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Ferme des Gobettes

De Triple Performance
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ITK Maraîchage Sol Vivant, agroforesterie et poules pondeuses sur petite surface avec vente à la ferme
Thibault Dupont
MSV Normandie Eure (département) Maraîchage

Thibault Dupont et Elsa Jirou.jpgBannière ferme des Gobettes.jpg

Présentation du contexte et des itinéraires techniques mis en place par Thibault et Elsa Dupont à la ferme des Gobettes, petite surface en maraîchage sol vivant à Saint Sylvestre de Cormeilles (27). Les informations présentées sur cette page sont issues de plusieurs comptes rendus de visites de ferme réalisées depuis 2019.

Présentation générale de la ferme

Pas de plants hybrides. Ils font eux même une grande partie de leurs plants (sauf les bulbilles d’oignons (fournisseurs Saintonge), de patates douces et les plants de poireaux).


Organisation sur la ferme

Organisation, temps de travail et semaine type

La ferme compte 2 salariés (+ stagiaires : compagnonnage fermes d’avenir + autres).

Un 3ème salarié à partir de 2023 en GAEC. Contrat de parrainage en 2022.

Quasiment 10 semaines de vacances par an. Pour la planification ils utilisent un tableau Excel pour le calendrier des semis, cela leur permet un prévisionnel clair pour minimiser les sorties de motteuse et ça permet également de préparer les plaques de terreau à l’avance (stockées sous une bâche pour ne pas qu’elles sèchent).

Commercialisation

Ils effectuent une vente à la ferme le samedi durant la moitié de l’année ce qui explique la diminution du nombre de paniers AMAP sur cette période, elle représente 45% du CA.

Une AMAP de 25 paniers (été) à 60 paniers (hiver) sur l’année (2 sessions abonnement / an).

Le prix des paniers est fixé à 15€.

Vente dans 2 magasins Biocoop à Bernay et Pont Audemer, bientôt 3 (en été : 400€ / semaine), et à 2 restaurants.

Pas de vente de mi-décembre à mi-janvier car ils sont en période de vacances. Et une page Facebook a été commencée à l’achat du terrain, avant même la production de légumes.

A VENIR : Ils vont travailler avec 3 restaurants qui cuisinent des variétés anciennes de légumes sur Paris et qui leur ont demandé de les fournir (livraison par le biais de la société logistique STEF).

Pour évaluer le besoin des restaurants, ils ont mis en place un système de commandes fictives : Thibault donne chaque semaine, les quantités que la ferme est capable de fournir aux restaurants et chaque restaurant vérifie que ça lui convient.

Résultats économiques

Analyse rédigée en 2021 : Ils ont investi 35 000€ au départ. La ferme est une entreprise individuelle au nom de Thibault (Elsa avait le chômage et était en congé maternité). La création du GAEC leur permettra d’aller jusqu’à 3 microBA de CA. Ils ont été aidés par une juriste agricole de la chambre d’agriculture pour le partage des parts et le dépôt du nouveau statut. (Marc de La Petite Surface conseille aussi le CIVAM : 600€ pour une aide à la création d’entreprise, le reste étant payé par le PAI).

Ils sont satisfaits de la rentabilité de leur exploitation,  ça leur permet de se sortir un salaire chacun ainsi que de réinvestir dans les différents projets de la ferme. Ça devrait également leur permettre de dégager un 3ème salaire en 2023 pour leur nouvelle associée Charlotte Piquet, actuellement en contrat de parrainage.

Analyse rédigée en 2023 : Charlotte, la nouvelle associée, à déjà intégré le GAEC depuis quelque mois. Avec 108 500 €, le chiffre d'affaires est en croissance ! Leur objectif de pouvoir rémunérer un 3ème salaire à donc été atteint.

Analyse socio-économique

Thibault, Elsa et Charlotte donnent la meilleure note pour les indicateurs de satisfaction économique et sociale ! Une bonne note est aussi donnée pour l'indicateur confort au travail, ce qui montre que le système de culture mis en place sur la Ferme des Gobettes correspond aux valeurs professionnelles des trois associés. En ce qui concerne les indicateurs de performance économique (EBE/UTH et efficacité temps de travail), la Ferme des Gobettes est bien supérieure à la moyenne des fermes MSV du fait de leur forte capacité à organiser leur planning cultural durant l'hiver, ce qui leur permet d'optimiser leur temps de travail.

Analyse environnementale

  • Taux de matière organique : Entre 1,5 et 8% de taux de matière organique.[1]
  • Nombre d'espèces cultivées : 100% au delà de 30 espèces cultivées sur la ferme.
  • Absence de chimie : 100% quand la ferme est en bio.
  • Non travail du sol : % de la SAU qui n'est jamais travaillée.
  • Biodiversité : Pourcentage de la surface d'intérêt écologique sur la SAU.
  • Couverture de sol : 100% quand moins de 10 jours de sols nus dans l'année - 0% au delà de 150 j/an.

Matériel, stockage et irrigation

Irrigation

Dès la première année un forage a été installé à une profondeur de 70m, il a coûté 12 000€. Il y a également 2 mares communicantes.

Ils pompent dans la deuxième pour que l’eau se réchauffe. Le système d’irrigation installé en 2018 est enterré (les tranchées ont été faites à la trancheuse). Ils utilisent un système d’aspersion en extérieur tandis que sous serre c’est un système de goutte à goutte, l’hiver ils peuvent parfois utiliser le système d’aspersion extérieur.

Matériels

Il y a peu de mécanisation sur la ferme : Tracteur (mini tracteur Kubota) acheté neuf en 2019 avec le bénéfice de l’année 2018, il correspond au dimensionnement des planches. Un broyeur pour broyer en fin de culture, une pailleuse, une remorque pour aider à l’épandage paille / fumier.


En petits matériels il y a des semoirs, des plaques, un plantoir, un sac de récolte, etc. Il y a également une motteuse avec un petit trou de la marque Demeter (1600€) achetée en fin de 1ère année d’exploitation. Ils font la plupart des plants eux même, c’est donc un outil quasi essentiel. Il est possible de faire 30 plaques en 1h à 2 personnes. Il y a 5 à 6 moules pour tailles de mottes différentes disponibles :

  • 1 plaque = 144 mottes de 2x2cm.
  • 1 plaque = 84 mottes de 4x4cm: pour le repiquage des tomates (semées en 2x2cm).
  • 1 plaque = 45 mottes de 6x6cm pour les grosses graines.
  • 1 plaque = 30 mottes de 7x7cm pour les courges.

Au printemps, ils font 90 plaques par semaine. Ils sont très contents de la motteuse car ils n’hésitent pas à ressemer si nécessaire puisque les plaques sont déjà prêtes (elles peuvent se conserver 3 semaines sous bâche). Il ont aussi une bétonnière pour mélanger l’eau (1⁄3 de seau à ciment) avec le terreau Dumona (1 sac - acheté à Petit Quevilly ). Pour eux c’est  le mélange pour une humidité parfaite. Ils le placent ensuite à l'arrière de la motteuse ce qui leur permet de gagner du temps et d’économiser de l’énergie (par rapport au brassin main dans une brouette).


Pour la protection il ont des filets, des voiles, des bâches, etc. Les filets en plastique pour le tuteurage des concombres / pastèques / melons. Ils en sont satisfaits mais désormais ils utilisent des filets en coton (9€ une longueur de 30m).

Bâtiments / Serres

Ils ont monté en 2019 un bâtiment qui a été financé à 50% par le participatif et 50% par les subventions (région + européen). Le coût total est de 50 000€. Le financement participatif a été effectué grâce à Bluebees et réalisé fin 2018. Ils ont eu 1 mois de temps pour communiquer, envoyer des mails, se faire connaître. Ça a été très profitable car  ils ont collectés 25000€. Une des conditions a été de le faire monter par des artisans car c’est obligatoire si c’est financé par subvention. Les murs sont en OSB, il y a un projet d’isoler une partie avec 30 cm de cellulose pour une salle de stockage divisée en 3 parties : Courges / Stockage hiver / Pommes. Aménagement éventuel d’un bureau à l’étage. La salle de vente est déjà installée : 6 x 4 m.

En ce qui concerne les 4 serres, elles mesurent 8 x 30 mètres dont une avec pépinière en bout. La table pépinière est à hauteur d'humain. Elle est auto construite (palettes). Il y a un projet d'installer une nappe chauffante en partie pour les aubergines et poivrons. Une table sous tunnel (tunnel de serre sous serre, ça permet d’éviter le gel de la Toussaint.)


Ils ont installé un poulailler mobile acheté en Mars 2021, qui est une remorque déplaçable pour 50 poules (ce qui est suffisant en termes de vente et débouchés). Ils changent 2 à 3 fois le parcours par spot et déplacent la remorque tous les 2 ou 3 mois en fonction du nombre et de l’usure du parcours. Il n’y a pas de problème de levées des adventices car selon Vincent Levavasseur elles ont un effet répulsif sur les mulots ce qui est intéressant pour eux car les mulots sont l’une de leurs problématiques de culture.

Pour la récupération ergonomique des œufs c’est à l’arrière de la remorque qui est à hauteur d’humain. Un récolteur à été installé, et a été acheté tout fait chez Multiservice élevage pour 315€. Il n’y a pas de curage du poulailler entre mars et septembre. Pour la nourriture c’est environ 20€/kg qu’ils stockent dans des conditions sèches. Les poules trouvent une alimentation complète en champ vert mais cela nécessiterait de les changer toutes les deux semaines. Au niveau du rendement, ils sont sur environ 40 œufs/jours.

Dès que la ration alimentaire baisse, le taux de ponte baisse donc ils pensent acheter 1,5 tonnes de grain en vrac chez Novial (ce qui équivaut à pile poil 1 an de nourriture pour 50 poules).

Autonomie en ressources

La ferme des Gobettes est autonome en production de plants !

Sol limono (66%) et argileux (20%). Le terrain est sur un plateau, ce qui a nécessité un forage profond pour l’eau (70m). Utilisation de fumier de haras très pailleux (90% environ) qui est disponible en 2 remorques par semaine ce qui est largement suffisant pour eux.

Ils utilisent également du broyat de déchets verts qui provient de déchetterie. Il est de bonne qualité, et a peu de résidus plastique.

Pour la paille, ils achètent une soixantaine de ballots de paille par année environ.

Pour le compost c’est 20t par an à 5€/t. Il font un achat de terreau pour les plaques de semis qui leur revient à 700€ / an.

Focus technique

Les graines sont achetées chez Agrosemens et Germinance.

Le semis direct est fait sur compost de déchets verts déposé à la bennette.

Il faut environ 1h par planche pour préparer le semis mais il y a beaucoup moins de désherbage par la suite, exemple de semis direct : Betterave, radis, carotte, navets, roquette,...

Les plants sont plantés dans du fumier épais de haras, comme par exemple : Choux, céleri rave, courgette, … . Après la culture, ils passent un broyeur et ensuite bâchent les résidus et replantent par-dessus du pourpier, salade, ail,...

Ils utilisent également une toile tissée pour la culture de concombre, aubergine, melon, poivron.

Itinéraires techniques détaillés

Courge

10 kg/m²100 t/ha <br />1 000 qt/ha <br />

Ferme des Gobettes

Carotte

5,5 kg/m²55 t/ha <br />550 qt/ha <br />

Ferme des Gobettes

Poireau

4,5 kg/m²45 t/ha <br />450 qt/ha <br /> vs rendement moyen de 3 kg/m²30 t/ha <br />300 qt/ha <br />

Ferme des Gobettes

Autres itinéraires techniques

Patates Douces

Plusieurs expériences sous serre mais attention ils ont ramené énormément de mulots dans la serre. L’année 2021 ils ont fait un essai en extérieur sur une bâche d'ensilage pour réchauffer le sol. Ils ont acheté 400 plants en 2020 mais beaucoup ont été mangés par les mulots. Au niveau de la conservation, les patates douces sont conservées avec les courges. Le point faible est que cette culture n’est pas très apprécié de leurs clients ce qui leur fait peu de vente, et ils sont hésitants sur le fait de réitérer cette culture (quant à Marc de la ferme la Petite Surface, il vend très bien à 5€ / kg, cultivés seulement en plein champ).

Fraises

Choix de deux variétés remontantes : Charlotte et Cirafine, elles sont très productives. Elles sont cultivées sur bâche tissée. Les stolons sont achetés sauf pour certains qui se multiplient par eux-mêmes. La récolte est longue mais c’est toujours efficace auprès de la clientèle, particulièrement en mai lorsqu’il y a moins de légumes variés dans les champs. Les fraises sont vendues à 16€/kg. Il y a de 1500 à 1800 plants achetés à Jean Chirent au prix de 58 cts/plants dans le cantal. Si les plants sont plantés en février la récolte se fera en juin / juillet, et s' ils sont plantés en novembre la récolte sera possible en mai.

Carottes

Deux variétés sélectionnées, la Jaune du Doubz en primeur et la Rouge Sang pour l’année. Semées très dense en octobre (75cm de large sur 4 / 5 lignes) sur compost de déchetterie. Très peu de désherbage, il y a qu’un seul passage de 2 heures à 2 pour cette année. Elles sont récoltées en mars avec 15% de perte dû à la densité, elles finissent trapues et assez grosses. Elles sont vendues à 3,2€/botte de 1,1kg à la vente à la ferme et 2,5€ chez Biocoop.  

Pommes de terre

Posées sur le sol puis recouvertes de 40cm à 50cm de paille. C’est une technique qui fonctionne bien mais attention au mildiou.

La culture sous paille permet de récolter sans creuser la terre.

Poireaux

15000 plants achetés en 2021 à 50€/1000 plants pour la variété population Atlanta. Attention à la faim d’azote probable car ils végètent et sont un peu jaunes, si c’est le cas utiliser du purin d’ortie en prévision puis filets anti-insectes. Ils ont passé 1h de désherbage sur toute la culture.


Un des cycles classiques de culture : Bâchage sur engrais vert ou nouvelle parcelle --> Courge sur la bâche --> Pommes de Terre paillées --> Poireaux plantés dans la paille des pommes de terre précédentes jusqu’en mars.

Toutes les cultures broyables sont broyées à leur terme. Après les poireaux, il y a une repousse spontanée d'un engrais vert parce que le sol est bien nourri. Ils sèment également une plaque de semis pour chaque culture pour compléter la planche lors d’éventuelles pertes.

Endives

Ils achètent les racines en caisse qui sont enterrées en terre et couvertes d’une bâche noire avec du p19 et ajout de paille entre deux bâches. Le but est de maintenir 20 degrés tout le temps. La deuxième pousse est invendable. L’endive est très très bonne et les client adorent ça.

Pois mange tout

La semi se fait à la main, installation d’un filet en coton bio car c’est moins cher et ensuite composté au pied des haies. Ensuite viendront les tomates sur un peu de compost. Après le broyage des tomates, planté des bulbilles d'oignon pour bottes et pomme de terre primeur.

Courgettes

Cultivées sur bâches avec des salades et des fenouils recouverts de p30 pour protéger.

Panais et salades

Que ce soit pour les panais ou les salades, les graines utilisées sont celles enrobées car sinon ça lève moins bien.

Céleri rave

Il faut environ 3 semaines d’arrosage avant la bouillaison.

Epinards

Semis direct sur compost (habituellement, sur bâche tissée) en début septembre, la variété utilisée est Géant d’hiver, semé sur 6 rangs au disque Earthway. Pour la récolte il suffit de couper au collet. Il y a 6 coupes au printemps sous serres.

Poivrons

Les variétés utilisées sont Panthos qui est très bien, la variété Chocolat qui est très bonne crue, la variété Whitebell qui est un peu moins bonne et la  variété Doux long d'hiver qui est très sucrée et très bonne.

Melon

La variété utilisée est le Petit gris de Rennes.

Haricots

Ils sont semés début août avec bâche pliée sur le compost au milieu, cela évite le désherbage.


Engrais verts : Une planche à était testée pour la moutarde et les pois => Passage des poules avant le roulage, ensuite bâchage 2 semaines puis plantation.

Betteraves

Semées en mars, récoltées puis désherbage de 20 min avant de les broyer et de bâcher le tout et de planter de l’ail par-dessus.

Courges

Il y a 3 bâches de 27x12m sur le jardin, 1 bâche en butternut, 1 bâche en potimarron, et l’autre en mélange de variétés. Le rendement est estimé à environ 7 à 8 tonnes vendues au prix de 2,5€/kg chez les Biocoops, à hauteur de 80 kg/semaine.

Artichauts

Ils sont plantés hyper dense pour pallier aux pertes dues aux mulots.

Arbres fruitiers

Les arbres sont plantés sur buttes car les zones sont trop humides mais il y a un arrosage l'été. Il y a 12 mètres d'espacement entre les arbres. Il y a 200 pommiers en basse tige porte greffe M9, avec d’autres fruitiers variés comme : poire, figue, pêche, abricot, cerise, coing, nachis ( sorte de poire japonaise ), abricots, …, en gobelet porte greffe M6 déjà plantés. Les pommiers sont conduits en tige principale. Plantés à l’âge de 1 ou 2 ans en novembre 2020, ils sont payés grâce au bénéfice de 2019.

Au niveau des associations avec les plantes il y a les plantes aromatiques et médicinales aux pieds des pommiers tels que : capucine, ciboulette, fleurs vivaces, … Au pied des autres fruitiers il y a des plants de rhubarbe. Entre les lignes il y a des artichauts plantés très densément à cause du problème de mulot qui attaquent en masse l’hiver (l'artichaut est envisagé presque comme une plante annuelle). La provenance des arbres est la pépinière Lecuyer (76), c’est de l’achat en bio (à commander toujours un an ou 2 à l’avance), subventionné par l’association Pur Projet qui ont subventionné 2300€ sur les 3000€ au total.

Astuces et particularités de la ferme

  • Les mulots sont une véritable problématique pour la ferme. Ils ravagent par exemple les artichauts venus l’hiver qui sont donc plantés plus densément pour compenser les pertes. Pour les cultures à risque, Thibault et Elsa passeront la grelinette au préalable pour casser les galeries. Il semble notamment que les patates douces en serre et la végétation dense qu’elles procurent aient particulièrement encouragé la présence de mulots . Ils ont depuis cette année deux chats sur la ferme pour chasser et rendre la vie plus rude à ces rongeurs.


  • Une équipe de 3 personnes (Elsa, Thibault et Charlotte en contrat parrainage) + de 2 à 5 stagiaires tout au long de l’année (compagnonnage Fermes d’avenir et autres) pour la main d'œuvre. Le fait d’être nombreux dans les champs a permis des journées plus tranquilles avec plus de temps libre à consacrer en famille par exemple. Thibault et Elsa ont pu partir 10 jours ensemble cet été. Les journées sont plus courtes également.

C’est un confort humain qui permet une meilleure qualité de vie.


  • Pour que le corps encaisse les 4 à 5 mois intensifs de saison maraîchère, Thibault et Elsa font du renforcement musculaire en hiver (abdos, gainage,...), et il faut changer de position au cours de la journée de maraîchage en changeant d’activité. Annelise conseille une ceinture de maintien pour les portages lourds et plantations longues mais pas tout le temps car on s’y habitue trop.

Galerie photos



Leviers évoqués dans ce système




  1. Dans l'analyse de terre, la matières organiques (MO) est quantifiée à partir du dosage de la teneur en carbone organique (C) son constituant majeur, que l'on multiplie par un coefficient censé refléter la teneur en carbone de la MO, qui peut différer selon les laboratoires Français : 1.72 ou 2. Ce coefficient est toujours précisé sur les bulletins d'analyse. Il est donc nécessaire de vérifier le coefficient utilisé si on change de laboratoire pour éviter une interprétation erronée de l'évolution de la teneur en MO.
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