Canal Sol Vivant -1 - Agroforesterie et mesure Plantons des haies
Agroforesterie, haies
Canal Sol Vivant, l'émission qui produit des vers de terre et de la biodiversité !
C'est est l'émission de Ver de Terre Production diffusée en direct toutes les deux semaines.
A cette occasion, nous accueillons des personnalités engagées autour d’une thématique pour parler agroécologie avec des invités investis dans cette transition.
Au menu : débat, débrief de l'actualité, partage des retours terrains et des bonnes pratiques.
Première émission sur l'agroforesterie et la mesure du plan de relance Plantons des haies !
En présence de :
- Sandrine Farrugia et Elian Da Ros, vignerons agroforestiers à Cocumont dans les Côtes du Marmandais sur la rive gauche de la Garonne.
- Cédric Petillat, agriculteur céréalier et lauréat de la mesure Plantons des haies, en Seine et Marne.
- Sylvie Monier, directrice de la Mission haies AuRA, Vice présidente de l' Afac-Agroforesteries Présidente du Fonds pour l'Arbre.
- Alain Canet, agroforestier, directeur d' Arbre & Paysage 32
- Bertrand Manterola, DRAAF adjoint Ile de France
Julien Denormandie, Ministre de l'agriculture et de l'alimentation, excusé.
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Annexes
Transcriptions
Transcriptions
c'est parti eh bien bon soir
bienvenue pour cette cette nouvelle
émission qu'on démarre sur la chaîne
youtube de vers de terre production
appelée sac canal sol vivant
donc l'idée c'est que si sous titre
c'est une émission qui stocke du carbone
et produits de la biodiversité mais
c'est aussi une émission pour que les
agriculteurs se parlent aux agriculteurs
Afficher la suite
et on puisse échanger débattre et bien
sûr sur toutes les nouvelles de
l'agroécologie parce que c'est un c'est
un monde qui bouge énormément qui bouge
dans les territoires et ce rendez vous
on le veut aussi tous les quinze jours
pour faire le poids sur les pratiques et
plus largement pour avoir des retours du
terrain de savoir ce qui se passe au
plus près au plus près des des champs et
et de l'évolution des pratiques voilà
des retours de formation des belles
initiatives qui peuvent qui peuvent
avoir lieu du coup l'idée c'est de
retrouver voilà comme je disais tous les
quinze jours et on inaugure aussi ce
soir 7 cette émission avec un sujet qui
me tient particulièrement à coeur
les arbres et on va parler plus
précisément d'agroforesterie alors je
sais qu'on a l'habitude de dire voilà
l'arbre il fait tout avec avec rien les
structures nos paysages c'est le grand
architecte de la fertilité la fécondité
de la biodiversité des espaces agricoles
ou pas d'ailleurs
et bien sûr il a de multiples impacts
positifs sur le climat et notamment sur
cette question du carbone qui est tous
les jours dans dans le dans la bouche de
nos deux noms de nos dirigeants et puis
dedans c'est une question de société
importante et nous parlons au style
d'une d'une mesure une mesure du plan de
relance
la mesure plantons des qui a voilà le
but de planté à la fois des arbres intra
parcellaire dans le dans le monde
agricole pour ré arbres et nos campagnes
et nous allons discuter de ces sujets
avec nos invités du soir que je vais
présenter
malheureusement le ministre ne sera pas
avec nous ce soir pour des raisons
d'agenda de dernière minute mais il a
promis d'être là sur une
nos prochaines émissions et vous pouvez
bien sûr poser vos questions en ligne
sur le chat le chat du youtube et même
les questions ministre lui transmettra
et il nous a promis des réponses alors
nos invités du soir dont on à sylvie
monier bonsoir sylvie vous êtes
directrice rémission et aura et vice
présidente de l'association française
arbres champêtres et agroforesterie la
fac un également présidente du fonds
pour l'arbre alors on sera tous merci
d'être là merci d'être avec nous
nous accueillons aussi depuis la seine
et marne cédric pétillât donc
agriculteurs est scellé et céréaliers
donc je crois que vous êtes aussi
lauréate de la mesure plantant des on
bonsoir à tous
le projet aux forêts story a suscité
apparemment l'intérêt de la région ile
de france est et d'une hélice terre eh
bien vous vous en dirai un petit peu
plus tout à l'heure parce qu'on vous
donnera la parole pour présenter cette
votre projet nous sommes avec bertrand
mantérola donc que vous êtes draf
adjoint d'ile-de-france du coup vous
participez à justement sélectionné ces
projets lauréats de plantes ont des tout
à fait bonsoir à toutes et à tous et
enfin levé sur la magie avec plaisir et
enfin en attendant peut-être sandrine
farrugia eliane d'arros notre couple de
vignerons agro forestiers
des côtes du marmandais donc j'accueille
notre dernier invité alain canet bonsoir
agro forestiers et directeur d'arbre et
paysage 32 planteurs d'arbres depuis
quelques décennies maintenant
bonsoir à la du coup pour pour commencer
avant d'entrer dans le vif du sujet
peut-être bertrand est ce que vous
pouvez nous dire ans parce que c'est
quand même une bonne nouvelle mais je
suis depuis peu aussi le président car
pas très bien du coup peut-être pour
commencer bertrand est ce que bon c'est
quand même une bonne nouvelle pour
labourer écologie que cette mesure
plantant des haies ce que vous pouvez
nous dire rapidement comment commencer
née au sein du gouvernement et du
ministère de 2 pouces est ce ce sujet de
l'arbre champêtre de l'arbre agricole ce
retour de l'arbre agricole bonjour
bonjour à tous m merci merci je vais
essayer de redonner quelques éléments
alors bonjour surtout vous parler du
plan de relance donc le plan de relance
qui a été qui a été porté par le
gouvernement et notamment son volet
agricole alors dans mon cas de son volet
agricole il ya plusieurs plusieurs
priorités dont une qui est d'accélérer
la transition écologique et dans dans ce
volet là on retrouve retrouver une
mesure qui est donc la plantation de
dahouët de et qui est alors dans le
jargon la mesure 5 du plan de relance
avec deux objectifs principaux le
premier effectivement c'est de soutenir
la plantation la reconstitution de les
bocages et de favoriser le développement
de l'agroforesterie un extra parcellaire
part par le biais des aides que je
décrivais un petit peu plus tard qu'ils
sont très incitative et qui vise à
atteindre des objectifs très ambitieux
notamment si on parle à l'échelle
nationale de 7000 kilomètres de les
planter d'ici 2022
avec un budget qui est qui est consacrée
de 50 millions d'euros c'est pas
seulement c'est pas seulement soutenir
cette plantation laisse aussi combattre
convaincre de planter des arbres comme
vous le disiez pour m
de revenir à l'utilisation de l'arbre
c'est convaincre des agriculteurs c'est
aussi connaître des collectivités
territoriales de s'engager dans cette
démarche et c'est pour ça que dans le
cadre de cette mesure du plan de relance
on a aussi mis en place un volet
d'animation d'animation qui consiste à
accompagner techniquement les projets et
aussi à agen a joué un rôle
d'accompagnement maximale clé en main
des porteurs de projets qui
souhaiteraient s'engager pour planter
des c'est important aujourd'hui
puisqu'on le voit cette télé ont
progressivement disparu à partir des
années 60 et notamment des grandes
phases de remembrement et dans des
régions une région comme l'île de france
qui est une région a tendance à
dominante céréalière on a une dynamique
de plantation devait plutôt plutôt lente
on va dire ces dernières années et
aujourd'hui avec cette mesure là on veut
convaincre de l'intérêt de réutiliser la
de remettre la haie ou au sein des
paysages et c'est pour ça que le plan de
relance est hélas aujourd'hui est fait
pour ça donc j'en ai un petit peu plus
tout à l'heure je vais je vais laisser
peut-être au-delà des autres les autres
intervenants présenter un petit peu plus
concrètement ce que ça signifie
notamment cédric pétille acquis dans la
région ile de france s'est saisie de
cette mesure et a déjà commencé à
planter les arbres nous dire comment il
s'y est pris
et moi je compléterai après pour pour
dire quelques comment comment vous
pouvez également vous investir dans
cette dose est peut-être sylvie est-ce
que vous pouvez nous écrire vous nous
dire comment les territoires se sont
mobilisés ce que ça a été un signal
positif que cette mesure du plan de
relance pour des structures comme la
vôtre puis je donner la parole aussi
alain derrière alors oui ça a été très
positif dans le sens où nous acteurs de
terrain on accompagne la plantation de
haies avec les agriculteurs depuis très
longtemps en 1996 pour la mission et
auvergne rhône alpes par exemple avec
des soutiens de collectivités locales
mais en fait là le fait que ce soit
porté par le ministère de l'agriculture
c'est une reconnaissance agricole de la
haye et c'est une reconnaissance de la
place de l'art dans les systèmes de
production agricole et ça c'est quelque
chose c'est un signal fort pour les
territoires ce qui veut dire
qu'effectivement aujourd'hui ces
pertinentes planter c'est validé entre
guillemets par le ministère de
l'agriculture
donc c'est pas forcément juste des est à
vocation naturaliste ou avocat
cynégétique c'est bien des à vocation
agricole et ça ça veut dire que tous les
agriculteurs qui plante ils ont le
soutien du gouvernement pour le faire et
le gouvernement de l'agriculture un
ministère de l'agriculture et ça c'est
un signal fort et pertinent pour les
campagnes
après en terme d'organisation et bien
écoutez on a mis les acteurs de la haye
autour de la table département par
département
donc on s'est réunis à plusieurs donc
les structures spécialisées comme nous
les têtes de réseaux agricoles comme nos
collègues des chambres d'agriculture les
têtes de réseaux biocivam les structures
naturaliste aussi les structures de
chasse
donc tout ça en fait on s'est tous mis
autour de la table on a essayé de
mobiliser les agriculteurs faire
connaître la mesure du plan de relance
qui effectivement très incitative et
ensuite on a monté à une organisation
une structuration de travail à plusieurs
pour répondre à un maximum
d'agriculteurs et un maximum de l'inr
alors avec les arbres d'une certaine
manière on prépare on prépare l'avenir
dès maintenant c'est quoi le message clé
pour entre guillemets qu'on parlait de
convaincre les agriculteurs de replanter
c'est quoi le message clé à à que que
vous diffusez vous aussi dans le
sud-ouest et rieur le message c'est
effectivement de comprendre de
caractériser ces principes agro
écologique dans lequel il ya eu quelques
balbutiements quelques essais de montrer
démontrer que l'arbre c'est le premier
ou le second pilier de l'agroécologie
donc un maillon important un maillon une
petite production extrêmement importante
même si on se fait longue date
ça ne tombe pas toujours sous le signe
de l'évidence et cet élan pour permettre
un gwenn bascule
l'agroécologie elle nous dit quoi à
l'eau dit qu'on peut produire protéger
et prévenir l'arbre comme outil de
prévention c'est juste génial hein leur
taille est gérée et sylvie le c'est bien
parce qu'elle pratique à grande échelle
la restauration les arbres têtards
notamment un c'est aussi je pense que
ces initiatives concertées pour être
pourrait donner un élan nécessaire je
serais tenté de dire vital on a des
campagnes qui se dépeuple on a des gens
art les territoires qui s'ouvre toujours
donner un signal fort
un peu d'en remettre les fondations le
bocage c'est le centre de
l'agroforesterie bien évidemment aussi
sur la régénération naturelle
c'est-à-dire planté laisser pousser et
et reprendre en charge les territoires
l'impulsion de la plantation nous donne
aussi des volontés que de gérer
l'existant que de laisser pousser on
dira jamais assez la ronce berceau du
chêne voilà d'être on en discutait avec
bertand qui reviendra sur le sujet les
moyens de l'animation je crois que c'est
fondamental d'être présent sur le
terrain et encore des idées reçues
encore quelques ajustements à faire
calibré cette biomasse et de diversité
cette entrée en paysages etc donc voilà
il ya un élan il ya un an et plantes qui
nous est offert clairement donc on va en
profiter pour transformer l'essai pour
qu'on redevienne un pilier un peu un peu
central des modes de production qui soit
encore une fois protecteur et producteur
il est urgent de définir traduire cela
et de ne pas voir la com de toujours
celui qui casse le rétroviseur gyrophare
ça fait beaucoup plus mais je crois que
les paysans ici présents l'ont bien
compris
sylvie est ce que je pense que vous avez
été assez un beaucoup impliqué avec du
coup avec la fac et le ministère de
l'agriculture pour créer la méthodologie
de pour encadrer cette mesure la mesure
et la mettre en place
l'évaluer dans le temps
comment ça c'est fait 7 7 cette
mobilisation
techniquement on va dire en fait la
mesure est a été souhaité par le
ministère est décidé à partir de
septembre de l'an dernier et à partir de
septembre ce qui a été souhaité c'est
que les organismes techniques comme la
fac puisse à partir de retour
d'expérience de toutes les structures de
terrain comme la mienne comme celle
d'alain comme des fédérations des
chasseurs des chambres d'agriculture
puisse faire remonter les vrais coûts ça
coûte combien y est ça prend combien de
temps pour planter et pour finalement
aboutir à une mesure est qu'ils soient
pratiques et faciles à mettre en oeuvre
donc on a été plutôt aux services du
ministère pour dire qu'est ce qui fait
qu'une haie va être réussie
c'était pas juste de dire faut planter
des haies il faut être sûr que dans dix
ans les aides du plan de relance
elle est de la lurel soit belle et
connaît des agriculteurs qu'ils soient
contents de leurs plantations
donc il fallait leur donner c'est ce
qu'a dit alain de thaler un appui
technique de qualité
nous ça fait 25 ans qu'on plante d avec
des agriculteurs
on s'est raté on a raté des plantations
on en a réussis d'autres on a compris
dans le temps comment bien accompagner
les agriculteurs pour que ça réussisse
donc accompagnement technique
obligatoire ça c'était dans les choix
qui a été bien entendu par le ministère
et puis ensuite on a dit faut faire
simple s'il faut faire 4 de vie en
voyant arriver pour qu'il faut que faire
quatre devis auprès de 4 pépinière on va
pas y arriver
s'il faut faire cadre de vie de travail
du sol on va pas y arriver donc du coup
l'idée d'un barème forfaitaire basé sur
l'ensemble des données de terrain au
niveau national et émergées et du coup
on a une aide simple ou plante est temps
de mettre des vous allez à mettre en
place telles actions et par vous allez
toucher tant que vous fassiez des devis
ou pas des devis que vous louiez le
tractopelle ou la charrue pour préparer
la plantation que vous mettiez des
protections pas de protection bas ça
fera temps donc du coup c'est une aide
simple et du coup voilà ça c'était un
travail efficace avec le ministère pour
des choses applicable est simple à
mettre en oeuvre pour nous pour les
agriculteurs mais aussi pour les graphes
et direction départementale des
territoires qui ont un des dossiers
relativement simple à instruire aussi
est pareil on a dit ça s'entretient dans
le temps et du coup il ya trois ans de
suivi de plantation et ça c'est vraiment
nouveau
la plupart des financeurs finances la
plantation puis après on s'en va la
suite c'est pas grave
là pendant trois ans il ya de l'argent
en plus pour payer du regard ni regarnir
le paillage accompagner sa et mettre les
premiers coups de sécateurs plus en
conseil technique parce que du coup nous
on va retourner voir l'agriculteur
chaque année alors c'est un peu un
contrôle mais c'est aussi à battants là
il ya une erreur là tu as eu des dégâts
de sangliers passé comment rattraper ça
donc du coup voilà ça c'est tout une un
protocole qui a été mis en place qui
permettrait normalement on l'espère
d'avoir 100% de est réussie dans trois
ans et voilà c'est ça l'objectif en tout
cas que cette aide simple et efficace
du coup une belle et réussie dans 20 ans
et autant de tonnes de carbone stockée
grâce à l'action de la photosynthèse et
du coup alain je te redonne la parole du
coup là plutôt en tant que président de
carbone fertile cette question du
carbone c'est on la voit pas forcément
mais c'est c'est essentiel pour préparer
le monde de demain à monde respirable
avec des microclimats dans les campagnes
dans les territoires pour atténuer ces
chocs climatiques aussi c'est ça aussi
l'intérêt de l'arbre ouais je crois
qu'on est on est des planteurs d'arbres
on est des agro forestiers on est des
agronomes monde des aménageurs on est
des paysans et des botanistes
on est un petit peu on est un petit peu
tout ça est au service de nos structures
sont vraiment au service 2 créée par les
agriculteurs en règle générale pour la
pour la plupart du coup c'est entré en
agronomie et l'agro écologie telle
qu'elle est structuré et payés et sans
faille le carbone c'est la clé de voûte
de tout l'effet qu'on dit et tout les
fertilité je crois que c'est un mot que
tu as que tu as utilisé est la clé de
voûte ça veut dire que le cycle de l'eau
le cycle de l'azoté du phosphore mais
aussi la quantité de biodiversité
dépendent de cette quantité
donc on a créé une agriculture qui
aujourd'hui à 95 % des stocks du carbone
par les sols nus par le travail du sol
par le mandat 95% de nos agricultures
des stocks du carbone elles sont grosses
elles sont petites elles sont bio elles
sont de gauche leçon de droite
elles sont en céréales elles sont dans
nos cultures par former mon élevage on a
des mecs des prairies sur pâture et donc
et puis on a un modèle exemplaire de
quelques pourcents d'agriculteurs pour
inverser la courbe à inverser la
tendance et qui par des pratiques de
pâturage tournant dynamique des
pratiques de marge et au de double
culture de l'interculture est évidemment
ces pratiques agro forestières au sens
large bien évidemment ont inversé la
tendance donc on a bien une agriculture
capitalise au service de la société et
qui va au delà des différentes chapelles
et qui met des indicateurs de résultats
à carbonne fertile on à préciser des
objectifs et des enjeux est-ce que je
capitalise du carbone dans quelles
conditions à quel moment ça veut dire
aussi permettre permettre parce qu'à des
émissions incompressibles là tout ce qui
tue à saint-émilion dans les vignes
quand on fabrique une bouteille il faut
l'énergie il faut pas dire le contraire
donc mais est ce que le verrier
c'est un appel le verrier n'est pas en
mesure de compenser ses émissions
directement auprès des vignerons pour
les aider pour la suite à ces techniques
agro écologiques de couverture peut-être
un semoir complémentaire des couverts
végétaux assommé directement après la
vendange
et puis la fin de ces arbres
complémentaires qui viendront dans l'est
dans les années à venir et donc du coup
ça veut dire un bénéfice un bénéfice
agronomique avant tout mais un bénéfice
économique moins d'intrants moins de
force motrice - une consommation de
carburant un bénéfice écologique c'est
on parle de triple performance avec avec
nos amis de ces organisations la est de
montrer que l'agriculture est beaucoup
le savent
aujourd'hui on est capable de montrer et
démontrer que l'agriculture est une
solution immense on va parler
d'ile-de-france avec cédric avec
bertrand il ya un potentiel qui est
considérable puisque aujourd'hui
indicateurs de résultats montrent qu'on
peut multiplier facilement par trois la
quantité de photosynthèse au bénéfice
des écosystèmes et on n'insistera jamais
assez un d'être capable de manger des
produits de la grippe au logis et qui
plus est si 100 bio pas mieux mais de
manger des produits de l'agricole j
c'est une façon de sauver la planète
sauver notre peau et de réconcilier pour
ça que c'est intéressant ce plan de
relance le champ sociétal ce que j'ai
deux sociétés l'agriculture qui est
aidée pour stocker du carbone outil de
production de premier ordre parce que si
elles des capitalise on voit un peu le
foutoir n'y a pas d'autres mots on va
retrouver dans la pac il faudra faire
une vraie pâques une vraie pas que c'est
une politique agricole du 4 au 20 ces
mesures vont y participer largement
voilà et bien je vous propose qu'on
aille dans les champs voilà pour
après la théorie les idées la politique
d'une certaine manière la pratique donc
on a la chance d'être avec cédric
pétillât aujourd'hui donc vous êtes en
seine et marne céréaliers grandes
cultures
peut-être déjà pour pour que tout le
monde vous connaissent tous nos nos
auditeurs et nos spectateurs
est-ce que vous pouvez nous présenter
nous présenter votre ferme
voici une ferme grandes cultures que
j'ai mis en conversion agriculture
biologique depuis avril 2019 sur 290 ha
donc classique avec un peu d'irrigation
pour le maïs et anciennement des
betteraves pour l'instant avec le bio
gmail et des trades de côté et je me
fais la main au niveau de la culture bio
et il n'y a pas mal de choses à faire et
apprendre et c c'est un défi intéressant
c'est c'est pas nouveau métier mais
c'est vraiment une nouvelle spécialité
c'est si loin le timon terry au ras du
cou ce qui vous a vous avez vous avez
lancé votre projet agro forestiers
peut-être vous allez nous dire depuis
quand et surtout nous dire qu'elle a été
ce déclic pour pour passer à l'action
le déclic c'est c'est un petit peu la
même histoire que le bio c'est pour
retrouver de la résilience sur mon
exploitation
après c'est ton cherche à se former un
peu sur le bio on regarde beaucoup de
formations s'intéresse à beaucoup de
choses et puis on tombe sur des sur des
chaînes youtube ou sur des vers de terre
production par exemple où il est parlé
on voit que ça parle d'agroforesterie et
qui donc comme j'avais déjà un petit peu
une sensibilité particulière au niveau
des arbres ça m'a un petit peu plus
d'interpeller l'oreille et puis je me
suis je me suis intéressé j'ai découvert
avec l'inra restinclières tout c'est
toutes ces choses là où tous les
bienfaits que pouvait apporter l'arbre
la culture et et qu'il était peut-être
pas trop tard pour faire
arch arrière dans certaines choses et
donc là comment vous organisez votre
plan d'implantation agroforestier est-ce
que c'est dès ce que c'est des arbres à
part c'est l'air combien il ya de
mailhac pieds là mon implantation elle
est sur une parcelle de 33 hectares qui
a un beau linéaire quand même il ya 1 km
de linéaire donc je fais un an
ça fait 6 6 kilomètre et demi de
linéaire intra parcellaires mais un
kilomètre de des qui fait mille arbres
aux modos de chaque côté en tout il ya
2000 à 1000 arbres on notera parcellaire
un petit peu plus que 1000 1100 et kate
et mille arbres devaient avec ses
essences différentes dans l'intra
persévère et 26 essences différentes
dans poulet et du coup vous vous disiez
pour gagner en résilience c'était quoi
les problèmes que vous voulez entre
guillemets régler ou moi je suis dans
une dans une région qui est très
séchante sur un plateau assez venteux
donc là bas je compte sur la pour
m'apporter la protection au niveau
éolien pour absorber un peu les chocs
climatiques
alors c'est sûr que là pour l'instant
c'est des petits arbres qui font entre
30 et 60 cm donc il va falloir quelques
années ou quelques dizaines d'années
pour pour avoir la quintessence de de la
chose mais je pense que c'est maintenant
qu'il faut le faire et puis bah profiter
des aides aussi qu'ils sont qui sont là
faut pas se leurrer ça ça permet de se
lancer et puis de devoir sereinement le
survêtement l'avenir et pilote de
laisser aussi une trace derrière soi qui
qui paraît plus est non qui
il ya tellement d'intérêts qui me semble
au niveau de replanter des arbres
c'est sûr que des aides qui sont
entrecroisées dans les parcelles qui
peuvent qui peuvent être handicapante
pour le travail là en l'occurrence les
bandes les bandes d'arbres sont tous les
36 m donc qui permet quand même le
passage des engins
il y aura certaines assurément des
contraintes quand il ya des tempêtes
peut-être des branches plomberont des
choses comme ça il ya l'entretien un
entretien qui sera je pense
principalement l'hiver donc qu'il ya une
période creuse donc ça devrait être
surmontable et puis il ya l'aspect
visuel dehors de revoir les arbres il ya
le carbone que ça apporte au sol il ya
la biodiversité que ça apporte les
bandes enherbées j'ai des bandes
enherbées de deux mètres sur les
linéaires d'art sur lesquels j'ai mis du
trèfle et puis il ya aussi les flores
taf leur doctrine qui reprend le dessus
donc du coquelicot du bleuet tout ça ça
te fait des dépendants des abeilles
mellifères
je pense que çà çà çà abrite les
auxiliaires aussi donc avec le bio ça
doit ça doit avoir du sens il ya il ya
une gestion s' y avoir de la bande
enherbée éviter l'envahissement des
chardons des rumex des choses comme ça
là après j'ai pas encore assez de recul
c'est c'est la première année je me
dirai ça non plus le normand quelques
temps on leur fera le point dans deux
ans peut-être ceux ci j'en profite pour
saluer elian da ros qui vient nous
rejoindre bonsoir vous donnera la parole
dans une une dizaine de minutes pour du
coup un deuxième retour d'expérience sur
sur le l'agroforesterie peut-être pour
continuer avec vous comment ça s'est
passé
quel accompagnement vous avez eue
cédric pour vous lancer dans ce dans ce
à quelle porte vous est allé taper
auprès de quel de quelle association
pour vous accompagner mettre en place le
plan de l'organisation de vos parcelles
le choix des essences et puis pour pour
postuler à la mesure plantons des
comment ça c'est fait je me suis fait
accompagner par l'association agro fils
un gros fleuristerie de france il ya une
en ile de france on a la chance d'avoir
d'avoir ça donc qui m'ont bien bien
accompagné qui ont fait les plans avec
qui on a résonné les essences que qu'on
voulait voir
donc moi je partais du principe que je
voulais des légumineuses je voulais des
arbres assez hauts niveaux et puis je
voulais une floraison étalée tout au
long d'un petit peu de l'année donc on
est parti sur ce sur ce cahier des
charges là un petit peu et puis et puis
ensemble on a on a monté le projet mais
tout ce qui est la partie plan au moins
c'est pas moi qui ai eu à le faire et
ils ont fait les commandes auprès des
pépinières ils ont trouvé l'entreprise
d'aménagement et puis après à moi de
faire un peu là maintenant c'est au tour
autour du projet sylvie qu'est ce que ça
vous évoque un témoignage comme ça
j'imagine que vous accompagnez aussi de
nom c'est pas dans les mêmes contextes
pédoclimatiques mais peut-être vous avez
des expériences un peu similaire puis
peut-être nous décrire aussi le pas à
pas comment on met en place ce type de
projet c'est une bonne question parce
que le conseil c'est quelque chose
d'important et le conseil
c'est bien m l'arbre en synergie avec
son système de production
donc c'est effectivement sur le terrain
que ça se fait c'est en regardant la
parcelle et discutant avec l'agriculteur
qu'on doit prendre en compte plein de
choses
c'est quoi aujourd'hui les facteurs
limitants de la production cédric l'adie
problématique du vent secteur ses champs
ça c'est une problématique je peux avoir
de l'excès d'eau je peux avoir du froid
hivernal
je peux avoir du froid par gelée blanche
ou par les noirs
je peux avoir des problèmes aussi plutôt
de ravageurs de plus en plus fréquentes
donc en gros quelles sont aujourd'hui
pour l'agriculteur sur cette parcelle là
les facteurs limitants de sa production
quelle est sa rotation qu'est ce qui met
comme culture su ou là des mouches
quelle est la culture qui arrive sur la
succession de culture parce que selon
que j'ai du maïs ou des céréales ou de
la betterave la sensibilité à l'ombre
l'impact de l'arbre peut être plus ou
moins négatif selon les cultures donc
selon la rotation
on va aussi regarder ça quel est mon
voisinage si c'est planter une haie pour
me protéger mais m le voisin à l'ombre
et d'amener des ennuis ça va se discuter
où sont les drains dans quel sens y
traverse et puis après nous on commence
à avoir l'habitude du coup on l'amène à
dire ici chez toi c'est le nord-est qui
marquent et cissé ne nous reste qu'à
marquer on va travailler vent de
nord-est
ensuite on va regarder l'impact des
souvent on commence par la problématique
du vent 95 % des demandes c'est la
problématique du vent le vent dessèche
les végétaux impacte les rendements ne
permet pas d'optimiser lot de plus en
plus l'eau d'irrigation pose problème
donc du coût optimisé l'os est important
donc on va souvent travaillé ça et puis
ensuite on intra parcellaire
effectivement comment redécouper la
parcelle alors en bio souvent il ya des
rotations plus importante donc on a déjà
la parcelle de 30 hectares kirdi visait
en morceaux sous morceaux mais à
regarder ça je dis drainage etc
et puis à partir de ça et bien dessine
des haies des alignements d'arbres et
puis derrière il ya une vocation un
objectif là le plan de relance finances
mais faut se dire que dans beaucoup
d'endroits les agriculteurs et payent
même leurs arbres et plantes même sans
forcément dead
parce que à cet endroit là la haye le
temps de travail et l'argent qui est
investi
naturellement sur le long terme ils vont
leur et le récupérer donc c'est un
investissement rentable
donc voilà ça c'est quelque chose qui
est important mais on est bien sûr
larmes en synergie et que son système de
production et j'ai pas la même approche
que choix chez cédric en grandes
cultures avec un éleveur on va
travailler bien-être animal avec des
viticulteurs avec des arboriculteurs que
choix dans le sud de la drôme ou dans la
plaine céréalière comme chez cédric
s'est de nouveau les approches vont être
différentes
donc ça
vraiment très fin mais l'agriculteur
doit nous aider à décoder son système
pour qu'on apporte l'arbre bon endroit
et après ils ont leur propre sensibilité
j'aime les abeilles je veux du paysage
je veux un cadre de vie diversifiée et
là dans le choix des essences on peut
apporter quelque chose en plus bertrand
peut-être votre votre retour parce que
c'est donc cédric et et lauréat du de la
mesure plan plantons des du coup ça
s'est passé comment vous de votre côté 7
cet accompagnement de projets ou à la
halle adria et dans les services de
l'état on fait pas de l'accompagnement
de projets je crois que allen a rappelé
ça a été dit à plusieurs reprises y
compris par sylvie monier le le volet le
volet animation conseil est déterminant
et donc c est quelque chose qu elle
vient d compris bien intégré dans le
plan de relance puisque on a décidé de
dédier une partie des crédits
ces 50 millions d'euros à l'animation
l'animation consistant en plusieurs
choses d'abord une animation collective
c'est à dire faire connaître faire
connaître cette mesure ce dispositif et
sensibiliser les agriculteurs à la
plantation c'est de faire en gros de la
promotion de la promotion de la
plantation de haies c'est ce qu'ont fait
un petit peu ce soir c'est à dire
expliquer l'intérêt le terrain des
aboutissants de planter des arbres de
planter des haies de et de bien le faire
pour que ça puisse être pérenne et que
ça puisse jouer son rôle dans l'agro
système dans l'écosystème mais
l'accompagnement y va au delà il va
aussi sur la partie la partie diagnostic
à la plantation sur le montage du
dossier
on lui s'est souvent compliqué alors
sylvie monier a rappelé un des objectifs
du plan de relance peut être simple et
efficace pour que maximum d'agriculteurs
de collectivités puissent saisir de
cette mesure parce que c'est essentiel
de ne pas avoir une complexité mais
aussi le suivi des travaux
j'ai vu dans les questions des questions
aussi sur sur les bénéfices et leur
capacité à fournir des plans toutes ces
questions là ça va dans l'accompagnement
ça va dans le conseil et c'est quelque
chose qui est essentiel à la réussite
d'un des projets qu'on peut avoir en
ile-de-france où en france plus
largement
donc c'est pour ça que dans une région
comme la nôtre on a en a carrément lancé
un appel à projet dès le mois de février
pour permettre de recruter des
structures qui vont s'engager à
développer ses actions de promotion et
l'accompagnement aujourd'hui sa
structure elles sont recrutées
on va bientôt vivre des appels à projets
permettant maintenant de plantes et donc
les structures des structures qui ont
été mandatés de seconde devant nous
aider à accompagner les agriculteurs à
dans la démarche jusqu'à la plantation d
que ce soit au niveau technique que ce
soit au niveau 2 au niveau administratif
que ce soit au niveau du suivi derrière
d orienter pour que ça puisse se faire
dans les meilleures conditions possibles
c'est une des conditions essentielles à
la réussite à la réussite du projet
allait résider projet de manière
générale du coup vous vous recevez de la
part des associations locales
les projets en fait c'est ça d'une
certaine manière pour dire en gros si
son finances abou pas enfin je alors
alors je vais parler de la police de
france puisque c'est la région sur
laquelle j'exerce et c'est ça peut être
différent en fonction des régions
puisque cette mesure du plan de relance
et territorialisée c'est à dire que le
gouvernement allait se donnent la main
aux différentes régions pour qu'elles
puissent bâtir dans le cadre dans un
cadre général des mesures qui soient le
plus adapté au territoire donc chez nous
envoie des on a décidé de s'appuyer sur
sur deux dispositifs
un dispositif qui est la mesure de
plantation de haies qui l'a alors je
vais parler technique un petit peu mais
c'est lé dispositif qui s'appuie sur le
plan de développement rural régional le
pdr et donc c'est un dispositif qui
fonctionne habituellement et sur lequel
on a amélioré les conditions pour que
les puisse être plantés de manière un
peu plus important et puis on va aussi
s'appuyer sur une autre mesure qui est
la mesure 8.2 du pdr qui la mesure
relative aux systèmes agroforestiers
donc ces deux mesures indépendantes et
qui fonctionne un petit peu différemment
donc on a des taux d' aide et ça aussi
c'est une c'est une avancée apportée par
le pam relance qui sont relativement
conséquent c'est à dire que cette mesure
la nôtre de plantation de haies existait
jusqu'à présent elle était limitée à 75
% de l'investissement grâce au plan de
relance va doit aller jusqu'à 90 % de
l'investissement dans une région comme
ile de france
sachant que l'investissement il va pas
s'arrêter à la fourniture des plans et à
la plantation de l'est il va aller
jusqu'à des questions de l'entretien de
protection des plans contre le gibier
les animaux d'élevage
c'est relativement important
d'accompagner là aussi dans la prise en
charge de la plantation de pas s'arrêter
seulement à la planter mais bien le
travail du sol notamment le choix du
dispositif tel que l'a décrit cédric
pétillât il a mûri son projet en un
régal habitable de plantation et c'est
important de prendre en charge
l'intégralité de ses démarches là un
niveau important
or chez nous en ile-de-france et 90% il
ya des régions que ce petit peu moins
j'en sais un petit peu plus c'est des
choix qui ont été faits là aussi pour
trouver le bon équilibre entre les
budgets qu'on pourrait consacrer et
l'optimisation du nombre de kilomètres
de haies conques ont souhaité planter
chênois ni de france qu'on a pour
ambition d'en planter 200 km pour vous
donner un petit 10 minutes et un petite
idée de comparaison jardin sur la
période précédente c'est-à-dire 2014
2020 on a planté d'ile-de-france 20 km
et vous voyez quand alain canaliser oui
il ya du potentiel effectivement il ya
du potentiel mais il va falloir aller me
chercher et c'est vraiment l'objectif de
ce plan de relance est allé le chercher
et de mettre des structures sur le
terrain pour qu'elles accompagnent les
agriculteurs et qu elle leur explique
tout ce qu'on vient de dire ce soir
c'est à dire tout l'intérêt d'aller
mettre des dans les champs et tout ce
que ça peut produire en matière de
bienfaits pour aller dans une transition
écologique qui est souhaité par tous et
qui est nécessaire aujourd'hui
eh bien sans transition nous allons
aller dans les vignes avec eliane
d'arros pour avoir le bonsoir merci
d'être avec nous vous êtes sur les côtes
du marmandais c'est ça est ce que vous
pouvez vous nous présenter un petit peu
votre votre votre vignoble et déjà pour
nous dire où vous êtes situés dans quel
dans quel climat
et puis voilà et puis à quoi ça
ressemble à surface aussi donc nous
donne un domaine viticole d'une
vingtaine d'hectares dans le marmandais
donc c'est à côté de lui des marrons de
c1 tout bordeaux et agen dans le sud
ouest
donc si on est sur un paysage vallonné
donc c'est la vallée de la garonne dont
je suis installé depuis 98 sur l'union
pays en 98 c'est un petit vignoble une
petite a aussi de 800 hectares donc qui
est tout proche du vignoble bordelais
donc on est un couture biologique depuis
plus de 20 ans et plus dynamique depuis
17 ou 18 ans aussi
et le constat alarmant sur le vignoble
aujourd'hui c'est les amplitudes donc on
a eu juste année un gros épisodes de gel
bon par chance nous on est assez dans
les coteaux donc on n'a pas été touché
et la chance surtout c'est qu'on a
entouré encore de bois on a des paysages
variés tous les eaux des coteaux sont
encore boisé donc c'est quand même assez
intéressant de voir cela et j'ai des
parcelles gélives également que j'ai
protégé avec des bougies
donc je me suis levé
depuis l'année dernière le gel l'été on
connaissait pas le gel jusqu'à présent
dans nos régions 91 il ya eu du jeu elle
56 mais c'est aujourd'hui ça devient
récurrent 2017 2019 on s'est levé la
protégée 2020 donc 10 nuits et un
constat plusieurs constats le premier
c'est que tous les vignobles qui était
entouré de bois donc pas gelé où les
températures on a des thermomètres dans
les températures étaient plutôt moins
basse qu'ailleurs et sur des souris sur
une parcelle est plutôt gélives donc
quand je me levais la nuit jamais gêné
un thermomètre et j'ai aussi un petit
aaron être laser qui et par une
température assez rapidement donc sur le
sol nu j'étais à -4 sur le sol en herbe
et j'étais moins 2 et contre l'as et
sous le bois j'étais à zéro donc 4
degrés d'écart à 3 mètres d'intervalle
et même la même attitude
donc ça a été à ça a été une évidence
pour nous c'est que c'est que c'est
qu'il faut replanter des arbres des
haies et remettre tout ça en place tout
ce qui existait autrefois tout ce que le
remembrement d'un mot dans mon coin
ainsi cassé et changer les fossés les
c'est c'est un travail à refaire à
reconstituer qui est important pour
l'unité quand on va être votre premier
vous avez replanter j'imagine dans vos
parcelles de vignes c'était quand la
cette idée qui est décédé qui était
visite avec en a certaines parcelles de
vigne quand on a planté on a laissé les
il y en a d'autres dont j'ai hérité ou
qu'on a acheté par la suite ou là ces
départs crc grand le seul coin on a gelé
c'était sur un parcellaire à ces grands
où il n'y avait pas deux
très peu de co2 le deuxième problème
climatique aujourd'hui c'est la chaleur
les épisodes de sécheresse comme peu
avant l'été sur le tout de brûlures sur
les raisins autrefois il y avait
toujours un ouvrage de l'eau qui
arrivait tous les quinze jours trois
semaines pour des périodes de sécheresse
de deux mois trois mois qui avait qui
existaient pas autrefois on a le vent
d'autan qui domine qui souffle de plus
en plus donc ils sèchent
donc aujourd'hui c'est belle et les
arbres c'est pourquoi c'est pour
pourront encadrer les vignes et redonner
de la micro climat je dirais plus
tempéré se protéger du vent d'autan qui
va qu'ils sachent équiperont des
brûlures également et ce pour les
protéger également de la lumière directe
du soleil puisque je ris que en plus de
phénomènes de brûlures
est-ce que sur les va dire est ce que
vous observez là vous avez parlé des
bienfaits que peuvent apporter les sur
les vignes qui sont qui sont proches ou
dans l'est dans les parcelles qui sont
entourés de deux est par exemple est ce
que vous voyez des en plus de ses
bienfaits voilà sur la ligne sur contre
le gel est ce que vous voyez des
changements par exemple au niveau des
rendements plus de ces de ses bénéfices
constate constater si on a moins de
jeunes - de sécheresse l'un des
meilleurs non seulement c'est évident
mais à fond dans le sénégal on va dire
bien connu sur les gars là on a des
meilleures réserves et les tout ce qui
brûle on perd du raisin tout ce qui est
tout ce qui est brûlé et séchez flétri
donc on le tri au moins de la romanche
donc aussi éliminés sont automatiquement
donc ça fait moins de rendement cette
année les vignes les vignes l'enjeu la
fin de toutes les bibles en gelée sur le
put rien on a des vignes est vraiment
magnifique
on a une verticalité c'est une raison
logique donc mais au pardon
mais il faut se protéger on sait qu'on
est au pied du mur
on est en train de tout changer un petit
peu chez nous on faisait le pompier
pendant quatre cinq ans à fonctionner
mais on savait qu'on faisait les
pompiers au niveau des sols on
minéralisée pour rapporter de la zone
pour la vigne on fertilise d'un côté de
l'autre côté on libéralise et pour
amener au bout les raisins sachant qu'on
allait dans le mur et qu'il fallait
réagir avant de d'être au mieux sur le
mur de on n'allait pas pousser les murs
d'automne tous les cas donc mais allez
rencontre avec marceau avec alain ont
été des déclics aussi pour nous savons
de ma femme a fait la formation des
apprentis du vivant également
c'est ce que je disais l'autre jour à
eric schmidt je trouve que le fait de
mettre à disposition ces informations à
tout le monde c'est vraiment génial
quand c'est exceptionnel et pourquoi
est-ce qu'on n'apprend pas ça dans les
écoles d'agriculture
c'est du bon sens qui est une évidence
qui c'est comme ça qu'on doit prendre
l'agriculture long et patrons
malheureusement moi j'ai fait des études
et si on m'avait expliqué les résultats
comme ça non j'ai beaucoup moins
d'erreurs et on on ravale ses plus vite
mais je crois que je ne crois qu'on y
vient et ça et ça avance à la toi qui
connais le vignoble de chez eliane est
ce que tu peux depuis quand tu as tu
interviens là-bas et tu peux nous un peu
nous décrire les changements les
évolutions que tu as pu que tu as pu
constater déjà on intervient toujours
comme quand on nous demande pas qu'on
doit rester on doit rester assez modeste
dans dans ses projets dans ses
interventions et elian l'a précisé
c'est un cheminement c'est un
cheminement de chacun qui est important
vers vers cette fertilité de d'accepter
aussi comme comme elian l'a dit
d'accepter d'être en bio ou en
biodynamie ça suffit pas toujours pour
avoir une économie dynamique
il ya des petits des petits ajustements
aujourd'hui le temps le temps est venu
de ça et
les viticulture n'échappe pas à ces
passages récurrents à ces dangers à ces
chocs climatiques qui ont été très bien
décrit donc l'idée c'est de faire un
tour d'horizon complet globale de ce
triptyque entre écologique
on n'insistera jamais assez des sols où
la lumière doit pas tomber la lumière
elle a rien à faire sur le sol elle doit
passer pareille plantes
exceptionnellement bien évidemment
remettre la vigne dans un environnement
puisque la ville ni d'une liane qui a co
évolué et les arbres ça on le sait bien
et elle a besoin
ces chants mycorhiziens ont
fondamentalement besoin de ces plantes
compagnes de on a cité donc du coup
puisqu'on est sur verre de thé
reproduction mais on a aussi cité
marceau bourdarias on pourrait citer
conrad schreiber qui est qui est passé
de travail en équipe chacun avec sa
spécialité et prendre cet écosystème
viticole de front en face et de le
traiter globalement et de le faire
traiter d'amener des pièces de puzzle
pour moi ce sont des pièces de paul
akono mixant recettes surtout pas la
recette
sandrine et elian vont là sont en train
de la traduire je voulais juste
intervenir pour dire qu'il faisait déjà
du très bon vin donc du très bon vin sur
ce sol vivant ça va dépoter et j'espère
qu'on aura l'occasion de se revoir
elia en espace et c'est une demande que
je venais aussi voilà le temps de ces
ajustements en vignes tout viticulture
ont fondu on passe quarante deux fois
donc comment on réduit ça et j'aime bien
ta formule parce qu'elle est elle est
honnête ta formule c'est à dire on agit
en pompier et on peut plus agir en
pompier c'est plus possible ça passera
plus du show du froid du vent des
grosses quantités de pluie on a parlé de
coulure ces derniers temps là j'étais
dans le var et dans l'odre bon peu
importe ça passera plus donc
l'agroécologie nous parle aussi de
prévention à sortir de la libation pour
se mettre en prévention civile à décrit
dans le projet dans le projet
d'aménagement et c'est ça c'est ça qui
nous anime ces pièces du puzzle
agronomique qu'elle soit à peu près
compris ils sont un peu près 30 et c'est
vrai elles sont peu enseignants auraient
est il bon ben ça va venir un ça va
ça bouge un peu bertrand continue à te
faire passer le message tout le monde le
dit les bases essentielles agronomique
on va parler de verticalité on va parler
de structure va parler de rations du sol
on va parler de couverture etc etc c'est
c'est somme toute important est ce que
je tiens à dire c'est que c'est vrai à
bhl pour toutes les agricultures du
monde à 85 % c'est valable pour toutes
les agricultures toutes les formes de
lecture ici avec une plante pérenne mais
mais une vigne avec un sol nu et
travailler ça serait une monoculture
avec souvent un bagage génétique faible
sur le sur le cépage est sûre le
porte-greffe moi ce qui m'intéresse dans
cette histoire parce que c'est une belle
histoire c'est une histoire d'
enthousiasme d'optimisme de coopération
et je crois que tu es bien placés parce
que il me semble que président d'une
grande confrérie n'est ce pas ayant donc
on va peut-être dire un mot ou deux en
tout cas vous avez un groupe et ce sont
ces symbiose ces coopérations que ce que
je peux dire pour pas être trop
technique
ce que je peux dire c'est que cette
viticulture qui va vers l'agroécologie
cette viticulture
redisons le elle stocke du carbone les
produits de la biodiversité et de
produits de l'eau nouvelle et le protège
les masses d'eau elle crée des
microclimats elle crée de l'emploi
elle crée des bons canon bas du cou
avant on disait pour sauver un vigneron
buvait un canon maintenant on dit pour
sauver l'humanité buvait deux canons
avec des copains et c'est important de
changer la sémantique d'un de cette
phase il vit comme proposition de boire
un canon produire la biodiversité et
voilà un plan de relance et de planter
des elle s'est changée sur le gard tout
n'est pas parfait
chacun a pris conscience du chemin qui
lui restait à faire mais mais ces
pratiques agronomiques font converger
c'est-à-dire dans l'est dans les
formations en viti comme dans toutes les
formes d'agriculture on va trouver tous
les viticulteurs ou les vignerons et
tous vont avoir un objet qui est celui
là flics ont dit et des sols et mettre
en partage tout ce qui fonctionne et et
l'amplification et parce que chacun le
reconnaît aujourd'hui l'amplification
part vers la terre production est un bel
exemple de ces coopérations extrêmement
positive qui donne qui donne plutôt de
l'enthousiaste mais moi c'est ce qui
m'anime de voir toutes ces agriculteurs
retrouver de l'enthousiasmé dans leur
métier avec une envie une envie de
déterminer déterminante d'y aller voilà
peut-être sylvie les c'est quoi les
idées reçues enfin pas qu'en ville met
notamment en vignes à faire tomber pour
voilà se dire que pas que l'arbre que là
et c'est une grande opportunité
on entend toujours que parlaient que la
vigne a besoin de verre c'est une
culture qui est sensible aux maladies
fongiques et que du coup la vigne aime
est ventilé et sur le principe on est
d'accord c'est une espèce qui a besoin
de vent et que du coup la haie
brise-vent va l'empêcher d'être ventilés
et les aides qu'on va porter en bordure
en fait une haie brise-vent n'arrête pas
complètement le vent le filtre le
ralenti elle limite les excès du vent
mais elle empêche pas l'aération de la
parcelle et deuxièmement c'est aussi en
tant que tel un filtre hamadi forget it
les spores de champignons sont arrêtés
par les feuilles des arbres
donc ça permet d'avoir des caps cassure
et une limitation de la propagation des
maladies
donc ça c'est une des grandes
inquiétudes souvent c'est au pied des
arbres que vous allez avoir la tâche de
mildiou qui démarre la tâche des idiomes
qui démarre parce que vous avez la rosée
du matin qui met du temps à s'enlever
donc ça aussi
faut juste bien dire si on plante une et
à l'est de la parcelle il ya de l'ombre
le matin si le mildiou et l'oïdium doit
démarrer c'est à cet endroit là que vous
avez rendez vous avec l'audio mais le
mildiou
mais c'est là qu'il faut observer être
vigilant sa demande d'observer son
environnement donc ça c'est dans les
dents les grandes idées reçues il ya
effectivement d'amener de la maladie
d'amener des parasites d'être l'hôte du
ver de la grappe ou l'autre d'un certain
nombre de maladies ça aussi l'écosystème
il s'auto réguler et une haie amène les
prédateurs certes dans la r j'ai souvent
le coutume de le dire vous savez la
coccinelle que tout le monde aime bien
parce qu'elles mangent les pucerons nous
avait pu seront aussi dans l'est vous
avez la limace et le carabe qui mangent
la limace mais c'est parce que vous les
avez tous les deux au printemps que
l'écosystème se met en place et qu'on
dit que la lutte biologique se met en
place
donc voilà ça ça fait partie des grandes
idées préconçues sur effectivement
l'impact l'ain
l'empêchement du vent l'impact de
l'ombre sur les maladies sur les
rendements le pied de est naturellement
il ya concurrence au niveau de la zot
donc de toutes façons les premières
rangées de vignes elles vont être
impactés au niveau de la zot
par contre si l'effet brisement est
positif le milieu de la voie la parcelle
va être moins impactés où va être avoir
un goût différent donc vous crée aussi
de l'hétérogène et sur votre parcelle
donc du coup ça de l'intérêt aussi mais
disons que voilà il ya un certain nombre
d'inquiétudes qui sont à faire lever
mais qui sont parfois fondées sur des
choses observé un elian voulait dire la
pression des ravageurs
c'est quelque chose que vous connaissez
ou c ou c fait ça c'est bien sûr la type
e du milieu au sol en ce sens on a
ramassé des girolles donc on sait que
quand on ramasse des jérolas 2010 c'est
sur feuilles donc c'est plutôt
maîtrisiez je dirais oui effectivement
ainsi à l'aise si on met une heure à
l'est la rosée du matin automatique
lancée ce sera le départ des premiers
fois il me dit guillaume
ça c'est sûr par contre tous les
équilibres de fond de santé importants
si c'est ça c'est primordial
la lutte est un insecticide est quand
même quelque chose de terrible et si
tout le vignoble ne pouvait éviter ça en
replantant voyais équilibrant toute
cette faune ça serait quand même une
sacrée sacrée avancée qu'on sait ce qui
nous intoxiquer le plus loin donc mon
père est mort de ça donc je suis assez
sensible est mort d'une leucémie à cause
de ses produits phytosanitaires il ya
quand j'étais adolescent donc et turf
attention et je suis assez sensible
donc oui les équilibres oui j'ai fait
des semis wolf à l'époque avec plein de
plantes différentes aussi pour faire des
pôles de faune pour pourvoir tous ces
papillons tous ces insectes les lièvres
les faisant tout ce que la nature peut
nous apporter quoi c c'est beau bien et
et c'est du bon sens quoi et puis il
faut que l'agriculture retrouve son bon
sens paysan bio bio dynamie ce qu'on
veut mais le bon sens paysan
l'agriculture personnes l'agriculteur
personnes savoir faire
quand on entend les anciens enfin les
anciens la génération qui arrive à la
retraite il était italy's cette chape
avec le technicien qui leur disait de
faire ci ou ça y est j'ai fait des
études
on a fait les études qui nous raconte
pas de salades parce qu'on n'a pas la
même sensibilité mais je trouve qu'il ya
ce lobby qui et voilà l'agriculteur est
devenu mon temps alors qu'il a bien
savoir faire et j'espère que que les
nouvelles générations reprenant ce
savoir faire et ses savants observer et
pour avancer vers quelque chose de plus
simple surtout relocaliser le savoir au
plus prés du hem et du terrain c'est le
sait un peu le grand message mais monde
se dira ce soir aussi c'est important et
c'est là c'est la masse d'informations
qui nous arrivera et qui arrivera tous
ces jeunes et à tous ces jeunes qui sont
là un système éducatif à l'école c'est
toute cette masse d'informations
positives intéressante et interactive
qui va qui va faire avancer qui va
recréer faire évoluer le savoir faire et
les recréer relancer l'histoire c'est
important quoi pour reprendre sa en
faire et surtout en multi culturelle jeu
il ya plein de vignobles qui ont perdu
leur savoir faire part parce qu'ils se
les consultants ont le dernier mot et
annoncé chacun qu'ils s'approprient
d'information et qu'ils l'appliquent
chez lui c'est ça l'important
et oui et donc repos tomber des arbres
et des pour montrer que ça marche que ça
fonctionne et c'est peut-être bertrand
est ce que vous vouliez ajouter quelques
quelques éléments sur la sur la mesure
plantons dès que vous auriez pas dit
tout à l'heure baj
je crois que je n'ai jamais dit j'ai dit
l'essentiel l'essentiel de cette mesure
où je crois que ce qu'il faut retenir
déjà c'est l'enthousiasmé des différents
interlocuteurs c'est à dire que on va
dans le bon sens et je crois que le
gouvernement au travers du plan de
relance et de cette mesure plein d'ondés
mais aussi d'autres mesures visant à
accélérer la transition écologique
il ya toutes les mesures qui
permettraient d'investir dans les agro
équipement qui sont importantes qui
permettent de faire des pas en avant
aussi
il ya toutes les mesures qui permettent
de lutter contre les aléas climatiques
parce que c'est une réalité aussi le
changement climatique aujourd'hui dans
tout ça ça va dans un sens comme un
lustre ans qui était portée aujourd'hui
vers plus agronomie plus aguayo logis
une meilleure intégration de
l'agriculture dans son environnement une
meilleure observation c'est à dire une
de repositionner le territoire au centre
au centre donne de la production
agricole et je crois que les dispositifs
qu'on propose aujourd'hui
ben il faut arriver à poursuivre à
convaincre continuer à convaincre que ça
que cela a du sens que ça permet aussi
de retrouver du bon sens paysan comme ça
a été dit et aujourd'hui alors je lisais
encore d'être le chat un chat je vois je
vois pas mal de remarques
effectivement tout tout tout n'est pas
encore parfait et je crois qu'on est
aussi là dans le cadre de ce plan de
relance pour pour améliorer les choses
et pour les améliorer en continu c'est
un plan de relance qui est énormément
concertée on bâtit les dispositifs avec
les différents acteurs sur le territoire
est jeune et donc si aujourd'hui il ya
des choses qui ne permettent pas
d'atteindre l'objectif commun qu'on
s'est fixés qui semble partagé par tous
il faut pas hésiter à revenir vers nous
et à nous faire faire des propositions
pour améliorer les choses
donc notamment même sur des questions
budgétaires et avec de budget consacré
on voit pas on pourra pas atteindre les
objectifs
c'est pas vrai c'est décidé on le sait
déjà des dispositifs qui existent
car avant il y avait des moyens qui est
démis auparavant elle a les moyens
aujourd'hui ils sont ils sont largement
augmenté mais le conseil régional aussi
augmenter les moyens les fonds européens
viendront augmenter les moyens sur ces
mesures doit donc je dirais que si l
envie
si l ambition s'il ya des gens qui sont
prêts à accompagner à apporter leur
appui
on arrivera à terme l'objectif est je
crois vraiment qu'on va dans le bon sens
et aujourd'hui les échanges qu'on a pu
avoir le conforte dans l'idée que comme
à réussir ce pari est que le que les
attentes et dans les années à venir et
que ça ça permettra d'aller à une
transition écologique certaine sylvie
donc là on est sur une zone de plan
rolland se bertrand dit que l'ère des
mesures qui vont prendre le relais
derrière mais c'est quand même un sujet
de ce diamant le plan de relance se sera
pas ad vitam aeternam donc vous c'est
quoi
aussi vos relais pour sur ces sujets de
plantation ce qui est intéressant à
noter c'est que les actions sur les ont
pas attendus effectivement un soutien de
l'état français
il ya des actions qui sont initiées dans
les territoires depuis longtemps alors
la petite histoire c'est que c'est
l'état français qui nous avait créé en
1996 c'était l'arbre dans le paysage
rural c'était un campagne d'un an et de
7 ans ils ont créé un poste qui
s'appelait la mission et puis 25 ans
plus tard on est toujours là mais on a
eu d'autres financeurs compris la suite
c'est pour ça qu'un plan de relance
c'est effectivement cours dans le temps
ça soutient des dynamiques
ça lance des dynamiques et derrière et
ben à s'organiser à plusieurs donc là
c'est des financeurs les agences de
l'eau sont très favorables aux questions
de plantation de haies les conseils
régionaux les conseils départementaux
des communautés de communes des communes
vous avez des élus qui ont envie de
planter des arbres qui sont contents que
les agriculteurs accueille des arbres
vous avez aussi des entreprises donc
dans le monde du carbone je pense
qu'alain on complétera mais aussi dans
le monde du mécénat
où on a voilà moi je suis présidente du
fonds pour l'arbre où vous avez des
entreprises privées et qui se réunit ce
qu'ils disent bassett sujet nous
intéresse
expliquez-nous comment ça marche on leur
explique comment réussit n'est comment
le conseil est nécessaire comment il ya
besoin de gérer l'existant aussi comment
il ya besoin aussi d'avoir des
pépinières de qualité qui nous proposent
des plans de qualité avec une génétique
adapté et là vous avez un mécénat
d'entreprise qui vient aussi compléter
ddd financement public donc aujourd'hui
moi j'ai plutôt bon espoir c'est à dire
qu'on est plus tôt sur une marche
montante avec des financements qui
s'accentue la vraie question c'est
garder la qualité transmettre le savoir
bien accompagner les agriculteurs pas
faire des programmes à la va vite où on
finance que la plantation qui on finance
pas le suivi donc plutôt bien s'appuyer
je pense que le plan de relance va
donner des bonnes bases sur des
territoires où il n'y avait pas de
plantation jusqu'à présent quand on sait
faire on continue mais sur des
territoires nouveaux le plan de relance
arrive vraiment en bonus et en nouveauté
sur ces territoires la main bien partir
sur cette base là avec l'ensemble du
dispositif pour donner la suite mettre
des financeurs autour de la table on va
trouver des gens qui sont favorables à
l'eau à la biodiversité aux paysages au
carbone à l'agriculture à la transition
agro écologiques
donc en fait il ya plein de monde en
fait qui peut s'entendre là-dessus et on
fait des haches les agriculteurs et on
soutient le monde agricole et c'est
vraiment aussi un des endroits où la
société très facilement encourager ces
agriculteurs venir donner la main et
financièrement ou physiquement donc
c'est un sujet qui est intéressant est
que au service de tout de toussaint
l'aed bords de champs elle sert le
randonneur elle sert le chasseur haxaire
l'amoureux de la nature
lasserre l'agriculteur est donc là on
est sur quelque chose qui est vraiment
très intéressant qui sur le plan
sociétal
on est sur la performance
agroécologiques vraiment performant sur
systèmes de production agricole
performant sur système économique
performant sur l'aspect sociétal et
environnemental
donc moi j'ai bon espoir je redis
privé-public monde agricole j'ai plutôt
bon espoir que le plan de relance donne
des coupes un coup de pouce pourrait que
ça se prolonge sans aucune difficulté
sur les territoires alors il ya des
entreprises du privé qui ceux qui se
lancent un petit peu dans ce
oui dans ce sujet de l'agroforesterie
oui oui bien sûr on est encore aux
balbutiements mais ça fait ça fait
quelques années et l'idée c'était ça
c'est de l'argent de l'europe des
agences de l'eau et à des collectivités
du privé aussi je pense que dans nos
egos qui voir tout le monde ça existe
depuis un certain temps sur une base de
volontariat
l'idée sylvie l'a précisé ce qui est
important c'est la règle c'est la
cohérence c'est la qualité du boulot
pour que pour qui et équité dans cette
dans cette affaire là c'est je trouve
que du plan de relance de cet élan c'est
une question de sémantique aussi c'est
une question de compréhension
d'ajustement ça veut dire qu'il y aura
de nouveaux techniciens des formations
j'ai cru comprendre que des réunions
j'espère qu'elles auront lieu j'espère
bertrand comme porte parole que
l'ensemble des techniciens qui bossent
sur le plan de relance puissent se
réunir régulièrement discutée les
techniques du je pense au nouveau mais
tiens on apprend aussi tous les jours on
vérifie on a juste de travailler avec le
végétal ça reste ça reste complexe faire
une projection de planter les arbres qui
devront être là dans 35 ans 30 ans dont
40 et voire plus qui devront se produire
avec la belle végétales locales par
exemple pour le nommer ou un travail de
fond qui a été mis en oeuvre
je voulais aussi souligné une belle
initiative qui sera associé au prendre
le plan de relance assez vite je crois
que c'est des enfants et les arts créée
par marie-france barrier entre autres
mais avec pas mal de monde derrière de
dire de le sujet il est où le sujet et
les dires de soyons fous parce que parce
qu'aujourd'hui il faut être fou mais
être fou c'est être dans une normalité
absolue d'ailleurs les enfants nous le
rappelle soyons fous par tous les
enfants scolarisés de france j'épluche
moi que c'est 11 millions
j'avoue que j'ai oublié mais vous
m'aiderez bon l'a initié en occitanie
avec le département du gers et et
d'autre on a vu que ça marchait
non seulement ça marche mais quoi de
mieux que de retrouver chez un
agriculteur une école les enfants les
parents les entreprises
du tour de table les collectivités les
spas et quoi de mieux que d'être
ensemble
je sais pas chez cédric j'excuse evian
qui vient de m'appeler pour me dire que
c'est une batterie et qu'il était en
pleine mise en bouteille kz2 donner
cette possibilité après il faut qu'on il
a parlé d' autonomie d'ailleurs je crois
qu'on parle de cohérence de fertiles
l'éthique de la technologie donc faire
un objet d'en faire un sujet une société
j'ai vu les critiques dans le tchat
bien évidemment je crois qu'il faut en
faire un sujet de société ça nous
appartient
le plan de relance c'est la mort de
quelque chose si le sujet de société
c'est de dire on veut manger des
produits de la grille cologie la société
se mobilisera et les plans suivants
continueront à progresser dans la
politique agricole commune
on n'a pas des agriculteurs qui sont de
plus en plus riches
aujourd'hui on est dans une crise
profonde il faut le dire est important
il ya encore un an de septembre et de
toutes filières d'une agriculture qui
fonçait vers une crise du sol et quand
on investit 10 euros l'agriculture
aujourd'hui on les voit couler dans les
rivières la garonne juste à côté de chez
elle quand elle fait des 10 kilomètres
de large au mois de janvier
c'était un torrent c'était une mer de
boue cette réforme écologique ce sujet
de société nous appartient il appartient
à ceux qui en feront hors de propos et
d'autres clients
gm a rappelé quand on va investir 10
euros dans un arbre ça va en rapporter
100 dans dix ans pour tout le monde en a
bien avant de préciser les enjeux du
climat de la biodiversité de los soles
de l'emploi qui sont nous ouvrait à
médias au sujet du quotidien évolution
d'investir dans le siège et talent par
leurs placements sur l'ailleurs sujets
de société meilleurs la meilleure facile
mes capacités dans les pays de bocage
dans les pays de bocage
l'agroforesterie du bocage puisque c'est
comme ça qu'elle s'appelle elle produit
du lait de qualité et une produit des
fruits
elle produit du bois c'est à dire
qu'elle fait trois productions sur la
même parcelle c'est ça
qui nous attend et c'est ce geste là
qu'il faut souligner qu'il faut
amplifier maîtres dans débat de société
retrouvons nous tous pour planter ses
armes ensemble avec chez les
agriculteurs
merci à la et peut-être c'est un ordre
c'est une proposition est peut-être une
réaction de cédric hauck ce sens avec
des messages comme ça on se sent soutenu
son sens qu'elle a toute la la société
derrière vous peut-être ça vous
encourage dans le dans votre démarche
ça m'encourage nomades du march
oui oui c'est les belles idées tout le
monde les a on va dire il faut passer
aux actes et derrière eybens et ses
doigts dans pour l'exemple mon village
beaucoup son enthousiasme à l'idée de
replanter des arbres de venir donner
suite en oeuvre il faut réussir à
trouver une dynamisme avec avec tout le
monde et organiser des journées de
sensibilisation que ce soit avec les
écoles que et diverses associations de
là
de données pour des journées de taille
de plantation de choses comme ça si on
sollicite les gens je pense qu'il ya pas
mal de personnes qui peuvent être
partant pour pour s'initier dans ces
choses là c'est si c'est des choses que
j'ai c'est que que je vais essayer de
mettre en place à l'avenir et puis qui
peuvent être intéressants et si vous
aviez un conseil peut-être à donner à
vos collègues agriculteurs pour rodez
passé on va dire les peurs et se lancer
dans un dans une dans un voilà dans un
programme agroforestier alger pas
beaucoup beaucoup de recul quand même
donc j'ai pas une expérience qui me
permettent de vraiment donner des très
bons conseils à long terme que leur
conseiller d'être patient parce que bon
il faut pas se leurrer cessé ces deux
ans de démarches pour moi ça a été deux
ans de démarches sais mais c'est c'est
ce qu'il faut aussi pour mûrir le projet
est tranquillement faux-pas faut pas
trop se presser de bien implanté sa
bande enherbée avant ou alors après on
sait que c'est les plantes autochtones
qui vont reprendre le dessus
c'est c'est bien se faire encadrer et
puis c'est quand on quand on voit après
le dynamisme qu'il ya autour et puis il
ya ce que ça peut nous apporter sur sur
le long terme je pense que je pense
qu'il ya pas photo quoi c'est sait il
faut savoir ce qu'on veut laisser aussi
aux générations futures
o o c'est une remise une remise en cause
certes mais je pense que si on implante
notre projet intelligemment il n'y a pas
beaucoup il n'y a pas tant de
contraintes que ça et les contrats on
doit peut-être gérable à l'avenir
eh ben sylvie peut être un dernier mot
et puis après je vous proposerai de
conclure cette première émission
un dernier mot ouais enfin quel est
votre votre message votre message
d'espoir ou deux pour cette dynamique de
l'agroforesterie
je conclurai pour remercier déjà tous
les agriculteurs qui ont initié sa ya
longtemps et qui nous permettent
aujourd'hui alors cédric a pas forcément
beaucoup de références autour de lui il
démarre chez lui donc bravo à lui ça
s'appelle ceux qui démarrent et qui
doivent faire la preuve par l'exemple
on a d'autres territoires où on peut
remercier les agriculteurs qui avaient
planté il ya longtemps et qui nous
permettent d'avoir des belles mais qui
aujourd'hui sont des beaux exemples et
des belles démonstrations à faire auprès
des voisins et qui nous permettent
d'enclencher de façon plus dynamique des
plantations parce qu'on a déjà ses
réalisations là donc merci à tous les
agriculteurs qu'on planté à tous ces
pionniers qui s'est élancé et puis
surtout merci effectivement au ministère
de l'agriculture pour effectivement
cette reconnaissance agricole de l'arbre
dans les systèmes de production et de
donner cette belle image qui aujourd'hui
permet quand même de débloquer je pense
beaucoup d'inquiétude
et puis c'est une reconnaissance
sociétal agricole de l'arbre et ça c'est
vraiment quelque chose
un très beau signal dans nos campagnes
qui va nous permettre de gagner en
efficacité et du coup de démultiplier et
d'aller plus vite sur effectivement
cette transition climatique
l'arbre c'est vrai ça pousse très
lentement dans 20 ans ce sera encore
plus dur d'implanter des est donc autant
les implanter aujourd'hui pour tamponner
le climat dans 20 ans donc voilà c'est
vrai qu'il ya une notion forestière à
avoir en tête neutre et non pas trop à
planter des arbres effectivement et ben
merci beaucoup à tous d'être d'être venu
là on excuse aussi le ministre qui au
dernier moment n'a pas pu venir pour
cette première émission mais nous a
promis d'être là la prochaine fois donc
j'espère qu'il viendra sur cette
émission et répondre à toutes les
questions des des agriculteurs des agro
écologiste de france et d'ailleurs et je
vous donne rendez-vous donc merci à vous
d'avoir été avec nous et puis en ce
monde et dans une quinzaine de jours
pour
à une nouvelle émission de canal sol
vivant et puis d'ici là n'oubliez pas
aussi de soutenir vers de terre
production qui fait cet effort de
diffusion du savoir via notre compte
tipi voilà pour qu'on puisse continuer à
vous diffuser largement ses
connaissances ses savoirs de de
l'agroécologie je vous remercie beaucoup
et je vous dis à bientôt dans les gens
agro forestiers et agro écologiques
bonne au revoir