Polyculture - élevage, par Konrad Schreiber
01 octobre 2020 : Dans cette conférence, Konrad Schreiber explique comment stocker du carbone, améliorer les sols et faire de l’autonomie en élevage laitier !💧🌱
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Transcriptions
Transcriptions
quel va être le problème des des années
qui viennent le problème des années qui
viennent vous le savez tous et le
réchauffement climatique
et puis c'est pas tellement le
réchauffement climatique et le
changement du climat parce que ça ça
change tout le temps pour les paysans
c'est la gestion des écarts dans ce
changement climatique qui va être
Afficher la suite
problématique est donc on se rend compte
que un des critères clés de la
production agricole ça va être l'eau
donc j'écoutais la radio ce matin et
globalement ce qu'il faut savoir c'est
que les prévisions pour la france c'est
dans les années qui viennent jusqu'en
2050 au moins et après probablement
aussi c'est moins 40 % d'eau dans la
phase d'été donc autant vous dire que la
sécheresse de cette année elle pourrait
être récurrente et se reproduire tout le
temps tout le temps de tout le temps
alors la france va être en difficulté
pour quel motif
parce que depuis trente ans on a un
débat complètement pourri sur l'eau
autant vous dire que tout ce qui sort de
l'écologie politique c'est à jeter aux
ordures rapidement la gestion de l'eau
est complètement délaissé est absolument
pas abordée
il faudra faire des réserves partout il
faudra avoir un gros plans d'irrigation
avec des agriculteurs et il faudra
stocker l'eau excédentaire de l'hiver
pour l'été si ça c'est pas fait
rapidement dans un grand projet
écologique et bien les situations qu'on
a connu cette année mais déjà l'année
dernière et déjà l'année d'avant et ça
pourrait s'empirer vont se reproduire
or la question c'est où est l'eau et je
vous présenter le travail que j'ai mené
avec alain canet notamment dans un
projet qui s'appelle agro qu'ils étaient
menés avec l' agence de l'eau adour
garonne pour commencer à positionner un
changement de pratiques agricoles la
gestion de l'eau par la matière
organique le carbone et l'humus et c'est
pour ça que plus que jamais à partir
d'aujourd'hui
il va falloir s'occuper de nos bilan
humique et il va falloir les avoirs
positif tous les ans sans exception dans
nos fermes
donc ça c'est un vrai défi parce qu'il
n'ya pas un sol agricole français qui
est capable de stocker du carbone hormis
quelques systèmes de production
innovants qui sont mis en place par les
agriculteurs
alors moi je suis agronome je veux dire
je suis à grenoble des sols vivants et
donc je suis là en tant que constructeur
de projets avec les agriculteurs pour
trouver des solutions aux problèmes qui
arrivent alors
la thématique de agro ces agricultures
et eau et donc on s'adresse cette zone
dans le bassin adour-garonne ici comment
ça marche comme ça voilà ça c'est le
bassin adour-garonne ses 25 départements
dans le sud ouest de la france
en gros ça va de toulouse à bayonne à
niort
voilà c'est tout ce grand triangle là et
là dedans vous avez à peu près 3,3
millions d'hectares esaü pardon vous
avez à peu près 7 millions d'hectares
esaü et la moitié ou 3,3 millions c'est
de la terre travaillée arables le reste
c'est des prairies et le reste c'est de
la forêt donc la thématique qu'on y mène
c'est les 3f s'est fixé freiner filtré
parce que là cette agence de l'eau là un
gros problème problème numéro un de ce
système là c'est l'érosion des sols
alors j'avais produit cette idée là vous
faites pas d'illusions un sol nu c'est
insolent foutu irrémédiablement foutu et
plus vous aurez des sols nus plus vous
serez dépendant des intrants de
l'irrigation de la sécheresse du gel et
c est donc ça ce sont les images qu'on
ne voudrait plus jamais voir parce que
c'est une perte irrémédiable de l'eau
d'accord c'est à dire que non seulement
vous
edo en plein été mais vous la perdez en
plein hiver et en vous la plaine perdez
en plein hiver vous créez des dégâts que
l'on appelle de la pollution donc là il
est à peu près sûr que si je regarde
dans l'eau ici voilà si je regarde ça je
vais y trouver des matières en
suspension je vais y trouver des
pesticides
je vais y trouver des nitrates et on dit
que l'agriculture avec des pesticides
polluent non l'agriculture qui fait ça
pollue qu'elles soient bio ou pas on
aura le même résultat ici est donc le
débat qu'on a mené avec françois mulet
et tous les autres il est relativement
simple il va falloir couvrir les sols
pour gérer l'agriculture de meilleures
façons et surtout la pollution et l'eau
alors ça c'est un bassin versant c'est
la rose c'est 5000 hectares voilà ce qui
se passe quand il pleut et en fait la
rivière s'est transformée en torrent on
fait les flux d'eau est ici vous avez à
l'exutoire c'est villecomtal vous avez
une hauteur d'eau voilà et on mesure les
hauteurs d'eau dans la rivière est en
fait ici vous êtes le 22 janvier 2013 à
7h37 voilà donc on peut mesurer sa au
fur et à mesure et puis à 7h38 une
minute après vous voyez que le niveau
d'eau a déjà baissé et en fait les
vagues également c'est à dire que l'eau
arrive en flux comme des vagues
un moment donné elles s'accumulent elle
part et puis vous en avez de moins en
moins donc ça veut dire que actuellement
sous régime hydrique tel qu'on le
connaît par exemple cette année est bien
en plein hiver les rivières se
remplissent d'eau j vous faîtes nous
aide un torrent de boue qui est en train
de tout sur son passage
donc en fait vous ne vous avez des sols
nus partout partout partout qu'ils sont
incapables de retenir l'eau qui se
retrouvent dans l'exutoire et un moment
donné ça va déborder et ça va s'étaler
donc les dégâts sont colossaux en abyme
toutes les digues
on creuse le lit
rivière on abîme les parcelles donc il
faut savoir que ces travaux ont été
faits autour de la révolution française
globalement ils seront tous à refaire
donc je vous garantis le chantier
d'infrastructure dans une france
désorienté sans le sou je sais pas qui
va payer un jour voyez est donc ce débat
là voilà ce qui va faire il va aussi
créer la dégradation des sols et la
dégradation des sols vous l'avez comme
ça c'est à dire ça c'est du travail qui
a été fait au canada principalement ici
est donc le canal et canadiennes nous
disent que la bordure elle ne va gérer
que 20 % du flux d'eau donc globalement
ça ne sert quasiment à rien d'installer
une bande enherbée puisque vous aurez un
impact à peine sur d'importants du flux
qui sort de la parcelle et que le reste
de l'eau qui sort d'un champ eh bien ça
vient 80% de la parcelle elle même c'est
à dire que une bordure même si elle est
en herbe et elle sera incapable de gérer
mieux que 20%
donc s'il ya de la pollution qui part
c'est à dire des phyto dans l'eau et
bien votre bande enherbée elle servira
quasi à rien et donc avec des flux d'eau
qui s'accélère avec de la pluie qui
tombe on va dire saison humide saison
sèche un moment donné il n'y a plus la
possibilité de contrôler l'eau avec un
dispositif bandes enherbées ou même une
et vous oubliez ça ne suffira plus c'est
à dire que l'enjeu va être de revenir
dans la parcelle agricole 80% de l'eau
qui sort d'une parcelle
elle vient de la parcelle donc il va
falloir un filtrer l'eau là où elle
tombe alors ce bassin versant
c'est pas très compliqué il fait 5000
hectares et quand on infiltre un
millimètre ça représente 10 mètres cubes
à l'hectare ça représente 50 mille
mètres cubes d'eau qui ne vont pas créer
des problèmes d'inondations ou de
pollution quelque part
et vous agriculteurs vous avez la
possibilité d'infiltrer entre 20 et 40
mm heures dans un sol et ce soleil doit
être bien constitué il doit être vivant
il doit être en bon état et il doit être
couvert en permanence donc ça c'est la
grande révélation on dit toujours que
les deux gros système qui protège
l'environnement c'est la prairie et la
forêt le problème c'est que je ne mange
pas d'herbe et je ne mange pas le bois
est donc il va falloir faire de
l'agriculture en copiant un système
prairies forêts c'est à dire que mon
maïs doit être cultivé comme de l'herbe
momblé également mes carottes aussi mes
patates aussi donc là le défi devient
colossal
parce qu'aucun agriculteur ne sait faire
ça ça ne fait pas partie de la culture
agronomique ça ne fait pas partie de
l'éducation
ça ne fait pas partie de l'instruction
ça ne fait pas partie de la recherche et
donc les innovants les agriculteurs qui
ont commencé à changer
ben ils nous ont montré des choses
extraordinaires sur ces principes là
donc voilà l' agence de l'eau pour la
son territoire et finalement tout ce qui
est rouge là c'est de l'érosion
accélérée des sols tout simplement
donc il va falloir freiner l'eau il va
falloir filtrer l'eau parce que ce sont
les pointes de pollution ici et il va
falloir la filtrer pour les nitrates la
chimie les nitrates et c'est donc en
fait ce territoire-là de l' agence de
l'eau adour garonne
il a un gros gros gros problème problème
numéro un
érosion des sols et on commence à
comprendre avec ce que nous a dit
sébastien tout à l'heure que le seul
moyen de supprimer l'érosion du sol
c'est rapide efficace et immédiat c'est
une couverture permanente des sols à
dire en une année j'ai supprimé le
problème agence de l'eau adour garonne
ça fait 40 ans ou 50 ans que ça dure on
leur a tout soufflé il ne sait encore
rien fait alors les sols nus d'où nous
vient cette histoire de dégradation des
sols est en fait la première grandes
catastrophes économiques et agronomiques
du monde
elle s'est produite aux etats unis c'est
à dire dans la plaine des bisons qu'on a
exterminé on l'a mise en culture entre
1900 et 1930 et en 1930 grande
sécheresse et toute la terre s'est
envolée dans ce qu'on a appelé en deux
bols et regarder la zone que ça concerne
c'est grand comme trois fois la france
ça là ça a duré cinq ans et quand il
s'est mis à pleuvoir vous aviez plus
qu'un tas de sable collé au sol donc un
tas de boue voilà les outils agricoles
enfouis et ça s'est reproduit
systématiquement régulièrement jusque
dans les années 50 où le premier semi
directe est né c'est à dire que ce qui
s'est passé à l'époque c'est la plus
grande invention agronomique du monde à
même de sauver l'humanité actuellement
dans sa phase de réchauffement
climatique et donc il ya eu quelque
chose de très particulier qui s'est fait
c'est à dire on a commencé à couvrir les
sols plutôt que de les travailler et
pour faire ça on a utilisé quelque chose
de très particulier
le désherbant chimique c'est à dire que
la grande innovation ça a été d'utiliser
un désherbant chimique sur un sol non
travaillés et quand vous faites ça vous
êtes capable de tuer une plante et de
semer une autre directement dedans qui
prend le relais c'est à dire que vous
installez une couverture permanente des
sols et donc tout le défi qui arrive
eh bien il est de maîtriser cette
technique là de mieux en mieux
donc ce que permet aujourd'hui par
exemple le glyphosate donc le glyphosate
c'est le premier outil de protection de
l'environnement à la disposition d'un
agriculteur
s'ils utilisent correctement et tout
l'enjeu pour les 30 prochaines années va
consister à faire cette agriculture là
avec le moins possible de pesticides
c'est à dire de commencer à maîtriser
les plantes de mieux en mieux pour
finalement désherber biologiquement mais
pas du désherbage biologique avec du sol
nu et du travail du sol du désherbage
biologique avec des plantes
alors ça c'est un changement complet de
paradigme pour nous agriculteurs 0 r&d 0
programmes de développement en france et
on sait que c'est la seule issue
positive pour se sortir de notre
problème environnemental et de notre
problème de production et on verra que
ça une influence énorme sur la gestion
de l'eau alors je présente ça souvent
vous avez à l'oeuvre une spirale de
dégradation de l'environnement
dès que vous faites sauter l'écosystème
avec une machine vous perdez la
biodiversité et la biodiversité
ne vous y trompez pas c'est le premier
outil de production de l'agriculture et
c'est un outil gratuit
alors quand je les détruit il va falloir
le reconstruire et ça ça peut coûter un
petit peu plus cher mais globalement
tout pousse tout seul dans la forêt
j'arrive avec un outil mais c'est pas
qu'un outil ses tronçonneuses bulldozer
reaper labour on nivelle herse rotative
se voir que des outils qui bousillent la
biodiversité est un moment donné j'ai
perdu la biodiversité et ma spirale de
dégradation environnementale elle se met
à l'oeuvre pour finir dans le désert et
ça vous l'avez partout partout partout
dans le monde
je détruis m'a pris clac j'ai perdu les
vers de terre moins 80% au premier
travail du sol paf je perds la fertilité
biologique naturelle du système
voilà et ça pousse plus tout seul donc
je suis obligé d'importer de l'exo gêne
c'est à dire des fertilisants de
l'engrais du fumé du compost en fait
tout ce qu'on connaît
alors on a continué à perdre la
fertilité et on sait que quand on
laboure une prairie qui
et 4 % de matières organiques aux états
unis et bien vingt ans après on a divisé
par deux le contenu en matière organique
de ce sol c'est-à-dire irrémédiablement
vous perdez l'humus en travaillant les
sols c'est validé dans le monde entier
ce n'est pas un sujet en france et donc
gros défi des paysans c'est que quand
vous êtes dans le trou ici ça va être de
revenir là et on nous dit que c'est pas
possible
alors vous oubliez ça c'est très facile
à faire à condition d'avoir un bilan
humique positif parce que le bilan
humique positif
il va vous mesurez un stockage d'humus
de mieux en mieux de plus en plus et en
fait comme vous avez mis 20 ans a tout
bousillé
eh bien il faudra une génération à tout
reconstruire et la génération qui est la
nôtre elle aura besoin de l'eau
d'irrigation donc des bassines des
machins et d'un schéma directeur de
gestion de l'eau
si on n'avait pas détruit peut-être que
si on était là ce serait pas le même
sujet et du coup quand vous avez perdu
le carbone et l'humus du sol vous allez
dans un sol qui va se compacter en fait
vous faites de la terre fine avec vos
outils qui vient s'infiltrer dans les
fissures compact et les sols et quand
vous compact et les sols et bien vous
perdez l'eau c'est-à-dire l'eau ne
s'infiltre plus il pleut ça cool vous
fait de l'érosion et là vous perdez
l'eau et le sol donc vous perdez d'abord
la biodiversité puis l'humus puis l'eau
puis le sol lors qu'il n'ya plus de sol
etc
ben on a perdu lui aussi et puis on se
dit tiens je vais pompée dans la nappe
pour irriguer et l'ag paris qui
m'arrêtent ouhlala j'ai pas assez d'eau
pour les parisiens pour les citadins à
lyon interdit d'irriguer en pompant dans
les nappes
ça y est c'est qu'à ce débat là il
arrive partout partout partout mais à
aucun moment on propose une solution
alternative c'est-à-dire de remplir des
réserves quand on a trop d'eau en hiver
et donc quand vous ne pouvez plus pomper
dans les nappes
ça pousse plus et vous avez le désert
alors le problème c'est ou est-ce que
j'en suis dans mon système agricole
voilà mais de toute façon si vous êtes
là ou là ou là ou là ou là vous ne
pouvez pas récupérer votre système de
production tant que vous avez le travail
du sol qui sème la zizanie dans votre
système agricole et donc pour passer de
là à là parce qu'il va falloir copier le
modèle naturel
il va falloir supprimer le travail du
sol mais je vous garantis que on n'y est
pas alors on s'est posé la question
qu'est ce que c'était que le sol
réellement et le sol vous devez le voir
comme une espèce de super éponge
microporeuse ou l'humus c'est la voie
principale pour tenir de l'eau ici vous
avez la matière organique de 0 à 7 %
voilà et on voit que selon que le sont
les sables argilo argileux ou limoneux
et bien vous avez plus ou moins d'eau
dans le sol selon le taux de matière
organique 1 % pas beaucoup d'eau par
contre à 2 % vous en avez un petit peu
plus et à 4% encore plus en gros vous
avez une relation intéressante
plus le taux de matière organique des
sols monte plus la réserve utile du sol
monte et plus vous avez de limon
meilleur et la capacité de rétention de
vos sols pour l'eau donc ça c'est
intéressant et donc les américains de
travail sur un modèle ici qui est là et
qui nous donne quelque chose de très
particulier à 4% 5 % de matières
organiques et bien à peu près votre sol
il retient 81 kg et à 2% il en contient
il en retient que 20 c'est à dire que en
gros dans cette relation là qu'il
calcule au labo ou doux
blé la matière organique vont multiplier
par quatre la quantité d'eau que le sol
va contenir
donc ça c'est intéressant pour les
agriculteurs mais on va voir en cas
pratique comment ça fonctionne
donc vous avez quelque chose de très
particulier voilà à quoi doit ressembler
votre sol agricole
c'est à dire je dois pouvoir prendre une
menthe dans la mer voilà c'est une
véritable éponge
elle est enrobé de champignons ces
champignons là ce sont les précurseurs
de l'humus table c'est-à-dire ceux qui
vont faire la réserve utile est augmenté
la cec en passant et donc quand vous
aurez un sol agricole qui ressemble à ça
c'est à dire que vous pouvez prendre une
note et voir les champignons et bien
vous êtes à peu près au bout de votre
démarche agronomique en agriculture
autant vous dire que dans un sol
travaillé
jamais jamais jamais vous avez la
capacité de voir ça alors ce sol
maintenant il faut essayer de le
comprendre cette motte de terre là à
quoi qu'est ce qu'il y à là dedans
en fait dans ce volume de sol la moitié
du volume ici c'est le contenu le plein
en je dirais donc c'est le minéral
constitutif à partir de la roche-mère
les limons les argileux les sables les
graviers ou tout à la fois mélangés dans
10 20 dans différentes proportions et
pour les agronomes qui travaille là
dessus depuis ben maintenant aller 50
ans bientôt un seul idéal contiendrait 5
% de matière organique
bon en fait vous y revenez à l'analyse
chez vous et regardez ça il ya peut-être
que dans les prairies où on a ça mais
dès qu'on cultive on l'a pu donc la
moitié de la du volume de mammoth ici
c'est le plein c'est le matériau
constitutif avec la matière organique
qui est la colle qui stabilise et
maintient l'agrégat en bon état et cet
agrégat la deuxième partie du volume
en fait c'est du vide ici 50% du volume
c'est du vide la moitié du vide c'est
pour l'air
c'est à dire dans le sol il y à de l'air
parce que dans le sol il y a énormément
de biologie de biodiversité d'êtres
vivants qui doivent respirer
donc on y met de l'air macro porosité et
ensuite vous avez de l'eau donc dans un
quart du volume de la menthe ici vous
avez de l'eau leur intimement liés dans
la totalité de cette éponge
mais ça fait à peu près la moitié du
vide à nouveau et donc là vous avez de
l'eau rfi la moitié de l'eau c'est de
l'eau qui se déplacent facilement vers
les plantes par la force de succion
c'est à dire de l'eau mobile c'est la
réserve facilement utilisable et l'autre
partie de l'eau ici celle là c'est la
moitié de la réserve utile au total ou
du stockage totale de l'eau c'est une
réserve difficilement utilisable en fait
qui ne se déplace pas que la plante doit
aller chercher mais la plante elle ne
peut pas aller chercher cette eau avec
une racine elle ne peut chercher cette
occase avec un champignon qui s'appelle
une mycorhizes d'accord qui est capable
d'aller dans les espaces du port très
très fine et d'aller finalement aidé la
plante quand cette eau là est épuisé
laplante a encore cette réserve utile
disponible et donc là il ya un phénomène
très particulier de symbiose qui va se
produire qui fait que la plante elle va
prendre de l'eau avec ses mycorhizes
mais elle va être obligée de nourrir
avec de la sève élaboré donc du carbone
liquide comme on a parlé tout à l'heure
tous les êtres vivants du sol donc en
fait ça maintient la plante on va dire
en forme mais elle est obligée de
partager cette eau alors voilà ce qu'on
sait de cet os c'est à dire que
globalement bien si vous voulez avoir
accès à 50% delà de la réserve de l'eau
du sol il faut avoir des mycorhizes et
voilà à quoi ça ressemble c'est des tout
petits filaments ici qui sont autour des
racines et qui rentre dans la micro
porosité du sol
donc ça c'est très intéressant pour les
agriculteurs puisque on commence à
découvrir que si vous avez des plantes
avec des racines mycorhizés globalement
vous augmentez votre réserve utile vous
augmentez la résistance des plantes à la
sécheresse vous êtes capable de résister
une canicule
par exemple lors c'est très très net
pour des plantes pérennes par exemple
les arbres fruitiers ou la vigne en
pleine canicule on peut voir la vigne
qui se fanent complètement et vous
revenez deux jours après elle est verte
comme s'il avait plu mais ça ça ne se
passe que dans des sols en bon état
d'accord ou vous fabriquez de l'humus et
où la biologie est active ou les
mycorhizes fonctionne donc le stockage
de l'eau mais oui ça se fera dans les
sols et du coup on a commencé dans ce
programme agro à faire des bilans unique
est à comparer en fait des sols nus ici
avec des sols couverts sur les nouvelles
pratiques de semis direct des paysans
est ce qu'on a trouvé c'est relativement
simple
nos pratiques agricoles conventionnel
elles perdent en moyenne 300 kg de
carbone par hectare et par an si vous
voulez avoir l'équivalent en matière
organique
vous multipliez par deux voilà donc ça
c'est la perte moyenne du système
agricole conventionnelle et on s'est
rendu compte que ce système agricole
conventionnel il va garder les sols 150
jours par an nu sur une problématique de
culture principale
par exemple je fais du maïs grain points
c'est à dire le maïs il va occuper le
sol six mois de l'année et six mois de
l'année rien et comme le conseil c'est
travailler le sol déchaumé à l'automne
surtout pour combattre par exemple la
vermine les pyrales etc
eh bien on aggrave le système sol nu par
un conseils agronomiques obsolète alors
que le bon
conseil ce serait de récolter plus tôt
le maïs et de semer un couvert végétal
par exemple en détail pourquoi un méteil
parce que ce sont des légumineuses
ici vous avez une féveroles justement
qui couvrent le sol pendant une
intercultures de maïs et 7 février
légumineuses autonome en azote et plants
mycorhizés et donc vous introduisez une
nico ruse une mycorhizes avec une
plantes pionnières qui est une
légumineuse pendant l'hiver et le maïs
lui même et ré mycorhizés il continue à
développer les mycorhizes que vous avez
mis en place dans le sol et si vous
faites ça tous les ans maïs couvert maïs
métail maïs mais thaïs méteil vous
garder et vous améliorer la capacité de
votre sol à tenir des mycorhizes vivante
par exemple
donc on a commencé à regarder tout ça et
donc les agriculteurs qui travaillent
plus le sol qui ont des bilans unique
positif il met 600 kg de carbone par
hectare et par an dans le sol ou
multiplié par deux pour avoir la matière
organique c'est une moyenne des
pratiques ces onze fermes les meilleurs
d'un pool de 150 qui a été agréé
enquêter on se rend compte que ces
fermes là ils ont des capacités
environnementale extraordinairement
développer et puis on a ramené ce
résultat-là sur les 3,3 millions
d'hectares de terres arables et
travailler de l' agence de l'eau à goût
à dour garonne et on va faire avec
l'agriculture conventionnelle qui perd
300 kg de carbone par hectare et par an
ça veut dire que sur la totalité du
bassin versant je travaille le sol eh
bien je perds un million de tonnes de
carbone qui va alimenter l'effet de
serre c'est 3,2 fois cette plus de co2
ce truc a donc les agriculteurs qui
travaillent le sol ce sont des
producteurs de gaz à effet de serre
important alors que les autres qui
stocke dans l'humus 600 kg de carbone
par hectare et par an ils vont séquestré
deux
millions de tonnes de carbone à
l'échelle des trois millions d'hectares
du bassin versant
donc cela ce sont des pôles d des
pollueurs
et ils sont capables de lutter contre
l'effet de serre c'est à dire que tous
les ans ils pourront pourrait soustraire
deux millions de tonnes de carbone du
carbone que l'industrie et la société et
la ville envoie et donc on commence à
comprendre que l'agriculteur avec les
bonnes pratiques agricoles simplement il
est capable de dépolluer l'atmosphère
par exemple mais il sera capable de
dépolluer l'eau puisque le sol va se
comporter comme un rhéteur d'eau et
comme un filtre alors qu'est ce que ça
donne bien j'ai 1% ou 1 an et demi pour
cent de matières organiques j'ai quatre
mille tonnes de terre à l'hectare si on
applique le modèle des américains la
deux
de walter fnc qu'est ce qu'on a eh bien
on va avoir 1230 mètres cubes d'eau par
hectare stockés dans ce seul la voilà et
donc à un moment donné je vous ai mis
l'équation la des américains et donc on
a ce résultat qui arrive maintenant je
séquestrer du carbone
je passe à 4 % parce que tous les ans je
fais mon travail correctement et on se
rend compte que si on applique
l'équation des américains en fait on va
avoir deux mille cinq cent soixante
mètres cubes d'eau disponible pour un
travail agricole c'est à dire que
globalement vous avez doublé l'eau
accessible rapidement aux plantes et moi
je vais pleurer
à partir de maintenant je vais pleurer
tous les angles tous les ans tous les
ans jusqu'à ma mort que à cause du
réchauffement climatique j'ai plutôt non
c'est pas ça c'est à cause des mauvaises
pratiques agricoles je n'ai plus d'eau
c'est pas du tout pareil et je dirais
que c'est même pire à cause des
mauvaises pratiques agricoles développé
par la ville et imposées aux
agriculteurs
je n'ai plus d'eau alors bio ou pas
c'est le même débat vous y trompez pas
deux minutes on a repris ici je voulais
me en grand format cette espèce de
relation entre la matière organique et
le stockage de l'eau selon les types de
sols on va passer et en fait vous pouvez
appliquer ce modèle là c'est à dire si
chemin pour cent et que je monte en
matière organique et bien la quantité
d'eau que j'ai besoin pour irriguer à
l'hectare baisse proportionnellement à
l'augmentation du taux de matière
organique des sols
alors le problème c'est que je suis pas
ici je suis là toute la picardie 1 % de
matière organique
la zone la plus intensive de france la
sécheresse arrive cette année à tous et
rincez les betteraves marche pas bien le
blé moins de 30%
vous savez ce qui est arrivé au camp un
petit peu plus haut plus de colza
etc etc et en fait personne ne s'est
méfié mais aujourd'hui le grand débat
c'est la matière organique et on a
envoyé avec des pratiques agricoles
obsolète toute l'agriculture on l'a
envoyée là et on se rend compte quand on
travaille avec les agriculteurs que les
seuls qui ont encore des sols en bon
état ce sont les éleveurs
parce qu'ils avaient des prairies parce
qu'ils avaient des fumiers parce que
l'idée d'un éleveur c'est le fourrage
donc on couvre le sol on le laisse pas
nous dérober fourragères et caetera et
en fait on se rend compte que les
éleveurs il serait plutôt par ici et
donc eux ils ont une chance inouïe c'est
à dire ils partent avec un capital sol
en bon état qu'il s'agit de ne pas
dégrader
justement malheureusement plus personne
ne veut manger de la viande et boire du
lait c'est la mode alors que ces gars là
ils ont fait le bon boulot et on les a
pénalisés tout le temps des quotas
laitiers puis ensuite pas de prime à
l'herbe puis ensuite on a enlevé les
inch
et c'est extra extra est en fait
aujourd'hui l'élevage est pénalisé voire
détruits par la politique agricole et on
garde sur la place publique toutes les
techniques obsolètes de gestion des sols
fait du bio travail et biner désherber
d'accord n'ont fait du bio sans
travailler le sol ça oui je vous
garantis que ça va être compliqué là de
sortir du trou dans lequel nous a mis la
politique agricole et une grande partie
de notre recherche agronomique
alors la recherche agronomique travail
est donc là dans l' expertise sur le
carbone qui a été fait en 2002 par
l'inra et bien l'inra va faire des
hypothèses je ne travaille plus le sol à
10% à 20% à 50% ou à 70 % des fermes
je fais
du semis direct sous couvert végétal
plus ou moins partout et qu'est-ce qu'on
monte d'un cran fait 10% de semis direct
en agriculture mais on stocke pas
beaucoup de carbone voilà ça c'est le
carbone stocké 10 tonnes par hectare est
donc alors on peut ramener en millions
de tonnes mais ça fait pas grand chose à
l'échelle de la france 20% un petit peu
mieux 50 % 70 % et on voit que si
l'agriculture massivement se reconvertir
des techniques sans travail du sol
vous avez des capacités de séquestration
au million de tonnes de quasi 100
millions de tonnes de carbone sur la
ferme france multiplié sa part 33.7 vous
avez le co2 et donc vous avez un vrai
outil d'atténuation du climat ça a donné
lieu grâce un ministre génial stéphane
le foll à la thématique du 4 pour mille
ce truc à si les paysans stocks du
carbone tous les ans en mesurant avec un
bilan humique positif et ses dons pour
et séquestré 4 pour mille de matières
organiques tous les ans dans les sols eh
bien on arriverait à remplir les soldes
humus et à lutter contre l'effet de
serre avec un levier important sur la
france ce travail là il supprime toutes
les pollutions g us de l'agriculture
française quand on le calcule donc le
secret dans le sol
sauf que ça ça a été expertisé
déterminer ce n'est pas un sujet vingt
ans après devinez le sujet le sujet
c'est travailler le sol passer au bio ça
ce sera on va supprimer le glyphosate
parce que ça nous emmerde
et puis du coup on va avoir une taxe
carbone à la place d'une prime carbone
parce qu'il va falloir remplir les
caisses de l'état qui sont vides alors
on peut faire des modèles et on se rend
compte que ça s'est fait sur la région
de toulouse toujours dans le cadre du
programme aegon a présenté salle agences
de l'eau en gros je suis à 2 % de
matière organique
que et puis je laboure et c'est maher
fut et donc ma réserve utile d'un sol
limoneux à toulouse ses 1150 mètres
cubes d'eau à l'hectare et il m'en faut
4400 pour faire ma culture de maïs à 150
kg dont 4400 c'est les besoins là c'est
ça et donc le premier travail que doit
faire l'agriculteur s'est arrêtée de
travailler le sol
mais c'est surtout travaillé la
génétique et je peux rester en labourd
dans la première phase c'est peut-être
pas très grave sujet de l'eau
d'irrigation mais je peux baissé de
quasi 30% l'eau d'irrigation en
actionnant le levier génétique il y à
des plantes notamment dans le génome du
maïs qui utilisent moins d'eau les unes
que les autres
la question c'est est-ce que vous avez
l'information de ces plantes efficiente
à l'eau dans le catalogue du maïs parce
que le maïs est déjà performant à lui
tout seul mais dans la génétique du maïs
vous avez des plantes plus performante
que d'autres informations aux paysans 0
et donc qu'on a on a actionné le levier
génétique et puis quand vous avez un
changement de pratique et que vous
commencez à voir des bilan humique
positif mais vous êtes cap incapable en
quinze ans de doubler votre taux de
matière organique
surtout si les rations du sol monte à 25
tonnes par hectare et par an mais avec
un maïs grain plus un couvert au sol
plus le système racinaire vous avez plus
de 25 tonnes et donc ce système là il
vous permet de doubler la réserve utile
du sol et vous avez toujours des besoins
à 3100 mètres cubes et vous en fournit
ses 2300 et si jamais vous actionnez un
système biologique à des mycorhizes qui
fait appel à la réserve utile
difficilement utilisable mais vous avez
plus besoin d'eau puisque vous avez là
largement le compte pour faire votre
production
donc voilà la politique qu'on pourrait
en braille et avec de la monoculture de
maïs grain l'irrigation deviendrai
anecdotique ça permettrait de passer
quelques zones quelques complications
climatique à l'instant t
par exemple s'être c'est costaud mais je
démarre la plante mais on se rend compte
que si on a bien travaillé et bien on
pourrait stocker énormément d'eau dans
les sols vivants mais il faut qu'il y
ait de la matière organique qui
reviennent bilan humique positif
obligatoires alors voilà ce que vous a
expliqué sébastien pour qu'on skype le
sol bien au scalpel le sol pour
identifier des pratiques où on n'aurait
plus besoin de la chimie pour désherber
sauf que attention quand même tout
travail du sol générera de l'érosion
alors l'érosion elle est sur 30 cm si
vous travaillez 30 cm mais si vous
travaillez 2 vous aurez de l'érosion sur
deux donc on n'a pas gagné la bataille
donc les agriculteurs construisent il va
falloir les accompagner
et voilà ce qui se passe dans l'eau avec
l'eau dans le sol voilà un petit peu
comment ça va fonctionner l'eau
s'infiltre en hiver le long des systèmes
racinaires et des trous de vers de terre
et va venir ceux stockés dans la micro
porosité du sol dans ce système là et
ensuite quand la plante a besoin en fait
vous avez des remontées par capillarité
et quand ça arrive en surface ça peut
s'évaporer un sol nu évapore de l'eau
alors que si vous faites un munch
végétal une litière vous en pause vous
empêcher l'évaporation de l'eau ce qui
fait que l'eau va rester disponible pour
le nouveau système racinaire
et quand vous avez exporter le végétal
par exemple géant si léman méteil pour
les vaches plus de couverture végétale
possible vous devez casser la
capillarité de surface c'est à dire
skype et le sol maxi profondeur une
semence pour qu'il y est
le système différent c'est à dire la
continuité biologique du système est au
dessus dans le lit de semence vous avez
de la perfide qui va sécher mais la
racine à les poser là et elle va
pénétrer un système rich anneaux et donc
soit vous avez une litière
si vous l'avez exporter la plante vous
êtes obligé de faire ce petit travail
superficiel pour garder l'eau du sol et
on a vu les photos c'est
extraordinairement performant donc ça
c'est les deux grandes pratique à
disposition des agriculteurs
c'est à dire on doit couper la
capillarité de surface c'est à dire
c'est maxi 2 3 4 cm la profondeur d'un
lit de semences ou alors si je ne fais
pas de travail du sol je dois avoir une
litière sur le sol finalement voilà ce
qu'on fait avec notre bassin versant
eh bien on a commencé à faire ce genre
de pratique je sème du maïs dans le
couvert végétal
on a commencé à faire ça avec des
semoirs conventionnelle trafiqués et
puis pour l'année prochaine il va y
avoir un gros coup de fusil chez les
constructeurs de se voir de maïs parce
que on s'est rendu compte cette année
que des agriculteurs en semis direct
avec compact et leur sillon de semis
grâce à un mauvais ce soir c'est à dire
que les constructions ou les
constructeurs ne savent pas produire des
outils utiles aux paysans donc là ils
vont prendre un gros coup de fusil on va
vous débrouiller débrouiller tout le
problème du semoir de maïs l'année
prochaine et on se rend compte qu'on va
fixer le sol va fixer du carbone va
fixer les plantes on va fixer la
biodiversité on va freiner l'eau le vent
et le soleil et on va filtrer l'eau et
l'air et ça c'est possible dans ce genre
de configuration et quand on a travaillé
dans le programme agro à mesurer
résultat des pratiques agricoles sur les
sols couverts on supprime quasi une
tonne ha en d'érosion voilà et donc pour
la terre arable du bassin adour-garonne
ça représente quasi 3 millions de tonnes
de terre qui toutes sans exception
finissent dans l'eau le carbone quand on
stocke 0 6 tonnes de carbone par hectare
et par an ces deux millions de tonnes de
carbone séquestré dans la matière
organique soustrait à l'atmosphère des
pollution de l'atmosphère
donc là vous avez la couverture du sol
des pollutions de l'eau dé pollution de
l'atmosphère
les plantes on se rend compte qu'on a
gagné une tonne rendement c'est-à-dire
quand on fait la moyenne des bonnes
pratiques maîtrisée chez les
agriculteurs on a augmenté en maïs ont
augmenté en soja
on a augmenté emblée il ya que le
tournesol qui est pas vérifié pas validé
encore et donc on se rend compte que
vous avez en moyenne plus une tonne sur
les cultures principales ça c'est la
récolte et ça veut dire que dans le
bassin adour garonne ne peut produire
plus 3 millions de tonnes de grains les
gars ont peur de crever de fer non du
grain il y en a à gogo si on travaille
bien et qu'est ce qu'on va faire du
grain en trop parce que nos problèmes
c'est trop de grains est bien trop de
grincer de l'énergie c'est du bio
matériaux mais là aussi je vous garantis
qu'il va falloir se mettre au travail
rapidement
la biodiversité elle a été mesurée dans
les sols les vers de terre c'est
toujours multiplié par dix c'est à dire
que un sol couverts et non de travailler
c'est une maison en bon état avec de la
nourriture dedans et ça vous avez la
biodiversité qui suit tout de suite
c'est immédiat je me moque royalement
des abeilles qui crève
je me moque royalement des oiseaux qui
crève
mon travail c'est de produire des
abeilles c'est de produire des oiseaux
et pour produire des abeilles elles
doivent d'abord manger les
néonicotinoïdes n'ont jamais tuer aucune
abeille toutes nos abeilles meurent de
faim et de maladie
et quand on leur met à manger
correctement que ce soit en agriculture
biologique ou industriels avec de la
chimie il n'y a pas de dégâts sur les
ruches on a mis des ruches par tous les
agriculteurs récolte du miel
donc ça c'est un problème énorme la
biodiversité c'est absolument pas
compris donc il va on produit de la
biodiversité l'eau en fait on voit
qu'elle s'infiltre + 16 % donc on peut
multiplier les réserves utiles par deux
le vent ben on mettra des arbres et des
sols couverts
en fait ça vous ferait ne le vends
divisé par deux et vous bénéficiez d'une
eau supplémentaire qu'on ne connaît pas
qui est la rosée et la condensation un
sol couverts il condense 3 mm d'eau en
pleine sécheresse 3 mm jours c'est de
l'eau que vous ne voyez pas mais le
matin quand vous marchez dans un sol
couverts en plein de sécheresse vous
avez les pieds humides et donc la
biologie la biodiversité le système
végétal c'est utiliser cette eau donc
fait le travail
trente jours 2 sec 30 mm par jour il ya
de l'eau en fait les messins tôt on la
voit pas parce que c'est pas de l'eau
qui coule au robinet c'est une eau qui
est sous un autre format qui va être
utilisé par la biologie que vont
utiliser les champignons les bactéries
etc
c'est de l'eau biologique mais la
biologie c'est utiliser de l'eau
biologique et donc du coup on a un
problème avec le soleil c'est à dire on
a 150 jours de son nu et donc ça ça fait
perdre ni plus ni moins que 1,4 million
de tonnes équivalent pétrole
je perds de l'énergie qui est gratuite
et que je pourrai transformé par exemple
ici ça ça fait 1,4 million de tmp
ensuite lober on se rend compte que
l'ours a été prouvée par l'agronomie
donc l'alignera travail
je mets des pesticides dans un trou de
ver de terre 80% de ce père ce pesticide
va être biodégrader donc la biodiversité
le sol en bon état la biologie du sol
est un filtre qui est pur l'eau donc
mais témoigne pesticides et puis vous
aurez une meilleure respiration et donc
c'est le jeu c'est le jeu et puis pour
l'air on se rend compte que ben on va
dépolluer l'air en stockant du carbone
et donc on va enlever 3,4 millions de
tonnes de carbone qu'on va soustraire à
leur part ici là comment dire la
séquestration dans le sol mais par la
production supplémentaire qui est une
soustraction de co2 de l'air également
et donc on se rend compte que
l'agriculture est l'un des leviers très
très très important dans les résultats
environnementaux
alors ça ça a été imaginé comme ça voilà
ma monoculture de blé de tonnes de
carbone hectares allez hop ça c'est la
production de paille et la production
alimentaire
maintenant je mets deux cultures par
angers 5,5 tonnes pour le sol toujours
la même production de paille une partie
de ma deuxième culture pourrait faire de
l'élevage ou de l'énergie et j'ai
toujours autant pour les hommes
et quand je rajoute des arbres mais je
passe à 7 tonnes et demi sur le sol je
stocke du carbone dans les arbres j'ai
toujours la même quantité de paille
j'ai plus d'énergie renouvelable de
biomatériaux disponibles et j'ai
toujours la même alimentation humaine et
on se rend compte que dans les maquettes
sol nu monoculture et ses terres à blé
maïs ou autre eh bien vous êtes très
faible en carbone à peu près à cette
aune tout confondu 5 plus de 7 alors que
ici si vous faites de culture par an
pour les arbres vous arrivez à 16 à dire
deux fois et demie
plus de carbone mis en oeuvre dans un
système agricole
donc je vous garantis que si vous voulez
remplir le sol n'y a pas de soucis vous
mettez ça dans le sol et ça va aller
très vite
quand finalement nous on a des problèmes
on veut respecter la réglementation agro
environnementales avec les techniques
qui bousillent l'environnement et donc
on va réglementer toutes les techniques
qui détruisent on va réglementer
l'utilisation d'engrais l'utilisation de
pesticides mais on ne réglemente pas le
travail du sol qui devraient être
supprimées de ce système là et donc
systématiquement dans un système de sony
vous essayer de respecter une directive
nitrates pesticides et biodiversité
autant vous dire que c'est mission
impossible puisque vous mettez en oeuvre
en permanence toutes les pratiques qui
bousillent tout donc l'idée elle était
simple pour respecter les directives
européennes
il suffit de faire exactement l'inversé
de couvrir les sols en permanence et de
bien gérer la couverture des sols donc
la dernière fois je travaille et je mets
en oeuvre systèmes de culture où je ne
travaille plus le sol
et là on se rend compte que la directive
nitrates sera facile à cadrer mais pour
faire ça je dois mettre de l'eau de
l'irrigation et de l'engrais
correctement c'est à dire c'est pas avec
rien que j'y arriverais quand je suis
dans le trou donc ça c'est quelque chose
qu'on met en oeuvre aujourd'hui tous les
groupes de développement dont vous
faites partie rentrer dans cette spirale
d'amélioration environnementale et donc
on apprend ces techniques là et donc sas
a besoin d' aide aide au développement
agricole en fait on a fait des petites
expériences je passe vite parce que ça
se termine c'est un tout petit bassin
versant toujours dans le bassin adour
garonne qui fait 250 hectares et où on a
du blé du maïs et de la vigne et donc on
va faire des analyses de sol les étoiles
c'est des analyses de sol et on va faire
quelque chose de très particulier
dans toutes ces parcelles de terre
arables on va mesurer une analyse de sol
au milieu du champ ou sur la bordure
jamais travaillé voilà et on va faire
des analyses de sol et donc on y va donc
voilà le stagiaire c'est en mémoire
d'ingénieurs et puis il me fait le
milieu de la parcelle est en mesure là
la quantité d'eau dans l'échantillon on
mesure la densité du sol la porosité et
ici on de mesure la quantité d'eau dans
la porosité du sol
wf ps et donc on se rend compte que le
seul travail et bien il va avoir une
certaine quantité d'eau c'est à dire qu'
il va héberger 100000 110 tonnes d'eau
dans un sol saturé une porosité plein à
64%
ce qui lui fait une réserve utile à 111
mm le seul travail et de la parcelle
et puis on va dans la bordure celle qui
a jamais été travaillée celle qui est
toujours couverte avec du chiendent par
exemple et puis on fait la même analyse
de sol donc la densité la porosité la
quantité d'eau et la quantité d'eau dans
la porosité et donc là on à 67 % d'eau
dans la porosité et on a beaucoup plus
d'eau dans le sol on se rend compte que
on à 1232 tonnes d'eau dans ce soldat
qui est saturé dans la porosité à 67 %
ce qui fait une réserve utile à 123 mm
ça veut dire que le champ est meilleur
dans la bordure que je ne travaille pas
on a fait ça pour plein de parcelles ici
ces humbles et le numéro trois ben on
fait le même travail sur une analyse
propriétés physiques du sol quantité
d'eau densité porosité quantité d'eau
dans la porosité réserves utiles calculé
106 mm et ici j'ai
787 tonnes d'eau dans ce sol là je suis
saturé à 40%
j'ai ma réserve utile actuelle avec
cette quantité d'eau à 78 mm c'est à
dire que j'ai moins d'eau dans ce sens
là que dans ce soldat par contre si je
le remplis d'eau ce sol la jemaye 1220
tonnes d'eau dans ce sol d'accord saturé
à 62 % c'est-à-dire aussi plein que
celui là et là tu te rends compte que
beth est passé de 106 mm eh bien à 122
mm + 22 mm dans la réserve utile et vous
n'êtes pas plein vous pouvez encore
mettre de l'eau on se rend compte que le
sol n'ont perturbé c'est une véritable
réserve hydrique et qui a des capacités
de rétention supérieur au sol travaillé
alors on a fait ça pour humble et encore
on retrouve les mêmes chiffres
on a fait ça pour un autre blé alors là
voilà on à 27% d'ossature et issa dans
la porosité donc sur un sol qui est
plutôt sec mais ici on est saturé à 64%
dans le sol travaillé on a 99 mm dans ce
sol là on en a plus que 71
par contre si je rempli le réservoir de
ce soldat à la même saturation ici 64%
j'm et 1700 tonnes d'eau contre à peine
mille ici donc le sol de la bordure
toujours toujours toujours meilleur
donc on l'a pour le maïs aléas pendant
tout passé en revue un tournesol aussi
etc
on a vérifié ça partout et donc on s'est
rendu compte que la porosité d'un sol
vous avez la quantité de porosité
capable de stocker de l'eau dans ce sol
voilà alors c'est des échantillons
uniques c'est pas de la statistique ont
fait une espèce de pourcentage voilà on
l'aimé les différentes parcelles et donc
ça c'est les bordures et ça c'est la
porosité du sol travaillé ça veut dire
que dans le seul travail et je perds ma
porosité c'est à dire je passe de 50 à
40 3% ou alors
2,45 à à peine 35 plus je travaille le
sol plus je perds la porosité plus je
perds la capacité à stocker de l'eau et
puis on avait de la vigne de vignes pas
terrible et ici vous avez le repaire de
la prairie est ici vous avez la forêt
porosité d'un solde fort et 60%
ça veut dire que sa capacité à stocker
de l'eau est complètement phénoménal on
a fait pour la quantité d'eau dans cette
porosité et on se rend compte que dans
le centre de la parcelle la porosité et
plein d'eau à hauteur de à peu près à
les 60 65 % et certains sols sont plus
saturés que d'autres et en même temps
dans les bordures
mais j'ai très peu d'eau dans le sol
c'est à dire je pense toc est beaucoup
plus vous voyez donc je suis beaucoup
plus bas l'ours et l'aléatoire des
échantillons uniques et on se rend
compte que globalement dans la bordure
et bien je suis loin d'être à saturation
de stockage et ça c'est une bonne info
parce que quand il pleut ça se met
d'abord dans le sol avant de lessive et
donc je retarde le lessivage donc moins
de nitrates dans l'eau demain et puis la
matière organique alors là c'est on a
posé la question aux paysans quelle
chance vous acheter mais ils voulaient
tous acheté ces gens là c'est à dire la
bordure sauf qu'il n'a pas beaucoup à
vendre et donc on se rend compte que la
matière organique des sols non de
travailler si je suis un an et demi je
suis à deux et demi c'est plus un pour
cent à chaque fois et où un an et demi
pour cent mais certains sols ya de gros
écarts lors l'appareil il faudrait faire
de la statistique et répétées pour
glisser un petit peu les échantillons
mais globalement on se rend compte que
les sols non de travailler
eh bien ils ont des capacités à stocker
de l'eau des capacité à stocker du
carbone bien supérieur au sol travaillé
donc pareil pour la cec je travaille pas
le sol j'ai plus du musée plus dauger
plus de cec et donc on se rend compte
que l'agriculture qui va gagner en
compétitivité environnemental et
économique c'est une qui couvrent le sol
on va améliorer la matière organique le
stockage de carbone
on va supprimer la production de
protoxyde d'azoté
parce que justement c'est ceux-là ne
produisent plus sauf peut-être dans les
phases de transition naissance et de la
bagatelle et finalement on aura plus
d'érosion et on améliorera la quantité
de l'eau et on maîtrisera l'énergie les
intrants la zone deviendra des
légumineuses dans des sols que vous
devrez couvrir à 100%
et si vous ajoutez les arbres mais vous
avez un étage carbone supplémentaire
donc c'était la conclusion c'est à dire
que si vous voulez aller dans une
agriculture performante dans une
situation de changement climatique vous
n'avez pas d'autre solution que
d'augmenter le taux de matière organique
des sols
c'est la clé de voûte de votre système
agricole
je remercie