Systèmes bananiers de culture sous Couverture végétale aux Antilles, Tran Quoc Hoa
Cette intervention a eu lieu dans le cadre du colloque d'hommage à Lucien Séguy et Hubert Charpentier.
Pour retrouver la vidéo du colloque dans son entièreté : https://www.youtube.com/watch?v=aXs59o8AoZc
Transcriptions
Transcriptions
diffusion du savoir formation agricole
accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
alors je me présente je suis
ingénieur agronome et je travaille
actuellement au Laos pour le Cirad alors
j'ai rencontré Lucien pour la première
fois en 2000 c'était au Laos et j'étais
alors encore étudiant avec une
Afficher la suite
expérience avec quasi nul en agriculture
de conservation
ensuite j'ai travaillé au Laos de 2001 à
2008 et c'est à partir de ce moment que
j'ai eu la chance de de mieux connaître
Lucien et surtout d'être formé sur les
CV par Lucien lors de ses missions avec
mes amis et collègues Florent Thivet
Patrick Julien et Pascal Elena qui
présentera d'ailleurs juste après moi
notre expérience au Laos
alors pour en revenir aux Antilles
Lucien a réalisé sa première mission en
Guadeloupe et à la Martinique en 2008 et
c'est suite à sa mission que j'ai été
affectée aux Antilles de 2010 à 2018
pour appuyer la filière banane dans le
développement de systèmes bananier plus
durable dans ces deux départements donc
à travers cette présentation je voudrais
bien sûr mettre en avant la contribution
de Lucien dans le développement des
systèmes bananiers en SCV aux Antilles
la première partie sera
consacrée
un rapide état des lieux de la filière
banale
je vous présenterai ensuite les
principaux systèmes bananiers en SCV que
nous avons mis au point avec les
producteurs et enfin je terminerai ma
présentation en vous décrivant
brièvement l'approche qui a été adoptée
pour le changement d'échelle
alors
il faut savoir que la production et le
marché mondial de la banane dessert et
actuellement en pleine croissance
le continent asiatique avec notamment
l'Inde et la Chine et le premier
producteur avec plus de 50% de la
production mondiale suivie par
l'Amérique du Sud et l'Amérique centrale
par contre ces derniers sont les
premiers exportateurs mondiaux sachant
que l'Europe est l'Amérique du Nord sont
les premiers importateurs de banane
dessert
alors la Guadeloupe et la Martinique
représente une toute petite part de la
production et du marché mondial avec une
surface cultivée en banane de moins de
8000 hectares avec environ 550
producteurs cette activité agricole est
néanmoins encore très importante pour
les deux départements car elle concerne
actuellement plus de 10000 emplois
direct et indirects soit un actif sur 20
en moyenne dans les deux îles alors le
climat et caractérisé par un climat
tropical avec une plus haut qui varie
entre 1300 mm et 6 mètres d'eau et enfin
la banane est principalement cultivée
sur les sols volcaniques sont
naturellement très riches très fertile
on connaît malheureusement les les
impacts des systèmes bananiers très
intensifs
en conventionnel aux Antilles en
particulier l'impact des pesticides sur
la santé humaine avec malheureusement
des taux d'incidence du concert de la
prostate les plus élevées de France
et l'impact sur l'environnement avec une
pollution des eaux et des sols par les
pesticides alors du côté de la de la
filière
les producteurs font face à des coûts de
production très élevé principalement
liés au coût de la main d'oeuvre et aux
intrants chimiques à l'émergence de
nouvelles maladies et de nouvelles
réglementations sur les sur les produits
phytos qui réduisent leur marge de
manœuvre en système conventionnel
alors les Cavendish sont les principaux
cultiva de la banane dessert utiliser
aux Antilles en monoculture et en climat
tropicale c'est c'est cultivar font face
à une très grande diversité de maladies
de ravageurs notamment avec des
nématodes spécifiques du bananier comme
le radofluce similis ou encore le
pratiquent coffee le charançon du
bananier qui a été traité massivement
malheureusement dans le passé avec le
plan d'école la sarcosporieuse noire qui
est maladies fongique très problématique
pour les producteurs et plus
généralement une pression de
l'enermement très forte et favorisée par
par ce climat
en 2010 en système conventionnel les
producteurs de bananes aux Antilles
utilisées alors jusqu'à 8 kg de matière
active par hectare et par an dont 5
kilos et demi de la caractérise
d'herbicides par hectare et par an
alors en système conventionnel après 5
ans de après 5 ans de
production de bananes les producteurs
laissent généralement les parcelles en
jachères suite à une forte baisse du
rendement souvent liée à une forte
pression parasitaire qui entraîne une
diminution de la densité des bananiers
donc après la destruction
par voie chimique et mécanique de la
banane raie la parcelle est laissée en
jachère de 6 à 12 mois puis la parcelle
élaborée élaborée à nouveau avant la
plantation des vitroplan de bananier sur
sol nu donc les contraintes agronomiques
sont évidemment nombreuses
au cours de la jachère natural il y a
bien sûr
multiplication du stockementier des
adventices et un assainissement des sols
très aléatoire vis-à-vis des ravageurs
suit les différents travaux du sol avant
la jachère et avant représentation qui
peuvent évidemment entraîner une forte
dégradation des sols et enfin
pendant et après plantation des
bananiers sur sol nu il y a bien sûr une
très forte pression de landerbement qui
qui conduit les agriculteurs à faire
plusieurs personnes d'herbicides
voilà donc c'est dans ce contexte
général que j'ai été affecté aux
Antilles en 2010 dans le cadre du Plan
banane durable qui était un programme
financier à leur par l'Union européenne
et ma principale mission était d'appuyer
la filière pour la mise au point de
enfin pour la mise au point et la
diffusion des systèmes de culture
bananier a très faible intrans chimique
avec un focus sur la réduction des
pesticides alors Lucien
m'a appris à distance tout au long de
cette de cette longue mission et il a pu
réaliser quelques missions d'appui
auprès de la filière entre 2010 et 2015
et ce malgré son son agenda très très
chargé qu'il a emmené aux quatre coins
du monde
donc avec l'appui de Lucien nous avons
tout d'abord travaillé sur la mise au
point de système avec mélange d'espèces
complémentaires en face de jachère pour
améliorer la fertilité des sols et plus
particulièrement la structure du sol et
également pour un meilleur
assainissement biologique des sols en
proposant et en installant donc des
couverts diversifiés et
multifonctionnels à très forte biomasse
aérienne et souterraine
nous avons ensuite travaillé sur des
itinéraires en SCV avec des mélanges de
plantes de couverture alors dans un
premier temps avec des légumineuses
annuels dans les jeunes plantés puis
dans un deuxième temps avec des couverts
pérennes multifonctionnels et enfin plus
récemment un peu très petit nombre de
producteurs ont commencé par eux-mêmes
introduire des arbres dans ces systèmes
diversifiés
alors voilà un exemple d'un système
développé avec les producteurs donc on
démarre avec l'installation d'un couvert
multi-espèces et multifonctionnel qui
reposent sur un mélange bras carrière et
légumineuses annuel comme de la croûte à
l'air après destruction de ce couvert on
plante les vitroplan de bananier en semi
garées puis on installe un deuxième
couvert qui est cette fois-ci une
légumineuse pérenne qui sera ensuite
gérée
mécaniquement dans l'intervent pendant
le cycle de bananier alors une deuxième
alternative consiste à installer
directement un couvert de légumineuses
pérennes qui est fauché en bande
d'alternée sur lesquels les bananiers
sont plantés en semis direct
l'enterrement l'intervent avec le
couvert vivant et ensuite contrôler
mécaniquement tout au long du cycle du
bananier
alors une petite parenthèse concernant
le service d'assainissement des sols
assuré par les plantes de couverture
pendant la phase de jachère donc comme
je vous l'ai dit la banane des serres
est très sensible
à certains nématodes qui créent des
dégâts donc dans les racines du bananier
ce qui peut entraîner donc la chute des
bananiers
pour pour contrôler ces ravageurs une
solution par voie biologique et de
supprimer les ressources des ravageurs
c'est à dire les espèces dites hautes de
nématodes pendant la phase de jachère en
installant un couvercle composé
d'espèces non haute associé à des
espèces dites
nématicides naturelles
alors Lucien avait recommandé un très
grand nombre d'espèces à leur
complétement
méconnus et non utilisé aux Antilles
dont la plupart ont été par la suite
étudiées en labo pour connaître leur
statut d'autre
par exemple dans ce graphique qui
présente donc le tour de multiplication
du radofluence sinistre qui est donc un
hémato de parasite du bananier alors les
espèces qui se trouvent en dessous de
l'axe des abscisses présentes un taux de
multiplication négatif et sont donc des
espèces non hautes il y aura Dofus alors
que les espèces qui se qui se trouvent
au dessus donc de l'axe des des
abscisses qui présentent un taux de
multiplication positif sont hautes du
radofolus sachant qu'un bananier a un
taux de multiplication
d'environ de 100
donc voilà donc c'est résultat ont
montré que parmi toutes ces espèces
différentes espèces dont les les
différentes espèces de crottes par
exemple sont d'excellentes plantes à
utiliser en face de jachère
alors nous avons donc travaillé sur des
mélanges en face de jachars avec
des mélanges multi-espèces avec par
exemple ici du bras Caria utilisé
principalement pour sa capacité à
améliorer la structure le sol grâce à la
biomasse enfin la biomasse produite et
le carbone apporter et à son système
racinaire fasciculé associé de la croûte
à l'air pour sa capacité à fixer de
l'azote et surtout pour sa capacité à
assainir les sols vis-à-vis des
nématodes parasites
alors c'est la même parcelle sous un
autre angle
voilà donc Lucien aimait bien cette
photo qui illustre un autre exemple de
jasmélioré avec ici du casinus cajan du
poids d'engol qui est une légumineuse
semi-pelle
alors cette ce couvert donc installé en
face de la chair et ensuite coucher au
rouleur Faka
avant plantation des bananiers qui peut
voilà donc comme vous le constatez c'est
cette légumineuse était intéressante et
intéressante car elle peut produire une
biomasse à l'ARN assez impressionnante
alors ici on voit des
bananiers qui ont été plantés en semis
direct sur moi je de bracaria et de cage
anus avec des repousses de casanus
une autre variété de cage anus ici une
annuelle l'autre après ses dents c'était
une semi pérenne alors ici qui peut-être
également associé aux bananiers avec des
jeunes bananiers dans la terreur dans
l'intervent et qui ne génère absolument
aucune compétition
aux jeunes bananiers
voilà un montage photo qui illustre un
des itinéraires des sites un des
itinéraires des systèmes que je vous
avais que je vous ai présenté auparavant
donc on installe dans un premier temps
en face de jachère un premier couvert
multifonctionnel ici à base de braquaria
qui est donc une graminée pérenne qui
produit énormément de biomasse donc
après destruction de ce couvert on
s'aime en semis direct un deuxième
couvercle à base de légumineuses qui
sera ensuite
pocher en bandes alternée avant
plantation des vitroplants de bananier
on a donc ici des jeunes bananiers
plantés en semi-diaret sur le moche donc
composé des deux couverts et dans
l'intera la légumineuse qui est géré en
couverture vivante
un autre exemple de couverts multi
espèce à base de légumineuses annuels et
pérenne dans une jeune plantée encore
une fois il n'y a aucune compétition
notable entre ce type de couvert
multifonctionnel et le bananier et dans
ce cas le couvert assure même un service
de brise-vent voir de barrières
physiques
ici on a un semis d'une légumineuses
pérennes de l'arrache pintoï qui est une
cousine de l'arachide
se met donc dans l'intervent d'une jeune
plantée sur molle de braquaria et de
crocs
on est ici donc dans une banane raie
couverte par une autre légumeuse pérenne
très proche de la précédente qui est ici
de l'arracherait pince alors c'est une
autre cousine de l'arachide mais qui ne
produit pas de graines et qui importe
très rare ce qui est très important pour
les pour les producteurs de bananes car
ce type de couvert facilite la
circulation des ouvriers agricoles dans
la bananeraie et bien sûr nécessite
moins d'entretien
alors ici on a un autre couvert dans une
bananier on a dû Desmodium donc c'était
une des espèces que Lucien en 2010 déjà
recommandé dans en couverts
voilà
un point comme je l'évoquais je
l'évoquais tout à l'heure un petit
nombre de producteurs au même commencé à
introduire des espèces
ligneuses dans ces systèmes complètement
couverts donc après une phase de jachard
améliorée avec un toujours un couvert
multifonctionnel multi espace ce couvert
est fauché en bandes alternée sur
lesquels les bananiers et les arbres
sont ensuite plantés en semis direct sur
match l'intera et ensuite enfin un
terrain avec le couvert vivant et
ensuite faucher régulièrement tout au
long du cycle du bananier donc encore
une fois dans dans ce dans le système
sol plante on a un système qui
fonctionne entièrement en circuit fermé
donc voilà voici pour illustrer ces
systèmes qui ont été développés
eux-mêmes par les par les par les
producteurs enfin un petit nombre de
producteurs on voit ici une parcelle en
jachère avec du Panicum qui est fauché
en bande avant plantation des bananiers
et des espèces
un autre exemple d'association bananier
et papayer planté en sommet direct avec
du Panicum toujours dans l'intera qui
est régulièrement fauché et la faille la
paille pardon et qui est ensuite la
paille est en Denée sur la ligne de
bananiers
une autre association bananier
eucalyptus c'est avec toujours du
Panicum dans l'intervent
voilà une jolie photo prise du ciel par
notre ami et producteur Patrick Berry
que je salue qui présente voilà qui
montre l'association bananier papaye
avec du Panicum dans l'intention
maintenant je vais vous présenter
l'approche qui a été adoptée pour
appuyer la division de ces systèmes
alors évidemment
l'introduction d'une mécanisation
adaptée a été
essentielle pour l'adoption de ces
systèmes avec l'utilisation de ce mois
semi direct de FACA pour la gestion
mécanique découverte et plus récemment
différents équipements agricoles
tu les idées pour pour la gestion des
couverts pérennes vivantes installés et
où naturel dans les interromps de
bananier
alors en 2016
des enquêtes conduites auprès des
acteurs de la filière ont montré que
nous étions encore au début de cette
étape de transition où le niveau
d'adoption était quand même plus plus
important dans les grandes exploitations
qui avaient accès à la mécanisation on
avait fait également le constat que
d'une absence de coordination entre
entre les acteurs de la filière à savoir
les producteurs les prestataires de
services les fournisseurs de semences
les services techniques et la recherche
donc malgré l'introduction d'une
mécanisation adaptée
des semences disponibles des systèmes
qui ont été mis au point bien sûr il
existait encore il existe toujours
encore des contraintes à l'adoption de
ces systèmes à plus gros à plus large
échelle donc voilà des innovations
organisationnelles et institutionnelles
ont donc été nécessaires pour
accompagner le ce changement d'échelle
alors cela nous a conduit à mettre en
place une unité une unité pardon
spéciale dédiée à l'appui technique pour
la mise en oeuvre des systèmes LCV à
l'organisation et à la coordination des
acteurs sur le terrain et à l'animation
de plateformes d'échanges où les acteurs
partagent leur expérience
malgré
dynamique d'adoption réelle mais qui
reste encore relativement lente il est
quand même important de souligner que
les que les changements récents des
pratiques se sont traduits par une
diminution des quantités de produits
phytaux utilisés aux Antilles notamment
pour pour les nématicides et les
herbicides il faut également souligner
que la filière a fait aujourd'hui
d'énormes efforts pour encourager et
mettre en lumière tous ces producteurs
engagés dans la dans la transition
agroécologique et font également pour
pour mieux valoriser une banane dessert
plus propre que dans d'autres pays
producteurs comme on a ma créatine ou
encore en Afrique où les les quantités
de pesticides utilisées en
conventionnelle sont encore aujourd'hui
très très importante et préoccupant
voilà donc
Lucien aimait cité avec beaucoup de
justesse de grands écrivains et génie
dans ces dans ces nombreuses
présentations et sur le terrain et donc
pour conclure ma présentation je
souhaiterais également si tu es à mon
tour un autre génie et visionnaire enfin
on va plutôt l'écouter donc je
mon centre d'inspiration principale
c'est la nature sous sa complexité la
plus grande vous avez une question à
poser
il faut simplement faire quelques manips
pour qu'elle vous réponde et le faire de
manière scientifique pour comprendre
pourquoi
voilà donc pour moi c'était
l'un des messages les plus importants
qui m'a transmis et que j'ai retenu pour
pour avancer dans ce métier d'ingénieur
agronome
et voilà et donc
pour conclure
voilà je dirais que c'est en partie
grâce à Lucien que j'ai que j'ai pu
vivre notre belle année de ma vie aux
Antilles à la fois d'un point de vue
professionnel et personnel et
durant durant durant ma longue mission
aux Antilles Lucien a pu voir été
toujours été disponible pour moi
toujours là pour pour me répondre dès
que j'avais besoin d'identifier une
plante dans une passade
dès que j'avais un petit doute sur
l'intérêt ou non depuis des tel ou telle
espèce dans un mélange bref voilà Lucien
c'était était bien plus efficace qu'une
application de téléphone donc pour tout
cela voilà je souhaiterais te remercier
Lucien
je souhaiterais également rendre un bien
sûr un hommage à Hubert que je
connaissais pas très bien très peu voire
très peu malheureusement
enfin je souhaiterais rentrer un dernier
hommage à notre ami Johnny Boyer
qui nous a quitté en 2015 donc Johnny
faisait également partie de cette bande
de copains SCV du Cirad
sachant que Lucien et Johnny s'apprécier
énormément donc voilà il nous manque
beaucoup aujourd'hui mais je sais que
grâce à vous tous aujourd'hui leur
héritage perdurera donc voilà et puis
enfin pour terminer je souhaiterais
exprimer mon amitié à Jacqueline et à
ses enfants voilà je vous remercie pour
votre attention
un grand merci ou à pour cette super
présentation c'est dommage on a un petit
peu de temps pour quelques questions
alors il y a José Martin qui précisait
c'était du semis direct ou plutôt de la
plantation directe pour les bananiers
c'était la première question
exacte en fait c'est
les deux quoi il y a effectivement de la
des plantations de bananiers donc c'est
du la plantation directe mais il y a
aussi du semis direct avec les
installations des couverts des plantes
de couverture sur manche donc là on
parle on parle bien de semis direct mais
bon on reste quand même sur sur les
mêmes principes alors il y a une
question qui est c'est est-ce que la
station découverte de légumineuse dans
le mush et les réaliser via ce mois
direct à disque oui exactement c'est
avec un avec un semoir à disque alors on
avait à ce moment là on travaillait
principalement avec soit des séméato et
soit des 27 tours bon c'était les les
deux principaux semoirs qu'on avait on
avait apporté du Brésil via le réseau de
Lucien donc du coup il y avait tout un
travail sur la mécanisation aussi ouais
ouais il y avait un énorme travail sur
la mécanisation
d'ailleurs pour comme vous l'avez tous
bien
observé les les matchs étaient quand
même assez épais donc c'était pas simple
mais c'était disons que semer des
petites graines c'était
c'était plutôt on y arrivait mais
clairement s'il fallait voilà semer des
grosses graines sur ce type de de mâche
aussi épais c'était assez compliqué mais
oui il y a eu un gros travail sur sur
l'adaptation des du matériel des Semois
bon actuellement on encourage de plus en
plus des de semis à la volée comme les
de nombreux agriculteurs en France et en
Amérique latine
ont commencé à pratiquer donc des semis
à la volée sur du verre dans du verre
donc voilà donc il y avait ça puis
toutes ces cette partie de l'adaptation
de la mécanisation pour pour comment
dire pour pour la gestion des couverts
dans les interrans par exemple ça aussi
c'est ça a été un gros travail qui a été
réalisé par les par les producteurs même
également par les instituts techniques
l'idée 2 donc voilà ça faisait partie
également de
du travail de autre que de conception
mais c'était du travail d'ingénierie en
fait
donc moi du coup je vais avoir une
question que j'ai vu qu'il y avait du
semis d'arrache pintoï au semoir pour
pouvoir travailler sur la racisme la
production de semences elle est plus que
compliquée vous faisiez comment non
en fait les semences ont l'acheter
on produisait pas d'acheter les semences
au Brésil avec Matsuda voilà donc
la filière mondiale
mais c'est vrai que alors
on avait initialement on avait commencé
à
à faire la comment dire la promotion de
large spinto et puis progressivement
il était ancien aperçu que c'était
plus comment dire plus intéressant de
travailler que d'autres types
d'arachistes comme l'arachiste repense
alors certes plus compliqué à installer
parce que comme c'est une légumineuse
qui ne produit pas de graines voilà il
fallait enfin il faut l'installer par
par bouture donc ça nécessite plus de
travail mais au final c'était s'adapter
pour des petites exploitations par
exemple
qui était sur pointe voilà donc et
c'était comme je l'ai je l'ai indiqué
dans ma présentation voilà on essayait
il y avait un gros travail sur
sur la sur le choix sur l'identification
de
légumes pérennes
ayant la capacité à se maintenir sous
ombrage dans une banane et l'enregistrer
pince faisait partie comme le Desmodium
d'ailleurs que fait partie donc de ces
de ces plantes
intéressantes dans
intéressante en termes de couvert
pérenne vivante
d'accord on va faire rapidement pour
rester dans les temps donc il y a une
question est-ce que est-ce que les
papayes et les eucalyptis sont récoltés
alors non non
jusqu'à présent non
c'est pas récolté c'est encore en phase
de comment dire en face de test mais non
non malheureusement c'est pas c'est pas
en récolté par contre alors j'ai pas
j'ai pas j'ai pas mis de photos
de
système agroforestiers avec avec des
bananiers mais j'ai toujours chez les
mêmes producteurs
il y a aujourd'hui des associations
bananiers avec du cacao et ça par contre
il y a il y a une il y a un objectif de
de produire de du cacao
dans ces systèmes là
d'accord
de remarques derrière il y a Mathieu
baron qui dit que c'est grâce à Lucien
qu'il a entendu parler du problème du
chlore d'école c'est vrai que c'est un
problème qui date des hlmans et puis
racontez-moi ce qu'on pourrait avoir les
présentations
je pense que de toute façon tout ça
c'est live aujourd'hui mais ça sera bien
sûr sur le sur la chaîne ver de terre
production
pour d'être
de ce soir on pourra réaccéder et puis
ça sera sûrement morcelé en différentes
interventions séparément un peu plus
tard et puis je pense que on peut
partager les les présentations pour ce
pour ceux qui veulent voilà un grand
merci voilà pour cette vraiment très
belle présentation et puis on va