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GAEC des Gariottes

De Triple Performance
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Ferme en agriculture biologique, entre vache limousine, poulet de chair, arboriculture et autonomie en fourrage
David DURAND, Vincent LAROCHE, Alex TRONCHE, Eric BOUTANG
Institut Agro Montpellier Corrèze (département) Élevage bovin viande

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Le GAEC des Gariottes, situé en Corrèze, est géré par quatre associés qui pratique une agriculture diversifiée. Ils sont spécialisés dans l’élevage de bovins limousins, l’aviculture, l’arboriculture, ainsi que dans la gestion de prairie et la production de fourrage pour leur autonomie. Certifiée 100 % en agriculture biologique, ils s’engagent à produire de manière durable et respectueuse de l’environnement.


Contexte

  • Nom des agriculteurs : Eric Boutang (49 ans), David Durand (40 ans), Vincent Laroche (53 ans), Alex Tronche (49 ans)
  • Nom de l’exploitation : GAEC Ferme des Gariottes
  • Localisation  : Chauffour-sur-Vell, Corrèze, région Nouvelle-Aquitaine
  • SAU : 250 ha
  • UTH : 4,5
  • Production : Polyculture-élevage
  • Cultures : Méteil, prairie temporaire et permanente, noix
  • Cheptel : 180 UGB Limousin, 3 lots de 16000 poulets au total
  • Type de sol : Acide sableux à Argilo calcaire
  • Climat : Océanique
  • Cahier des charges : Agriculture Biologique
  • Contexte régional : L’exploitation se situe à Chauffour-sur-Vell, dans le département de la Corrèze, située en région Nouvelle-Aquitaine, qui bénéficie d'un contexte agricole diversifié, marqué par des paysages vallonnés et une grande variété de terroirs. Traditionnellement axée sur l'élevage bovin, notamment la race limousine, la région est aussi réputée pour ses cultures de céréales, de noix et ses prairies.


Organisation du GAEC

Le GAEC des Gariottes est une exploitation agricole créée en 2011, regroupant au départ cinq exploitations. Aujourd’hui, il fonctionne avec quatre associés :

  • Eric Boutang (49 ans)
  • David Durand (40 ans)
  • Vincent Laroche (53 ans)
  • Alex Tronche (49 ans)

L’activité est répartie sur plusieurs ateliers :

  • Élevage bovin (responsables : David Durand et Eric Boutang) : troupeau de vaches allaitantes limousines, 110-120 vêlages par an, production de veaux rosés, vente de vaches de réforme et d'une dizaine de taurillons pour la reproduction, commercialisation en direct et via la coopérative Le Pré Vert, boucheries, Biocoop, éleveurs et Kbs-Genetic pour les reproducteurs.
  • Grandes cultures et prairies (responsables : David Durand et Eric Boutang) : rotation des cultures pour l’autonomie alimentaire du troupeau, majorité en prairies permanentes (140-150 ha), autoconsommation pour les bovins.
  • Verger de noyers (responsable : Alex Tronche) : 45 ha en bio, commercialisation directe et indirecte (Vie Claire, Biocoop, boulangers, salons…) avec activité de transformation (cerneaux, huile, confiture, vin).
  • Élevage de poulets bio (responsable : Vincent Laroche) : 4 bâtiments en bandes uniques pour 16 000 poulets au total (4 000 par bâtiment), élevage en plein air avec 7 ha de parcours, commercialisation via la coopérative Terres du Sud et en direct.

L’exploitation emploie un salarié à temps partiel ainsi que des travailleurs saisonniers pendant la période des récoltes de noix, pour une durée variant de 1 à 6 mois en fonction des besoins.


Spécificités de l’exploitation

Les GAEC rassemblant un nombre important d’associés sont relativement rares dans la région. Avec ses quatre membres, le GAEC des Gariottes se distingue comme une exploitation originale dans le paysage agricole corrézien.


Enjeux locaux

L’exploitation est située dans une région très touristique, à proximité de sites renommés tels que Collonges-la-Rouge, Rocamadour et Sarlat, ce qui a un impact direct sur la commercialisation des produits. L’un des principaux défis locaux réside dans la problématique de la transmission des exploitations, qui devient de plus en plus complexe, voire impossible, en particulier pour les exploitations d’élevage avec de grands cheptels et d’importantes surfaces de cultures et de prairies (plus de 80 ha). Par ailleurs, les nouveaux agriculteurs s’installent fréquemment seuls, ce qui génère des difficultés majeures, notamment dans le secteur de l’élevage bovin.

L’adaptation aux conditions climatiques changeantes est le deuxième enjeu principal de la zone, notamment pour le noyer, à cause des gels, des excès d’eau et des maladies nouvelles dans la région comme l’anthracnose.


Motivations et objectifs

Au moment de la création du GAEC, chaque associé avait son exploitation individuelle, et quand les exploitations ont été rassemblées, le GAEC avait une partie en conventionnel (bovin allaitant, noyer, vignes) et une partie en bio (bovin allaitant, noyer, poulet).

Avec ce GAEC, il y a eu volonté de développer un système autonome et résilient, avec une priorité donnée au bio et à la qualité des productions. Aussi, la recherche de diversification et de complémentarité entre ateliers pour sécuriser les revenus a été partie intégrante de la formation du GAEC, avec une valorisation des produits en direct, en circuits courts et auprès de coopératives spécialisées.


Étapes de transition

  • 2009 : Début de discussion autour du GAEC entre les 5 associés (dont Philippe Leymat, aujourd’hui viticulteur retourné en individuel).
  • 2011 : Finalisation de la création du GAEC. Conversion progressive à l’Agriculture Biologique, avec adaptation des pratiques culturales et gestion des cheptels.
  • 2016 : Départ de Philippe Leymat qui garde les vignes en exploitation individuelle.


Descriptif du système actuel

Prairies et céréales

Assolement et rotation :

  • Assolement : 140 ha de prairies permanentes, surfaces de méteil composées d’un mélange de céréales et de prairies temporaires.

Les prairies sont pâturées et fauchées pour stocker le foin en sec ou en enrubannage. Ils choisissent le mode de stockage selon la météo : si le temps est trop humide, ils stockent en enrubannage, sinon en sec.

Protection des cultures :

Le pois semé dans le méteil attire parfois les sangliers. Ils rencontrent également des problèmes de limaces qui s’attaquent à la luzerne lors de la levée. Pour pallier à cela, ils font un pré-semis de colza sur quelques bandes 3 semaines avant le semis de la prairie. Ainsi, les limaces se nourrissent du colza et épargnent la luzerne.

Semences :

Ils dédient une parcelle au semis de culture pure pour faire leur propre semences de prairies de luzerne et de méteil. Ainsi, ils sont autonomes en semences à l’exception des semences graminées, trèfles et pois qu’ils achètent.

Amendement et fertilisation :

De la potasse était appliquée parfois sur la luzerne sous forme de sulfate de potasse. Cette pratique est en pause car la potasse est très chère.

Chaque année, environ 3 000 m³ de fumier bovin et avicole sont produits et principalement apportés aux cultures de méteil ainsi qu’aux jeunes prairies. De plus, 50 unités d’azote organique sont ajoutées au méteil pour favoriser sa croissance.

Travail du sol:

Deux déchaumages sont effectués avant de semer le méteil. Quasiment toutes les surfaces sont labourées. C’est la solution idéale pour gérer les adventices selon eux, notamment le rumex. En effet, en raison de la dépendance à la météo pour le semis, ils ne trouvent pas le temps de faire un faux semis ou un semis tardif.


Noyeraies

Parcellaire :

45 hectares sont consacrés à la culture des noix de différentes variétés: Aras, Marmot, Franquette, Fers Nord. Les plants proviennent d’un pépiniériste de l’Isère. La densité varie selon les variétés : espacement de 4 m sur le rang et 8 m entre les rangs ou espacement de 10 m sur le rang et 10 m entre les rangs.

Entretien du verger :

La taille est simplifiée, elle consiste à former les jeunes arbres les premières années puis à relever peu à peu la couronne pour faciliter le passage des engins. Le couvert végétal spontané est géré par tonte. La récolte des noix est entièrement mécanisée grâce à des machines automotrices qui les ramassent au sol. La majorité des vergers bénéficie d’une irrigation par aspersion. Tous les deux ans, 20 à 25 tonnes de fumier bovin par hectare sont épandues, et un apport de 70 unités d’azote est réalisé au début du printemps pour soutenir la croissance et la productivité des arbres.

Protection des vergers :

Les exploitants font face à d’importants aléas climatiques ces dernières années, notamment des épisodes de gel qui peuvent détruire une partie, voire la totalité des récoltes. En parallèle, ils doivent également lutter contre des maladies comme l’anthracnose, qui peut défolier totalement les vergers. À ce jour, aucune solution efficace n’a été trouvée pour contrer ces défis majeurs.


Elevage bovin

Mâles reproducteurs limousins âgés d'1 an

Composition du troupeau :

Le troupeau bovin rassemble 180 UGB de vaches limousines. Chaque année, entre 110 à 115 vêlages sont réalisés (printemps et automne). L’intervalle vêlage vêlage est de 365 jours et le taux de mortalité est de 6 à 8% selon les années. Ils gardent 25 génisses pour renouveler le troupeau et une dizaine de taurillons pour être vendus vers 1 an comme reproducteur. Ils vendent les autres animaux à la coopérative et en vente directe. Ils produisent également des veaux rosés.

Alimentation du troupeau :

  • Foin et enrubannage
  • Pâturage tournant dynamique : Le troupeau bovin pâture les prairies temporaires et permanentes du 15 mars au 1er décembre en moyenne. La durée de pâturage sur chaque parcelle dépend de la productivité de la prairie et de la pression mise par les animaux sur les ressources disponibles.
  • Complémentation de la ration avec du correcteur azoté

Les animaux sont pesés tous les 3 mois pour ajuster leur ration si nécessaire.

Santé du troupeau :

Les bovins sont vaccinés contre la grippe et les diarrhées néonatales. Ils ont déjà testé des produits alternatifs tels que des huiles essentielles ou de l’homéopathie mais ont arrêté en raison du coût et du temps de travail qui n’était pas rentable.


Elevage avicole

Composition du cheptel :

Le cheptel de poulet est composé d’animaux de souches JA57. 3,2 bandes de 16 000 poulets sont faites chaque année. Ils sont répartis dans 4 bâtiments de 400 m² et ont accès à un parcours agroforestier de 7 ha.


Alimentation du cheptel :

Les poulets reçoivent successivement un aliment de démarrage, un aliment de croissance et un aliment de finition dont la composition évolue selon leurs besoins nutritifs.

Santé du cheptel :

Un traitement vermifuge est intégré dans l’alimentation au moment de la finition.

Abattage et commercialisation: La coopérative Terres du Sud récupère les poulets après 4 mois d’élevage et s’occupent de l'abattage, de la préparation de la viande et de la commercialisation. L’exploitation rachète une partie de la viande pour faire une vente directe à la ferme.

Photo d'un des bâtiment de 400m² destiné à l'élevage de poulet et son parcours de 7 ha.


Résultats (+ et -) des pratiques

Rendements :

  • Céréales en méteil : aux alentours de 30 à 40 q/ha.
  • Noix : le rendement est variable à cause des épisodes de gel notamment, et de l’anthracnose, avec en moyenne 1,3t de noix/ha sur les dernières années.

Après la conversion en bio de l'intégralité du verger de noyer, les rendements ont légèrement diminué sur les premières années, mais par l'apport de fumier et d'engrais ils ont pu les corriger.

Néanmoins, les arbres sont très sensibles aux nouvelles maladies, sans moyen de lutte développé en agriculture biologique. Les moyens du GAEC sont également trop limités pour pouvoir intégrer des moyens de protection contre le gel, comme des tours antigel. Aussi, selon les associés les céréales ont un rendement limité par les produits disponibles en bio pour fertiliser.  


Autonomie de l’exploitation

Pour les semences, la conduite des surfaces pour le méteil et les prairies permet une bonne autonomie alimentaire du cheptel bovin. De plus, l’exploitation est autonome en semences pour la luzerne, féverole, épeautre, triticale, et achète uniquement les graminées, pois et trèfles.

Pour l’énergie, l’exploitation possède des panneaux solaires sur les bâtiments mais n’est pas totalement autonome en énergie, avec des coûts en électricité d’environ 18 000€/an.


Équipements

Le matériel de l’exploitation est réparti entre plusieurs CUMA : matériel de semis, travail du sol, bennes de transport, épandage du fumier et enrubanneuse. Le reste du matériel leur appartient. Le parc matériel est assez conséquent car les ateliers sont répartis sur plusieurs sites.


Investissements

Les investissements de départ étaient assez conséquents en 2011 et sont quasiment finis d’être remboursés (bâtiments d’élevages, chaînes de noix, etc.). Ils continuent progressivement de renouveler leur matériel et d’investir afin de garantir un bon fonctionnement des ateliers.

Ils n’ont pas eu d’investissements de terrains à faire car toutes les parcelles agricoles sont en fermage.


Commercialisation

Les produits de l'exploitation sont principalement commercialisés à travers des coopératives et des circuits spécialisés, en lien avec des partenaires de confiance.

  • Veaux rosés : La vente des veaux rosés se fait via la coopérative Pré Vert, qui les distribue dans des boucheries bio ainsi que dans des restaurants collectifs.
  • Poulets  : Les poulets de l'exploitation sont commercialisés par la coopérative Terres du Sud, qui les distribue principalement dans les magasins Carrefour et sur des circuits bio. Les poulets sont vendus entiers ou en pièces en fonction de la demande.
  • Noix : Les noix de l'exploitation sont vendues par le biais de circuits spécialisés, notamment les magasins Vie Claire et Biocoop, ainsi que lors de salons spécialisés. Ces canaux permettent de valoriser les produits en bio, tout en répondant aux attentes des consommateurs dans une logique de circuits courts.
  • En complément de ces ventes via des réseaux établis, il y a également une part de vente directe. De la viande de veau, de bœuf et environ 800 poulets sont vendus directement aux consommateurs sous forme de colis vendus à la ferme aux habitants locaux.


Stockage

  • Le stockage du méteil se fait en silo ventilé.
  • Les effluents d'élevage, quant à eux, sont généralement épandus rapidement sans passer par une phase de compostage afin de maximiser leur effet azoté sur les cultures.


Bilan économique, social et environnemental

Bilan financier

Depuis 2020, l’exploitation fait face à une baisse des revenus, en raison de plusieurs facteurs : la crise du Covid, l’augmentation du coût des intrants et la crise du bio, qui a impacté les prix de vente.

L’atelier bovin représente à lui seul 50 % du chiffre d’affaires, garantissant une certaine stabilité économique. Toutefois, la ferme reste fortement dépendante des aides de la PAC, qui constituent 50 % des revenus. Sans ces aides, l’équilibre économique serait très difficile à maintenir.

En moyenne, chaque associé perçoit environ 2 000 € net par mois, avec en plus la prise en charge de certaines dépenses comme la voiture et le téléphone professionnel.


Bilan social

L’organisation du travail repose sur une répartition des tâches entre associés selon leurs spécialités, ce qui permet une meilleure efficacité.

Les associés arrivent à s’octroyer un week-end libre une semaine sur deux, mais la charge de travail reste importante, avec souvent plus de 40 heures par semaine. Les congés sont rares, limités à environ une semaine par an, ce qui peut peser sur la qualité de vie.

Malgré une bonne entente au sein du GAEC, le manque de rentabilité de certaines productions restreint les possibilités d’améliorer le confort de travail et de dégager plus de temps libre.


Bilan environnemental

L’exploitation est 100 % en agriculture biologique, avec une bonne autonomie fourragère, réduisant ainsi la dépendance aux intrants extérieurs.

Les choix techniques sont faits en fonction des caractéristiques des sols et du climat. Par exemple, la luzerne est privilégiée sur les terres argilo-calcaires, où elle s’adapte bien et contribue à la fertilité du sol.

L’exploitation est également engagée dans une démarche d’expérimentation pour améliorer ses pratiques écologiques. Parmi les innovations testées, l’implantation de colza en pré-semis pour limiter les attaques de limaces est efficace.


Avantages et limites des pratiques mises en place

Le système diversifié mis en place sur l’exploitation présente plusieurs atouts majeurs :

  • La diversification des ateliers permet de limiter les risques économiques en répartissant les sources de revenus et en favorisant des interactions bénéfiques entre les productions. L’atelier bovin, par exemple, fournit du fumier utilisé pour fertiliser les cultures et les prairies.
  • L’exploitation bénéficie également d’une bonne autonomie fourragère, grâce à une rotation des cultures bien pensée et à une gestion optimisée des prairies. De plus, l’organisation collective du GAEC est un véritable atout, permettant de mieux répartir la charge de travail et de garantir une certaine flexibilité.


Cependant, certaines limites persistent :

  • L’atelier poulet, bien que bien structuré, dépend fortement d’une alimentation extérieure onéreuse, ce qui pèse sur la rentabilité.
  • La ferme est particulièrement exposée aux aléas climatiques, notamment les gelées printanières et les maladies des noyers, qui menacent la pérennité de la production arboricole. La recherche de solutions pour mieux anticiper ces risques reste un enjeu clé pour l’avenir.


Perspectives et avenir

  • L’une des priorités pour l’avenir est de sécuriser la production de noix, notamment en souscrivant une assurance récolte afin de mieux faire face aux pertes liées aux aléas climatiques. Les associés cherchent également à identifier des solutions pour contrer le gel et les maladies émergentes, qui menacent la pérennité de cet atelier.
  • Ils souhaitent maintenir et optimiser le système en place, en continuant à améliorer l’organisation du travail et l’autonomie de l’exploitation.
  • La question de la transmission du GAEC est un enjeu clé à plus long terme. Conscients des difficultés croissantes pour l’installation des jeunes agriculteurs, ils réfléchissent déjà aux meilleures conditions pour assurer la continuité de l’exploitation et accompagner la future génération.


Conseils de l’agriculteur pour s’installer

Pour un jeune agriculteur souhaitant se lancer, les associés recommandent avant tout de ne pas s’installer seul. Travailler en collectif, comme ils l’ont fait au sein du GAEC, offre une plus grande flexibilité, un meilleur partage des responsabilités et une plus grande résilience face aux imprévus.

Ils soulignent également l’importance d’être patient et de bien s’entourer dès le départ. Se faire accompagner par des structures comme la chambre d’agriculture peut faciliter les démarches et aider à éviter certaines erreurs.

Enfin, ils insistent sur la nécessité d’anticiper les évolutions climatiques et du marché. L’agriculture est un secteur en constante mutation, et savoir s’adapter aux nouvelles contraintes, qu’elles soient environnementales ou économiques, est essentiel pour assurer la pérennité de son exploitation.


Si c’était à refaire ?

Avec le recul, les associés referaient globalement les mêmes choix, convaincus par leur modèle agricole malgré les défis rencontrés. Toutefois, ils prendraient une assurance récolte pour les noix dès le départ, afin de mieux se prémunir contre les aléas climatiques qui ont fortement impacté leur production ces dernières années.

Ils réfléchiraient également encore plus à l’organisation des différents ateliers pour optimiser le travail et gagner en efficacité. Malgré les difficultés actuelles, ils restent satisfaits du système mis en place, qui leur permet de maintenir une exploitation diversifiée et résiliente.


Source

La version initiale de cet article a été rédigée par Lise Antunès, Pauline Castel et Alioscha Lambert,

étudiants en agronomie à l'Institut Agro Montpellier, suite à l'interview de David DURAND, Vincent LAROCHE, Alex TRONCHE, Eric BOUTANG, réalisée le 12/02/2025.


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Cette page a été rédigée en partenariat avec Institut Agro Montpellier

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