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GAEC de la Bunoiderie

De Triple Performance
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Elevage laitier mêlant prairies, cultures en ACS et agroforesterie
Sylvain Poussier, Yvon Poussier
Ver de Terre Production Orne (département) Polyculture-élevage

Yvon et Sylvain Poussier.jpgYvon poussier et son frère.jpg


La transition de la ferme d'Yvon et Sylvain Poussier se fait dans les années 2000, poussée par l'inquiétude sur l'état d'érosion de leurs sols. En effet, la ferme se situe sur des terres très pentues et accidentées et les agriculteurs remarquent que le travail du sol, notamment le labour, avait une forte incidence lors des orages. Dans ce sens Yvon et Sylvain ont vocation à suivre la démarche agronomique de l'Agriculture de Conservation des Sols sur leur ferme tout en baissant l'usage des intrants. La ferme est en semis direct depuis 5 ans, en étant passée auparavant par la case des Techniques Culturales Simplifiées et présente une démarche exemplaire de plantation de haies, fournissant une autonomie énergétique à la ferme, permettant à la fois de lutter contre l'érosion des sols et de capturer du carbone.

Contexte

  • Lieu : Ferme située en bassin versant de la Mayenne en amont, traversée par plusieurs cours d'eau. Il y a donc un enjeu de préservation de la ressource en eau.
  • SAU : 130 ha.
    • 70 ha en semis direct, sauf le maïs qui est au strip-till.
    • 52 % de maïs dans la SFP (Surface Fourragère Principale) : 37 ha de maïs / 70 ha (dont 15 ha en maïs épi et le reste en ensilage).
    • 50% de la surface en pâturage avec un parcellaire accessible.
  • Cultures fourragères : Maïs fourrage, luzerne, prairie temporaire, prairie permanente.
  • Cultures de vente : Blé tendre, avoine d'hiver, féverole, vesce graine, colza.
  • Cultures arboricoles : Pomme, Pomme à cidre, Poire.
  • UTH : 4.
  • Autres labels : HVE, FQRN (Filière de Qualité Race Normande) et label haies.
  • Climat : Océanique, tempéré et humide marqué par un hiver doux et humide, ainsi qu'un été chaud et humide.
  • Pluviométrie : 800 mm/an en moyenne.
  • Température : Les influences maritimes limitent l'amplitude thermique annuelle qui est de l'ordre de 10°C.

Etapes dans la transition de système

  • 1984 : Yvon Poussier rejoint le GAEC (avec Sylvain, son frère, et ses parents).
    • Quand il s'est installé, le système initial avait déjà de l'élevage. C'était un système majoritairement herbager avec davantage de labour et peu de cultures. Néanmoins, depuis le début il y avait toujours la préoccupation d'avoir un sol couvert. L'impact des étés secs se faisait davantage sentir dans ce système.
    • Dans les premières années, la ferme n'était pas autonome en fourrages par manque de surface.
    • Double culture seigle-maïs.
    • Agrandissement de la surface de 12 ha.
  • Années 2000 : Début de la mise en place de couverts végétaux (les dérobées).
    • Essai avec : avoine gélive - labour - épandage de fumier en mars - disques - maïs - couvert.
    • Essai seigle.
  • 2002 : Anita Poussier, femme de Sylvain, rejoint le GAEC.
  • 2010 : Début d'essais notamment de "simplification du boulot".
    • Par exemple, un système de méteils dans la luzerne pour un minimum de salissement l'hiver car cette dernière sera en dormance.
    • Essai de blé sur 6 ha semé dans de la luzerne = 83 qtx de blé à l'ha. Yvon explique qu'il "calmait" la luzerne avec de l'Allié (entre 0,5 et 0,10 l / ha ) au mois de mars.
  • 2014 : Semis direct de prairies permanentes (ray-grass, trèfle, plantin).
  • 2018-2019 :
    • Essais strip-till avec Anton Sidler.
    • Ils se rendent compte que reconduire de l'avoine en couvert tous les ans rendait ce couvert malade (notamment avec de la rouille). Puis, avec l'effet allélopathique de l'avoine, les pois et le maïs "ramaient".
    • Ils ont ensuite pensé à faire de la féverole et du pois pendant 3 ans et se sont aperçus avec des analyses de la Chambre qu'il ne fallait pas reconduire un couvert de féverole tous les ans car "il y avait une maladie qui noircit la féverole".
    • Conclusion :"Couverts comme cultures : il faut faire des rotations !"

Objectifs

  • Bien maîtriser le semis direct.
  • Mieux maîtriser les adventices.
  • Résister à la sécheresse.

Assolement


Détail des surfaces (en ha)

  • SAU : 130 ha.
  • SFP : 70 ha. Les prairies permanentes ont entre 20 et 40 ans pour la plus âgée.
  • Cultures de vente : 15 ha.
  • Surface non cultivée (prairies naturelles, jachères, etc.) : 75 ha.
  • Surface en pâturage : 75 ha.
  • Surface en non travail du sol : 70 ha en SD (sauf le maïs qui est semé au strip-till).
  • Type parcellaire : Accessible (23 ha accessibles au pâturage).
  • Taux de couverture du sol : 100%.

Fertilité et structure du sol

  • Texture de sol : Terres hétérogènes, limons battants (là ou mettent les génisses), terres sableuses, terres sur schiste avec terre peu profonde.
  • Taux de MO 2015 : 2,7. Yvon Poussier estime qu'en faisant du TCS pendant un temps, cela travaillait "toujours trop" la terre et qu'ils ont perdu de la MO en conséquence.
  • Taux de MO du dernier test labo : 3,5 ou 4 sur les cultures et parcelles.
  • PH du sol 2020 : 6,5.
  • Sols portants.


Fertilité en fonction des parcelles chez Yvon et Sylvain Poussier. En fonction des parcelles la matière organique oscille entre 2,5 (culture) et 4,7 (prairie).

Gestion des cultures

Rotation

  • 2019 : Semis de blé en association avec de la luzerne.
  • 2021 : Semis de colza en association avec de la luzerne.
  • 2022 : Récolte du colza avec la luzerne en associé (22 qtx de colza et en blé 60 qtx).
  • 2022 - 2023 : Reprise de la luzerne.

Itinéraire technique

Lors de notre entretien Yvon a pu détailler l'itinéraire du blé dur d'hiver sur couvert permanent de luzerne, sur une parcelle de 6 ha à 2 km de l'exploitation. Il est intéressant de dénoter comment Yvon permet par sa gestion, aux deux cultures de cohabiter  :

  • Usage/devenir de la culture : Vente.
  • Pré-semis :
    • Test de germination (30% de perte, donc semis plus dense). "En SD, il faut semer 10% / 20% de plus pour assurer l'implantation" explique Yvon.
    • Enrobage : Semences non traitées, enrobage dans malaxeuse à béton avec 3 L de levain pour 100kg de semences + mycorhizes (1 L + argile).
  • Associations de cultures :
    • Implantation depuis 2020 :
      • Espèce : Couvert permanent de luzerne.
      • Objectif : Les Poussier remarquent des atouts par rapport :
        • A la résistance aux maladies (septoriose, fusariose), ce qui leur permet d'éviter les fongicides, à la fertilisation (la luzerne ramène entre 45-50 U d'azote et du phosphore par les racines).
        • Aux besoins des deux cultures : La luzerne est en dormance l'hiver donc le blé a davantage le temps de faire son enracinement (sauf si le printemps est séchant et que le blé ne prend pas, sachant que le désherbage est limité).
        • Aux économies générées en coût de couvert : "dès que le c'est moissonné ça repart" .
      • Vigilances : "Il ne faut pas que la luzerne dépasse le blé (entre 10/15cm)".
      • 15 jours avant le semis, passage du Rolo faca puis 2 L/ha de Glyphosate et 1L/ha de sulfate d'ammonium
      • Lors du semis : 10 g/ha d'Allié SX pour calmer la luzerne.
  • Semis culture principale : 16-25/11/2023.
    • Semence fermière :coût : 60 €/kg, densité : 210kg/ha, normalement on sème plutôt à 180 kg/ha mais les semences n'étaient pas bonnes.
    • Densité : 220kg/ha.
    • Semoir : Semeato semé à 1,5 cm.
  • Fertilisation :
    • Azote à l'épandeur centrifuge : 16/02 : 30 U avant le "stade de redressement".
    • Urée liquide :
      • Fin février : 39 U ou 100 L /ha.
      • Fin mars : 150 L de solution liquide azotée / ha.
  • Oligo-éléments (Objectif : itinéraire sans fongicides) :
    • 2,5 L/ha Assimil k santé 02/04, 02/05, 02/06 (phase de montaison et de synthèse/absorption de l'azote).
    • Souffre élémentaire à 96% (30kg/ha).
    • Vitamine C.
  • Traitements :
    • Fin janvier, stade deux feuilles : 0,5 L d'Antilope + 2,5 L/ha de Minarix : réduction de la luzerne qui pour l'instant ne nuit pas car elle est en dormance, et objectif d'atteindre le ray-grass résistant.
    • 15 avril : 0,3 L/ha de Pixxaro.
    • 15 mai : 0,5 L /ha de Starane 200.
    • Si à la floraison il pleut : fongicides.
  • Récolte (faite par une ETA) : 15-20 juillet, parfois plus tard (120 €/ha).
  • Pressage à la ferme : 15 € la tonne (fait par eux).
  • Luzerne repart ensuite (un bon rendement = 3t/ha) pour l'affouragement des vaches.
    • 4 coupes par an (14 t au total) :
      • 1ère coupe : Début mai (ensilage).
      • 2ème coupe : Fin juin (ensilage ou affouragement).
      • 3ème coupe : Mi-août.
      • 4ème coupe : Mi-septembre.
      • Si repousses d'herbe : soit enrubannage soit ensilage.

Marge brute 2022 -2023 du blé avec un itinéraire similaire

Pour un rendement de 6,8 t de blé tendre :

Attention : le produit inclut les ventes, les prélèvements, les cessions et les stocks fin.

Essais

Essais en cours de semences de couvert en bandes de 2ha semées en janvier :

  • Vesce de Narbonne semence fermière faite il y a deux ans
  • Vesce commune (refleurit facilement)
  • Fèverole (en refont tous les ans)
  • Luzerne

Problématiques

  • Ray grass persistant

Troupeau

Veaux
  • Race normande (sans croisement)
    • 80 vaches laitières (sur 200 animaux au total)
    • 82 génisses
    • 61 taurillons laitiers
  • Salle de traite 2 x 10
  • 2 traites par jour
  • Production : quotas de 600 000 L de lait /an
    • Soit 6 000 L / vache
    • 19 kg de lait /jour / VL (Vache laitière).
  • Taux de renouvellement : 26 %
  • 6 mois de pâturage minimum. Début en mars quand la météo le permet - entrée à l'étable en novembre. Pour les genisses, rentrée à l'étable à noël.
  • Analyses laitières :
    • TB : 48 g/kg
    • TP : 37 g/kg
    • Urée : 61 mg/L
  • 33 mois au premier vêlage
Alimentation des veaux

Santé

  • Quelques problèmes sanitaires persistants depuis 10 ans (contaminant par les bouses).
  • Pas de traitements systématiques à part un vermifuge pour les génisses d'un an.
  • Nombre de mammites : 2
  • Cellules du troupeau  : 325 (1 000 / ml)
  • Frais de vétérinaire 2022-2023 / VL : 56 €

Alimentation

Début mars - fin octobre Majorité de pâturage (avec un peu de maïs ensilage à l'auge en début de saison = 10kg kg / vache).
14 juillet - 15 sept Pâturage.

Début d'affouragement (luzerne 20 ha en 2 coupes ). Ensilage de maïs quand il y en a.

A partir du 15 novembre Fourrages :
  • 15,5 kg de MS (Matière sèche) de maïs ensilage
  • 1,6 kg de MS d'ensilage de méteil (luzerne/Pois/Vesce/triticale)
  • 6,2 kg d'enrubannage humide
  • 0,4 kg de foin à 12,7% de MAT (Matière Azotée Totale)

= 4 T pour 75 laitières


Concentrés :

  • 2,5 kg de MS d'un mélange colza 70% soja 30% (sans OGM)
  • 2,5 kg de MS d'un mélange fèverole/pois + Urée Lano.


Minéraux :

  • Agrial Vitamin
  • Craie broyée
  • Chlorure de sodium

Alimentation des génisses :

  • Enrubannage trèfle + prairies + luzerne
  • 600kg de maïs + légumineuses (même mélange que pour les vaches)


Coût alimentaire :

  • 70€ / VL à l'année
  • 112 € / 1 000 L pour la période 2022-2023.


Autonomie : "On ne manque jamais d'herbe" explique Yvon.


Stratégie : incorporation de plus de légumineuses pour diminuer les concentrés.

Gestion du pâturage

  • Amélioration de l'aménagement du parcellaire pour faire du pâturage tournant(recoupage du parcellaire en plus petit = paddocks 1ha 20 , amélioration des accès et points d'eau....)
    • "Avant, les parcelles étaient trop grandes, d'environ 2ha, et on était toujours amenés à refaucher les refus des vaches"
  • Début de saison : avant de mette les laitière dedans font du "mob grazing" et du déprimage au printemps.
  • "Début mai on met la faucheuse en route"
    • Ce qui est trop haut = ensilage
    • Parcelles "pas assez avancées" = fauchent à 15cm avant de remettre les laitières dedans
  • Temps de séjour : pâturage 2 jours + 1 nuit si pousse importante.
  • 2 mois de repos végétatif


Conduite de la prairie (Sylvain Poussier parle davantage d'orientation de la prairie que de gestion) :

  • Espèces présentes: trèfle blanc, dactyle fétuque, Rays Grass, Plantin, (terres séchantes) font pas des implantations tous les ans
  • Le trèfle est implanté plutôt dans les zones humides et la luzerne dans les terres séchantes.
  • Regarnissement des prairies en fin d'année si pas assez productive (rajout de trèfle en mélange) : Semoir - coup de rouleau faca - remettent les vaches 10 jour après
  • Quand il y a du sursemis dans les prairies "il faut le faire en septembre le temps que le trèfle s'implante".
    • Pâturent ras pour que le trèfle s'implante
  • 35 u d'urée au printemps
    • Si fauchent pour faire de l'ensilage mettent un peu plus
  • Chaux tous les 3/4ans si pâquerettes, carences et de la mousse
  • Observation de la santé du sol par rapport à la productivité.
  • Bonne dégradation des bouses. Il y a 25 ans ils mettaient vermifuges et cela se passait moins bien.
  • Génisses pleines : mangent repousses d'herbe sur parcellaire des laitières
  • Bonnes pratiques :
    • En période de sècheresse : retirer rapidement les animaux pour éviter que ce soit pâturé trop bas et garder un stock d'humidité.
    • Pour éviter le surpâturage : attendre un stade d'au moins 3 cm de pousse et ne pas revenir avant 40 jours sur le paddock.
  • 1 fauche dans l'année pour les prairies permanentes (fauche la veille à 7/8cm et pâturage le lendemain si le temps le permet)


Yvon poussier observe que ses prairies permanentes sont plus performantes que les temporaires.


Silo
Silo GAEC de la Bunoiderie 1.jpg

Agroforesterie

Situation du GAEC de la Bunouderie et de ses haies

Avec 12/13km de haies sur 130 ha (soit une densité de 69 m de haies / ha), les Poussiers font perdurer ce que leurs ancêtres ont mis en place après le remembrement en 1991 : à ce moment donné des haies ont été déplacées lors de plans de replantation qui ont été proposés aux agriculteurs et ils ont ainsi pu préserver certaines souches. Cette densité est bien supérieure à la moyenne départementale (60m/ha).

  • Les essences principales présentes dans la ferme sont le châtaigner (48%) et le noisetier (26%).
  • Il y a une grande diversité des haies avec une majorité de taillis sous futaille et cépées d'arbustes. Le taillis sous futaille présente un grand intérêt en termes de préservation de la biodiversité car l'ensemble des strates est présente et donc une plus grande diversité d'habitas.
  • Autant de haies interparcellaires qu'intraparcellaires (environ 30% pour les deux catégories). Il y a également une forte proportion de haie en bordure de route (20%).
Typologie des haies au GAEC de la Bunouderie (extrait du diagnostic de la SCIC Bois énergie pour le plan de gestion des haies 2021)

Pour les agriculteurs, l'intérêt est :

  • Le maintient du bocage et de la biodiversité (96% de recouvrement continu de la haie, ce qui permet de jouer un rôle décisif de gîte pour la biodiversité).
  • La capture de carbone : partant du principe qu'une tonne de bois contient 0,5 t de carbone, le potentiel de carbone stocké est de 3 367 t de carbone et un accroissement annuel de 224 t supplémentaires tous les ans.
  • La résilience par rapport au dérèglement climatique et aux hausses des températures : les agriculteurs observent que les haies permettent de conserver la fraicheur à l'intérieur des parcelles. Yvon Poussier évoque notamment un épisode en 1976 de grande sécheresse où il observe que les prairies où les haies étaient présents étaient plus productives. Dans ce sens, Yvon et Sylvain n'observent pas nécessairement de perte de productivité en conséquence des haies : "Quand c'est de la prairie, il n'y a pas d'effet de bordure" par rapport aux haies".
  • 35% des haies sont perpendiculaires ou obliques par rapport à la pente et sont donc un atout considérable pour lutter contre l'érosion. 45% sont parallèles et ont donc un rôle dans le circuit de l'eau de ruissellement.
  • Le bien-être animal en période de pâturage.
  • De générer la première couche de litière avec du BRF.
  • De générer de l'énergie et du rendement avec du bois de chauffage déchiqueté(essences ciblées pour cela : châtaigner, frêne, merisier et saule). La ferme est ainsi équipée de 3 chaudières et est autonome en chauffage depuis 2004. Sylvain participe à la structuration de cette filière dans son département depuis le début des années 2000, étant actuellement président de la CUMA Innov '61. Cette filière est favorisée par l'existence de chaufferies locales comme celle de Domfront. La ferme a été équipée de la première machine à grappin en 2004, et était la seule dans le département, depuis 180 se sont développées.
    • Production de 700 MAP (Mètre cube Apparent).
    • 400 mil t par an à l'échelle de la CUMA.
  • Possible production pour du bois d'œuvre (environ 3 000 mètres linéaires en présentent le potentiel dans la ferme)

Entretien des haies

  • Gestion à la tronçonneuse.
  • Recépage des haies anciennes tous les 10/12 ans (une "coupe rase", explique Sylvain, tout comme le mob grazing en pâturage) pour que les arbres refassent des racines, que le sol stocke davantage de carbone et que les nouvelles racines s'adaptent davantage au milieu.
  • Recépage tous les ans des haies récentes (= ayant moins de 10 ans et qui représentent environ 3% des haies).
  • Eclaircissement également tous les 10/12 ans.
  • Elagage des haies aussi réalisé par les vaches.
  • Sécateur tous les ans pour éviter la ronce et sélectionner les espèces souhaitées (le robinier par exemple, peut devenir trop envahissant et ne fait pas non plus de très bons rendements, donc il est enlevé).

Rendement des haies

Rendement haies estimé par Sylvain Poussier. Nous observons une nette augmentation entre 2022 et 2023.

Satisfaction Sociale

8/10 pas de 60h par semaine, se sent pas urchargé, systeme assez souple peuvent se faire remplacer sans trop de pb plus souple depuis passe en SD faut ressister à la pression sociale de ce que disent les voisins

Economie

Evolution des marges brutes entre 2019 et 2023

Evolution des coûts fourragers entre 2019 et 2023


Sachant qu'au total le coût des surfaces fourragères / ha est de 259 € pour la période 2023-2024.

Exemple du coût fourrager / ha du maïs

Evolution des marges brutes / ha de l'atelier Vaches laitières et taurillons

Equipements et bâtiments

Equipements
Equipement 1 Semeato d'occasion acheté il ya 5 ans (3m 20)
Coût Equipement 1 13 000 € + entretien 7 000 €
Equipement 2 Herse
Voie d'obtention CUMA
Equipement 3 Semoir à blé
Voie d'obtention CUMA
Equipement 4 Strip till (Jallep)
Voie d'obtention 17 000 € (neuf, CUMA)
Equipement 5 Rouleau Faca
Voie d'obtention 10 000 € (neuf)
Equipement 6 Trieur nettoyeur
Voie d'obtention 3 000 € (d'occasion)
Equipement 7 3 Chaudières
Elément semeur du Semeato
Semeato GAEC de la Bunouderie
Semeato vue d'ensemble
Bâtiments
Bâtiment 1 salle se traite
Bâtiment 2 stabulation pour animaux
Bâtiment 3 stockage de fumier
Bâtiment 4 stockage troupeau
Bâtiment 5 strockage paille


Commercialisation

Production et commercialisation
Atelier de production 1 Grandes cultures de blé
Atelier de production 2 Lait
Atelier de production 3 Taurillons
Atelier de production 4 Pommes

Tout est vendu à la coopérative Agrial.

Capture de carbone en système herbager

Partie de Cédric Cabrol


Galerie photos

Salle de traite au GAEC de la Bunouderie
Silo au GAEC de la Bunouderie


Sources

  • Entretiens réalisés le 17/01/2024 avec Yvon Poussier et le 21/02/2024 avec Yvon et Sylvain Poussier sur leur ferme.
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