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SCEA Peyraud Agri - Arnaud de la Salle

De Triple Performance
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Ferme en Polyculture-Élevage, Méthanisation et Rotation Longue
Arnaud de la Salle
Institut Agro Montpellier Haute-Vienne (département) Polyculture-élevage

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Arnaud de la Salle s’est installé en France après 18 ans d’expérience agricole en Ukraine. Il a repris la ferme familiale en grandes cultures sur laquelle il a mis en place la pratique du semis direct [1]. Son portrait retrace l'évolution de son exploitation depuis son installation jusqu’à la mise en place de son atelier d’élevage bovin viande en février 2025. Il partage avec nous sa réflexion sur l’importance de la préservation de la vie du sol et les pratiques qu’il a mises en place pour répondre à cet objectif.

Contexte

Spécificités

  • Sol hydromorphe, très limoneux en général (20-25% limon), et argile à tuile en profondeur
  • Inondation des parcelles fréquentes en cas de fortes précipitations
  • Parcellaire très morcelé
  • Matériel et activités partagés entre Arnaud et son voisin Patrick (430 ha plus focalisé sur l’élevage)
  • Conseil privé par Astrid Cassaz, qui visite la ferme 2 fois par an et valide les pratiques d’Arnaud
  • Transition de l’exploitation vers l’augmentation de prairies permanentes pour le méthaniseur et l’introduction d’un atelier élevage
  • Focus sur la préservation du sol, en le considérant comme le pilier principal pour l'équilibre et la durabilité de l’exploitation
  • Cheptel de 20 bovins viande
  • Méthanisation

Historique de l'exploitation

  • Sa famille est implantée dans la région depuis plus de 400 ans
  • Années 80 : Son père a repris 30 ha de céréales sur des parcelles drainées et a décidé d'arrêter l'atelier d'élevage ovin viande. Il a ensuite développé le premier élevage de bisons en France, mais a dû l'arrêter quelques années plus tard en raison de problèmes juridiques.
  • 2018 : Reprise de la ferme par son frère, après avoir récupéré les terres d'un membre de la famille qui les avait laissées. La ferme est restée à façon jusqu’à l’arrivée d’Arnaud, car la famille ne voulait pas que ses terres partent n'importe où. Ainsi ses frères et sœurs ont décidé de tous être actionnaires de la ferme. Les activités de la ferme ont débuté avec un emprunt de 20 000 €, qui a été utilisé en priorité pour installer les cultures. Il n'y a pas encore d'atelier bovin ni de système de méthanisation.
  • 2020 : Retour d’Arnaud d’Ukraine et installation, il commence avec 176 ha et reprend après encore 34 ha.
  • Mise en place du méthaniseur à Bellac avec d’autres agriculteurs associés.
  • Investissement dans un semoir (Agrisem Boss) et pulvérisateur.
  • Partenariat avec son voisin pour le partage des matériaux et des activités.
  • Il a été membre d'AgroLeague, puis il s'est tourné vers le conseil privé.
Semoir à disque Agrisem Boss
Disques du semoir

Enjeux locaux

  • Sol hydromorphe très limoneux en général (20-25% limon), et argile à tuile en profondeur, avec inondation des parcelles fréquentes en cas de fortes précipitations
  • Climat très humide avec fortes variations, avec des saisons très sèches et des saisons très humides, ce qui a aussi un impact sur le sol hydromorphe

Objectifs globaux

Arnaud de la Salle ne se fixe pas d'objectif de productivité immédiate. Sa priorité est de protéger les sols et la biodiversité afin de créer un environnement sain et une base solide qui permettront de maximiser l'autonomie en intrants à long terme tout en limitant les coûts, sans chercher à atteindre de gros rendements, mais d’être rentable.

Système de production actuel

Le système actuel est majoritairement organisé autour de la méthanisation. Un nouvel atelier bovin s’est récemment ajouté au système pour augmenter l’autonomie de l’exploitation.

Production végétale (rotation et assolement)

Réflexion dans le choix de l’itinéraire technique

  • Arnaud adapte sa réflexion sur les itinéraires techniques en fonction des conditions climatiques et des caractéristiques de chaque parcelle. Il essaye tout de même de ne pas enchainer une même culture deux années de suite.
  • Son objectif est de maximiser la surface à destination  du méthaniseur tout en maintenant comme culture principale le sarrasin.
  • Il fait également des céréales pour la vente des grains, le maïs étant la seule culture qui va au méthaniseur (15% de la production). Arnaud cultive aussi des fourrages pour le bétail, néanmoins, la culture la plus intéressante financièrement reste le méteil pour la méthanisation même si, de part la réglementation, il ne doit pas l'avoir en culture principale.
  • La production de ses prairies est également destinée au méthaniseur.

Amendements

Arnaud apporte tous les 4 ans de la chaux éteinte sur ses terres pour maintenir le pH de ses parcelles à un niveau constant (entre 6 et 6,5). Il y apporte une dose entre 3 et 4 tonnes à chaque passage en fonction de la disponibilité d’un “support”. En effet, il épand cette chaux avec un épandeur à fumier classique qu’il se procure dans une CUMA, il se doit donc de mélanger la chaux avec un amendement organique (qui fait office de support) pour la répartir uniformément. Dernièrement, il a utilisé du digestat solide et des cartons usagés en guise de support.

Il apporte également le digestat liquide qu’il reçoit en échange de ses apports au méthaniseur pour 3 €/m3 sur ses prairies, son méteil et parfois sur les autres cultures quand les surfaces ne sont pas assez importantes.

Fertilisation

D’un point de vue de la fertilisation, Arnaud ne met pas en place de pratiques spécifiques pour réduire ses usages d’engrais. Il n’y a également pas de réglementation spécifique liée au territoire.

  • Il compte apporter de la potasse sur ses parcelles de trèfle violet pour maximiser sa production de fourrage car cette espèce a une très bonne réponse à ce type de fertilisation.
  • Il comble ses besoins en azote sur ses cultures avec de l’urée. Cette année, il s’est procuré de l’azote soufré pour combler la carence en soufre de ses cultures.
  • D’un point de vue opérationnel, Arnaud ne se prive pas de décaler ou réduire les apports en fonction des conditions climatiques et de l'accessibilité dans les parcelles.

Protection des cultures

Arnaud utilise la technologie de pulvérisation bas volume basse pression grâce à des buses de pulvérisation spécifiques.

Il porte donc une attention toute particulière à l’adjuvantation de ses bouillies pour permettre la réduction du volume d’eau utilisé tout en maintenant l’efficacité des produits. Egalement, il ajoute du vinaigre blanc pour acidifier son eau qui est trop basique. Le pH étant aussi une source de baisse d’efficacité.

A titre d’exemple, en intégrant les pratiques exposées ci-dessus, Arnaud a pu passer d’une dose de glyphosate de 2L/ha à 0,8-1L/ha.

Comme pour la fertilisation, Arnaud ne se prive pas de décaler ou réduire ses passages de produits phytosanitaires en fonction des conditions climatiques et de l’accessibilité des parcelles.

Travail du sol

  • En 2018, Arnaud a voulu s’installer directement en semis direct après avoir utilisé pendant longtemps des pratiques réduisant le travail du sol en Ukraine. Dans un objectif de protection des sols, il a utilisé un semoir à disques de semis direct Boss pendant plusieurs années sur l'ensemble de ses cultures, avant de revenir à un travail raisonné du sol pour les cultures de printemps. En effet, il a rencontré des problèmes de levée sur ses cultures, en raison d'un sol riche en argile et limon qui met du temps à se réchauffer, surtout avec un couvert végétal de paille en surface. Un travail raisonné du sol permet ainsi d'améliorer la température du sol et favorise une meilleure levée des cultures de printemps à son avis.
  • Il a pour projet de passer au strip-till pour les cultures de printemps pour lesquelles il a observé des difficultés de levée à cause de sols trop froids sous couvert. Le strip-till permettrait d’augmenter la température sur le rang tout en limitant le travail de sol sur les parcelles.
  • Pour le maïs, il utilise actuellement un fissurateur à pattes d’oie qu’il passe à 25-30 cm puis un déchaumeur à disques. Cela lui permet de niveler les parcelles pour pouvoir passer le semoir plus efficacement.

D’après lui “le sol aujourd’hui c’est notre capital il faut le préserver”, c’est pourquoi il préfère ne pas réaliser certaines opérations quand les conditions ne sont pas bonnes plutôt que d'abîmer le sol. De plus, il réalise des économies de temps et d’argent en simplifiant ses pratiques.

Zoom sur les cultures

Pour la commercialisation, il fait appel à des négociateurs privés.

Blé, avoine blanche, triticale

La production de ces trois espèces de graminées lui apporte plusieurs avantages. La vente de blé en été lui permet de se faire une marge sur sa trésorerie, c’est pourquoi il a décidé d’augmenter ses surfaces en blé. La culture d’avoine et de triticale lui permet de produire ses semences pour la culture de méteil. L’avoine a un pouvoir racinaire important pour structurer ses sols.

  • Semis : Semoir direct Boss
  • Produits phytosanitaires : 1 passage de glyphosate
  • Fertilisation : 150 kg d’urée et 20 m3 de digestat
  • Produits phytosanitaires : 2 passages de fongicide (fenpicoxamide - 0,89 L/ha) et (prothioconazole - 0,48 L / ha)
  • Moisson

Il produit environ 40 q de blé, 35 q d’avoine et 35 q de triticale par hectare et par an.

Féverole

Sur la culture de féverole, il observe toujours des maladies en fin de cycle mais il continue la production sur une petite surface pour pouvoir continuer à produire des semences qu’il utilise dans son méteil. Il produit environ 4 à 5 q par ha et par an.

Sarrasin

Le sarrasin est une culture compliquée et qui a des rendements très aléatoires qui peuvent varier de 3 à 12 q/ha en fonction des années.

  • Herbicide : Glyphosate (1,15 L / ha) , 2,4-D (0,08 L / ha) et adjuvant Mix-In (0,197 L / ha)
  • Fertilisation minérale : Urée 46 (90 kg / ha)
  • Semis : Semoir direct Boss (46 kg / ha)
  • Herbicide : Glyphosate (0,99 L / ha) et adjuvant Mix-In (0,18 L / ha)
  • Herbicide : Fluazifop-P (0,77 L / ha) et adjuvant Mix-In (0,19 L / ha)
  • Récolte : Batteuse louée (90/ha)  

Méteil

Le méteil qu’il sème est composé d’avoine blanche, de triticale et féverole. L’ensemble de la production du méteil est méthanisée. Le rendement est d’environ 9,5 t de matière sèche par ha.

Maïs et tournesol

Le maïs et le tournesol étant des cultures de printemps, il a eu des difficultés avec le semis direct en fonction des conditions climatiques des premières années. Il a donc décidé d’arrêter le semis direct sur ces cultures et de passer à un semoir monograine Solà.

Pour le maïs environ 15% sont à destination de la méthanisation. Sur le reste, il observe un rendement d’environ 6 t de matière sèche.

Pour le tournesol sur 2 ans, il a un potentiel de rendement d’environ 18 q/ha.

Système d'élevage

En ce début d’année 2025, Arnaud vient d’introduire un nouvel atelier d’engraissement de bovins sur l’exploitation. Cet atelier rentre dans le cadre de la démarche Herbopack de l'entreprise Bigard. L’idée de cette démarche est d’élever de jeunes bovins croisés races laitières - races à viande castrés, nourris exclusivement à l’herbe pour répondre à la demande d’une clientèle qui veut une viande tendre produite à l’herbe en portion plus réduite.

Arnaud a donc reçu de Bigard un lot de 20 veaux de 3 mois qu’il doit garder de 15 à 17 mois, pour les faire atteindre un poids carcasse entre 260 et 350 kg. Il en recevra un autre lot dans 6 à 8 mois pour lui permettre d’avoir des revenus réguliers.

Il pourra nourrir ses animaux de manière autonome grâce au pâturage, foin et ensilage qu’il produit sur l’exploitation sur les surfaces fourragères actuelles destinées à la méthanisation. Donc dans ces parcelles qui seront destinées au fourrage, il y aura moins de surface pour le méthaniseur. Il a implanté également quelques hectares de trèfle violet pour combler ses besoins en termes de fourrage.

Les veaux repris par Arnaud pour débuter son système d'élevage

Résultats (+ et -) constatés des nouvelles pratiques

Semis direct

  • Avantages : Il voit une meilleure portance du sol, meilleure infiltration, retour de la biodiversité du sol
  • Limites : Il n'y a pas eu d'augmentation des rendements, qui restent à peine inférieurs à ceux des voisins. Pas adapté pour les cultures de printemps

Méthanisation

  • Avantages : Permet l’interaction entre les ateliers, valorisation des ressources produites à la ferme, l'activité la plus rentable pour l'agriculteur
  • Limites : Diminution de surface pour les cultures -> conversion en prairies permanentes

Bovin viande

  • Avantages : Exploitation des ressources de la ferme, diversification des revenues
  • Limites : Chronophage pour la gestion des bovins

Couverts

  • Avantages : Protège la surface du sol, recyclage des nutriments et permet d’augmenter l’autonomie alimentaire pour les animaux et pour le méthaniseur
  • Limites : Il a observé des difficultés de levée à cause de sols trop froids sous couvert

Bilan économique

L'exploitation fait face à des défis importants, notamment en matière de trésorerie. Actuellement, l'exploitation peine à atteindre un niveau de rentabilité satisfaisant, étant donné que jusqu'à ce moment, l'exploitation ne génère pas encore de bénéfices.

Le principal revenu d'Arnaud provient des livraisons au méthaniseur, une association stratégique qui lui permet de générer des revenus stables. Cependant, il espère que l'ajout d'une activité d'élevage, notamment avec ses bovins, lui permettra de rendre son exploitation plus rentable.

À long terme, Arnaud vise à maintenir la diversification de ses sources de revenus en stabilisant les rendements dans la production de céréales, qu’il espère atteindre à un niveau satisfaisant dans les années à venir. L'objectif est de créer un système plus résilient, avec un bon niveau de rentabilité, tout en maintenant une diversification des revenus et des coûts de production faibles pour mieux faire face aux fluctuations économiques et aux imprévus agricoles.

Bilan social

Arnaud est globalement très satisfait de son travail, il se sent libre et peut s’organiser comme il le veut. Il se sent surchargé d'avril à fin septembre. Il travaille généralement plus de 10 heures par jour car toutes les tâches sur l’exploitation s’enchaînent à cette période : semis des cultures de printemps, traitements phytosanitaires, récoltes, semis de couverts et tout cela sur sa ferme et la ferme de Patrick avec qui il travaille beaucoup. Il arrive quand même à se dégager une semaine de vacances en août. En hiver, il travaille environ 8 heures par jour et prend généralement un jour de repos par semaine.

Perspectives

A court terme, Arnaud souhaite développer son système d’élevage. Il est persuadé que l’agriculture doit être toujours vue avec une association polyculture élevage pour être durable.

Également, il souhaite essayer de cultiver du soja triple 0 (variété à cycle le plus court avec des potentiels plus limités) à la place du sarrasin qui est plus aléatoire en termes de rendements. En effet, en fonction des années, les fleurs de sarrasin ne sont pas toujours pollinisées/fécondées de manière efficace car la pollinisation dépend énormément des conditions climatiques et notamment l’hygrométrie. En fonction de l’hygrométrie, le nectar des fleurs n’est pas toujours disponible pour les abeilles. Le soja, avec son cycle plus court,  pourrait selon lui être cultivé dans des conditions meilleures.

Conseils de l'agriculteur

Semer tôt les cultures d’hiver ! Voici un des principaux conseils de l’agriculteur. Pour bien résister aux potentielles inondations hivernales dans sa région, il faut que les cultures soient bien développées pour résister à ces stress fréquents en zone hydromorphes. Avec l’expérience de ces 5 dernières années, il a remarqué que des plantes trop frêles ne résistent pas.

A titre d’exemple, il veut que son méteil soit semé avant le 15 septembre.

Il ne faut pas hésiter à se lancer dans de nouvelles pratiques ! Si ces pratiques permettent de réduire les charges il faut foncer et essayer !

Les pratiques innovantes

Parmi les plusieurs pratiques agroécologiques dans la transition vers une agriculture durable mises en place par Arnaud, on peut citer :

  • Semis direct (avec travail du sol réduit)
  • Couverture végétale présent la plupart du temps
  • Méthanisation
  • Prairies permanentes

Le semis direct est un levier majeur en agriculture de conservation permettant de

  • limiter l’érosion et réduire les charges en carburant, surtout quand accompagné d'une bonne implantation de couverts.
  • Permet une augmentation du taux de matière organique du sol[2], ce qui, à son tour, permet une plus grande capacité d'échange cationique et donc une meilleure disponibilité des nutriments pour les plantes.
  • La vie du sol serait également moins perturbée [3]avec notamment plus de bactéries, bactéries fixatrices d’azote, de champignons et de vers de terre favorisant une bonne structure du sol.

Cependant, tout comme Arnaud, de nombreux agriculteurs en France rapportent une difficulté avec le système de semis direct, principalement liée à l'implantation des cultures de printemps en raison du sol qui n'a pas encore atteint une température adéquate pour le semis. Cela nécessite une certaine flexibilité quant au non travail du sol, afin de maintenir le système viable. Arnaud, conscient de l'importance cruciale du sol pour la santé de son exploitation, comprend que ce dernier constitue la base d'un développement équilibré de sa production. C'est pourquoi il consacre de nombreux efforts à sa préservation.

Pour lui, c'est parfois possible de "sacrifier" un peu de sa productivité au profit de la conservation du sol, car ses revenus ne proviennent pas uniquement de la vente des récoltes, mais principalement de ce qui va au méthaniseur. La méthanisation représente une option intéressante pour les agriculteurs, offrant plusieurs avantages notables:

  • Tout d’abord, elle permet de valoriser les déchets organiques (fumier, résidus de culture, etc.), transformant des produits qui seraient autrement considérés comme des nuisances en une source d’énergie renouvelable.
  • Cela contribue non seulement à la réduction des coûts énergétiques, mais aussi à la diversification des revenus de l’exploitation, en générant de l’électricité ou du gaz.


Cependant, la méthanisation comporte aussi certains défis. L’investissement initial pour l'installation de la méthanisation peut être élevé, avec des coûts liés à l'achat d'un digesteur et à la mise en place des infrastructures nécessaires. Par conséquent, une association entre investisseurs peut être une bonne option pour rendre l'implantation de ce type de transformation rentable.


Finalement, les prairies permanentes en polyculture élevage offrent de nombreux avantages, tant pour la productivité que pour la durabilité du système agricole.

  • Elles favorisent une meilleure gestion de l'eau, en réduisant le ruissellement et en améliorant la capacité de rétention d'eau du sol, ce qui est essentiel dans les zones sujettes à la sécheresse.
  • De plus, elles jouent un rôle clé dans la biodiversité, en offrant des habitats pour diverses espèces de faune et de flore. Les prairies permanentes permettent aussi de limiter l'érosion du sol et de maintenir sa fertilité grâce à un apport constant de matière organique.
  • Elles offrent également une source de fourrage stable pour l'élevage, réduisant ainsi les coûts de production liés à l'alimentation animale.


Sources

La version initiale de cet article a été rédigée par Simon Delles, Tiago Brambilla Pascolati Gomes et Marie Folie,

étudiants en agronomie à l'Institut Agro Montpellier, suite à l'interview d'Arnaud de la Salle, réalisée le 13/02/2025.


  1. Eric Scopel, Antoine Findeling, Enrique Chavez Guerra, Marc Corbeels. 2005. Impact of direct sowing mulch-based cropping systems on soil carbon, soil erosion and maize yield. Agronomy for Sustainable Development, 25 (4), pp.425-432. https://hal.science/hal-00886259/
  2. Dridiger V.K., Ivanov A.L., Belobrov V.P., Kutovaya O.V. 2020. Rehabilitation of Soil Properties by Using Direct Seeding Technology. Eurasian Soil Sc. 53, 1293–1301. https://doi.org/10.1134/S1064229320090033
  3. Werner J., Urs Z., Thomas A., Brigitte D., Marcel Van der Heijden. 2011. Un travail du sol réduit protège les vers de terre. Recherche Agronomique Suisse 2 (10) : 432–439


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Cette page a été rédigée en partenariat avec Institut Agro Montpellier

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