Adapter la vigne au changement climatique

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La filière vigne et vin est particulièrement impactée par le changement climatique (température, sécheresse, phénomènes climatiques extrêmes, rayonnement...). En plus d'influencer les rendements au moment de la récolte, le changement climatique modifie les terroirs[1] et avec eux la typicité et la qualité des vins produits. Des leviers d'adaptation existent et ont déjà été mis en place. Plusieurs projets scientifiques cherchent à développer des solutions durables au-delà de 2050. [2]

Description

Ce portail décrit les impacts du dérèglement climatique sur la filière viticole, les différentes options pour adapter au mieux les pratiques viticoles, le choix des cépages ou encore les processus de vinification à ces nouvelles conditions et atteindre ainsi une résilience climatique.

Les principaux éléments du changement climatique impactant la filière “vigne et vin”

Le dérèglement climatique perturbe grandement les secteurs viticole et vinicole à travers 3 grands aspects :

  • une augmentation des températures de 1 à 4°C (stress hydrique, variation du cycle biologique de la vigne)[2]
  • des phénomènes climatiques extrêmes plus fréquents et plus intenses comme on peut déjà le voir (en partie) avec les derniers épisodes de sécheresse  (stress hydrique)
  • une augmentation du rayonnement lumineux perçu par la vigne (notamment les UV-B).


Ainsi, le cycle physiologique de la vigne est progressivement modifié et les dates de mi-véraison, maturation et récolte changent. Il y a une baisse de rendement, des variations dans la composition du raisin en sucres et en acide malique à la récolte. Cela impacte aussi la qualité et la typicité des vins. [3]


Avec le changement climatique, la vigne est soumise à :

  • des déficits hydriques excessifs,
  • une augmentation des températures,
  • à des rayonnements plus intenses (UV-B notamment).
Vigne soumise à un stress hydrique excessif (chaleur, manque d'eau).[4]

Cela se manifeste par des brûlures, un jaunissement des feuilles et des grappes moins nombreuses et plus petites. Le rendement diminue en quantité (et parfois en qualité) et la variation dans la composition des jus impacte l’ensemble de la vinification.


Il n’est toutefois pas possible de généraliser les effets du changement climatique sur les secteurs viti et vinicoles qui varient selon:

  • les cépages,
  • l’environnement géo-climatique,
  • le porte-greffe,
  • le type de vin (blanc/rouge),
  • les pratiques culturales,
  • la conduite de la vigne,
  • ou encore les processus de vinification. [2]
Conséquences du changement climatique sur le vin et la vigne [5]


Tous ces critères sont des leviers potentiels d’adaptation à disposition du viticulteur et du vigneron pour réguler les impacts du changement climatique sur la vigne et le vin.

A noter : Lorsque la vigne est soumise à un stress hydrique modéré (uniquement), cela a un effet positif sur la qualité des vins rouges. En cas de stress hydrique excessif, l’effet est négatif pour la qualité et le volume de vin produit. Dans le cas de production de vin rouge, le stress hydrique a un impact négatif dans les deux cas.

Les leviers d’adaptation

Plusieurs leviers ont déjà été identifiés et des projets de recherche (LACCAVE, VitAdapt, GreffAdapt par exemple[6]) sont en cours pour les développer, voire en repérer de nouveaux.


Ces leviers peuvent se classer selon la faisabilité, les coûts et la facilité de mise en place et leurs impacts sur les pratiques culturales.

2050 marque une frontière dans le degré d'adaptation nécessaire pour faire face aux changements climatiques. Cet horizon 2050 permet d'introduire une chronologie entre ces techniques d'adaptation (court, moyen et long-termes). Ces leviers sont à combiner en fonction des besoins afin de répondre au dérèglement climatique.[7]

Description des impacts (positif, négatif) au niveau de la culture de la vigne et du vin[3]

Leviers court-terme (avant 2050)

Historiquement, les viticulteurs faisaient face à une maturité tardive de la vigne et du moût était même souvent ajouté au moment de la récolte. A cette époque, l’un des objectifs de la recherche était de développer des variétés à maturation précoce.


Mais, actuellement, le raisin arrive à maturité de plus en plus tôt dans l’année, l’avancée de la date des vendanges en est la preuve. Il convient à présent d’orienter la recherche vers des variétés tardives (identification, sélection, création).

Classification Pulliat, basée sur la maturité de la grappe[8]

En complément, il est nécessaire d’adapter les pratiques de conduite de la vigne et de vinification.


Les variations de température, l’intensité des rayonnements et le stress hydrique de la plante sont des indicateurs utiles pour y parvenir.[9]

Les leviers d’adaptation suivants peuvent être déployés dès à présent .

Modifier la conduite culturale de la vigne

Les écrans filtrants
Voile d'ombrage utilisé sur une parcelle de vigne test. [10]

Il est possible d’utiliser des écrans filtrants en polyéthylène (sorte de treillis filtrant pour UV), fonctionnant sur le même principe que les filets anti-grêle pour limiter les effets du rayonnement. Des essais de voile d'ombrage dans le Vaucluse s'avèrent plutôt concluants. En expérimentation sur les années 2019, 2020 et 2021, ces voiles ont permis de limiter l'exposition des pieds et des grappes aux rayonnements solaires, ce qui a grandement réduit les besoins en eau des plants. Les températures au niveau de la vigne et des fruits sont quant à elles identiques à la vigne témoin (sans voile). Cette technique d'écran solaire a des impacts sur les vins obtenus après récolte; ils sont moins acides et moins colorés.[10]

L'agrivoltaïsme
Panneaux solaires installés au-dessus d'une vigne.[11]

Alternativement, l’agrivoltaïsme se développe et combine un ombrage partiel de la vigne et la production d’électricité par des panneaux solaires (mobiles en général). Certains vignobles du pourtour méditerranéen s’équipent de cette technologie, plutôt pour de petites surfaces. Ce système nécessite un investissement important de 800 000 euros/ha[11] pour l'installation (panneaux, capteurs) mais aussi pour son fonctionnement qui repose sur l'agriculture de précision. De plus, son intérêt reste limité aux périodes de forte chaleur et ensoleillement - il n'y a par exemple aucun rôle dans la lutte contre les gelées tardives.

Réduire l'effeuillage

Réduire l'effeuillage permet aussi d'apporter de l'ombre aux grappes. En fonction de l’exposition du rang, créer de l’ombre au niveau de la plante contribue à réduire la température au niveau de la grappe,  jusqu’à 10°C [12] en moins. Cette technique intervient aussi dans la modification du ratio feuille/fruit.

Adapter la taille de la vigne
Pousse d'une vigne taillée en gobelet[13]

Adapter la taille de la vigne pour faire retomber la canopée sur l’inter-rang et ainsi créer de l’ombre pour les grappes. La taille en gobelet semble bien fonctionner, même si elle demande une main d'œuvre plus importante que d'autres techniques. Pratiquer une taille tardive permet aussi de ralentir le développement de la vigne et son arrivée à maturité.[2]


Faire le choix d'un tronc haut éloigne à terme les grappes du sol. Elles sont alors exposées à un micro-climat plus frais qui influence aussi leur maturation.

L'irrigation
Vigne irriguée en goutte à goutte[14]

Pour l’instant irriguer est déconseillée, à cause des forts coûts environnementaux et sociétaux. [2]Pour ces raisons, cette option est plutôt à utiliser dans un second temps. Sans compter le coût de la consommation en eau qui varie en fonction du type de prélèvement (source, nappe...), l'investissement nécessaire pour mettre en place le système d'irrigation pourrait être compensé par les augmentations de rendement (quantité et qualité) et donc de production en vin avec les bénéfices associés. L'irrigation modifie aussi la qualité finale et le profil aromatique des vins, cette technique est donc à utiliser avec parcimonie.

S'adapter aux modifications de la phénologie de la vigne (stades-clés de la mi-véraison, récolte, vitesse de maturation)

  • Avancer les dates de récolte, récolter la nuit [5].
  • Jouer avec les caractéristiques de cépages et des porte-greffes (maturité plus tardive, vigueur, résistance aux maladies...). Cela fait appel à la diversité du matériel végétal. Cependant, l'usage de ces différentes variétés doit respecter les cahiers de charges des appellations d'origine, la typicité des vins et les attentes des consommateurs.
  • Modifier le rapport feuilles/fruits : diminuer le nombre d'organes végétatifs par rapport au nombre de grappes diminue la production de sucres (photosynthèse) et leur allocation dans les grappes. On obtient ainsi des raisins moins sucrés. D'autres techniques de taille comme le rognage permettent aussi de réduire la surface foliaire par rapport au nombre de fruit, décalant ou ralentissant les stades suivants de la vigne. Attention toutefois aux périodes de taille et au ratio feuille/fruit visé, il s'agit de ralentir le développement de la vigne et limiter la production et l'allocation des sucres au niveau des grappes mais le rendement pourrait aussi être grandement impacté.
Le débourrement, la floraison, la véraison et ainsi les récoltes se font de plus en plus tôt. La maturation se fait dans des conditions différentes avec des températures élevées, un stress hydrique important et un fort ensoleillement.[3]

Diminuer l'évapotranspiration de la vigne et le stress hydrique en s'appuyant sur les techniques culturales et le matériel végétal

Enherbement de l'inter-rang[15]


  • Modifier l’environnement des pieds de vigne pour créer un microclimat (température, ensoleillement, hygrométrie…) autour des ceps, réduisant l’évaporation au niveau du sol et l’évapotranspiration au niveau de la plante . Introduire des haies, repenser l'organisation de la parcelle en fonction de la topographie, réduire la surface foliaire,... font partie des leviers d'adaptation pouvant être mis en place dès à présent. Par exemple, des pratiques culturales favorisant les couverts végétaux, l'enherbement de l'inter-rang ou la mise en place d'agroforesterie sur les parcelles de vigne contribuent à une meilleure gestion des épisodes de sécheresse, régulant les températures et l'hygrométrie au niveau des ceps. Des porte-greffes vigoureux sont à sélectionner dans ce cas pour limiter les compétitions entre les pieds de vigne et les autres végétaux.↵
  • Pulvériser de l'argile sur les feuilles contribue à réduire l'exposition de la plante à la lumière (blanche, UV). La couche d'argile (kaolin) filtre une partie des rayons lumineux (UV, blanche), réduisant leur intensité et le risque de brûlure. La photosynthèse et la température des organes avec protection d'argile diminuent.
  • Réduire la densité de plantation dans les parcelles pour accroître les ressources en eau disponibles par pied de vigne.
  • Choisir des porte-greffes plus vigoureux et résistants au changement climatique : un porte-greffe vigoureux permet un meilleur enracinement de la plante et va chercher de l'eau plus profondément au niveau de la réserve utile du sol[16]
  • Au sein d'un même cépage, l'utilisation de clones permet de décaler la maturité d'une à deux semaines. Cette solution peut être une adaptation de court-terme qui ne nécessite pas de repenser la parcelle et son encépagement.


A noter ! Un bon indicateur de l'état hydrique de la plante est le potentiel tige (lien vers une fiche pratique). Il rend compte de la quantité d'eau présente dans la plante et sa capacité à utiliser la réserve utile du sol. En fonction du potentiel tige mesuré, cela permet de caractériser la contrainte hydrique à laquelle la plante est soumise.[17][18]

Graphique du potentiel hydrique en fonction du temps (sur une journée). Echelle de stress hydrique et impact sur la production viticole. La mesure du potentiel tige se fait à midi heure solaire.[19]

Leviers long-terme (au-delà de 2050)

Ces leviers  de réponse aux changements climatiques demandent des modifications plus importantes concernant les pratiques culturales. Elles sont en général plus coûteuses demandant des investissements importants. Certaines sont aussi en cours de développement.

Sélection variétale et création de nouvelles variétés grâce au matériel génétique

  • Les scientifiques cherchent aussi à développer et sélectionner de nouvelles variétés hybrides avec des gènes de résistance à la sécheresse par exemple.[20]
  • Le choix du porte-greffe et du cépage sont critiques pour s'adapter aux changements climatiques. A terme, l'encépagement des parcelles mais aussi les cépages et les porte-greffes autorisés dans les cahiers des charges des appellations pourraient être modifiés. Actuellement, le programme ResDur s'intéresse à la création et au développement de porte-greffes résistants aux parasites et maladies.[21][22] Ce programme de recherche à d'ailleurs été récompensé (SIVAL d'or 2019) pour avoir développé 4 espèces résistantes à des maladies cryptogamiques (mildiou, oïdium) ! Pour plus de détails sur ces variétés, cliquez ici.[23][20]
  • Le dispositif VIFA  (Variétés d’Intérêt à Fin d’Adaptation) : il permet aux Organismes de Défense et de Gestion des appellations, s'ils le souhaitent, d'autoriser les viticulteurs à intégrer certains nouveaux cépages dans les parcelles (5% max.) et d'utiliser la récolte dans la transformation des grappes en vin (10% max du mélange). Et ce, tout en conservant l'appellation pour le produit final. [24]
  • Les fenêtres de maturité de certains cépages permettent d'étaler les besoins en eau de la plante et de décaler dans le temps certaines étapes physiologiques clés de la vigne (face aux périodes de sécheresse pour réduire le stress hydrique par exemple). Le viticulteur sera potentiellement amené à faire un choix entre les cépages précoces, résistants aux maladies et parasites et d'autres cépages plus tardifs avec une maturation adaptée au réchauffement climatique (Petit Manseng). Des cépages anciens comme le Castets, délaissés car complexes à cultiver, se révèlent intéressants à présent du fait de leurs caractéristiques. La recherche et le développement des techniques culturales ces dernières années rendent à présent possible leur utilisation à grande échelle. Des cépages utilisés au Portugal, en Espagne, Australie, Etats-Unis ou encore Amérique du Sud pourraient être intéressants. (Touriga Nacional par exemple).[5]
  • Combiner les atouts et défauts des variétés de cépages et des porte-greffes pour à terme s'adapter au mieux aux nouvelles conditions climatiques à l'échelle locale.

Profil aromatique des vins et processus de vinification[25]

Présentation des effets de la température et du soleil sur les jus de raisin et donc sur le vin en termes d'acidité et d'alcoolémie[26]


  • Un important travail est mené sur le terroir et la typicité des vins. En effet, la production et la récolte de raisins ne sont qu’une étape de la production en vin. La recherche s’axe sur les arômes et les molécules intervenants dans la vinification. Un des objectifs serait d’identifier des cépages avec des propriétés organoleptiques et des profils similaires aux cépages actuels utilisés en France, mais avec une meilleure adaptation au changement climatique.
  • Les techniques de vinification et autres pratiques œnologiques sont par ailleurs explorées pour connaître précisément leurs impacts sur les arômes finaux des vins. En ajustant ces procédés aux nouvelles concentrations en sucres, en acides et autres molécules aromatiques, cela pourrait aider à maintenir les typicités de chaque appellations et différents vins. Dans un premier temps, elles représentent un levier pour limiter les changements dans les goûts des vins des cépages actuels. A plus long-terme, avec l'utilisation de nouvelles variétés, cela permettra d'obtenir des vins similaires à ceux des anciens cépages.
Moût et jus en fermentation
  • La maturité des grappes arrive plus tôt dans l'année, exposant les fruits à des conditions climatiques différentes (lumière, température, apport en eau). Ces changements donnent des raisins au jus plus sucré et moins acide.
  • Choisir des levures avec un rendement alcoolique faible est un exemple concret permettant d'atténuer la hausse de la concentration en alcool dans le vin final. Des alternatives physico-chimiques existent aussi.[27]
  • Agir sur la concentration en acides des vins permettrait aussi de corriger la faible acidité du jus. Là encore, des techniques biologiques (levures) ou plus techniques se développent.[27]

Préserver et adapter au mieux les terroirs, les savoir-faire et produits associés

A l'échelle locale, les leviers d'adaptation sont à sélectionner selon le terroir, le microclimat et le sol de chaque parcelle.

  • Localisation géographique et choix des cépages

Dans les cas les plus extrêmes, le viticulteur pourrait être amené à abandonner certaines parcelles ou certains cépages au profit de régions avec des climats plus adaptés et de nouveaux cépages. Ceux-ci sont en cours d'identification à l'échelle nationale et internationale à travers de grands projets de recherche comme c'est le cas dans la région de Bordeaux (VitAdapt).[28]

L'enherbement permet d'augmenter la réserve utile du sol[29]
  • Renouveler les pratiques culturales et s'adapter au relief

Des techniques de plantation comme le keyline design ou plus simplement sélectionner les coteaux orientés plus au Nord sont à envisager. Le keyline design permet une meilleure gestion du régime hydrique du sol de la parcelle (zone à faible réserve utile ou à l'inverse sols trop humides). L'orientation des parcelles joue un rôle dans la vitesse de maturation et sur le développement de la vigne en général. Attention cependant au risque de gelée tardive qui reste présent.[5]

  • Réserve utile et structure du sol
    En plus de limiter l'évapotranspiration des plants et celle du sol, il est possible d'augmenter la réserve utile des sols accueillant les pieds de vigne en jouant sur la structure et la composition de celui-ci. Un sol "vivant", avec une biodiversité importante, favorise le travail des annélides et autres micro-organismes intervenant dans la dégradation de la matière organique. L'apport de matière carbonée, stable est à favoriser. Limiter le tassement et favoriser l'enracinement des pieds de vigne est aussi un moyen de limiter l'érosion du sol des parcelles.


Attention ! Toutes ces alternatives pourraient être utilisées sous réserve d’acceptation par les cahiers des charges des appellations et les réglementations européennes et françaises.
AOC, AOP, IGP ... Une multitude d'appellation pour les vins[30]

La vigne, le vin et le changement climatique

Le dernier rapport[31] du GIEC est inquiétant pour la filière " vigne et vin" et rappelle bien qu'en plus de s'adapter aux changements climatiques, la filière doit relever un autre défi, celui d'atténuer ces derniers. [32]

Atténuation du changement climatique dans la filière vigne et vin. Cela concerne principalement l'aval de la filière.

Annexes

Références

  1. van Leeuwen Cornelis, Roby Jean-Philippe et de Resseguier Laure. Understanding and managing wine production from different terroirs, 2020 https://ives-openscience.eu/wp-content/uploads/2020/06/UNDERSTANDING-AND-MANAGING-WINE-PRODUCTION-FROM-DIFFERENT-TERROIRS.pdf
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 van Leeuwen Cornelis et Darriet Philippe. Le changement climatique en viticulture : les leviers d’adaptation au vignoble, 2018 https://www.vignevin-occitanie.com/wp-content/uploads/2018/11/Leviers-dadaptation-au-changement-climatique-Van-Leeuwen.pdf
  3. 3,0 3,1 et 3,2 Institut National de la Recherche sur l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement (INRAE). La vigne, le vin et le changement climatique en France, 2019 https://www6.inrae.fr/laccave/content/download/3429/34683/version/1/file/INRA%20-%20La%20vigne%20le%20vin%20et%20le%20changement%20climatique%20en%20France.pdf
  4. Stef Christelle, Les vignes commencent à souffrir du manque d'eau, le 31 juillet 2019 https://www.vitisphere.com/actualite-90056-les-vignes-commencent-a-souffrir-du-manque-deau.html
  5. 5,0 5,1 5,2 et 5,3 [1] Conseil Interprofessionnel du vin de Bordeaux. Changement climatique - Comment le vignoble bordelais anticipe, Communiqué de presse, Juillet 2019. https://www.bordeaux.com/media/wp-content/uploads/2019/07/CP_changement_climatiqueCIVB_BAT-compress%C3%A9.pdf
  6. Destrac-Irvine Agnès et van Leeuwen Cornelis. The VitAdapt project : extensive phenotyping of a wide range of varieties in order to optimize the use of genetic diversity within the Vitis vinifera species as a tool for adaptation to a changing environment, 2016 https://www6.bordeaux-aquitaine.inrae.fr/egfv/Ressources/Dispositifs-experimentaux/Parcelle-GREFFADAPT
  7. Suter Bruno, Destrac Irvine Agnes, Gowdy Mark, Dai Zhanwu and van Leeuwen Cornelis. Adapting Wine Grape Ripening to Global Change Requires a Multi-Trait Approach, (2021) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7893094/
  8. Rousselin Yann, Le Coam Comment classer facilement les cépages selon leur maturité ? 2020 https://www.le-vin-pas-a-pas.com/comment-classer-facilement-les-cepages-selon-leur-maturite/
  9. van Leeuwen, Cornelis, Agnès Destrac-Irvine, Matthieu Dubernet, Eric Duchêne, Mark Gowdy, Elisa Marguerit, Philippe Pieri, Amber Parker, Laure de Rességuier, et Nathalie Ollat. An Update on the Impact of Climate Change in Viticulture and Potential Adaptations, (2019) https://www.mdpi.com/2073-4395/9/9/514
  10. 10,0 et 10,1 Bazireau Marion, Les filets d'ombrage de la vigne prometteurs face au changement climatique. Vitisphère, 15 février 2022. https://www.vitisphere.com/actualite-95980-les-filets-dombrage-de-la-vigne-prometteurs-face-au-changement-climatique.html
  11. 11,0 et 11,1 Trévoux Michèle. 26 projets photovoltaïques dans le vignoble pour Sun'Agri, Vitisphère, 6 avril 2021. https://www.vitisphere.com/actualite-93764-26-projets-photovoltaiques-dans-le-vignoble-pour-sunagri.html
  12. Gambetta Grégory dans Bazetta Marion, « Les vignerons peuvent aider leurs cépages à s'adapter à la sécheresse », Vitisphère, 15 juillet 2020. https://www.vitisphere.com/actualite-92049--les-vignerons-peuvent-aider-leurs-cepages-a-sadapter-a-la-secheresse-.html
  13. FassadenGrün, Taille de la vigne en Gobelet , https://www.fassadengruen.de/fr/vigne/formation-en-gobelet.html
  14. Payan Jean-Christophe et Dufourcq Thierry, L'irrigation de la vigne, IFV Sud-Ouest https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/irrigation-de-la-vigne/
  15. Beaulieu Caroline et Gagnon Lupien Noémie Evaluation de couvre-sols permanents sur le rang dans la culture de la vigne au Québec, 2020, CETAB https://cetab.bio/recherches/evaluation-de-couvre-sols-permanents-sur-le-rang-dans-la-culture-de-la-vigne-au-quebec/
  16. Techniloire. Bien choisir son porte-greffe, (2013)https://techniloire.com/sites/default/files/fiche_choisir_son_porte_greffe.pdf
  17. Choné Xavier, Van Leeuwen Cornélis, Dubourbieu Denis et Gaudillère Jean Pierre, 2001. Stem water potential is a sensitive indicator of grapevine water status. Annals of Botany 87, 477–483.
  18. Dufourcq Thierry et Caboulet Denis. Mesure du potentiel hydrique foliaire de tige. Institut Français du Vin et de la Vigne - Occitanie. https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/mesure-du-potentiel-hydrique-foliaire-de-tige/
  19. Zufferey Vivian et François Murisier. Photosynthèse de la vigne (cv. Chasselas): III. Influence du régime hydrique. (2009)https://www.semanticscholar.org/paper/Photosynth%C3%A8se-de-la-vigne-(cv.-Chasselas)%3A-III.-du-Zufferey-Murisier/fc5dc8fd292f535e06e7ad674059dfd39e1f5885
  20. 20,0 et 20,1 INRAE. Des cépages innovants pour ressourcer les vignobles, 21 mai 2021. https://www.inrae.fr/actualites/cepages-innovants-ressourcer-vignobles
  21. Schneider Christophe, Prado Emilce , Onimus Christine, Ley Lionel, Forget Dominique, Barbeau Gérard, Audeguin  Laurent et Merdinoglu Didier. ResDur, le programme Inra de création de variétés de vignes de cuve résistantes aux maladies cryptogamiques et de bonne qualité œnologique. UNION GIRONDINE des vins de Bordeaux , (2014) https://www.vinopole.com/uploads/tx_vinoexperimentation/Varietes_resistantes_ResDur.pdf
  22. Abellan Alexandre. Les vins AOC s'ouvrent aux cépages résistants au mildiou et à l'oïdium, 5 juillet 2021. https://www.vitisphere.com/actualite-94414-les-vins-aoc-souvrent-aux-cepages-resistants-au-mildiou-et-a-loidium.html
  23. Service Presse INRAE, Schneider Christophe, Viticulture durable : Sival d’or 2019 pour les variétés Inra-Resdur (2019) https://www.inrae.fr/actualites/viticulture-durable-sival-dor-2019-varietes-inra-resdur
  24. INAO. Les variétés d’intérêt à fin d’adaptation, une procédure d’anticipation pour les ODG viticoles qui le souhaitent, (2021). https://www.inao.gouv.fr/Nos-actualites/Les-varietes-d-interet-a-fin-d-adaptation-une-procedure-d-anticipation-pour-les-ODG-viticoles-qui-le-souhaitent
  25. van Leeuwen Cornelis,  Barbe Jean-Christophe, Darriet Philippe, Geffroy Olivier, Gomès Eric, Guillaumie Sabine, Helwi Pierre, Laboyrie Justine, Lytra Georgia, Le Menn Nicolas, Marchand Stéphanie, Picard Magali, Pons Alexandre, Schüttler Armin, Thibon Cécile. Recent advancements in understanding the terroir effect on aromas in grapes and wines, Vol. 54 No. 4 (2020). https://oeno-one.eu/article/view/3983
  26. Gagnon Marc André, Le réchauffement climatique nous donne des vins moins équilibrés, 13 juin 2017, Vin Québec https://vinquebec.com/node/14225
  27. 27,0 et 27,1 Houlette Marie, 2019. Comment s’adapter au changement climatique et à la hausse des degrés alcooliques par le biais des pratiques culturales tout en conservant la qualité des vins ?. Agronomie. ffdumas-02972238f
  28. Destrac-Irvine Agnès et van Leeuwen Cornelis. The VitAdapt project : extensive phenotyping of a wide range of varieties in order to optimize the use of genetic diversity within the Vitis vinifera species as a tool for adaptation to a changing environment, in Proceedings of the Sustainable Grape and Wine Production in the Context of Climate Change, Bordeaux, 165–171. (2016)
  29. Service expérimentation SADEF. Enherbement sur les sols, (2006)https://www.sadef.fr/expertises/vigne/Enherbement_sur_les_sols.htm
  30. Duffau Clément. AOC, AOP, IGP… Glossaire des appellations du vin, le 25 janvier 2017. Haut Courant. http://hautcourant.com/aoc-aop-igp-glossaire-des2952/
  31. GIEC. AR6 Synthesis Report: Climate Change 2022, (2022) https://www.ipcc.ch/report/sixth-assessment-report-cycle/
  32. INAO, FranceAgriMer, INRAE, IFVV. Stratégie de la filière viticole face au changement climatique


et plus encore...


  • Articles et websites

Jarrige Léonard - Chambre d'agriculture France (La filière viticole face au changement climatique - Les chambres d'agriculture engagées pour vous accompagner !

Bazireau Marion (2020). Les vignerons peuvent aider leur cépages à s'adapter à la sécheresse. Vitisphère

Van Leeunwen Cornelis, Roby Jean-Philippe et de Resseguier Laure (2020). Understanding and Managing Wine Production From Different Terroirs

VINEAS, Naumoska Katerina et Albreht Alen . Explorez les combinaisons de greffage et de porte-greffe

ENTAV INRA (2017) Sélection Vigne

Euronews (2021) A Bordeaux, on teste des cépages capables de s'adapter au réchauffement climatique

INRAE Nouvelle Aquitaine - Bordeaux (2019) Adaptation de la viticulture au changement climatique

Annexes

Cette technique s'applique aux cultures suivantes

La technique est complémentaire des techniques suivantes

Cette technique utilise le matériel suivants

Cette technique fait référence aux outils d'aide à la décision suivants

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