Grand Débat: Le temps des arbres - Paysage in Marciac

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Paysage in Marciac 2020


Comme tous les dimanches, un sort une vidéo de Paysage in Marciac édition 2020

Aujourd’hui, grand débat sur le sujet: le temps des arbres

avec Jacques Hazera, Sophie Maillé, Alain Canet (présentateur), Nicolas Guix et Marie-France Barrier.


Bon visionnage !

Annexes

Transcriptions

Transcriptions

marie-france le temps des arbres qu'est
ce que c'est que le temps des arbres
pour toi qu'est ce qui s'est passé dans
le temps des arbres honnêtement les
tables documentaire d'avoir deux
documentaires de mesures eh bien ça fait
de nombreuses années que en tant que
réalisatrice je suis au service de jay z
et kanye l'agroécologie qui essaie avec
ma canne prize money qui m'est offerte

Afficher la suite


sur les grandes chaînes de france
télévisions de donner un espace pour
montrer que la crise agricole et la
prise des spas l'actuel est aussi une
opportunité pour laisser pousser des des
nouvelles des nouveaux regards d'une
nouvelle façon de faire des nouvelles
façons d'être en lien avec le vivant et
avec le sol et donc le temps désormais
que la continuité d'un documentaire et
elle faisait les quelques années qui
s'appelait le champ des possibles et
qu'il y avait déjà cette pour objet de
montrer ce renouveau du monde paysan
illustrer les regards n'étant pas
réunies aux immenses que par des
agriculteurs de souche qui c'est qui
chercha à résister à leur métier et
voilà une continuité de ceux de ce film
est né le candidat puisque l'on se fait
songer la réflexion sur bedeo vise en
tout cas le renouveau du monde paysan
c'est clairement travailler sur le lien
au sol
sur le travail et le lien au sol et puis
j'avais beaucoup typé sur un article
coécrit par monsieur canet et je suis le
trash clair sur le fait que la crise
agricole était avant tout une cuisse du
sol à l'époque la crise du monde
agricole et avant qu'une crise du sol
agricole et et que la réponse était
l'arbre eysines j'ai proposé ce une
romance entre demande france télévisions
de travailler sur l'artiste il ya toute
cette cet élan autour de ce best-seller
son intelligence des arbres et on m'a
demandé de travailler là dessus et sur
l'intelligence du rapport à l'arbre ces
mecs là l'assurance me permet de mieux
mesurer en quoi les arbres collaborent
sont des êtres sociaux d'intelligence
sont les pionniers du web on va dire et
donc l'idée du temps des arbres était de
proposer une autre lecture qui était
celle de l'intelligence de notre lien à
l'arbre est en passe était
définitivement notre meilleur compagnon
est certainement notre meilleur ami
depuis toujours et que la suite de
l'histoire se ferait sans doute si on la
veuve joyeuse et vertueuse à ses côtés
et donc le temps des arbres c'est une
approche très transversal qui va du
monde forestier avec justement tous ces
alternatives au monde forestier qui sont
en train de d'émerger portée par des
vents dire des réseaux qui font un peu
écho au réseau porté par des paysages 32
qui sont dans le monde forestier et
celui de du réseau des alternatifs
forestière des réseaux qui essaient de
de faire émerger des nouvelles pratiques
de nouvelles lien à la forêt une autre
façon de faire émerger la sylviculture
12 qui permettrait un peu comme
l'agroforesterie de produire tout en
protégeant et donc le film s'entame sur
justement c'est cette nouvelle
sylviculture se prolonge avec le lien à
l'art compagnon de l'agriculteur comme
arbre outils de fertilité ou compagnon
chez les vignerons mais aussi l'arbre
comme on me dira supports pédagogiques
ces deux là peut être un support et un
compagnon pour éduquer nos enfants aient
les remettre en plein air mais aussi
pourquoi pas se soigner et le film se
termine comme ça aux côtés de deux
thérapeutes et de médecins qui essaient
de reconnecter des enfants à leur propre
voie de guérison en les mettant un lien
à la voilà merci merci beaucoup marie
france on va continuer le tour de table
avec nicolas weeks et vous allez nous
dire ce que c'est pour vous le temps des
arbres le temps des arbres le temps
longue peut-être des arbres vous allez
dire d'où vous venez
où vous allez et pourquoi vous y allez
donc bonjour nicolas weeks moi je suis
suis du conservatoire des espaces
naturels donc voilà je travaille dans la
région midi-pyrénées viatteau occitanie
et et en particulier moi je travaille
depuis depuis mon doctorat sur les les
petites bêtes qui a dans ces vieux
arbres en particulier les coléoptères et
en travaillant sur sur les insectes de
ces vieux arbres
en fait pour moi la vie des arbres elle
commence assez tardivement pour qu'il
soit accueillant envers ces bêtes là
j'ai en particulier travaillé sur des
espèces de qualité on a parlé du pique
prune
ça fait partie de mes domaines d'études
et d'autres notre espèce est en fait les
arbres commencent à devenir accueillant
pour ce type d'espèce à peu près à
partir de 200 250 ans en moyenne
donc voila moi j'ai une approche de
l'arbre
ac on va dire tardive dans l'espace
temporel et on se rend compte que ces
arbres là l'arbre pour nous il en forêt
malgré tout des arbres qui ont dépassé
200 250 ans aujourd'hui il y en a plus
beaucoup en forêt des espèces comme le
pique prune on le trouve plus en forêt
quasiment france il ya quasiment plus
aucune forêt de france qui héberge cette
espèce pourtant forestière et du coup
aujourd'hui on la trouve que dans des
arbres les trognes voilà typiquement ce
sont les trognes qui ont permis de
maintenir des armes sur le long terme et
en travaillant du coup sûr sur les
raisons qui font qu'une espèce pourtant
forestière n'est plus en forêt mais
uniquement dans le milieu agricole
finalement on se pose vraiment beaucoup
de questions sur sur l'arbre sur d'où il
vient puisque normalement l'art bien de
la forêt faut se dire qu'en france
normalement vit dans une grande forêt
l'écosystème naturellement en prend à
présent en france et quasi exclusivement
la forêt alors une forêt pas forcément
danse comme une forêt très fermé mais
avec des ouvertures qui peuvent se créer
selon les cycles d'évolution de la forêt
un voile à la forêt mature et les arbres
tombent par terre ça fait des trous et
il ya la régénération
or tous ces cycles là aujourd'hui ils
sont plus forcément présent parce que la
sylviculture raccourcissent et sylvie
génèse dont on tronque en fait le cycle
forestier à la fin de la période de
maturation des arbres donc à la fin de
leur période de croissance pour les
prélever c'est le site de la production
et du coup tous ces vieux arbres ayant
disparu des forêts se retrouve dans dans
le dans le paysage agricole mais
toujours avec une histoire tout à
l'heure je suis intervenu j'ai parlé de
patrimoine culturel parce qu'on se rend
compte que finalement aujourd'hui où
sont gardées les vieux arbres en france
il ya toujours derrière une histoire de
famille où une histoire un aspect
historique quelqu'un qui à planter cet
arbre qui est un petit peu connus on l'a
gardé c'est un arbre qui fait la
jonction entre deux territoires
important donc on lagarde s était le
croisement de parcelles ou alors c'est
l'histoire du grand père qui a toujours
parlé de cet arbre c'est l'arbre dans
laquelle on a joué quand on en compte
dans quand on était petit et du coup on
ne coupe pas il ya cette transmission
donc voilà ça c'est on va dire l'aspect
un peu sociale qu'on peut avoir autour
de l'arbre
et puis après aujourd'hui il ya tout le
débat scientifique autour des intérêts
des arbres on parle beaucoup de
changements climatiques
il ya beaucoup d'études qui montrent que
quand on a beaucoup d'arbres il va il
fait plus frais on se met à replanter
les arbres un petit peu partout en ville
après sans faire de grandes études tout
un chacun là en ce moment il fait un
petit peu chaud on est tous contents
d'aller se balader dans une forêt bien
fraîche pour retrouver un petit peu
l'air quand il fait aussi chaud voilà un
petit peu brièvement une présentation
que je pourrais faire autour de mon
approche vis-à-vis de l'arbre à ce stade
ok merci ce film eyes et le temps de la
salut bonjour
donc oui je m'appelle sophie mallet je
suis chargé d'études animation
territoriale à un nature en occitanie
qu'est une association naturaliste de
protection de la nature et je suis plus
particulièrement chargé de la
coordination de l'observatoire des
forêts des pyrénées centrales qui a pour
but la reconnaissance et la préservation
des vieilles forêts dont on parlera
certainement et l'amélioration de la
prise en compte de la biodiversité dans
la gestion courante des forêts donc on a
tout un conte un accompagnement des
territoires pour cette prise en compte
de ces forêts onf et des remontées
données naturalistes
on essaye de convaincre les territoires
des propriétaires privés également les
propriétaires privés comme publics de
préserver ses forêts à fort enjeu
écologique des actions de
sensibilisation et on travaille avec le
conservatoire des espaces naturels donc
avec nicolas et avec d'autres
scientifiques venant du conservatoire
botanique national pn et midi pyrénées
et de l'école d'ingénieurs de purpan et
d' unité mixte de recherche dina fort
avec l'inra sur l'inventaire de ces
vieilles forêts qui sont des forêts
anciennes et mature qui sont des
reliques de forêt au fonctionnement
naturel qui ont retrouvé un
fonctionnement naturel et dont on trouve
une biodiversité spécifiques comme ça on
pourra peut-être vous en parler un petit
peu tout à l'heure avec nicolas parce
qu'on a fait tout un travail dessus ça
fait dix ans qu'il ya des études qui
sont faites sur ces vieilles forêts
et qui ont pour vous parler un petit peu
plus en détail de ces forêts on va dire
sup naturelles qui ont gardé leurs
cycles naturels forestiers je m'étends
pas plus parce que le but c'est que vous
nous posez des questions c'est juste
pour vous donner envie
faites gaffe si l'on pose beaucoup de
questions
jacques hazera la forêt le temps de
l'arbre et la gestion forestière dont
moi je suis un peu à l'extrême opposé de
vous deux parce que je suis expert
forestier installé dans le massif
landais le massif landais c'est ce qu'il
ya de plus en pointe
à mon avis en france sur le territoire
national pour faire de la foresterie
intensive c'est à dire mettre des
tracteurs triturer le sol faire des
plantations après avoir détruit et semi
naturels etc
réduire réduire les la durée des cycles
de production pour le pin maritime on
est passé en gros de 60 ans à 30 ans une
ou deux décennies 60 en deux cycles de
production à 30 ans voyez en l'espace de
dix vingt ou trente ans bon enfin on est
vraiment dans une dans une démarche qui
se veut ultra productiviste et donc mon
univers est exactement l'opposé du vôtre
je crois vous parliez de pique prune et
de différentes bestioles qui qui
peuplent la biodiversité de vos forêts
anciennes nous on va dans l'autre sens
on réduit on casse en fait extrêmement
un grand nombre de deux dégradations et
alors donc personnellement moi je me
repose un peu à tout ça évidemment c'est
là que je vous rejoins
j'essaie de gc de ramener un petit peu
de raison dans cette filière qui à mon
avis va au casse pipe et va au
casse-pipe très vite à l'accélère en
plus et le discours que j'essaie de
porter les expérimentations que que je
fais les choses que j'essaie de mettre
en pratique que ce soit dans ma forêt
personnel ou chez mes clients
ça ne porte pratiquement pas de fruits
vis-à-vis enfin l'oreille des des
forestiers professionnels des forestiers
de la filière se ferme
je dirais de plus en plus face aux
propositions que moi et quelques autres
on essaie d'amener quelques autres dont
et eric et dans la salle mais on est on
est un petit un petit noyau va essayer
de faire ce genre de chose de proposer
des solutions plus que raisonnable voila
voila mon univers et voilà l'action que
j'essaie de mener
bon tout ça il va falloir évoluer je
serais tenté de dire
on dit souvent dans nos métiers de la
grue écologique si on mangeait tous des
produits agro écologique ça irait
beaucoup mieux mais si on commence si on
consomme et tous dubois vertueux ça
irait probablement beaucoup mieux est ce
qu'on peut faire des raccourcis de ce
type là marie france tu as eu une idée
géniale
il ya quelques temps le temps des arbres
s'est traduit par une nouvelle
association une nouvelle association
dont on nous dit très brièvement le
pourquoi du comment
s'il te plait je vais bien me préciser
très brièvement parce que je n'ai pas
toujours regarde la synthèse en quelques
mots l'idée était de prolonger de transe
de te transformer le propos du film en
action citoyenne en mouvement citoyen
très concrètement d'essayer de
participer au déploiement de c'est tout
c'est logique vertueuse autant au sein
du monde agricole que du monde forestier
et surtout eu d'aidé au déploiement de
l'agroforesterie et donc on a décidé
d'inviter chaque année des classes de 3e
cycle donc du cm1 la sixième à
accompagner des agriculteurs de leur
territoire à replanter des haies ou des
arbres en intra parcellaires pour voilà
accompagner les agriculteurs qui sont
sur ces démarches la permettre à nos
enfants de devenir les acteurs du
changement et en même temps se se
rapprocher de ceux qui font des visages
quotidien et de ceux qui les nourrissent
voilà donc cette initiative est née il
ya quelques mois lors de la diffusion du
film et concrétisera dès l'hiver
prochain avec déjà une à peu près 25
chantiers qui sont en train de se mettre
en place à travers tout le territoire
donc on va accompagner des vignerons des
éleveurs des maraîchers du côté de
mulhouse de quimper dans les landes
en région paca et voilà c'est cette idée
d'accompagner les acteurs du terrain et
des experts m'étonner du terrain et de
faire que ce mouvement la transition
agua écologiques deviennent d'affaires
de tous et en premier lieu de ceux donc
qui en seront j'espère les héritiers
savoir les enfants du canton qu'à
rentrer les enfants dans l'histoire en
général on arrive à créer une synergie
qui est plus large qui est plus vague
on s'adresse pas seulement à des des
férus du monde agricole mais on
s'adresse à la famille un peu tout le
monde
c'est ainsi qu'est née des enfants et
des arts une association qui attend ya
tant de nouveaux adhérents des dons de
l'encouragement et voilà ok merci des
enfants les arbres point org
si directement sur le site est
disponible maintenant le film le temps
des arbres qui est disponible à la
location est donc regarder le film le
temps des arbres nous permet de planter
des arbres avec des enfants est ce que
certains d'entre vous ont vu ce film le
temps des arbres oui il y en a
quelques-uns quand même bon ben ça va
eh bien les autres vous reste jusqu'à la
fin de paysages in marciac dimanche
minuit pour le regarder si vous le
voulez bien en tout cas un acte
pédagogique fort dont on espère que
portera ses fruits puis du coup nicolas
dans 250 ou 280 ira étudier les trognes
annoncé prochainement
on se projette et une fois n'est pas
coutume on se donne le temps d'agir
puisqu'on a vu on a vu beaucoup de
jeunesse dans la rue beaucoup de
jeunesse dans la rue qui faisait des
marches pour le climat et c'était l'idée
d'avoir une démarche pour le climat
nicolas on va revenir sur ces très vieux
arbres ils vont bien ils disparaissent
ils apparaissent qu'est-ce-qui qu'est ce
qui se passe et qu'est ce qui va se
passer puisque ce qui est utile
peut-être que de rappeler ô combien ô
combien ils sont nécessaires vitaux
essentiel alors c'est plus vieux arbres
comme on a vu on a beaucoup parlé des
trognes là sur l'intervention précédente
l'e tron qui sont nés un héritage de
pratiques qu'on a depuis plusieurs
centaines d'années mais des pratiques
qui ont disparu de territoire même si là
on sent qu'il ya une dynamique pour les
réintroduire le problème c'est que en
fait il ya beaucoup de vieilles trogne
qui disparaissent la l'arrivée des
tronçonneuses a quand même changé les
pratiques
on a beaucoup de tron qui ont disparu et
aujourd'hui on relance de la dynamique
pour en faire mais quand on se dit qu
une cavité arrive sur une autre une
cavité pour les espèces les plus lus et
la cavité les plus évolués demande 200
250 ans pour commencer à devenir
opérationnels pour certaines espèces
on voit qu'on risque d'avoir un trou le
recrutement initié aujourd'hui risque de
ne pas arriver assez vite par rapport à
la perte des arbres qu'on voit qu'ils
sont en train de disparaître
pour donner un exemple très simple et
locales 1 on avait fait des suivis des
populations de pique prune dans le gers
il ya à peu près 80% des arbres qu'on
avait vu en 2000 qui en 2015 n'existe
plus donc voilà c'est il n'y a pas
besoin de d'avoir des fondements très
compliqué pour comprendre qu'il ya
beaucoup d'arbres qui sont partis et que
même si aujourd'hui on en replante avant
qu'ils deviennent favorables on va
attendre 200 ans et est ce que dans 200
ans
les quelques dizaines d'arbres qui reste
favorable aujourd'hui seront encore là
il ya très peu de chances donc ça c
était un exemple qui illustre le concept
de continuité temporelle dont on parle
beaucoup quand on travaille sur la
biodiversité forestière c'est à dire que
les habitants en place il faut tout de
suite anticipée du recrutement pour
qu'il soit disponible tout le temps dans
le temps une espèce qui vit dans des
cavités d'arbres ça veut dire qu'il lui
faut tous les ans des cavités d'arbres
sur la parcelle dans laquelle elle vit
c'est des espèces qui se déplacent peu
parfois quelques kilomètres parfois
quelques centaines de mètres donc si
pendant dix ans il n'y a pas de cavités
d'arbres l'espèce n'a pu son habitat et
disparaît or dix ans à l'échelle d'un
arbre ces quelques minutes à l'échelle
d'une vie humaine
donc toute la difficulté est de réussir
à assurer la disponibilité en habitat à
la fois dans le temps et dans l'espace
et ses arbres c'est eux qui sont les
porteurs de ses habitants on parlera il
y aura certainement le mot d'ordre au
micro habitats dont on vous parlera tout
à l'heure on vous a parlé de dendre
hôtel mais à un moment les dents gros
micro habitats c'est tous ces petits
micro habitats qui sont portées par les
arbres aujourd'hui il y en a à peu près
plus de 130 137 exactement si je ne me
trompe pas qui ont été décrits et qui
sont ya une typologie standardisés au
niveau européen qui décrit chacun micro
habitats chacun héberge une biodiversité
spécifique qui a des rôles fonctionnel
par la suite on a parlé du tendre hôtel
mon retour on retrouve la racine
d'andrew qui sont ces petites poches
d'eau qui contiennent de l'eau les
coulées de sève par exemple vont être
intéressante à y avoir les cavités va y
avoir les branches cassées le bois mort
l'avantagent de la trogne c'est que les
différents usages qu'on en a fait font
que on a une diversité de micro habitats
qui se concentre sur un même arbre après
l'arbre en forêt il héberge rarement une
telle multitude de petits habitats mais
par contre c'est l'arbre en forêt c'est
la multitude des arbres en forêt qui
permettent d'avoir une disponibilité en
habitat assez large et une grande
biodiversité et après il était montré
que cette biodiversité
elle a des rôles fonctionnel à la fois
dans le cycle sylvicoles mais aussi pour
l'agriculture le dinh a fort à
travailler sur un papier qui est qui a
montré que l'ensemble des petits patches
forestier qu'on peut avoir sur notre
territoire dans les coteaux de gascogne
dans le gers
mais plus on a de petits patches
forestier plus on augmente la bio
diversité fonctionnelle en termes d'avis
faune de chiroptères d'auxiliaire de
culture qui vont avoir un intérêt pour
l'agriculture et pour nos productions
d'ailleurs il ya même une diversité
fonctionnelle plus importante quand on a
plein de petits patches plutôt qu'un
gros patch parce qu'il ya des effets
lisière plus important donc les services
sont plus accessibles pour le milieu
agricole donc l'arbre enfin l'arbre il
ya différentes notions l'arbre
la forêt ils vont être encore tu dans
une forêt l'arbre ne peut pas
différencier des autres arts dans lequel
il se trouve dans le paysage ouvert par
contre l'arbre il va être isolé et
finalement la trogne en un arbre isolé
on lui demande de porter l'ensemble des
petits habitats porté par une multitude
d'arbres dans la forêt c'est des
contacts et tout à l'heure il ya une
question sur le sur le fait d'avoir la
l'interaction humaine avec l'arbre ça
renvoyait à la notion de libre évolution
on voyait la dame elle avait tu sa
derrière pourquoi on laisse pas faire la
nature tout seul il ya des grands
projets qui émergent de recréer une
forêt primaire en europe de l'ouest donc
pourquoi pas la france pourquoi pas
l'allemagne
ce qu'il faut comprendre c'est que sur
le fonctionnement d'une forêt pour que
le fonctionnement naturel puisse bien se
dérouler il ya des jeunes arbres qui
grandissent ils finissent par grandir au
bout de 300 400 500 ans il tombe par
terre ils se dégradent pour retourner au
sol par contre ça c'est pas homogène
dans l'espace un fonctionnement d'une
forêt c'est plein de petit patch avec
des petites parcelles où il ya des
jeunes arbres des parcelles où il ya des
plus vieux arbres au milieu des plus
vielles zarb ya aussi des jeunes arbres
de temps en temps il ya une tempête les
arbres les plus fragiles tombe ça crée
une trouée dans un fonctionnement de
forêt non entreprises et avant qu'on ait
un impact sur notre couverture
forestière
on peut imaginer qu'une grosse tempête
entraîné des dizaines d'hectares de
forêts complètement ouverte au sein
duquel en plus il y avait du pâturage
par des grands herbivores
mais là il ya de la régénération qui se
mettait en place puis les armes
il revient et hissaient épices été un
petit peu à côté qui allait avoir des
arts plus fragiles qui allait tomber
et puis même au sein de ces petites
unités
c'était pas homogène y avait des jeunes
y avait des petits voilà tout c'est
thérèse une hétérogénéité à la fois
spatiale et temporelle
c'est ça la forêt on va dire naturel le
mythe de la forêt naturelle qu'on a plus
du tout en europe 1 qui n'existe plus et
en fait aujourd'hui on est obligé
d'assister la nature pour essayer de
recréer ces choses là
donc même si on veut faire la libre
évolution en forêt on peut pas avoir
tout s'efface toute cette hétéro
unité sur quelques dizaines d'hectares
sa demande des dizaines de milliers
d'hectares pour que ce soit possible et
en agissant par contre sur les arbres en
milieu ouvert on essaie de recréer un
petit peu le maximum de biodiversité
c'est le principe de la trogne sophie le
traité nous écoutons marche plus ceci il
marche très bien
néanmoins il reste quand même des patchs
on a inventorié où il reste alors quand
on parle de patch de reliques
c'est donc ce que je vous parlais tout à
l'heure les vieilles forêts pyrénéennes
et de plaine sur lesquels on a travaillé
avec avec nicolas et et tout le reste de
chercheurs avec qui je dont je vous ai
donc je vous ai fait la liste
ce sont donc ces vieilles forêts il n'y
en a que 4 % dans les pyrénées
d'occitanie donc ça reporte son pardon
ce qui représente 12 à peu près douze
mille hectares en niveau des vieilles
forêts de plaine il n'ya que 0 5 % de la
couverture forestière des plaines de
midi pyrénées
on est à 580 ha donc ça c'est vraiment
des reliques
alors justin je vous parle de vieilles
forêts je vous ai dit tout à l'heure que
c'était des forêts anciennes et mature
est ce que ça vous parle un peu ce qui a
besoin d'un peu de détails et oui alors
le code parce qu'une vieille forêt n'est
pas qu'une forêt ans est ce un signe pas
une part de rien socle de forêts
anciennes c'est à dire des forêts qui
ont une continuité de l'état boisé
depuis au moins le minimum boisé en
france mille huit cent mille 8850 pardon
donc la moitié du 19e siècle on se base
sur les cartes d'état major
c'est là où il y avait le minimum boisé
parce que vous savez peut-être que
depuis le néolithique depuis 5000 ans
dans les pyrénées notamment dans cette
partie là du sud ouest on a commencé à
défricher les forêts depuis
depuis la base depuis les lisières des
villages et depuis les lisières autres
également pour avoir de la prairie quand
vous vous baladez en montagne dans les
étages montagnard et supérieur notamment
quand vous êtes dans des endroits de
prairie c'est pas de la pelouse
naturelle c'est parce que ça a été
défriché depuis le néolithique pour
avoir des prairies pour mettre le en
pacage les moutons et les vaches
donc on a commencé à impacter les forêts
et déjà à ce niveau là ensuite il ya eu
toute la période de bois de mature pour
faire les voix de bateaux pour le
commerce et pour la guerre il ya eu
également toute une période de
charbonnages on faisait surtout du
taillis on parlait tout à l'heure à il
ya eu des questions sur la différence
entre une trogne et un taillis donc
c'est une recette les arbres depuis la
base pour pouvoir faire du charbon
donc ça ça énormément modeler les
paysages et il y a eu également
l'exploitation par câble donc c'était
sortir les bois dans les fortes pentes
notamment par un système de télé deux
téléskis tout simplement une système de
ble qui sortait les bois visualiser un
petit peu oui
donc il a eu tous ces impacts là qui ont
fait que on a réduit la surface
forestière en 1850 à seulement 10 à 15 %
de couverture forestière au lieu de 32 %
au niveau français à l'heure actuelle
donc déjà il faut que pour être une
vieille forêt il faut déjà à être foré
en 1850 on se base donc comme je vous ai
dit sur les cartes d'état-major de
cassini un siècle avant et on se base
aussi sur des indicateurs taxons comme
le lot barria pulmonaire ya par exemple
qui est un lichen qui est indicateur de
continuité de l'état boisés sont des
forêts qui n'ont pas été défrichés et
ensuite de ça on calque par dessus de la
maturité forestière donc nicolas parler
du cycle naturel des forêts qu'on
appelle le cycle sylvie génétique qui
est composée dans cinq phases que tu a
décrit depuis la croissance des arbres
jusqu'à jusqu'au déclin qui est
dynamique dans le temps et dans l'espace
donc déjà il faut que ces forêts là
elles et leur cycle complet et on se
trouve notamment dans les derniers
stades du cycle et on aura la présence
également une des espèces dites de
dryades c'était de se dire les
espèce de faim de succession écologique
donc c'est à dire selon les étages
bioclimatiques
le hêtre et le chêne sessile à les
tâches collinaires donc ici par exemple
on aura ensuite le hêtre et le sapin
dans les tâches montagnards puis que le
sapin dans les tâches notamment
supérieur et enfin au subalpin le pin
sylvestre ou le pain approcher selon les
expositions donc il faut qu'on ait ces
espèces de faim de succession écologique
vous savez qu'une forêt si jamais il ya
une tempête par exemple ou une
exploitation forestière qui ferait par
exemple les coupes rases comme
malheureusement on a ici on va commencer
par la rose qui va revenir puis on va
avoir les boulots puis toute la série
des merisiers des charmes afin de toutes
les espèces qui vont se succéder jusqu'à
arriver aux espèces de forêts matures ou
si théoriquement il n'y a pas d'accident
de perturbations on aura pas d'autres
espèces qui viendront après le chêne ou
le hêtre ou de sapin selon les étages
sauf si bien sûr il ya une perturbation
une tempête un incendie ou une
exploitation forestière qui remet un peu
le peuplement à 0 donc il faut qu'on
soit voilà sur des cycles
les fans de succession écologique donc
les espèces de trial il faut aussi qu'on
ait des très gros vieux arbres donc ça
il faut qu'ils fassent notamment on se
base sur des critères pendant que la
montagne il faut qu'ils fassent 70 cm de
diamètre on est mesures à hauteur de
poitrine à 1 m 30
il faut aussi qu'on ait du grosbois mort
au sol et sur pied alors pourquoi ces
éléments là sont importants parce qu'on
sait que sa partie des très gros
diamètre qu'on commence à avoir
diversité importante de ce que nicolas
appelé dendre au micro habitats donc ça
va être des habitats qui vont être
formés par des accidents que peuvent
avoir l'arbre dans la vie par exemple
une cavité qui va se former par un
rocher qui va tomber sur le tronc par
exemple du bois mort dans le au pied des
branches qui vont casser
il va y avoir aussi toutes les épices
fit qui pousse dessus donc le lierre
tout ça c'est les différents types
d'écrits dans le catalogue dont parlait
nicolas donc c'est à partir de ces gros
diamètre comme les arbres vive le monde
plus longtemps ils vont avoir plus
d'accidents d'aléas et long qu'il va y
avoir ces habitats qui vont se créer
les gros bois c'est parce que c'est à
partir de ces diamètre l'az et des
publications qui se sont formés les gros
bois mort au sol et sur pied c'est à
partir des diamètres 40 notamment cm on
va avoir le maximum de richesses
d'espèces différentes espèces et
notamment des espèces spécialistes des
milieux forestiers dont le métier c'est
de faire tourner l'écosystème forestier
on appelle les espèces saproxyliques
c'est à dire les espèces qui vivent tout
ou partie de leur vie au dépendent du
bois mort et qui participe grandement à
former l'humus est une des espèces
spécialistes ne peuvent s'exprimer qu'à
partir de ces gros bois avant ce sont
des espèces pionnières qui vont qui vont
s'installer et s'il n'y a pas assez à
manger on va dire ben et pour les
spécialistes pourront pas s'installer
sur ces bois mort en décomposition donc
c'est pour ça que ça c'est important ça
fait partie de la maturité forestière et
je vais terminer là dessus parce qu'on
pourra développer un peu plus tard après
le souci c'est que voilà on est sur des
reliques
parce que voilà je vous ai parlé un
petit peu d'exploitation forestière dans
les buts dans les pyrénées en plaine il
y avait encore moins de contraintes
d'exploitation car il ya encore moins de
vieilles forêts et donc c'est pas trés
relictuelle font que cette force et
cette flore et ses champignons
saproxyliques se sont réfugiées dedans
mais il n'ya plus que en groupe par
l'instrument suis très confiant ce soir
il ya que 25 % de la biodiversité
forestière qui composaient part c'est sa
poésie licques et cac 40 % de ces
espèces qui sont menacés d'extinction au
niveau national et européen par le fait
qu'il manque du bois mort en forêt et
des gros vieux a promis nicolas on
trouve très peu et donc ils ne peuvent
pas faire leur cycle de vie parce qu'il
leur manque ses attributs de maturité
forestière en france il ya plus de 75%
des forêts qui ont moins de 15 mètres
cubes hectares de bois mort alors qu'on
sait que pour les coléoptères
saproxyliques donc parler nicolas il
leur faut au moins 50 mètres cubes de
bois mort à l'hectare je parle donc
aujourd'hui les forêts françaises sont
jeunes en grande partie vu l'histoire et
les des effets gestion
et il manque énormément de bois morts et
de gros vieux arbres parce que notamment
on veut faire propre maintien
d'exploitation forestière souvent veut
faire propre on enlève ce bois mort donc
ça c'est le souci d'aider forêt à
l'heure actuelle en france et c'est
saproxyliques même si c'est que 25%
quand ma main car c'est elle qui font
qu'ils ont le métier forestiers qui ont
le métier de tournai l'écosystème
forestier pour avoir des forêts en bonne
santé
j'ai un plan merci jacques comme en
commandant les dans les landes
même si le discours est pas toujours
audible il va pourtant falloir qu'il le
soit puisque un moment donné va falloir
trouver le juste milieu entre production
et protection on peut on peut imaginer
comment on s'y prend là concrètement
tout de suite dans une forêt de plus en
plus jeunes un peu comme l'a trahie mais
c'est pas pour les mêmes raisons
l heureux 1 déjà je pense que il faut
expliquer réexpliqué et recommencer tout
ce que sophie vient de dire et notamment
une chose très importante qui n'a pas
été dit je crois c'est que la présence
du bois mort par exemple de boue par
terre le volume de bois mort à l'hectare
est un facteur qui permet qui qui
favorise la production du bois
identitaire que plus on va avoir de bois
mort et plus on pourra faire de la
production avoir du bois vivant du bois
commercialisable plus on fait de
sacrifices et plus on gagne de l'argent
pour pour à l'élite
alors pour l'instant ça j'ai quelque
chose qui est totalement inaudible dans
la filière landaise mais en france comme
les autres régions de france sont sont
plus raisonnables là je vous parle de de
ma région qui essaient vraiment
catastrophique il ya cet aspect donc ou
qui sur le bois mort ou le
le l'augmentation poids mort permet une
augmentation de production j'espère que
je dis pas de bêtises je pense votre
contrôle mais il ya autre chose aussi
c'est que la gestion forestières
landaises surtout il met de plus en plus
elle fait école elle s'achemine vers des
peuplements mono spécifique de plus en
plus de plus en plus pur des
monocultures de plus en plus strictes
c'est à dire que l'on laisse pas en
laisse comme une fois qu'on a fait une
plantation de pins maritimes l'epr ne
laisse pas le moindre brin d'herbe
dépassé en supprimant détruit tout ce
qui nous est la chaîne les chaînes ont
pas intérêt à pousser en train on voit
qu'ils sont les chaînes mais même les
bordais n'est autre tout genève le jeu
soit herbacée arbustives ou quoi que ce
soit on l'accuse d'être le côté des
concurrentes vis-à-vis de vis-à-vis de
l'arbre concurrentes pour l'eau pour les
éléments nutritifs et c'est ça aussi je
pense qu'il faut répéter expliqué
recommencer dire que le mélange des
espèces d'espèces arboré mais pas
seulement le mélange favorise la
production aussi c'est à dire que plus
on va sacrifier de l'espace à des
boulots des chaînes d'autres d'autres
essences que les résineux et plus on va
gagner en production notamment sur les
résineux mais en plus en europe on
pourra éventuellement avoir aussi
peut-être une petite production de
chaînes ou de boulot à faire un petit
plus qui peut être un grand plus ça
dépend en tout cas voilà ces deux
aspects qui sont extrêmes absolument
majeure dans la compréhension d'un et du
fonctionnement de l'écosystème forestier
la présence de bois mort avec tous tous
les cortèges d'insectes saproxyliques et
serra qui les accompagnent et
l'acceptation d'un mélange d'espèces
pour autant que les stations le
permettent
tout ça ce sont deux facteurs
primordiaux dans la compréhension de la
gestion forestière et ce sont deux
facteurs qui
sont totalement comment dire bafoués
dans la gestion concrète
actuellement on a un commentaire sur le
tube qui dit j'ai de la peine pour ce
monsieur va pas y arriver mais je me
régale j'ai tout à faire dans ma région
j'ai tout voilà c'est génial j'ai pas
envie d'arriver un jour à la retraite
toi qui es jeune et dynamique tu as
toute latitude pour arriver à mettre à
bien ce projet ce projet on va le mettre
à bien ensemble c'est aussi ça paysage
in marciac
comment allons-nous comment et de quel
morceau de bois nous chauffons nous on
entend bien que même s'il y en a déjà
beaucoup des chartes des labels et des
indications diverses et variées vivement
la planche vendue avec bois mort
compatible puisque ça c'est l'entrée en
matière probablement et on est assez
d'accord là dessus que dans tous ces
écosystèmes
quel qu'il soit le bois mort est le
moteur de la chose je veux juste revenir
sur une clé une partie de la question
précédemment posées jeu m'a demandé
comment on faisait dans ma région pour
wii donc j'avais commencé à répondre que
vis-à-vis de la filière professionnelle
c'est à peu près au point mort même si
ça se fissure et moi j'ai de plus en
plus de clients qui viennent vers moi
parce qu'ils sont justement pas
satisfait de ce qu'on leur propose
dans la coopérative wire mais il ya une
autre moyen de progression et notamment
c'est l'opinion publique ou là le
discours que comporte à l'association
pro silva et dans cette mouvance du
réseau des alternatives forestière cas
évoqués marie-france barrier pardon tout
ça c'est c'est quand même des propos qui
sont vraiment très très bien reçue dans
le grand public
et puis aussi dans les médias et alors
on a la chance d'être tout à fait en
phase avec des mouvements comme ceux que
vous portez ici et paysage 32 et puis
quelques autres
donc c'est une espèce de réseau qui est
en train de se mettre en place un peu de
façon souterraine mais mais mais très
concrète aux des liens se tissent des
études viennent viennent conforter les
intuitions que nous on pouvait avoir
nous
nous gens de terrain des études sur
justement les les réseaux mycorhiziens
et autres choses le fonctionnement des
écosystèmes voire quasiment je dirais
que quasiment tout ce qui est nouveau
dans la connaissance et dans les
relations va dans notre sens et nous
nous pousse en avant
donc voilà j'espère avoir mieux répondu
à ta question oui oui clairement et puis
ça pourrait aller aussi vite que la
vigne lavigne a complètement bouger en
deux ans mais totalement
c'est assez invraisemblable moi j'ai
essayé bien l'opinion publique qui a mis
sur les rails et cette viticulture
autour de l'agroécologie personne n'a vu
rien pour tout ça pour dire que c'est
pas venu d'en haut
et pour le coup ça pourrait venir
d'ailleurs je remarque un mouvement
nettes depuis un an un an
ils ont un an et demi deux ans en forêt
pour ce qui concerne les propos contient
et l'acthib mans d'activité l'activité
de mon cabinet expertise aussi il ya un
net changement de temps période
d'ambiance de température depuis un an
et demi à peu près les sujets de
sociétés doivent toujours être traités
en société marie france nous t'avons vu
et nous écoutons
non je voulais rebondir vraiment sur ce
que disait ce monsieur et je trouve que
c'est super qu'ils aient des connexions
entre le monde se fout vraiment de forêt
signer ces nouvelles modes de réflexion
incarné par ce monsieur
parce que je pense que là quand on parle
de ses cultures de faire le suivi
culture qui veut que tout soit propre
que les la coupe rase on met les sols à
nu il ya une telle connexion et une
telle reproduction des systèmes
agricoles intensives qui en transe
s'appliquer dans la dans le monde
forestier en fait vous faire prendre
dans les sous bois comme il fallait
faire propre dans le monde agricole
labouré avoir des terres bien vient
grand bien nettoyée il y avait un peu ce
ya sept jeunes miroir est en fait le
fait que ces connexions entre le monde
agro forestiers et agricoles qui se
rénove se met en lien avec cette seconde
forestiers qui se rénove
ça a beaucoup de sens parce que pendant
longtemps fait c'étaient deux mondes qui
était un peu deux ados il y avait la
forêt d'un côté et le monde agricole de
l'autre et je trouve que c'est ça a
beaucoup de sens que cette connexion se
fasse parce que ce qui va ce berger
aussi dans les pratiques agricoles
nouvelles avec des nouveaux liens au sol
avec un nouveau lieu à la biodiversité à
la place des auxiliaires finalement on
va père connaît mycorhizés aussi dans le
monde agricole et qu' il ya de beaux
coups de pompe à faire et voilà donc je
voulais souligner le fait que je crois
que ça avait beaucoup de sens que chacun
soit la rixe ne soit pas juste l'arbre
agricole où l'arbre or la forêt mais
finalement ces deux mondes doivent
apprendre à
tellement se réconcilier pour justement
apporté un contre modèle parce que voilà
c'est pas un contre modèle c'est un
modèle normal c'est un modèle normal du
coup c'est quand même c'est comme
aujourd'hui on parle d'écoquartier
pourquoi pas décoder des conneries aussi
on fait des quartiers qui sont ils
produisent de l'énergie eon rete donc
consommer je pense regarde ce que tu dis
je pense à l'exportation de la paille
dans les champs puisque sur le chat on
dit dans les landes
et il est vrai on le voit souvent on
exporte aujourd'hui aussi la racine soit
pour faire de la tourbe soit pour faire
de l'énergie se dire on est non
seulement laisse pas de boire mais
aujourd'hui on enlève encore la racine
pour pour gagner 10 euros qui vont faire
s'effondrer ces sols qui sont d'une
fragilité redoutable sophie parle nous
un peu de corridors de connexion et de
connectivité et puis tout ce que tu
avais envie de dire messmer mennour mais
nous aux connexions justement c'est sûr
sur les ponts qui sont important d'être
faits entre battus à te faire une pote
l'agricole et forestiers ont déjà il ya
des trognes dont parlait nicolas et les
vieux arbres qui font ce lien entre
voilà on peut très bien imaginer en fait
on va espérer faire une journée
technique sur les trames de vieux arbres
en décembre prochain avec les acteurs du
monde agricole et les acteurs du monde
forestier pour essayer de dessiner une
trame de vieux arbres en occitanie sur
le socle de données qui existent
aujourd'hui donc je vous ai parlé de
l'inventaire des vieilles forêts il ya
aussi l'office national des forêts qui a
des zones d'îlots de sénescence de
vieillissement des réserves biologiques
intégral il ya le réseau des réserves
nationales et régionales aussi qu'ils
peuvent avoir des îlots de vieux arbres
au niveau agricole il ya justement les
vieux arbres champêtres les trognes et
de voir ces liens qui peuvent être faits
à travers ces corridors que peuvent
représenter les vieux arbres
agroforestier entre les zones de coeur
de biodiversité forestière
que ce soit des îlots de vieilles forêts
ou des arbres disséminés en pleine forêt
qui peuvent être porteurs de cavités qui
peuvent être porteurs de landreau micro
habitats et ce lien entre l'agriculture
et la forêt l'est d'autant plus
importante que il y a le plan national
de la forêt du bois déclinée en plans
régional de la forêt du bois qui est la
politique forestière sur les dix années
à venir porter par l'état et notamment
la drave qui la direction régionale de
l'agriculture de l'alimentation et de la
forêt donc nous ces deux milieux là sont
gérés par le même ministère sauf que le
plan régional de la forêt du bois est
très productiviste c'est à dire qu'il
tend à faire un modèle basé sur
l'agriculture intensive pour la forêt
donc c'est le modèle landais notamment
dont nous parlait de nous parler jacques
et scellier notamment aussi au fait que
la france est équipé de kanter donc ce
sont des scieries vendent et des
scieries de petits diamètres basée en
fait sur les modèles finlandais où on a
des épicéas on vous dépeint ses fesses
mais qui sont de petits à moyens
diamètre et c'est cyril à sont adaptés à
ces petits et moyens diamètre et la
france s'est dotée de ces machines là
donc maintenant il faut les faire
tourner et on cherche à plier la forêt à
ces machines là au lieu d'adapter
l'industrie à la forêt c'est d'aller là
c'est l'inversé qui se passe
donc ça cause des réels soucis où on a
les fameuses réductions de rotations
dont tu parlais tout à l'heure ou de
révolution où on baisse les diamètres
d'exploitabilité on passe pour le
douglas et pourraient être exploitées à
80 et plus 91 ans et plus ils
exploitaient à 60 ans 40 ans même
maintenant pour le pin maritime c'est
pareil je pars sautons control c'est
bien réduit au maximum et officiellement
30 35 mais moi je vois des coupes rases
qui se font 20 25
donc on réduit de plus en plus pour une
espèce qui a une espérance de vie de
deux cents ans dix ans et dont on
pourrait faire d'autres produits à forte
valeur ajoutée au lieu de le réduire
voilà un produit bois d'industrie en
bois énergie et un autre souci qui pèse
très fort sur la forêt c'est notamment
le bois énergie sous ses formes pellets
granulés
parce que justement à la base c'était la
bonne idée c'était d'exploiter les
connexes de scierie c'est-à-dire tout ce
qui va t sur les déchets de scierie sauf
que ça n'a pas suffi maintenant il faut
aller chercher ce qu'on laissait en
forêt avant c'est à dire les purges vous
avez un arbre il peut avoir des défauts
au niveau du col et où jusqu'à 1 m coupé
là on prend l'habit de pied qui va
servir à faire du bois d'oeuvre et puis
nous alors on transformer en pâte à
papier si jamais il y avait des défauts
aujourd'hui on prend tous c'est à dire
on prend la bille mais on prend aussi la
base entre le col et l'habille qu'on va
transformer en plaquettes par exemple et
puis on sort aussi les houppiers pour
pareil le transformer en plaquettes ou
granulés
or que ce soit là cette purge de pied
qui forme et parfois du bois mort très
intéressant pour les fameux cortège
saproxyliques parce que parfois ça peut
être des gros diamètre qui va rester en
forêt donc ça pouvait faire des billons
d'un mètre qui est d'un mètre de long
qui restait en forêt donc ça servait au
saproxyliques donc ça c'est très
important comme je vous expliquais pour
que tout les spécialistes des les
espèces forestières spécialistes
puissent se développer et former l'humus
et former des bois de qualité appelé sur
des images de qualité et on sort aussi
donc les houppiers et les au pied c'est
très important de les laisser parce que
c'est là où l'arbre va concentrer
l'essentiel des éléments minéraux qu'il
aura eu du mal à capter dans le sol
le phosphore par exemple s'accumulent
dans les feuilles et les jeunes rameaux
à lire un mot fin
or aujourd'hui ça ça a tendance à partir
en plaquettes et ample et donc en fait
c'est comme l'agriculture intensive on
exporte les pailles en fait on n'exporte
plus et une précision sur ce que tu dis
il arrive de plus en plus quand on coupe
les arbres notamment fenu en toute
saison c'est à dire qu'on va couper en
juillet en hausse en juin des arbres
entiers feuillet et qu'on exporte en
entier on voit des piles des piles de
feuillus en bord de route qui sont
entier et vous avez 500 mètres cubes
d'un coup comme sa grande coupe rase de
chaînes de boulot
récemment juste tombé sur une une build
comme ça de boulot entier au bord d'une
piste a plus trop de tri parfois qu'il
se passe aussi
certes sauf parfois il se passe des
coupes rases donc y en a dans le gers il
y en a dans le nord du département des
hautes pyrénées on est confronté à ça et
du coup parfait par des exploitants peu
scrupuleux et il coupe tout et puis ça
comme ça par contre sur le projet c'est
surtout de faire du bois énergie si à
l'intérieur il peut y avoir une belle
billes qui aurait pu faire du bois
d'oeuvre 20 parfois s'est mis dans le
même temps et il ya des broyeurs
aujourd'hui qu'ils peuvent mois il son
souci d art de 70 cm de diamètre a pas
de problème alors que ça aurait pu être
valorisés soit en bois d'oeuvre ou alors
en palettes ou en autres produits ou en
pâte à papier donc aujourd'hui il ya ce
réel souci il ya aussi les coupes de
ripisylve aussi énormément donc c'est
les forêts rivières les forêts que vous
avez en bord de cours d'eau en linéaire
qui font ces corridors également entre
des milieux forestiers agroforestier et
la rivière et aujourd'hui on assiste à
des gros problèmes de coupe rase sur
l'arrêt piscine alors pourquoi ça suit
aussi facilement parce qu'il faut savoir
que trois quarts de leur forêt française
elle est privée et que par exemple en
midi-pyrénées mais c'est ce qui se passe
aussi en exclusion midi-pyrénées mais
c'est ce qui se passe aussi au niveau de
la france
87 % des propriétaires en moins de
quatre hectares or le code forestier
protège les forêts de plus de 4 hectares
au delà de 4 hectares il faut faire des
demandes d'autorisation de couple il y
as par département des arrêtés
préfectoraux qui sont pris qu'ils
peuvent aller en deçà qui peuvent
baisser ces seuils
aujourd'hui en selon les départements on
peut être à deux hectares delà de deux
hectares il faut demander une
autorisation si on veut faire un
défrichement ou une coupe rase ou près
le vent plus de 50% du volume de la
fuite et sauf que c'est ce qui se passe
c'est comme on a énormément de parfois
j'appelle ces parcelles là en fait en
notes de piano vous avez des parcelles
si vous regardez amusez vous à regarder
sur géoportail de parcelles cadastrales
en forêt vous avez parfois des bandes de
50 mètres de large sur 200 mètres de
long qui sont alignés et quand il ya un
exploitant forestier à un exploitant
fois-ci peu scrupuleux mais il va voir
pierpoljak n'y va leur faire il va leur
dire voilà je vous faire voilà une forêt
ce comme un jardin il faut venir couper
tout ça il faut venir entretenir faut
venir à venir il va faire une coupe rase
parfois en leur volant du bois et puis
font ça à chaque parcelle à la parcelle
c'est légal vu qu'on est parfois en
dessous de moins de deux hectares
mais au niveau du paysage et au niveau
du massif forestier on peut avoir
jusqu'à moi j'ai vu jusqu'à 70 hectares
de coupes rases nous on ne peut rien
faire
c'est pour ça qu'aujourd'hui il ya une
association nationale qui essayent de s
allier avec d'autres associations aussi
donc je pense à à l'association canopée
mais associée à france nature
environnement associé à d'autres
associations qui essayent de descendre
ces seuils à 0 5 hectare qu'on ne puisse
pas se faire de coupes rases qu'il
faille faire une demande d'autorisation
et que ça passe devant l'état pour ces
pour ses problèmes de couple et la
ripisylve c'est également un problème
parce qu'elle ait légiféré par aucun
code en fait il n'ya pas le code
forestier qui s'y appliquent il ya voilà
elle sait c'est un peu un no man's land
juridique sur ds sur les piscines voilà
les problèmes forestier aujourd'hui on
va poser une question difficile à
nicolas une note d'optimisme dans tout
ça oui parce qu'il ya quand même là
actuellement on est là on voit pour les
forêts s'est relativement compliqué
aujourd'hui on a appris une voix
d'instruments industrialisation de la
forêt dans beaucoup de secteurs qui rend
les choses compliquées et qui rendent
d'ailleurs la forêt est très vulnérable
il ya des régions de france aujourd'hui
dans le grand est
il pleure de ces grandes monocultures
avec l'arrivée des scolytes ou le
scolyte quand il est arrivé
la forêt étant devenu tellement fragile
parce que ça la rend fragile de
l'homogénéiser et de la standardiser
mais ils ont dû ils ont vu leurs forêts
tout leur capital disparaître de manière
dramatique d'un point de vue économique
pour alors que c'était déjà des forêts
qui avaient été plantés avec nos impôts
parce que là pour le coup c'est des
forêts issus des périodes de fonds
forestier
et précision le forestier effectivement
c'est vrai jean forestier national qui a
marché jusqu'à un demi 2000 je crois
depuis la deuxième guerre jusqu'à la
domine en fait il était alimenté par les
cils et l'aval de la filière parlent les
industries je crois sur les six heures
les usines de pâte à papier c'est pas
des pales contribuables il ya quand même
on voit dans tous les programmes
subventionnés des aides à la filière
souvent aussi dans ces grandes processus
de plantation avec des aspects carbone
avec plein d'aspects oui mais ça c'est
intéressant c'est le plus récent rien le
fn il faut pas se dire que c'est que
enfin économiquement c'est pas
finalement si indépendance et
d'industrialisation de la forêt
aujourd'hui la filière est quand même
relativement soutenu et ça l'a fragilisé
et là dans le grand est il pleure
aujourd'hui dans les landes on emprunte
la même voie et lui des travaux de
recherche qui montrait que maintenir des
petits lots de feuillus c'était quand
même hyper intéressant mais c'est pas
les bons emprunté par contre d'un autre
côté aujourd'hui là où le thème du débat
c'est le temps des arbres on est
vraiment entré dans le temps des arbres
dans le sens où c'est à savoir quelle va
être la métropole qui va soutenir auquel
va être la région qui va soutenir le
plus non grand nombre d'arbres à planter
il ya eu une course à l'échalote seller
turquin il me semble qu'ils en fin
d'année dernière avait planté ont battu
le record du monde d'arbres plantés en
disant on va planter des plusieurs
millions d'arbres plantés pour lutter
contre le changement climatique des
travaux énormes engagé pour
qu'aujourd'hui et 90% de de perte
quasiment qui soit apparu voilà il ya il
ya sept courses et il ya un vrai cadre
stratégique qui doit être mis ça revient
aussi avec les questions de connectivité
nous on a travaillé fortement sur les
lits forêt alors ses vieilles forêts on
les considère comme les quelques bouts
de ce qui ressemblerait le plus à la
forêt originelle qu'on avait chez nous
ça on dit ça mais ça c'est celle et
quelques restes de l'écosystème naturel
dans lequel on on est venu s'installer
dont on a profité pour développer notre
civilisation
ça en dit ça il faut être capable quand
même de les préserver
après quand on plante des arbres il faut
réfléchir au cadre stratégique de se
dire voilà faut profiter de ces
plantations d'arbres pour les orienter
stratégiquement pour faire de la
connectivité entre ces réseaux de forêts
originelles faut pas aller planter le
but n'est pas de planter des arbres pour
planter des arbres aujourd'hui il ya
vraiment ce cadre où on plante des
arbres on se dit si j'ai planté 2001
j'ai fait quelque chose pour
l'environnement
ouais peut-être est-ce qu'on les a
plantés au bon endroit
est ce qu on a optimisé le cadre
plantation de ces arbres et ça je pense
qu'on en est pas encore là
donc il ya une vraie volonté parce que
réchauffement climatique on n'en parle
pas partout de se dire il faut planter
des arbres mais le cadre stratégique
il n'est pas encore complètement là
alors vous vous êtes en plein dedans
aussi
les astucieux si les associations arbres
et paysages et c'est là qu'on voit que
le lien entre le monde forestier le
monde agricole
il doit se renforcer le dialogue il doit
se renforcer pour qu' il ya une synergie
d'actions entre la préservation des
vieilles forêts des exploitations
alternative de forêt placés
stratégiquement on ne pourra pas couper
au fait d'avoir des forêts de
plantations de pins le bois de
construction aujourd'hui il est
principalement en résineux d'un point de
vue des la bidée labellisation pour
construire des maisons
le chêne aujourd'hui c'est très
compliqué construire une maison en chêne
c'est illusoire
c'est des coûts financiers voilà donc il
y aura forcément une phase
d'industrialisation de la forêt par
secteur mais en même temps est-ce qu'on
doit homogénéiser les landes c'est
homogène sur une telle grande surface
que presque on pourrait se dire c'est un
combat perdu et c'est très bien qu'il ya
des personnes qui arrivent à s'investir
dedans pour pour montrer qu'un système
alternatif mais il faut qu'on arrive à
avoir une cohérence entre milieux
forestiers milieu agricole et pratiques
sylvicoles alternative tout en gardant
des secteurs où il y aura de la forêt on
aura besoin d'avoir du résineux on peut
se poser la question est ce qu'il vaut
mieux avoir duré dix noeuds locales ou
du coup faire venir du résineux
d'europe du nord voire de plus loin pour
faire la construction enfin il ya eu
toute cette réflexion qui doit être mise
en place mais donc je pense que pour les
forêts ce compliqué par contre les
arbres on en parle beaucoup en ce moment
ne faut pas non plus planter n'importe
quelle espèce aujourd'hui on efface
aussi en forêt à des questions de
migration assistée
partant du fait que voilà les modèles
d'adaptation c'est souvent de migrer ou
d'avoir des variabilités génétique qui
peut être qu'on peut résister aux
s'adapter à des changements de
conditions du milieu et certains
estiment voilà que les moules et les
changements climatiques globaux
aujourd'hui vont à une vitesse telle que
les arbres n'auront pas le temps de
faire cette migration que certains
pensent à prendre
voilà du chêne-vert et commencer à le
monter en latitude dans le nord de la
france par exemple et d'autres pensent
tiens ben en fait les espèces vont pas
s'adapter et on va en plus de ça allait
chercher par exemple des sapins
méditerranéen mais qui sont pas pas afin
qu'ils sont exogènes
donc on va chercher en turquie où qu'on
va chercher en céphalonie donc dans une
île grecque et le problème c'est que ces
espèces l'a déjà est-ce qu'elles seront
déjà mieux adaptée quid de cette
question là parce qu'en fait elle pousse
déjà dans des sites plus vieux de
turquie ou de grèce donc ils sont pas
forcément adaptés aux conditions de
sécheresse
et en plus de ça elles ont un fort
pouvoir hybride ans avec ce sapin
pectiné locales dans les pyrénées par
exemple
donc ça pose de réels soucis de
pollution génétique et de pouvoir perdre
des souches de sapins locaux qui sont
déjà adaptés aux conditions locales et
qui peuvent peut-être s'adapter et des
cortèges d'espèces qui sont associés le
souci également c'est que on a en fait
des sapins déjà adapté à des conditions
hydriques compliqué c'est les sapins du
volvestre qui pousse à 400 mètres
d'altitude alors que le niveau optimal
du sapin ses étages montagnards à partir
de 1500 enfin l'étagement de tanière
moyens et supérieurs entre 1500 et 1900
mètres d'altitude est un petit peu en
dessous mais 400 m 500 m c'est rare pour
le sapin pectiné donc là on a des
souches de sapin pectiné qui sont
adaptées à des conditions
deux stations difficile pour eux qu'on
pourrait plutôt étudier et essayer de
développer plutôt que d'aller chercher
des sapins exogènes qui n'ont pas les
cortèges espèces associées et on oublie
aussi à chaque fois que quand on parle
d'art on parle de champignons parce que
c'est avant tout il ya des papiers qui
sont sortis là dessus les communautés
mycorhizienne plus que la génétique de
l'arbre qui va pouvoir répondre en fait
aux conditions de stress hydrique et
souvent il ya une étude qui a sorti dans
les pyrénées ou en fait le sapin et
dépérissants là où on ne l'attend pas
c'est à dire qu il dépérit surtout dans
les zones où il est en station où il a
habitué à avoir à boire et à manger
comme il faut dès qu'il ya des problèmes
c'est là où il va manifester des
problèmes de résistance alors que dans
les versants dit un peu ses chars c'est
à dire exposées au sud avec des
conditions hydriques compliqué là les
communautés mycorhizienne sont déjà
adaptés à lutter contre ça et là le
sapin est plus résistant donc il ya ces
problèmes de migration assistée au
niveau forestier et au niveau de la
plantation d'arbres que ce soit dans
l'espace agro enfin agricole ou dans les
espaces urbains faut faire attention
aussi à ne pas non plus apporté des
espèces qui pourrait être invasives ou
qui pourrait ne pas être adaptés aux
conditions locales et peut-être
engendrer des problèmes après donc cent
des espèces
donc c'est planter leur arbre au bon
endroit et la bonne espèces
il est temps il est temps est-ce qu'on
ouvre le débat
on vous écoute monsieur au niveau de la
plantation d'arbres que ce soit dans
l'espace agro enfin
l'école ou dans les espaces urbains
faire attention aussi à ne pas non plus
apporté des espèces qui pourrait être
invasives ou kippour
pas être adaptés aux conditions l'eau
hal est peut-être engendrer des
problèmes après dans cent des espèces
donc c'est planter le bon arbre au bon
endroit et la bonne espèces il est temps
il est temps est-ce qu'on ouvre le débat
ou pas on vous écoute monsieur thiais et
au niveau de la plantation d'arbres que
ce soit dans l'espace agro enfin
l'école ou dans les espaces urbains
attention aussi à ne pas non plus
apporté des espèces qui pourrait être
invasives ou kippour
pas être adaptés aux conditions l'eau
elle est peut-être engendrer des
problèmes a pris dans fonction des
espèces
donc c'est planter le bon arbre au bon
endroit et la bonne espèces militants il
est temps est-ce qu'on ouvre le débat
ou pas on vous écoute monsieur pied et
au niveau de la plantation d'arbres que
ce soit un espace à gros seins
l'école ou dans les espaces urbains
enfin attention aussi à ne pas non plus
apporté des espèces qui pourraient de
différentes soit soit rentable il est
vrai que la statistique mondiale nous
donne qu'un arbre sur deux plantes et
n'arrivera jamais à terme et fera pas
grand chose donc laisser pousser
entretenir régénérer avant de planter on
est d'accord là-dessus choisir puisque
pour l'instant on est encore on est
encore à 50% dans le monde la france n'y
échappe pas d'ailleurs on est toujours à
50%
si c'est pas de la mortalité de façon
c'est des arbres qui n'ont aucun aucun
avenir aucun potentiel
on est d'accord là dessus il faut que ça
avance ça c'est sûr et la régénération
c'est la base ça fait juste commune 380
millions d'années que les forêts ça va
se reproduire tout seul donc ce que
vient de dire bernard je suis à fond à
fond d'accord bien sûr c'est une
évidence je n'ai pas eu le temps de dire
avant l'opportunité mais c'est évident
chez nous tout est fait pour les
plantations implantation ça veut dire
travail du sol ça veut dire destruction
de ce qu'il y avait avant
est ce qu'il y avait avant souvent cédé
régénération naturelle qui sont
présentes qui sont parfois superbes et
qui est qui dans la plupart des cas
serait tout à fait capable de renouveler
la forêt d'abord de façon gratuite avec
des arbres qui sont déjà en place et
c'est des arbres qui sont issus de leurs
géniteurs dons qui sont adaptés à
stations etc
après sûr il ya quelques mots qui ont
été dits qu'ils sont importants
mais je m'en souviens plus il y en a qui
te dit je sais plus je voulais le
relever mais qui bon je voudrais sur la
question de l' optimisme que tu as posé
tout à l'heure personnellement je moi je
suis optimiste
au moins je précise toujours que je
parle de mon du massif landais de mon
milieu de celui que je connais je suis
optimiste parce que je pense qu'il ya
des voies de progrès qui sont très
importantes
mais ça c'est sûr qu'il ya de la marge
vous n'avez pas de doute là dessus on ça
en termes de modèles hamon parle de
modèles très très hot ip etc une
génétique très faible et une classe
d'âge est équivalente c'est sûr que mais
il ya tout à faire mais je pense et on
il ya des perspectives mais je pense que
ça va passer par part du conflit par
quelque chose de kerry qui peut être
violent et brutal parce que ça ne peut
pas c'est pour que par la destruction
des conflits d'intérêts qui sont à la
base du fonctionnement de cette filière
les conflits d'intérêts c'est quand vous
avez une coopérative qui possède une
pépinière donc le fonctionnement de la
coopérative c'est de vendre des plans
pour vendre des plans elle fait tourner
ses tracteurs pascal assy tracteur
ensuite elle vend ses conseils elle
rédige les plan simple de gestion pour
les propriétaires elle dit au
propriétaire comment ils doivent gérer
ledit elle explique au pot brit air
qu'ils doivent acheter des plants qui
doit racheter du labour ils doivent
couper leurs arbres à 25 ou 30 ou 35 ans
elle leur explique tout ce qu'il faut
faire et ensuite l'achète leurs arbres
les coupes
elle en fait le négoce etc je parle des
coopératives parce que c'est l'exemple
le plus le plus emblématique mais il ya
tout un réseau de d'industrie qui font
aussi de la gestion alors quand vous
avez une industrie de la papeterie qui
fait de la gestion ou une industrie qui
fabrique des palettes qui fait de la
gestion
on peut pas s'attendre à ce qu'ils vous
disent faites pousser vos arbres jusqu'à
80 ans
ils vont pas conseillé ça aux
propriétaires
il ya aussi tout un réseau de deux
entrepreneurs de travaux forestiers plus
ou moins gros l'action très gros qui eux
aussi font de la gestion donc des gens
qui ont des tracteurs du personnel du
matériel qui font de la plantation qui
font des labours qu'il faut parfois
aussi du négoce de bois etc
ils ont en gros ils ont toutes les
activités de la filière ils les ont en
main et ils sont là à conseiller les
propriétaires
donc moi j'appelle ça de du conflit
d'intérêts à l'état pur et je pense que
tant qu'on n'aura pas casser ce système
de conflit d'intérêts qui est agréé par
l'état
rien ne pourra changer par contre je
pense qu'on peut le casser ce système
mais ça va être brutal brut brutale ou
pas parce que le jour où on mettra
vraiment comme ça commence à arriver les
indicateurs de résultats en agriculture
très clair net et précis sur l'eau le
sol la biodiversité la productivité de
ces systèmes qui est pas si terrible que
ça il ya il ya un grand philosophe que
j'avais déjà cités il ya quelques temps
très très grand philosophe qui dirait
qu'ils disaient il suffit qu'on l'achète
plus pour que ça se vende pas c'était
coluche et à un moment donné c'est alors
pour le vin c'est différent ce qui est
un contact direct mais il est des îles
et des vins qui se vendent beaucoup
moins aujourd'hui parce qu'ils sont
allés beaucoup trop loin dans ses
systèmes là qui sont qui sont
équivalents et quelque part
le débat est posé le débat est lancé sur
la table une fois allez une petite
dans un exposé justement sur sur les
vieilles forêts comme modèles sur
lesquels en fait les vieilles forêts ça
peut être des observatoires pour voir
comme disait nicolas c'est les dernières
forêts résiduelle de comment fonctionne
un écosystème forestier naturel de s'en
servir comme modèle pour voir comment sa
réponse
comment par rapport aux adaptations face
aux changements climatiques comment ça
fonctionne pour inspirer la sylviculture
et l'améliorer améliorer la prise en
compte de la biodiversité la prison
compte surtout de l'écosystème forestier
parce que pour beaucoup c'est pris comme
une mine en fait un minerai est pas un
écosystème et j'expliquais le rôle du
bois mans justement et de son importance
de garder des très gros vieux arbres en
forêt à
invités et autres d'andrew micro
habitats et de garder aussi du bois mort
et j'ai dû employer un peu leur champ
lexical en parlant de capital sol et là
j'ai réussi à avoir un petit peu
l'oreille de dire mais en fait si vous
avez un capital sol c'est-à-dire de
l'humus avec les espèces qui fabrique
l'humus des fameux saproxyliques en leur
laissant leur habitat et en favorisant
le bois mort qui favorisera votre humus
avec un humus de meilleure qualité parce
qu'on sait notamment que quand on a
l'ensemble des cortèges d'espèces à
projets qui se succèdent on sait qu'on a
un humus de meilleure qualité
notamment quand on a le faut mais ce
moment tarrius le fameux amadou vielles
que vous connaissez peut-être déjà
espèce de grosse langue de boeuf là vous
avez peut-être déjà vu qui peut héberger
on le sait maintenant jusqu'à plus de
600 espèces d'arthropodes à l'intérieur
qu'en lui il arrive à s'installer déjà
il faut qu'il suive une quantité
suffisante de bois mort et quand il
commence à travailler
il est pionnier il arrive à décomposer
différents complexes chimiques du bois
et ensuite on a jusqu aux airs itium je
sais pas si vous avez déjà vu des ide
corail ce sont des jolies champignon
très rare qu'on voit quand vieilles
forêts et qui qui sont ces fameux
spécialistes qui peuvent s'installer que
quand la main d'où vient il a fait le
travail avant lui pour lui préparer le
terrain quand on a l'ensemble de ces
espèces pacs se sont succédé on sait
qu'on a un humus de meilleure qualité
humus de meilleure qualité voix de
meilleure qualité fort et en meilleure
santé - d'attac mais résistance et donc
quand on leur parle de sable là j'ai eu
un peu une oreille et voilà il faut
quand tu disais un travail long de
pédagogie à répéter ça et je voulais
juste reboucler aussi sur la
régénération naturelle et son importance
et revenir sur l'importance du bois mort
alors désolé je reprends l'exemple vieux
sapins parce que le modèle il a été
dessiné sur ça il a été décrit sur ça
c'est qu'on s'est rendu compte pour les
sapins les épicéas que la régénération
naturelle apprenez bien mieux et elle se
faisait en fait dans le bois mort parce
qu'il ya une succession là aussi des
cortèges d'espèces dans les mycorhizes
il ya les mycorhizes saproxyliques donc
qui vont se développer dans le bois mort
qui vont se connecter aux petits semis
de sapins et d'épicéas et après quand tu
auras plus le bois mort il y aura une
hotte mikko un autre champignon
mycorhizien qui prendra le relais parce
que le mycorhiziens ça profite dit qu'il
sera plus là il y aura le relais avec le
champignon qui sera lié advitam eternam
avec le sapin adultes par jeunes est à
adultes donc là aussi à une succession
et c'est pour ça que ça régénère mieux
dans le bois mort d'où cette importance
est très importante donc voilà le modèle
il a été décrit sur les sur les résineux
mais il ya aussi ce lien important pour
les feuillus ajoutons à cela que la
pièce de bois mort c'est comme une
éponge qui retient l'humidité et l'eau
et que dans ces périodes où on a des
excédents de pluie en ce moment voilà
mais ça c'est un rôle fondamental c'est
comme une éponge ça et contre les
problèmes de sécheresse et souche les
souches des souches renault ont extrait
oui alors vous c'est vrai que dans le
massif landais ils vont ils arrachent
les souches pour pouvoir mieux labour et
après pour pouvoir mieux replanter parce
que les souches même une fois que
l'arbre est coupée elle continue de
faire un pont de mines et de transfert
d'éléments bénéfique aux arbres à
travers les greffes racinaire entre eux
mêmes espèces ou à travers les
mycorhizes entre deux arbres
voilà demain n'est ce pas ça continue de
faire ce lien et pour aller aussi dans
ton sens il ya aussi également l'intérêt
du bois mort aussi pour le stockage du
carbone dans les sols qu'il va restituer
lentement le carbone dans les sols et on
sait que les vieux arbres et le bois
mort sont des puits de carbone et le
carbone c'est de la vie monsieur on vous
écoute à travers les greffes racinaire
entre même espèce ou à travers les
mycorhizes entre deux arbres
voilà deux ne laisse pas ça continue de
faire ce lien et pour aller aussi dans
ton sens il ya aussi également l'intérêt
du bois mort aussi pour le stockage du
carbone dans les sols qui va restituer
lentement le carbone dans les sols et on
sait que les vieux arbres et le bois
mort sont des puits de carbone et le
carbone c'est de la vie monsieur on vous
écoute à travers les greffes racinaire
entre eux mêmes espèces ou à travers les
mycorhizes entre deux arbres
voilà deux n'est ce pas ça continue de
faire ce lien et pour aller aussi dans
ton sens il ya aussi également l'intérêt
du bois mort aussi pour le stockage du
carbone dans les sols qu'il va restituer
lentement le carbone dans les sols et on
sait que les vieux arbres et le bois
mort sont des puits de carbone
arbonne c'est de la vie monsieur on vous
écoute à travers les greffes racinaire
entre eux mêmes espèces ou à travers les
mycorhizes entre deux arbres
voilà deux n'est ce pas ça continue de
faire ce lien et pour aller aussi dans
ton sens il ya aussi également l'intérêt
du bois mort aussi pour le stockage du
carbone dans les sols qu'il va restituer
lancement le carbone dans les sols et on
sait que les vieux arbres et le bois
mort sont des puits de carbone et le
carbone c'est de la vie monsieur on vous
écoute à travers les greffes racinaire
en trois mêmes espèces ou à travers les
mycorhizes entre deux arbres
voilà deux ne me laisse pas ça continue
de faire ce lien sur des espèces
exogènes par exemple si vous plantez en
chaîne
vous avez le choix entre le chêne rouge
d'amérique ou le chêne sessile vous
prenez le chêne sessile sauf
qu'aujourd'hui l'état aide plus sur le
chêne d'amérique pourquoi parce qu'ils
poussent plus vite donc il ya moins de
travaux de dégagement à faire parce
qu'ils ont ça se fait en trois ans sauf
que in fine et si on fait bien les
travaux de dégagement sur chêne sessile
après ils rattrapent le retard est plus
aussi bien voilà donc en fait on n'est
pas obligé d'aller sur ces espèces
exogènes sauf que le problème c'est que
l'état aide plus ces plantations a déjà
que je crois tu voulais profiter
oui j'essaie de répondre
vous parliez de de destruction d'espèces
indigènes
je vous pensiez à l'épicéa de plaine je
pense on n'est pas dans la bonne dans le
bon exemple là parce que l'épicéa en
plein c'est pas il n'est pas à sa place
et ensuite ensuite pardon oui bon enfin
il y avait il ya énormément d'exemple
d'épicéa de plaine qui ont disparu
emplois qui sont en train de disparaître
de disparaître justement parce qu'ils
sont pas ils sont pas à leur place
après la catastrophe des scolytes et est
doté d'une telle ampleur aussi qu'elle
colonise quant à elle s'attaque
également à des peuplements qui sont en
place je sais aussi après on privilégie
la régénération naturelle
ça c'est la base du bon sens mais on a
aucune interdiction de faire d'autres
choses
notamment de faire des reboisements ça
peut être des reboisements en chaîne ou
diversifiés des mélanges des semis plus
plantations tout est possible si vous
voulez la sylviculture c'est pas un
itinéraire la sylviculture c'est c'est
une façon d'accompagner de façon
optimale une force naturelle une
dynamique qui est qui est là qui attend
qu'ils attendent pour s'exprimer
alors il faut trouver simplement comment
comment l'accompagner au mieux comment
faire en sorte que un écosystème une
forêt une un système forestier se
remette en place dans un délai aussi
bref que possible alors si c'est à
grands coups de tracteurs et de
destruction du sol ça va être de courte
durée ça va pas marcher si c'est en
essayant de 2,2
d'accompagner finement les choses en
diversifiant les essences en étant peu
interventionniste en étrillant en étant
peu destructeur du milieu on a des
chances d'aller d'aller plus loin dans
la durée et d'obtenir un résultat
meilleur et puis de toute façon nous
forestier il faut qu'on soit extrêmement
humble parce que en fait on n'y comprend
rien quoi je vais vous le dire s'est dit
nicolas way une des grosses difficultés
aussi qui apparaît c'est que le système
forestier il a un sens à large échelle
malgré tout et que à l'échelle
individuelle
c'est dur de mettre en place toutes les
conditions pour ré apporter cette
résilience de du système forestier bien
en place une forêt elle génère un
microclimat et l'entretien microclimat
mais la démarche elle doit être
collective c'est pas un particulier à
l'échelle de sa parcelle qui peut agir
sur le microclimat de tout un vallon par
exemple ce qui va permettre ce
microclimat qui va permettre de garantir
ou de favoriser les effets du changement
climatique
il est quand même avéré il ya un massif
emblématique
dans les pyrénées orientales qui est la
réserve de la massane la massane ou s'il
ya aucune exploitation qui est qui et
prodiguer aujourd'hui et ils observent
des dépérissements très important sur
les êtres
mais attention on est à la massane on
voit la méditerranée quand on monte à la
massane on traverse une forêt de chênes
verts où on est dans ce qu'on appelle un
cagnard impensable voilà on a les
gouttes de sueur et fait super chaud et
on arrive dans une lettré avec des êtres
qui vont faire 70 81 mètre de diamètre
et là on a une fraîcheur apparente avec
une vue sur la méditerranée
si on demande à n'importe quel forestier
aujourd'hui d'implanter dû être dans un
contexte comme ça ils vont nous dire
mais vous êtes fous le hêtre il est plus
du tout adaptée là on en est le chêne
sessile dans le tarn à nous dire qu'il
va peut-être pu être adaptée et sur des
révisions d'aménagement à dire faut
changer des naissances mais forcément si
on cède à la peur enfin c'est pas céder
à la peur mais il ya un phénomène de
changement climatique mais s'il n'y a
pas une mobilisation collective pour
essayer de garder des forêts résiliente
est un tant soit peu naturelle je ne
sais pas à l'échelle individuelle qu'on
va s'en sortir
c'est là qu'est la grosse difficulté
après faut qu individuellement chacun
contribue ça c'est la théorie du colibri
je crois qu'il est évident qu'il ya un
problème de politique nationale de la
filière dans son ensemble que ce soit
depuis la sylviculture jusqu'à la
commercialisation ou l'utilisation des
bois
donc pourquoi là pourquoi la filière du
bois est déficitaire en france avec des
richesses qu'on a enchaînées et autres
c'est quand même c'est quand même
impensable
après je voulais juste dire un mot sur
le pin maritime
chez nous c'est une espèce qui est
vraiment hyper hyper bien adapté à notre
massif à notre climat à nos sols à tous
et on a peut-être une longueur d'avancé
nous nous pour nous landais là dessus
parce que parce qu'on a la chance
justement ne pas être aux prises avec
une espèce menacée comme peut l'être la
chaîne
pédonculé le hêtre et bien d'autres la
plupart disent le frêne enfin bon ils
sont tous à ils ont tous à un problème
nous le père maritime subi des menaces
on s'attend à ce qu'ils aient des
problèmes sanitaires à l'avenir grave
très grave mais sur le plan de sa
physiologie et de son adaptation
géographique enfin à la zone au
territoire
c'est une espèce d'avenir elle est
vraiment excellente elle peut encore
encaissé pas mal de pas mal de
d'assèchement du climat et de de
difficultés après juste je voudrais
aussi ajouter un mot sur j'ai parlé de
la politique au niveau national mais il
ya aussi une clé qui serait très
importante qui serait qu'il serait très
important de développer c'est la
formation des propriétaires parce que
quasiment tous les propriétaires au
moins je ne sais pas 95 % n'ont pas de
formation technique
contrairement aux agriculteurs qui ont
je sais pas quel diplôme et enfin les
propriétaires forestiers non non pas de
diplôme forestier is here it et mais je
sais que je connais bien un problème
puisque ça a été mon cas je mens je suis
autodidacte je suis issu d'une famille
forestière j'ai appris en faisant des
conneries en forêt et puis je me suis
formée après mais quasiment tous les
propriétaires qui sont mes copains mes
copains mais mes amis enfin
mais mes collègues forestier landais ils
n'ont pas la moindre notion de la façon
dont fonctionne un végétal un écosystème
ou quoi que ce soit ils connaissent bien
les tracteurs et comment faire les
vidanges et quelle puissance il faut
qu'ils achètent des terrains mais la
forêt qui connaissent pas donc à mon
avis la formation technique des
propriétaires pourra être aussi un axe
majeur vers la des solutions d'avenir
quand ils savent qu'ils sont
propriétaires parce qu'il ya aussi cet
autre problème de la forêt privée c'est
que comme il ya eu beaucoup de morts
seulement et voilà il ya beaucoup
d'indivision aussi il ya beaucoup de
biens non délimitées également et en
plus de ça beaucoup de propriétaires qui
ne savent pas qu'ils sont partis à
l'autre bout de la france où voilà et
puis savent même pas qu'ils ont un bout
de forêt oui madame
à mon avis la formation technique des
propriétaires pourra être aussi un axe
majeur vers vers la des solutions
d'avenir
quand ils savent qu'ils sont
propriétaires parce qu'il ya aussi cet
autre problème de la forêt privée s'est
il existe des groupements forestiers
comment dieu collectif avec de
préservation ça se développe un peu
essentiel
chez vous en gironde les albums ça fait
vingt-cinq ou trente ans d'ancienneté je
crois ce que vous fumez gaza n'aurait
connu à l'enfance forestier de surcroît
et puis il ya d'autres qui se soigne en
place vers la réunion fort énormément
nouvelle par là où en limousin il nous
faudrait envie bordel intéressante c'est
un mouvement si ce qui est en train de
se mettre en place et où il suffit de
mettre quelques écolos dit ça peut être
150 euros 1000 euros ou parce que ces
sommes qui seront à la portée d'un
ménage et vous participez ainsi à
l'achat de parcelles ligne risquent de
passer en coupe rase et ensuite de 6,6
le bronze marbre forestier parvient à
les acheter
ensuite vous fait assuré que la gestion
à être respectueuse du milieu et henri
cherchant à optimiser à optimiser la
forêt samba dièye est il y aura là le
coup au contraire de titration la
gestion au siège de l'ue principal nat
principal du gestionnaire points si
c'est le scoop et visa je ne sais pas du
tout comment planter c'est un scoop et
mais comment découper les ciels à quel
rythme et c'est ça le coeur de la
gestion sociale c'est ça c'est ça avoir
du salon choisir les a donc s'il existe
dans un certain nombre de groupements
forestiers qui sont ce qu'ils sont
destinés à sa sphère de la bonne
foresterie et keith au projet
de ces deux pas du nombre d actions des
vérités la collaboration d'actionnaires
le visiteur dans un sens ça c'est
intéressant ce que souvent justement ces
acteurs là ils cherchent à faire de la
sylviculture a recouvert continue donc
c'est souvent ce qu'on appelle
d'appliquer régulière ou futaie jardinée
ça c'est encore plus mais ce qui est un
jour d'exploitation forestière le plus
proche de l'écosystème de très
respectueux et apprend valeur ajoutée
parce que vraiment recherche du roi
d'oeuvre donc voilà c'est moins de
revenus c'est pas contrairement la
futaie régulière on remet peuplement à
zéro tous les 80 à 150 ans en ayant
assuré quand même la possibilité d'être
à boiser partage par les semis on a un
gros coup d'un coup il faut réinvestir
aussi pour assurer la régénération
naturelle
faut quand même des travaux derrière des
travaux sylviculture pour assurer à
l'avenir de la forêt et faire des bois
de qualité
donc il faut bien investir et voilà donc
on a un gros coup d'oeil tout fait pour
y investir aussi alors peut ensuite et
régulières sont bien moi je vous revenez
d'un coup mais c'est devenu régulier à
prendre ajouté
ça c'est le côté intéressant la
sylviculture appel à d'autres fonds qui
existe nous lasser de l'acquisition de
touré pour de la ligue d'évolution parce
que ce qui est intéressant c'est de
renforcer la prise en compte de la
biodiversité dans les forêts exploitées
par ses modèles la promise par possible
d atari forestière et autres
associations et groupements fois steve
mais aussi d'avoir des zones en libre
évolution ils allaient sauver peuvent
faire leur cycle naturel et donc il ya
des sondes de notation qui n'existe pour
préserver notamment des vieilles forêts
en forêt privée
il ya forêt sauvage la forêt derrière
il faut être réservé aussi qui qui
essaye justement de viser ses forêts à
fort enjeu écologique pour pour les
préserver en faisant de l'évolution
naturelle non pas troupes
ça ça existe aussi et c'est ce specter
là sont aussi à la recherche ça peut
être des dons financiers ça peut être
aussi des temps de fourrer même si c'est
pas ta vie' forêt pour la laisser
enivrer évolution de manhattan qui aussi
les fraudes concernant l'espace naturel
c'est pourquoi la typiquement là on a
fait un travail ce que ce qu'on disait
d'inventaire des vieilles forêts de
méditerranée
donc on a couvert toute toute la chaîne
des pyrénées de l'occitanie et une bonne
partie de la plaine de midi pyrénées et
nous aujourd'hui au conservatoire avec
l'appui de la région la développe qui a
développé des financements pour nous
assister
l'association de sophie nature en italie
aussi aussi attractive dessus maintenant
à chercher à acheter ces vieilles forêts
pour les sécuriser les verts sont ivres
évolution on a program silva et qui est
porté par hun sen auvergne on va être un
plus large échelle
voilà donc on a des financements de la
région qui vous permet d'assurer avoir
son importance d agression et après nous
on a fait des finances bâtisse faire des
recherches sociaux sont complémentaires
afin de sécuriser ses quelques noyaux
qu'on a trouvé qu'ils sont les derniers
joyaux existantes pour de la ligue la
pollution et ses forêts envoie un plan
de gestion qui en fera cette vidéo
lucien parce que ne rien faire c'est
quand c'est décidé d'une manière
concertée d'une manière justifiée c'est
de la gestion forme de gestion l'âme la
libre évolution est une forme de gestion
c'est pas de l'abondance et une vente de
gestion et ses des forêts où jouera les
protocoles de squeeze qui ont aussi pour
but de nous aider à mieux comprendre
comment fonctionne une forêt sans
intervention sylvicole et avec un
laboratoire d'étude extrêmement
intéressant également pour voir la
réaction des arbres passe le changement
climatique en comparatif avec des forêts
la côte est elles sont exploitées et
notion de résilience comment elle évolue
comment évolue la biodiversité dedans
voilà donc on a les anciens aussi dans
les programmes nationaux de suivi aux
diversités de suivi des peuplements
forestiers
on travaille debout pour en lire avec
réserves naturelles de france avec des
protocoles de suivi à long terme
commenté avant les forêts pour aussi
crédibiliser d'un point de vue
scientifique notre action c'est pas une
fin en soi d'avoir acheté nous ont fait
la révolution
derrière on va avoir tout un ensemble
d'actions pour le pour le cuivre
scientifiquement et crédibiliser notre
relation
exactement monsieur avant la pause ils
avaient dire si c'est dedans voilà donc
on est appelé aussi dans les programmes
nationaux de suite mais a cité depuis
des peuplements forestiers ont travaillé
nous pour en lien avec réserves
naturelles de france avec des protocoles
de suivi à long terme concernant les
forêts pour aussi crédibiliser la fin du
scientifique notre action c'est pas une
fin en soi d'avoir acheté de tel-aviv
évolution derrière on va avoir tout un
ensemble d'actions pour le pour le
cuivre scientifiquement et que j'ai dit
lisez notre action wimereusien bien
connu exactement monsieur avant fait
comment évolue la veillée 1,6 et dedans
voilà donc on est à présent c'est aussi
dans les programmes nationaux de suite
et a cité depuis des peuplements
forestiers ont travaillé nous pouvons en
lien avec réserves naturelles de france
avec des protocoles de suivi à long
terme comment 4 dans les forêts pour
aussi crédibiliser la bande du
scientifique d'autres actions c'est pas
une fin en soi d'avoir acheté ou tel
aviv évolution derrière on va en avoir
quitté un ensemble d'actions pour le
pour le cuivre scientifiquement et
crédibiliser notre action exactement
monsieur avant et comment évolue la vie
vers sur le vivant soit basée sur la
diversité c'est vrai quand on est le
chêne pousse pas là on fait 400 m on
envoie un qui fait 30 mètres de haut
c'est toujours un peu douloureux enfin
c'est comme ça c'est la vie je sais plus
qui voulait parler allez vous madame et
puis après on vous écoute vous fait la
révolution
derrière on va voir tout un ensemble
d'actions pour le
pour le cuivre scientifiquement et
crédibiliser notre action oui exactement
monsieur avant et même que le gie vent
soit basée sur la diversité c'est vrai
quand on lit le chêne pousse pas là ont
fait 400 m on envoie un qui fait 30
mètres de haut c'est toujours un peu
douloureux enfin c'est comme ça c'est la
vie je sais plus qui voulait parler
allez vous madame et puis après et
d'après on vous écoute
c'est la révolution
derrière on va voir tout un ensemble
d'actions
ouais même que le vivant soit basée sur
la diversité c'est vrai quand on est le
chêne pousse pas là ont fait 400 m on
envoie un qui fait 30 mètres de haut
c'est toujours un peu douloureux enfin
c'est comme ça c'est la vie je sais plus
qui voulait parler allez vous madame et
puis après on vous écoute ça ramène
justement que les feux les tempêtes font
partie du cycle forestier donc en fait
la haie ces forêts sont revenus à la
libre évolution est donc justement
vivent ces aléas là et le séquoia a
besoin du feu pourrait générer et donc
du coup ça fait vraiment partie des
écosystèmes par contre effectivement si
les surfaces ont pas assez importante a
pris peut y avoir des soucis de gestion
derrière et autres mais si on sera même
sur les os et aux etats unis son camp
une politique de gestion extensive
d'avoir des grands grands parcs est
vraiment les fours et les chutes de
pierres les voilà les avalanches les
incendies tout ça ça fait partie de la
vie de la forêt et l'homme on a du mal
avec ça on a du mal à aller c'est faire
naturellement
mais faut pas oublier que le séquoia
besoin du feu pourrait gêner activement
si les surfaces sont pas assez
importantes après il peut y avoir des
soucis de gestion derrière et autres
mais si on se ramènent sur les et aux
états unis encore une politique de sur
les feux de forêt parce que là on n'est
pas dans je connais pas bien le contexte
californie remet il me semble qu'il est
assez différent les
et il ya des programmes moi je vis dans
le département du lot par exemple alors
dans le département du lot ya un grand
programme de lutte contre les millions
de broussailles et voilà les millions
broussailles et c'est la bête noire on
remet du pâturage partout pour lutter
que parce qu'il ya eu des grands
incendies s'est fondé un c'est pas c'est
pas pour rire il ya une année il ya 600
hectares qui est parti à casar s'est
s'était pas pourrir après quand on
regarde quand même globalement les feux
de forêt forestiers les plus gros qui a
eu c'était dans des plantations en midi
pyrénées quand on parle de milieux
forestiers en libre évolution où vous
disais il ya du bois mort le bois mort
c'est comme des éponges il ya on est on
est pas forcément à l'intérieur sur un
tas de broussailles le tas de
broussailles s'est en général de la
forêt de reconquête
donc c'est des milieux agricoles qu'on a
abandonné arrondissez de la forêt parce
que alors ils nous disent ça a toujours
été fort et ça fait 30 ans que ces
forêts mes 30 ans dans un système
forestier sur du cause dans l'os je peux
vous assurer que les chênes pubescents
ils sont pas énormes et du coup quand on
regarde les photos aériennes 40 ans en
arrière il n'y avait pas un arbre alors
effectivement on est dans cette phase de
reconquête forestière milieu
embroussaillés ou quand le franc c'est
compliqué mais pourquoi parce qu'on
vient d'une situation où on avait encore
une fois complètement simplifier le
système et on est dans cette phase de
transition
on va pas passer le seuil de pouvoir
atteindre un niveau de maturité je
parlerai pas d' équilibre parce que
finalement le milieu forestier il est
jamais en équilibre il bouge tout le
temps mais on n'est pas dans une
situation d'un peuplement assez bien
installés pour pouvoir aussi être encore
une fois assez résistant à serris
d'îliens ces choses là et
c'est un contexte plutôt locale et les
strates des différentes strates
forestières sont et le sou voit
énormément important aussi pour la
biodiversité forestière et comme disait
nicolas dans une forêt une forêt mature
il n'ya pas c'est pas non plus très
dense et puis comme c'est une mosaïque
ya des endroits un peu dans un endroit
où ça sera moins donc en fait c'est
cette hétérogénéité là qui est hyper
importante pour la forêt et
effectivement la photo que vous avez
c'est ce que vient de vous dépeindre
nicolas c'est que c'est pas c'est pas
des vrais fort et encore alors oui à ces
risques dit lui c'est un contexte plutôt
locale et les strates des différentes
strates forestières sont et le sou voit
énormément important aussi pour la
biodiversité est complexe parce que
c'est le principe de cette série là
c'est de faire de l'exploitation de
grosbois pour faire du bois d'oeuvre
donc ce qui est intéressant c'est
d'avoir une unité de transformer ce
serait d'avoir plusieurs unités de
transformation
deux premières unités de transformation
de bois de hêtre et visent
principalement le hêtre faut savoir que
le être dans les pyrénées il est réputé
voilà pour avoir du coeur rouge s'est
aucunement un défaut mécanique mais par
contre c'est plutôt de l'esthétisme donc
il ya un peu flammes et de rouge
et aujourd'hui quand on veut du meuble
ikea blanc du coup ça passe pas bien au
niveau de la mode donc le bois d'oeuvre
de être aujourd'hui n'est pas très bien
valorisé et une partie par effectivement
parfois en papeterie ou alors il est
valorisé chez les espagnols qui le
prennent parfois il part aussi en chine
et nous revient à sous forme de meubles
en france donc ça c'est ce qui place le
label bois français avec la belle voix
français voilà et traiter parce qu'on
s'est rendu compte que dans les
containers ils pourrissent et donc il
faut aussi le traiter
donc il ya eu cette unité de première
transformation deux êtres qui vient
d'une méga en fait d'une très grosse
entreprise industrielle italienne mais
qui et qui a plusieurs c'est une des
plus grosses scieries d'europe en fait
qui a plusieurs boîtes un peu partout en
europe et qui exportent à
l'international
le problème de principal de ceux de ce
projet est en fait les volumes qui le
demande parce qu'en fait ils demandent
50 mille mètres cubes de grumes de très
grande qualité
donc il ya plusieurs qualités dans le
bois d'oeuvre a abaissé le à sela et le
bc de la crème cdu voit vraiment sans
défaut où on peut faire vraiment c'est
de la crème de la crème du bois d'oeuvre
sauf que pour dans les pyrénées faire
entrer en entrée de syrie cinquante
mille mètres cubes de bois d'oeuvre en
qualité a et b il faut prélever jusqu'à
540 mille mètres cubes de bois toutes
qualités confondues par rapport aux
études de ressources qui ont été faites
donc aujourd'hui les institutions et les
porteurs de projet ont lu les études qui
ont été produites disant qu'il y avait
des millions de mètres cubes oui mais
par contre quand on lit correctement ces
études là elle nous montre qu'en fait il
n'y a pas la ressource
elle est en tout cas il n'y a pas la
quantité demandée par l'industriel et le
problème c'est que comme on a vu dans
les pyrénées et comme partout en france
parce que 80% des forêts en france au
moins de 100 à 150 ans pour
la petite histoire très raccourcie de la
forêt pyrénéenne que j'ai essayé de vous
expliquer tout à l'heure c'est une forêt
quand même jeune et comme on a vu un
manque de gros bois en forêt notamment
dans les années 90 dans les pyrénées il
ya eu un peu une chasse aux gros aussi
comme on dit il ya eu pas mal
d'exploitation forestière de gros de
gros arbres
donc en fait aujourd'hui on est on est
en manque de ces gros de ces gros arbres
tant au niveau de la ressource mais
aussi au niveau déco système parce qu'on
vous a fait le tour sur pourquoi on
avait besoin de gros vieux arbres en
forêt et de gros points noirs
or quand il ya une gestion qui est
strictement optimisé pour la production
de bois on arrive justement à ces
problèmes d'homogénéisation de la forêt
qui amène du coup le fait qu'on
n'exploite on ne laisse pas les arbres
arriver à des gros diamètre les
exploitent avant qu'il devienne très
gros donc et on enlève aussi le bois
mort donc en fait aujourd'hui on montre
que ya pas la ressource
parce qu'il ya eu ce passé au niveau de
la gestion parce qu'aujourd'hui on n'a
pas assez de ces gros vieux arbres et
que ce qu'il reste ils doivent rester en
forêt pour l'écosystème et la bonne
santé de la forêt donc c'est pour ça
qu'on explique aujourd'hui cinquante
mille mètres cubes entre et scieries de
bois d'oeuvre de cette qualité là ne
peut pas être deux
de nature à répondre aux enjeux
d'érosion de la biodiversité notamment
forestière et répondre aux enjeux du
changement climatique
donc là ce qu'on essaie d'expliquer aux
porteurs de projets mais aussi aux élus
et d'informer d'alerté de pouvoir
apporter cet éclairage technique sur le
fait qu'il est peut être plutôt
préférable de renforcer le tissu de
petites scieries locales avec parce
qu'en fait on savoir qui aura énormément
d'argent public qui sera injectée pour
ce projet là il y aura vraiment beaucoup
de fonds publics injectés est donc
plutôt que cet argent public au lieu
d'arriver chez un seul industriel qui
repartira au bout de quelques années
parce qu'ils sont livrés le foncier
lusine d'huile apporte plus que ces
machines
une fois qu'il aura décapitaliser
lafaurie repartir et ponctionner
l'argent public qui repartira donc
plutôt que d'utiliser cet argent public
l'a donc notre argent à tous parce que
ça va ça va c'est à s'implanter à
lannemezan mais ça touche l'ensemble des
pyrénées
ça va des pyrénées atlantiques jusque
dans
la riaj parce qu'après à partir de la
riaj dans les pyrénées orientales et
aude devant elles sont impactées aussi
par le projet mais il ya moins de m s'il
n'y a pas assez de ressources dans les
pyrénées ils iront aussi dans le massif
central donc en fait c'est le grand
sud-ouest qui est qui est concerné et il
a un peu de vue aussi un peu sur le
chêne mais c'est surtout surtout le être
donc ce qui se passe c'est que nous ce
qu'on essaye de dire c'est que cet
argent public il serait plutôt
intéressant de le remettre vraiment des
projets de territoire à renforcer le
tissu des sueurs locaux pour mieux
respecter la biodiversité et ne pas
mettre tous dans un gros industriel et
vos propositions elles sont aussi bons
alors on est en cours la d'aujourd'hui
c'est quand même écouté il ya d une
étude non non c'est pas foutu encore
parce que aujourd'hui voilà il ya eu
donc notre association nature en
occitanie a fait un éclairage technique
dans son rôle d'association de
protection de la nature de faire un
apport technique au niveau des élus sur
les enjeux de la biodiversité forestière
et de pourquoi de tels volumes ne sont
pas supportables par l'écosystème
forestier et d'essayer de ceux de
regarder des initiatives qui existent
déjà dans les pyrénées notamment dans le
parc naturel dans le pnr parc naturel
régional des pyrénées ariégeoises où il
développe des modèles intéressants
d'économie locale circulaire autour du
bois donc de se baser sur ce laboratoire
lad expérience et de le démultiplier en
dehors de cet espace là et aujourd'hui
il ya une certaine écoute dans le sens
où ils vont quand même refaire une autre
étude qui a trois études qui ont été
faites de ressources une par l'office
national des forêts une part l'union
grand sud des communes forestières et
une autre par l'hygiène sauf que le
problème au niveau de fin de l'hygiène
l'institut géographique national qui a
repris en fait la france enfin
l'institut forestier national qui a
repris donc la compétence forêt
ce sont des grandes études macro basées
sur des statistiques et des estimations
donc on peut pas vraiment se baser sur
ça donc ça on l'a montré et aujourd'hui
vont refaire une autre étude
voilà qui va durer un an et demi deux
ans et il ya un collectif qui s'est
montée qui poussa ça qui s'appelle le
collectif touche pas à ma forêt qui a
été voir les élus régionaux aussi et qui
seraient potentiellement associées à un
cahier des charges pour monter
cette étude la destination de ressources
mais aussi peut-être d'un projet
alternatif posant par en tout cas il
pousse à étudier un projet alternatif
voilà on est en l'état ce projet
aujourd'hui ne peut pas être ne peut pas
être supporté par l'écosystème floride
c'était le titre de paysage in marciac
lé le système va s'arrêter dans une
minute automatiquement donc je suis
obligé de réguler le temps il reste un
peu de pain sur la planche puisque c'est
comme ça qu'on a nommé cette 12e édition
de paysages in marciac
il faudra du bois malgré tout donc il
faudra trouver le juste milieu pour
respecter toutes ces conditions vitales
à ces écosystèmes avec ses fameuses
indicateur de résultat cette prise de
conscience etc
marie-france as-tu quelque chose
d'important à nous dire avant que nous
quittions important de me citer sur un
peu c'est peut-être cette touche
important et cours ah oui non mais
c'était juste pour dire que la bonne
nouvelle c'est qu'en fait il ya quand
même ces échanges s'est prise de
conscience que de plus en plus je pense
de deux propriétaires forestiers sont
sensibles et entendre tout ce changement
de pragmatique et de solutions qui
n'existaient pas ou du moins qui n'était
pas annoncée avant et je pense que la
cie en effet nous ne sommes pas une mais
majorité de l'acteur rang de cette
nature en tout cas nous sommes une
minorité grandissante et et tous les
propos m'ont portée il vous en tant que
propriétaire forestier
vous êtes certes en minorité mais je
pense que de plus en plus de gens
s'inspirent et de vos démonstrations et
qui voit qu'en fait il ya il ya il ya
une vraie voie qui s'ouvre
et donc voilà c'est le point positif
même si en effet il reste sur la planche
donc c'est du pin un gros show restiez
du pain des oeufs la planche maintenant
contre la gazière
absolument c'est le moins qu'on puisse
dire merci pour cette conclusion
mesdames messieurs mesdames messieurs
merci

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