imminent quoi 12000
ans et ça fait vraiment très très peu de
temps qu'on peut consommer du lait de
vache par exemple et on sait nous mêmes
domestique et pour le faire vous le
savez et on a d'abord commencé à faire
des fromages tout ça parce qu'on n'est
pas fait pour boire du lait de vache on
est bien d'accord mais ça c'est pas le
sujet le sujet aujourd'hui comme la vie
cette jeune femme
ce qui à 1700 et quelques producteurs
dans ce pays qui est s'occupe du pays en
créant comme on l'a dit du paysage de
l'économie est ce qu'on appelle bêtement
des externats
été et je pense que ne pas travailler
avec tout le monde et notamment avec ces
gens là ça serait une faute lourde qui
nous amènerait à cet antagonisme forcené
sur lequel vous savez depuis les années
que je m'occupe de ces sujets il ya un
truc dont je me suis aperçu c'est que
dans nos sujets là ce dont on parle
maintenant souvent dans les querelles
que j'entendais auquel je prenais part
quelques fois et bien même pas souvent
mais la plupart du temps la querelle
elle même avait plus d'importance aux
yeux des protagonistes que le sujet de
la querelle
donc il faut un moment donné abandonné
l'idée de cet antagonisme lourd même si
on a son mot à dire sur ce qu'on pense
et du capital et de la société dans
laquelle on vit et du fait que le
marketing vous pousse ou essayent en
tout cas de vous pousser à consommer des
trucs donc on n'avait absolument pas
besoin tout ça c'est acté pour tout le
monde en a le droit à la fois de le
penser et de le dire mais exclure un
bassin de production aussi important que
celui de ces groupes là et pas seulement
danone mais d'autres au prétexte que il
se ferait un cache sexe en
expliquant qu'ils vont améliorer les
choses serait pour moi une faute
extrêmement lourdes et nous ralentir et
dans la transition d'une façon
incroyable donc voilà pourquoi à mon
sens
voilà pourquoi ce soir il ya quelqu'un
de chez danone qui est là qui vous
expliquent donc pas du greenwashing à la
con qui vous explique exactement ce
qu'ils sont en train de faire à leur
échelle et comment ils le font on a le
droit de penser qu'ils pourraient faire
plus et mieux et ils ont leurs pensées
qui pourrait rien faire du tout et
continue à s'engranger d'accord on est
on est on est dans un pays libre
voilà et donc cette association nous
avons créé il ya deux ans maintenant qui
est en gestation depuis bien plus
longtemps que ça elle est vraiment pas
et est animé par anne notamment dans le
but de faire bosser tout le monde vers
les azimuts que je vous ai décrit tout à
l'heure chacun le faisant comme il peut
et de la weed et voilà
ce que ce que je voudrais c'est ce que
je voudrais rajouter rapidement pour que
qu'on en prenne bien conscience parce
que c'est un petit drame qui se joue
c'est un drame agricole qui se joue de
la pyramide des âges de l'usure des sols
de ce désarroi profond notamment des
éleveurs parce qu'ils sont critiqués
parce qu'ils sont éleveurs alors qu'ils
sont créateurs de paysages et qui stocke
beaucoup de carbone pour la plupart donc
que chacun soit libre de ses de ses
choix
ce que je veux dire même s'il est
derrière et qui fait le con là bas avec
ses copains c'est antoine l'opion quand
il arrive chez les éleveurs qui puisait
laitiers quand il repart le soir
formé par le scheiber mais quand il
repart le soir ils ont les yeux qui
brillent les éleveurs et agriculteurs et
ça pour nous ça nous paraît extrêmement
important parce que c'est agroécologie
elle fait converger toutes les
agricultures pour l'instant il est peu
d'agriculture qui fonctionne je rappelle
que 95 % des agriculteurs sur ce
territoire y perdre de la matière
organique
pourtant ils sont de gauche pourtant ils
sont bio pourtant ils sont locaux
pourtant ils sont de saison
pourtant ils sont tout ce que vous
voulez ils sont gros petits moyens
sauf qu'ils perdent en la matière
organique qui perdent la fertilité et le
jeu actuel c'est de remettre tout le
monde dans la boucle de cette fertilité
là qui est vitale avec est nécessaire
après chacun fera les choix qu'il veut
quand il veut pour l'instant aujourd'hui
ont des carbone comme on dit déjà ondées
carbonise je sais plus comment on dit à
force de le dire on en est gect beaucoup
et on condamne la fertilité des sols et
l'urgence c'est d'être avec la proximité
de ces agriculteurs faisaient repas ce
qu'il faut impérativement qu enfin si on
veut sauver notre peau finale
ce qu'on sait pas si on veut sauver la
planète mais si on veut sauver notre
peau il faut sauver les sols et sauver
les sols c'est sauver les sols tous
ensemble quelque part c'est ça l'idée
oui enfin je voulais vous raconter une
histoire c'est celle de vers de terre
aux productions
moi je suis un enfant de glyphosate j'ai
tout appris avec le glyphosate je sais
tout faire avec le glyphosate et on peut
je serais même prêt à créer un arc de
triomphe dédié au glyphosate tellement
c'est un outil important
voyez et puis de mon métier je pense
qu'avoir un long débat n'est pas clos
mais je vois bien aussi les limites de
ça et j'ai travaillé avec un gars assez
géniale qui s'appelle france formulée et
on a un maraîchage 100% écologique qui a
une productivité hors pair je pense
qu'il ya pas beaucoup mieux dans le
monde donnait au niveau de ce qu'on peut
faire de mieux
sans ce livre aux accents chimie sans
rien et c est là tu dis ben on a arrêté
de se cracher dessus pour travailler
ensemble tous et là c'est un miracle qui
se produit et quand on a commencé à
cristalliser les objectifs à regarder
que c'est pinailler que ne pas être
d'accord qu'on avait beaucoup plus
importants à faire mais chaque camp y va
comme il peut alors bien évidemment il y
aura il y aura des déboires et y aura
des ouïes des surprises mais il y aura
des bonnes surprises parce que une
entreprise n'est pas irrémédiablement
condamnée à être une pourri de
multinationales on sait pas ce qui se
passe mais ça bouge ce que je peux vous
dire pour le savoir dans ce projet là eh
bien on a été aidé pour faire un ver de
terre production c'est une grande
entreprise qui nous permet de faire ça
donc je non en fait on travaille
ensemble vers un projet nouveau sauvons
la planète avec les plantes oui ses
pairs et ça ça nous mobilise donc c'est
compliqué au début et tout d'un coup il
ya un problème qui arrive dans la
société
on ne peut plus opposer paysans bio
grands petits machins chez pas quoi et
les autres ils sont tous dans le même
débat et ça c'est formidable parce que
ça veut dire qu'on signe le nouveau
projet agricole du pays parce qu on est
ok pour aller au même endroit et donc
chacun devra faire
sa part de chemin et ça c'est plutôt
très intéressante c'est une excellente
question
oui j'ai j'attendais qu'ils finissent
vous est finie et mouvements quand on
voit promis je les mêmes profs ne sont
pas prêts à prendre et les référentiels
s'en sort très très large
la question porte sur on parle de
fondations des élèves puissent former
les profs et réformer les programmes
scolaires agricoles
ça commence mais on en est loin c'est
une des grandes questions qu'on se pose
à pim c'est à dire on a une équipe une
équipe de jeunes à grenoble qui arrive
donc c'est comment les faire monter en
puissance et c'est donc le problème de
la formation c'est très complexe moi je
suis formateur
je suis créateur de solutions avec les
agriculteurs et c est en fait le
problème d'information tu dois donner
énormément de ce que tu sais faire et tu
dois pouvoir recevoir et tout le monde
n'est pas capable de faire ça c'est à
dire c'est vraiment un métier complexe
et la sociologie des hommes c'est pour
bravo pour ce qui arrive a aussi parlé
de d&d programme donc des corpus des
contenus qui sont diffusées ça c'est le
sujet c'est un sujet sociologique
habituel serre que ça commence à peine
on est au début de quelque chose et donc
on ne peut pas penser que c'est déjà
rentré dans les grimoires et dans les
manuels c'est juste pas possible il faut
comprendre cette temporalité là qui a
toujours été la nôtre
pour pour les êtres humains quoi c'est
ce qu'on apprend aux gamins à l'école
c'est c'est un corpus qui a été
confortée et donc a pris du temps pour
ça et là ce dont on parle nous on parle
vraiment de la tête de la fusée qu'on
ait de l'avant poste et donc ça ne peut
pas être encore dans l'est dans les
livres d'école c'est juste pas possible
mais ça va arriver très vite
c'est une évidence c'est un une telle
somme dans le jeu que je ne vois pas
comment l'éducation nationale et
d'éducation en général sur terre partout
pourrait passer à côté c'est juste pas
possible mais c'est vrai que ça va trop
lentement
je suis d'accord je le constate aussi
mais bon c'est ce ce décalage la a
toujours existé malheureusement mais
j'observe qu'en termes de formation
j'interviens très très modestement sur
sur un module à supagro montpellier
depuis et je fais ça depuis pas mal
d'années est maintenant clairement bon
sans doute comme vous le disiez selon
les écoles selon les profs les
ingénieurs qui sortent tout cas cette
école là mais visiblement c'est le cas à
peu près partout au niveau ingénieur
sont complètement immergé dans l'agro
écologie autant que leur prof si ce
n'est plus eh bien je dirais un détail
qui est un petit peu moins
enthousiasmant mais c'est pas si grave
c'est que j'observe que ces jeunes
ingénieurs qui sortent aujourd'hui ils
ont en terme de formation tellement
baigner dans l'agro écologie qui ne
parlent pas la langue de l'agriculture
qui n'est pas encore à la grée
agroécologie j'ai un exemple très simple
de quelqu'un que je connais très bien
puisque je travaille avec lui au
quotidien c'est arthur buresi qui est
sortie des écoles
il ya quelques années et qui venus
travailler avec moi entre autres pour
parler la langue de l'agriculture
conventionnelle
au carbone fossile et donc ça lui
manquait ce jeune ingénieur est très
brillant veut participer à la transition
mais il sentait bien que il lui manquait
des armes pour pouvoir discuter avec un
agriculteur est envisagée avec lui des
changements d'itinéraire sachant que
pour pouvoir discuter avec un
agriculteur il faut parler la même
langue
voilà je rejoins complètement une autre
question par rapport à la légalisation
avait un peu mieux puisque vous pouvez
visionner de la matière organique dans
medal eater et donc ne pas la ratifier
au sol alors que pour l'instant dans un
taudis dans son voeu a partage
aujourd'hui
juste avant et j'ai atteint la région de
cholet est il en train de nager
méthaniseur apparemment partout des
comptes qui vont râler comme ces gros
savoir et plein de matières organiques à
manger le méthaniseur soit ces bons
résultats ont bel et un leader alors que
la première est assis jamais et qui
m'engagent altesse d'agriculture
car il va produire énormément à cause de
la ville en deux il faut parler question
pour malines et au sujet de la
méthanisation et qui prend quelque part
la ration du sol donc est-ce que ça
devrait pas arriver après ce travail sur
la fertilité des sols
alors je suis tout à fait d'accord c'est
pour ça que on peut diagnostiquer
l'avenir des projets en gros tu fais un
méthaniseur grand truc structurel avec
un schéma directeur de l'état qui dépend
de l'ademe
tu es sûr que tu l'envoie au tapis
d'accord la baisse assez catastrophique
y'a rien qui marche pourquoi à cause de
l'infrastructure au tour et qu' ils ont
pris le dossier à l'envers alors ce
qu'on fait avec les paysans c'est
quelque chose de très différent on
mesure la ration du sol
pas de bilan humique négatif voilà c'est
à dire que tous les ans ils en gagnent
d'humus ça veut dire que sa fertilité
augmente ça c'est premier critère
deuxième critère tune béthune peut
mettre méthaniseur que si tu es autonome
d'accord c'est à dire tu dois nourrir
les hommes
avoir après projet à l'identique
d'accord et tu as le méthaniseur en plus
avec un bilan humique positif voilà et
ça c'est les 3 grands indicateurs de la
méthanisation durable et tout ce que tu
vois effectivement c'est critiquable
mais on le sait ce grand schéma
directeur qui viennent de la
centralisation de l'état
c'est juste une catastrophe parce que
l'essentiel n'est pas compris il faut de
l'énergie
il faut de l'investissement il faut
plein de trucs mais la durabilité des
projets
n'est pas présente dans la majorité de
ces cas là tu es ça on le sait du bon
usage du méthaniseur si on parle de
cette agriculture sous indicateurs de
résultats et non pas d'objectif de moyen
comme on l'a beaucoup trop fait ça veut
précisément dire ça quand est-ce qu'on
peut y aller dans quelles conditions
c'est un peu comme c'est un peu comme le
tire-bouchon séance levée dans le nez ça
fait mal si on l'utilisé gourou en
bouteille c'est beaucoup plus efficace
c'est vraiment du bon usage de l'outil
oui je sais que fait du non mais du bon
usage du bon usage des plantes du bon
usage des cultures du bon usage des
techniques et à partir du moment où on
travaille sous indicateurs avec le sol a
eu sa ration on peut se permettre comme
parce que voyez daguin qui s'habille
bien lui faut des vêtements l'un il faut
des chemises en coton
tout ça c'est des produits de
l'agriculture aussi n'est-ce pas mais à
partir du moment où le sol a eu
effectivement sa ration il nous reste
quelques quelques minutes je crois il
nous reste quelques minutes ouais mais
il ya des zones qui sont entièrement
moissonner unis semant méthaniseur la
pac il est sur autre chose ce carbone
il est sur la chaise diversité c'est
absolument catastrophique est-ce qu'on
réponde à ça restait moyens de produire
des visualiseurs justement se veut
durable
cent ans passés dans la production de
matière dans la zone et le méthaniseur
j'ai uniquement avec la transformation
de matières moissonner pour autre chose
en fait la réflexion elle est allée à
peu près juste sauf que voilà le dilemme
qu'on les paysans en france pour faire
simple tu as 30 millions d'hectares esaü
agricole pas tout à fait la moitié c'est
des prairies et la moitié c'est des
cultures aujourd'hui plus personne ne
veut des vaches le jour où tu as plus de
vaches que tu fais de l'herbe mais tu
fais de la méthanisation fatalement
d'accord et on se rend compte que les
machines ce sont des outils de
destruction de la biodiversité c'est un
standard c'est toujours vrai et donc le
travail c'est quand est-ce que tu as le
droit de passer une machine sans faire
trop de dégâts
c'est en fait c'est relativement simple
aujourd'hui on commence à comprendre
qu'il faudrait récolter des plantes en
floraison
c'est à dire c'est là qu'elles ont fait
une grande partie du cycle et si tu ne
récolte pas toutes les parcelles en même
temps tout va bien c'est à dire que la
biodiversité elle vole elle s'égayent et
elle se refait ce faux pas quand même
voir ça comme ça dans une vie de ruches
une abeille sa vie pas très longtemps ça
se renouvelle quand même énormément donc
c'est la quantité de nutrition que tu
dois surveiller dans ton paysage
donc on est on est un petit peu plus
pragmatique que ça et en fait on se rend
compte que ce débat là il doit être
présent et qu'il n'y a qu'un seul juge
c'est un paysan qui travaillait bien et
donc les bonnes pratiques les bonnes
mesures les bons résultats et on s'en
sortira pas et après c'est pas pour ou
contre c'est mieux est de mieux en mieux
parce que c'est ça le vrai sujet et un
moment donné quand on commence quelque
chose on est toujours dans la
préhistoire le panneau photovoltaïque
c'est bien on verra ça dans 20 ans mais
ce sera la préhistoire du solaire voilà
eh bien désolée il a bien fallu
commencer quelque part et ça c'est
inhérent à l'action humaine c'est on n'y
peut rien et donc pour rebondir je
dirais on est dans une double crise
schumpeter qui a travaillé sur
l'innovation et la création de zde
destructrice il a dit vous êtes dans le
scratch de la vieille société qui
produit plus de problèmes qu'elle n'en
résout donc là il ya une crise et vous
êtes dans la crise de la nouvelle les
profs qu'on n'a pas pour former à la
nouvelle pratique ou à la nouvelle ou
aux nouveaux projets et donc il ya deux
crises concomitante tout le temps et il
faut y veiller
et donc ça c'est pas tranché et il est
sûr que de toute façon demain ce que
l'on fait là aujourd'hui qui est une
solution pourrait devenir un problème
dans 60 ans mais à chacun sa misère je
pense à chacun suffisent à peine à mon
avis donc on va aller vers les solutions
et peut-être qu'à un moment donné bien
d'autres dans deux ou trois générations
auront à nouveau les mêmes débats sur
d'autres sujets qui se poseront à
nouveau mais ça c'est inhérent à
l'action humaine désolé mais là il ya
urgence mais vous êtes tous là et on a
bien compris que c'était un sujet
porteur
donc c'est plutôt bon signe l'urgence
travail
qui est ce que les fondations des hommes
les rapports simples bibelots ce sujet
une croix des subventions à la culture
chacun
délation message pour la sofres il faut
qu'il fasse un sondage et puis on
pourrait poser cette question là oui la
demande et de freins suggestion de
est ce qu'on peut proposer un référendum
pour que finalement on est au choix sur
nos impôts d'influencé cette nouvelle
agriculture suggestions tout faire parce
qu'il ya un débat public autour de la
pac qui ouvert à tout le monde qu'ils
s'appellent impact on est sur lequel
n'importe qui peut suggérer des choses
donc je vous invite à faire ce genre de
proposition mais mais on est dans une
actualité criante puisque par rapport à
ce que vous dites on en a pas parlé
encore est ce que le met à la demande de
nombreux agriculteurs
on a quasi finalisées pas plus tard que
entre midi et deux aujourd'hui un
plaidoyer pour l'agroécologie qui va
circuler dans les réseaux et qui sera
remis début décembre dans les mains du
ministre de l'agriculture parce qu'il ya
une urgence absolue
on est énormément sollicités par les
agriculteurs ça fait longtemps qu'on y
penser qu'on en parle donc le courrier a
été quasi quasi finalisé aujourd'hui
donc du coup on en parle on pensait en
parler tant deux ou trois jours on va
lancer et du coup on est tous citoyens
donc tous capables de dire on veut de
l'agroécologie c'est un peu ça le sujet
et derrière après on se posera la
question de l'emploi de la viabilité de
la vitalité des territoires mais tout ça
c'est finalement l'emploi dans les
territoires c'est indexés par la
quantité de carbone quelque part et
voilà en tout cas s'est lancé et ça sera
avant la fin de pim mis sur les rails
puisque les contacts font qu' il faut
qu'il faut impulser ce dossier on va
dire puisque pour l'instant
l'agroécologie c'est un truc qui est
bien et qui traîne de façon horizontale
dans les réseaux donc on va tenter une
nouvelle fois de faire une impulsion
supplémentaire notamment médiatique des
chacun d'entre nous évidemment
est un leader potentiel ce compliment le
sujet puis on comprend ce qui se passe
et puis on peut en parler à tout le
monde et ça n'en parlant tout le monde
est là le poser sur les raisons d'un
poster des trucs avec une bonne
compréhension des enjeux là que
finalement la culture générale sur le
sujet va monter en même temps que les
actions se multiplieront c'est logique
on ne peut pas être un petit noyau a
décidé cette idée qui relève de la de la
démocratie collaborative même plus que
participative que vous avez là d'un faux
la pause et puis faut y aller il faudra
poser les bons arguments sur les bons en
jeu et pas sur des querelles qui sont
intéressantes parce que c'est la
querelle c'est ça le truc
voilà une fois qu'on fait ça en général
ça marche
audible comme dirait arnaud daguin ça
commence dans l'assiette
exactement oui c'est vrai que nous on a
toujours pris le partie aussi de ne pas
attendre les subventions l'état les
ignatieff de l'état parce que toute
façon ils ont une temporalité qui est
encore plus long que le temps agricole
mais c'est bien plutôt à chacun d'agir
et donc c'est aussi ça c'est à votre
niveau il ya des plateformes de
financement participatif sur lequel vous
pouvez contribuer via les circuits
courts
hyacinthe renseigner sur les entreprises
qui font qu'ils font pas et savoir faire
la différence et en fait chacun à son
niveau à se pose à ce pouvoir là sans
même attendre que l'état agisse de
manière très institutionnel et qui sera
jamais la bonne de toute façon ils
auront toujours un temps de retard par
les sangles il semblerait que du coup ça
a été ça a été repris
je rejoins totalement ce qui a été dit
sur l'importance de la de la formation
et de l'information
on voit quand même que les choses
changent parce que si on compte le
nombre de fois où agro écologie était
dans la proposition de la convention
citoyenne pour le climat on sent quand
même qu'il ya une prise de conscience
collective donc tout à l'heure elle a
été évoqué la formation agricole donc
je reviens or voilà je reviens pas
dessus mais c'est informations diffusion
de dissémination et voilà
danone à son niveau propose aussi des
choses en faisant du fil la question
porte sur est-ce que c'est une amicale
et territoriales dans le gers ou haskell
et au delà nationales européennes
mondial qu'est ce qui se passe
clairement moi je peux témoigner parce
qu'au niveau de l'association de
l'action nationale donc les projets on
en a une trentaine projet filière donc
vraiment changé la filière c'est
absolument sur tout le territoire
je pense que tous les acteurs terrain
peuvent le témoigner aujourd'hui
l'agroécologie sa part ça concerne tout
le monde
donc les adducteurs il bouge partout
vous pouvez voir notre carte des
agriculteurs adhérents l'association ils
sont partout toutes tailles toutes
filières toutes régions donc il n'y a
pas de sujet la mobilisation l'avait vu
en effet la convention nationale
pour le climat c'est pareil le sujet et
au sujet n'est au niveau national au
niveau européen a également tous les
partenaires sont de toute façon les
sujets sont liés et nous on est aussi
connecté aux différentes initiatives
qu'il peut y avoir
on avait organisé notamment les
rencontres internationales de
l'agriculture du vivant l'an dernier
avec vers de terre production et on a
fait venir les différents intervenants
aux mondiaux qui travaillent sur ces
sujets-là la prise de conscience des
sujets qu'on a évoqué aujourd'hui elle
est mondiale de toute façon à la
réduction des gaz émis son excellent
effet de serre le réchauffement
climatique
la résilience économique la fertilité
donc ya pas de frontières et aujourd'hui
la prise de conscience je pense qu'elle
est absolument global oui moi je suis
impliqué dans des réseaux mondiaux de la
conservation des sols et ça marche
partout on a eu un agronome génial il
faut lui rendre vraiment hommage c'est
lui c'est guy qui est décédé au
printemps mais qui nous a ouvert les
portes de cette nouvelle agriculture
parce que ça a été un faiseur
génialissime sur ce monde du végétal et
du vivant est donc cette porte là on a
la chance elle est ouverte par un
français en plus donc c'est beaucoup
plus facile d'accès et du coup la
conservation des sols en tant que telle
elle existe depuis les années 1930 avec
la première catastrophe agricoles
modernes du dust bowl aux états unis
donc depuis là il s'est mis en route un
projet de conserver la fertilité organo
biologique des sols et de les restaurer
donc en fait ça s'entend quasi donc les
ça y est c'est au nez à la la phase de
décollage c'est à dire ça ça et c'est
mais ça s'est mis en place partout
nous on ne fait que adaptée à toutes les
pratiques possibles et imaginables et de
plus en plus on sait reproduire
idéalement et positivement donc ça
fonctionne de mieux en mieux
partout donc en australie on y va
peut-être l'afrique qui aimait les
américains travaillent beaucoup en
afrique de toute façon donc ça bouge
peut-être là où on a encore de la vence
en france c'est peut-être sur c'est
justement cette conscience citoyenne qui
a un avis à un petit coup d'avancé
notamment tout le travail de fond que
tout le monde mène depuis un moment avec
les états unis je pense que c'est
peut-être les deux pays où il ya cette
maturité peut-être collective et
notamment les filières et c'est en tout
cas ça décolle partout et c'est
important puisque ça va nous permettre
d'avancer et d'accélérer madame au delà
de ces histoires de financement bâti
fifa sur deux grands contrats fait la
note attribuée
je valorise est réellement réellement
faire l'agroécologie des éleveurs avec
eux par une revalorisation du prix du
lait
la question pour toi méline porte sur
est ce que danone a prévu une
revalorisation du prix du lait lié à
céder à ces pratiques alors le prix dire
et c'est toujours la question déjà il
n'ya pas le prix du lait un prix du lait
des prix du lait c'est difficile c'est
difficile de parler du prix du lait dans
l'absolu comme comme je voulais je
voulais mentionner
d'où le calcul du prix du lait y est
basé sur les coûts de production donc
forcément ils se collent aussi aux
pratiques agricoles aux changements qui
sont qui sont en cours et bien
évidemment on rediscute régulièrement
ses des contrats qui sont qui sont
renouvelables tous les tous les cinq ans
donc tous les cinq ans on rediscute avec
avec nos peines nos organisations de
producteurs sur ses formes et de prix
comment elles seront construites et on a
déjà au niveau de certaines zones et des
ouvertures dans les discutions pour
justement valorisé dans les formules ces
pratiques qui vont qui vont dans le bon
sens mais ce qu'il faut ce qu'il faut
peut-être retenir et reprendre un peu de
hauteur s'est enfin c'est aussi tout où
cet accompagnement qu'on propose qui est
barbu du prix mais voilà on l'a
mentionné il ya la formation il ya
d'expérimentation au total c'est plus de
sens ces pubs 1,5 millions qui ont été
investis
barna donne depuis le début pour
soutenir cette cette transition agricole
donc non vraiment l'effort il est il
était fait de toutes parts en proposant
des outils de la mise à disposition
d'experts des supports techniques des
formations de l'accompagnement et c'est
tout ça qu'il faut prendre en compte
dans l'engagement du plaisir
bien comment fonctionnent les coûts de
production ont baissé donc la tribu les
donc la remarque c'est puisque la vraie
écologie visent à faire baisser les
coûts de production de fait ça va faire
chuter les tribus les envoie à temps on
avance on avance ensemble on discute
ensemble avec vous et burke encore
construites de façon c'était vraiment
vraiment l'idée mais on a construit avec
les agriculteurs ces deux primes pour
nantes soit moins exposé à la volatilité
donc forcément tous tout se discute il
ya une transition ont fait des essais on
a juste forcément on co-construit quoi
vraiment je pense que c'est dans cet
état d'esprit qu'on est
c'est un partenariat en avant sont pas
top
on est ensemble et on y va devoir
peut-être pour compléter et témoigner en
tant que tiers indépendant dans ce sujet
là
et donner du très concret c'est vrai que
ce qui explique mes lignes c'est que la
première étape c'est sécurisé donner de
la visibilité pour le démarrage ce que
les coûts de production ne suit pas tout
de suite
est ce que le cheminement parce qu'on
rejoint ce qui a été dit c'est un
cheminement pour tout le monde parce que
aussi une prise de risque pour tout le
monde pour l'agriculteur pour
l'agroalimentaire etc
donc c'est pour ça que la première étape
c'est la sécurisation et la deuxième
étape sur laquelle en effet ils sont en
train c'est justement parce que ils
travaillent avec ces groupements de
producteurs de commencer à étudier ce
sujet de la valorisation qui doit être
un travail pas de projection de
d'appréciation et qui ne peut se faire
que ensemble et nous c'est comme ça
qu'on travaille dans l'association il
n'y a pas de fausses promesses et
d'engagement de dire allez-y c'est tel
prix etc
parce qu'en plus c'est une trajectoire
de progrès pour l'agriculteur pour
l'agroalimentaire donc c'est vraiment de
la co construction et je comprends la
frustration et on en est les témoins
chaque jour dans notre travail chargé de
florence qui est dans l'équipe
c'est ça qu'on essaye de faire mais
voilà la création de valeur on a
commencé à parler mais il ya cette
acculturation du consommateur à faire
aujourd'hui
si aujourd'hui on sort un yaourt agro
écologiques le consommateur va pas payer
plus cher donc on y va progressivement
il ya un travail de fond à faire sur
l'acculturation et là les groupes de
l'agroalimentaire ont un rôle énorme à
jouer parce que c'est eux qui font la
communication et du marketing
les agriculteurs aussi mais ils n'ont
pas le même potentiel en même temps on
sécurise et progressivement on va aller
chercher cette valeur là mais ça va
prendre un petit peu de temps et c'est
bien une trajectoire de progrès
collectif qu'on est en train d'essayer
de mener
je peux vous solutionner une astuce
d'accord et nous il reste une minute
trente au total ça va pas être très
sympa être très long aujourd'hui dans le
coût de production il n'y a jamais le
revenu agricole
d'accord on estime qu un agronome
paysans qui va faire de l'agroécologie
il a au moins le droit à un revenu
d'ingénieurs c'est-à-dire 8000 euros par
mois charges et rajouter ça aux coûts de
production et vous aurez le prix
d'accord donc on n'a pas de problème
avec ça
c'est à dire que qu'est ce qu'on met
réellement dans un coût de production
voilà le vrai sujet donc voilà donc il
va y avoir du débat et c'est intéressant
et c'est la preuve
veut que la société elle est vivante
parce que chaque offre un petit peu
arbitré mais c'est normal
donc je suis pas inquiet dernière
question et on voit d'ailleurs nous
sommes même coup d'oeil aux préparations
lactées sont rendus à de consommateurs
ils sont vendus avec des cordes puis à
vannes de maïs ogm ont ramené un yaourt
c'est du lait avec deux types de
bactéries sécurisation des informations
préliminaires assure un rôle à jouer là
dessus
non sinon comment rôle à jouer là dessus
comme disait coluche il suffirait de pas
l'acheter pour que ça se vende plus tu
vas oui oui oui la culée moyenne de la
culture ne le sont pas et c'est pour ça
que je dis que c'est le sujet number one
c'est c'est tout qu'un jour tu sais ce
que tu achètes tu as plus de problème
est là dessus les bases de données comme
va faire mine de rien le numérique moi
je pense que nous était beaucoup dans ce
sens là il n'est pas seulement au
service du marketing du moment comment
absolument commençons déjà à montrer au
choix y'a pas meilleur bulletin de vote
d'une carte bleue entre en on a perdu du
carbone non
merci merci merci merci à la tribune
merci en visio d'avoir été là c'est
important que ce débat a sacré merci
dans la salle d'agir et de réagir
vous savez qu'on se retrouve dès demain
avec un programme chargé des master
class des ateliers des grands débats et
cetera sur paysage in marciac point fr
dans les réseaux dans nos partenaires
agriculture du vivant vers de terre
production je voulais dire en guise de
conclusion au regard des quelques
interrogations un peu forte qu'on a pu
voir
j'aimerais dire en guise de conclusion
faisait pas ça sera une conclusion mais
que et on l'a bien dit il faut qu'on
remette les sols en état il faut qu'on
remette les sols en état ensemble et
tous tout de suite et maintenant et
qu'on diminue les coûts de production
parce que c'est toujours facile
d'accuser l'autre aujourd'hui l'autre
c'est danone demain ça sera pasquier et
après-demain sage c'est toujours facile
d'accuser l'autre sauf qu'on accuse le
gros le brussels le pari le pas de
chance la météo et tout le travail qui a
été fait sur toutes ces fermes montre
bien que c'est les coûts de production
qu'il faut réduire en premier le
aujourd'hui parce qu'ils sont
exorbitants conçoit gros qu'on soit
petit camp soit moins parce qu'on perd
du carbone et qu'on met énormément
d'énergie à faire quelque chose qui
marche de moins en moins c'est toujours
facile d'aller dire oui mais c'est lui
parce qu'il a aujourd'hui on a peut être
une chance inouïe peut-être d'avoir des
produits de l'agroécologie disponible
pour tout le monde qui font vivre des
paysans et qui pourront embaucher
en tout cas moi j'assume je sais pas
vous vous direz vous je sais pas vous
vous ne direz aussi on assume de prendre
le risque
vous savez le risque qu'on risque qu'on
comprend c'est bosser ensemble et
d'arrêter de dire que c'est la faute de
l'autre parce qu en agriculture on a
toujours fait ça on a tous cherchent
toujours cherché à être puni parce qu'on
pensait qu être une victime c'était plus
facile que de trouver la solution
on l'a toujours fait je peux en parler
en pleine conscience
il savait quel risque comprend
aujourd'hui bande de jeunes que nous
sommes
le risque est le de risques que
l'on prend c'est que ça marche sur ce
bon apéritif a dit chatte et à très vite
un paysage in marciac
[Applaudissements]