Valorisation de l'arbre en élevage : la litière bois, Brice Monnin

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Vidéos - Ver de Terre Production (2023-08-06) - Brice Monnin - Durée : 31 minutes

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Cette vidéo a été réalisé dans le cadre du Carrefour des Éleveurs 2023 organisé par La Vache Heureuse : https://www.lvh-france.com/

Transcriptions

Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole
accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
d'accord merci Miguel donc britismonage
je suis associé sur une exploitation
dans la région Franche-Comté
le département de la Haute-Saône
à fontenoy-lès-montboson exactement
on a une ferme laitière donc avec avec

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mes avec mes parents
une SAU de 120 hectares 50 vaches
laitières Montbéliarde qui produisent
380 ml de lait par an
on transforme 10% de la production
laitière sur place donc en fromage que
vous voyez ici des tomes
des yaourts on a eu saveurs de yaourt
différents de la faisselle et donc deux
fromages au lait cru les tomes et le
petit Vevey qui est un fromage lactique
qu'on a mise au point sur la ferme donc
depuis 2001 à la ferme est en
agriculture bio
le la transfo à la transformation du
lait depuis 2017 sur la sur la ferme
avec mon installation
donc l'objectif de la ferme l'autonomie
depuis le passage en bio mes parents ont
travaillé pour pour atteindre
l'autonomie ça a toujours été un
objectif de la ferme et on atteint
aujourd'hui cet objectif
notamment au niveau du défrourage on est
aujourd'hui autonome au niveau fourrage
donc pour les 55 vaches laitières les
vaches taries et le renouvellement
on élève 18 genises par an pour le
renouvellement du troupeau
génisse qui sont nourris
sous vache nourrice c'est un peu la
particularité on a mis ça en place
depuis deux ans toutes les génisses pour
le renouvellement sont élevés sous des
vaches nourrices
en pâturage tournant dynamique
donc je parlais de l'autonomie donc
autonomie sur les fourrages autonomie
sur les concentrés sur les 120 hectares
de l'exploitation 20 hectares au
consacrés aux cultures de céréales pour
le concentré donc céréales maïs on le
verra et puis mettez y
mettez Grinch en
protéagineux
qu'on voilà qu'on cultive sur la ferme
au niveau Fertil on est autonome aussi
en tout cas c'est un choix on achète
aucun fertilisant extérieur mise à part
comme on le voit là mis à part pour la
litière c'est à dire que nos bovins sont
tous en Espagne donc l'hiver qui dure
chez nous du premier décembre au 15 mars
minimum
les bêtes sont sur herpaillées et le
problème pour nous c'est la litière quoi
on n'est pas on n'est pas du tout
suffisant en paille avec nos 20 hectares
de culture
donc la question s'est posée il y a
quelques temps de pouvoir remplacer la
paille qui a quand même un certain coût
surtout chez nous
pour la remplacer par autre chose donc
on a on a réfléchi là dessus donc on
verra tout à l'heure la litière qu'on
compose avec la plaquette de bois
plaquette de bois en plus de la paille
au niveau des évolutions de la ferme
donc ces dernières années
évolution de la ferme il y a eu le
pâturage tournoi dynamique depuis 2016
qu'on a mis en place sur l'exploitation
donc on y reviendra aussi après donc
petit racheteur dynamique que ce soit
pour les vaches laitières mais aussi
pour les jeunes de renouvellement et les
vaches nourrissent
agroforesterie on va le détailler après
aussi
agroforesterie sur les pâturages des
vaches laitières donc on a planté on a
planté des arbres l'objectif
ombrage vous le
restauration des fichiers parce que à
l'origine il y a une cinquantaine
d'années il y avait des sur
l'exploitation aujourd'hui elles ont
disparu donc on remet on remet des
arbres
à des endroits qui nous gênent pas c'est
c'est l'avantage aujourd'hui c'est que
les arbres ont les mais où on veut donc
ils peuvent nous ils sont à l'endroit
des clôtures et il nous gêne il nous
gêne pas
et puis dans l'idée c'est peut-être
qu'un jour le bois les arbres qu'on a
plantés vont revenir dans la litière et
puis et puis retourner au sol par la
suite
on a on a travaillé beaucoup également
la réduction du travail du sol donc la
charrue a été vendue il y a une dizaine
d'années
depuis on a expérimenté la technique du
scalpa donc au départ avec un semator
la discussion avec Conrad mais ça a été
de
dire on veut abandonner la charrue donc
il faut la remplacer par quelque chose
ça a été au départ par un rotavator on
verra qu'aujourd'hui on a évolué un peu
sur la sur la machine mais le concept
reste le même
et puis on va détailler la litière avec
le bois voilà
donc l'autonomie alimentaire ce note
ferme donc les 120 hectares de saü c'est
60 hectares de prairies longue durée qui
sont pour la plupart en pâturage
tournant dynamique que ce soit pour les
vaches laitiers
de prairies de fourches
qu'on décline en foin enrubannage
éventuellement ensilage d'herbe et puis
donc 20 hectares de culture c'est 14
hectares en miles grain Métay donc une
rotation maïs grain Métay avec une
interculture en trèfle donc pareil on va
le détailler plus après et 6 hectares
qui tournent en médaille avec une
interculture de trèfle
au niveau des prairies et ben là vous
voyez une photo des genisses élevées
sauvage nourrice donc qui sont en
pâturage tournant
on a de très très bons résultats avec ce
système parce que les petites génies
sont le lait et puis elles ont l'herbe
du pâturage tournant qui fait que au
niveau des croissants ça fait des
génisses exceptionnels on n'a jamais on
n'a jamais connu ça
et niveau parasitisme on n'est pas
embêté
ça fait ça fait enfin ça fait 20 ans
qu'on a pas utilisé de
traitement contre les parasites sur les
bovins
pas de fête pas de fertilisation chez
les peintures
tous nos fumiers issus des airpaillés
sont destinés aux prairies de fauche au
fertilise pas du tout les peintures
uniquement via les bouses du pâturage
tournant
alors on va faire un petit focus sur le
système de culture mettez très fleuve
maïs
donc voilà l'appareil qu'on utilise
aujourd'hui une fraise une fraise
marcely donc l'objectif c'est de scalper
le couvert ou éventuellement les
prairies à une profondeur de 4 cm 4 5 cm
maximum
donc l'avantage de cette machine de
codépard on a travaillé avec un vieux
Howard c'est mavator donc c'était très
bien pour démarrer on a vite atteint les
limites de cette machine c'était une
profondeur de travail pas facile à
régler des roues qui étaient sur le côté
de la machine d'à côté la roue passée
sur le travail de l'autre sur le couvert
donc on avait une machine qui
travaillait un petit peu de biais
un retour qui ne tournait pas assez vite
un capot arrière qui s'ouvrait pas
forcément assez haut donc ça ça a été
résolu avec cette machine donc
l'objectif voilà travailler à 4,5 cm
donc là c'est la moisson du maïs grain
donc on essaye de faire ça assez tôt 20
octobre autour du 20-25 octobre
donc la moisson du maïs grain le but
c'est d'implanter le mettez y au plus
vite derrière
donc vous voyez sur la photo de gauche
la moissonneuse est en train de
moissonner le maïs et puis on a en train
de semer alors là on se met directement
avec le séma va tour donc c'est ma
voiture c'est un rotavator avec une
caisse une caisse dessus pour semer
directement dans le flux de terre voilà
donc on avait de très bons résultats
avec ce système bon aujourd'hui le
séminateur est vieillissant on passe un
petit coup de fraise qu'on a vu tout à
l'heure et puis on sème avec un semoir
semis direct derrière
on a essayé de semer directement en
semis direct pure
on a de moins un bon résultat que en
gratouillant sur 3 cm voilà donc on
essaye quand même mais ça marche chez
nous on a le moins bons résultats voilà
et puis le lendemain du passage du
sémavator on sème un mélange de trèfle
donc mélange de trèfle blanc très fleuve
violet qui est semé en même temps que le
métayer
et qui va nous permettre de faire
l'interculture après la récolte du
métayer
donc tout est semé en même temps le
mettez il est le trèfle
alors pareil on avait essayé la première
année de semer le trèfle au printemps
dans le Métay et le souci c'est que le
métaye est tellement dense chez nous que
il étouffe le trèfle donc pas de bons
résultats avec cette technique on s'est
dit
on va on va donner de l'avance au trèfle
on va le laisser sans raciner des
automne donc on sème tout en même temps
au 20 octobre on avait peur dégeler sur
le trèfle parce que chez nous on a quand
même dégelé assez tôt mais non le
mettait il a tendance à protéger le
trèfle et on a on n'a pas de souci de
gelée sur le trèfle
alors voilà je dis du Trèfle mais
parfois ça peut être une prairie multiet
space ça fonctionnait aussi on a déjà
fait à la place du Trèfle on sème une
prairie multi-espèces ça fonctionne
aussi
et voilà le résultat la moisson donc la
moisson du Métay
et on a dessous le trèfle le trèfle qui
est là alors là dans cette parcelle on
avait mis du trèfle blanc du trèfle
violet du lotier de la luzerne et de la
minette pour essayer nous ça fonctionne
aussi ça coûte plus cher en semence bien
sûr mais voilà c'est pour dire qu'on
peut on peut tester la technique avec
plusieurs plusieurs légumineuses ou même
graminées on a déjà à planter des
prairies multi-espèces avec du Ray gras
de la fétuque et autres et ça fonctionne
aussi
et quand on a de la pluie voilà voilà ce
qu'on a alors là ça doit être voilà
autour du 10 août 15 août si on a si on
a si on a la chance d'avoir quelques
orages on a ce fameux trèfle qui
derrière donc au départ à droite on voit
encore les les restes de la céréale mais
au fur et à mesure le trèfle prend le
dessus et voilà ce qu'on peut espérer
avoir à l'automne en tout cas c'est
c'est ce qui arrive les années où il y a
des orages quoi sinon bah ça reste au
stade végétatif mais au mois de
septembre on a toujours quelques orages
qui nous permettent d'avoir du
développement sur l'automne
ensuite donc après ce trèfle deux
solutions soit on repart sur un Métay
grain donc dans ce cas on va détruire le
trèfle
fin septembre donc un passage de fraises
à 4,5 cm fin septembre
et le semis du métaye autour du 15
octobre
ou deuxième solution destruction du
couvert seulement au printemps
pour semis d'un maïs
donc le passage au printemps ou début on
détruisait le couvert assez tôt
c'est-à-dire
qu'en mars on essayait de détruire le
couvert cette année on a laissé se
développer le couvert jusqu'au
au 15 avril voilà on a des trucs
couverts ou 15 avril pour assumer à
semis au 15 mai du maïs
donc pourtant on va la fertilisation
pour faire du maïs il faut de l'azote
donc pour assurer le coup à l'automne 40
tonnes de lisier et enfin 40 mètres
cubes de lisier et 40 tonnes de fumier
donc voilà les maïs qu'on arrive à faire
alors c'est pareil on a de plus en plus
de sécheresse nous ça devient de plus en
plus compliqué donc le maïs on arrive
avec des rendements assez aléatoires les
années où il pleut on fait de très bons
rendements donc
70 quato c'est qu'on l'a on l'a déjà vu
et puis on a des années comme l'année
dernière ou le maïs des morts super bien
et puis on a on a on a un gros coup de
sec et sur des terrains des terrains
faibles réserves on a du mal à on a du
mal à faire de mon rendement donc sur le
maïs rendement très aléatoire sur le
métaye c'est beaucoup plus stable d'une
année à l'autre
d'où la question est-ce que il faut
arrêter le maïs on pense que l'année
prochaine il n'y aura plus de maïs sur
l'exploitation parce que
rendement plus aléatoire plus de coups
le maïs on achète la semence hybride
on fait entre 1 et 3 binages binage
superficiel mais ça fait quand même
dépassage et puis à la récolte au 20
octobre il y a des frais de séchage
puisque il faut quand même il faut quand
même le sécher alors que le métal grain
on reprend notre semence on sème on
récolte et il y a pas de frais de
séchage voilà pour un rendement qui est
quand même plus stable d'une année à
l'autre donc on pense que le maïs à
l'avenir enfin le maïs n'aura pas
d'avenir chez nous ou pas longtemps
donc voilà encore le maïs alors oui le
seul fertilisant qu'on achète c'est du
soufre souffre élémentaire qu'on met en
au semis du maïs
et bien sûr notre fumier on va le voir
après c'est un fumier mais avec un
mélange de paille et de plaquettes de
bois
donc voilà quelques photos de ce de
cette litière plaquette de bois
donc vous avez à gauche le tas de
plaquettes
on rentre notre paille sous la hangar de
stockage on laisse un petit couloir au
milieu
on recule avec les bennes chargées de
plaquettes on fait un temps donc ça ça a
lieu dans l'été en juillet août il faut
faire ça quand le bois est le plus c'est
possible
mais le bois n'est jamais 100% sec donc
de toute façon le tas il va s'échauffer
ça va transpirer au dessus et c'est ce
phénomène qui va qui va faire sécher la
plaquette donc il faudra de toute façon
un moment où la plaque était en tas elle
va se sécher elle-même par la par la
chaleur
et voilà ce que ça donne donc quand
c'est mis en litière
donc là c'est des un mélange plaquettes
plaquettes silure
donc même pour des veaux ça fonctionne
pour des génisses à droite
et l'avantage chez nous c'est que ça
passe dans la pailleuse donc
on a testé on a dit certains nous
disaient que ça passait d'autres non on
a dit on teste tant pis si la machine
est bourrée on ira la débourrer et ben
du coup ça fonctionne ça fonctionne donc
il faut faire attention à la taille de
la plaquette il faut de la plaquette
quand même assez fine
et quand c'est de la plaquette assez
fine ça passe ça passe bien dans une
dans une pailleuse classique voilà il
faut faire avancer le tapis doucement
mais ça fonctionne
donc nous notre notre concept c'est de
mettre un mélange paille plaquettes donc
dans la semaine on va faire un paillage
à la plaquette et le reste du temps on
va faire à la paille
l'avantage de système c'est que les les
bêtes enfoncent beaucoup moins dans les
foyers on a moins le phénomène de
d'arpailler qui s'enfonce et tout ça ça
porte mieux ça éponge mieux
mais une tonne de plaquettes ne remplace
pas une tonne de paille quoi on a
constaté qu'il fallait à peu près 2
tonnes de plaquettes pour remplacer une
tonne de paille voilà un petit peu le
ratio qu'il faut avoir en tête si on
veut se donner un ordre d'idée
donc après à calculer le coût aussi
d'utilisation de la plaquette
mais souvent la plaquette est moitié
moins cher que de la paille donc voilà
ça ça vaut quand même le coup
donc voilà le mélange plaquette paille
des G10 encore sur sur ce mélange pas
une plaquettes
donc vous voyez que ça peut prendre une
couleur assez foncée la litière devient
assez foncée assez noire mais finalement
les bêtes restent propres
donc il faut pas au début ça ça tombe un
petit peu ça fait pas comme la paille il
faut pas recharger tout de suite dès
qu'on voit que la litière est noire en
fait la litière devient noir mais les
baies restent très propre
là vous avez une photo du mélange
une fois mis en tas donc une fois que
les airpaillés sont vidés et puis qu'on
a le tas de mélange pas une plaquettes
ça fait un beau petit mélange
au niveau des curage nous on cure toutes
les semaines les vaches laitières pour
avoir moins de soucis de cellules
au départ on vit des deux fois par an on
s'est aperçu qu'on vit dans toutes les
semaines on avait beaucoup beaucoup
moins de problèmes
et les génisses vidé une fois dans
l'hiver et une fois la sortie simplement
voilà une fois qu'on gratte un petit peu
le tas voyez donc le tas ce qui est
sorti dans l'hiver au mois de janvier et
ça y est pendu en février ce qui est
sorti au mois d'avril après la sortie
des animaux ça c'est épendu à l'automne
suivant donc une fois
l'été passé voilà comme ça comme ça
devient quoi
une fois épendu dans les champs vous
avez quelques quelques photos donc la
plaquette reste en surface reste sur le
sol pendant trois quatre années on les
voit encore quoi ça se dégrade au fur et
à mesure ça devient cassant mais ça
reste ça reste tout seul
agroforesterie donc rapidement
l'aménagement qu'on a fait sur
l'exploitation
du coup le bâtiment des vaches laitières
se situe là
on a 50 hectares de dispo autour du
bâtiment donc c'est l'avantage aussi
qu'on a sur l'exploitation après un
remembrement
du coup on a deux chemins de pâturages
ici et là qu'on a aménagé donc des
chemins en béton
les traits rouges que vous voyez c'est
les clôtures donc des pas de 70 ans pour
les vaches laitières 70 ans pour 55
vaches laitières ça représente à peu
près une journée tous les jours on
change de pas doc
elle projet agroforesterie donc vous
voyez en violet ce sont les haies
brisant qu'on a implanté en 2018
donc ce sont des composés de tilleuls
merisier être charme
des grands arbres donc en alternance
avec des arbres des arbustes
noisetiers cornouiller sanguin fusain
d'Europe
et l'objectif là c'est vraiment des
brise-vents faire l'effet comme disait
Hervé tout à l'heure et fait au bas
et en 2019 on a ajouté des arbres intra
parcellaires donc ce que vous voyez en
vert ici donc toujours à l'endroit des
clôtures sont des arbres des arbres tous
les 8 m
qui sont amenés à être plutôt en têtard
ou avoir la gestion qu'on fait mais
l'objectif arbre état
pourquoi pas arbre fourrager pour
alimenter les vaches laitiers
et en bleu pendant qu'on est sur
explication en bleu sont les points
d'eau donc on a emménagé on va le voir
après voilà on a aménagé des abreuvoirs
comme ça après avoir béton sous les
clôtures donc un abreuvoir pour deux
paddock
et quand on déplace les bêtes
du coup on remplit l'abreuvoir au fur et
à mesure enfin en déplace le tuyau qui
peut qui peut remplir la mort et puis
quelques photos des arbres aujourd'hui
donc vous voyez ça a bien évolué depuis
depuis 2018
donc voilà les arbres oui qui ont poussé
donc ça c'est les brise-vents les
briseaux avec
un arbre de un arbre de grande taille
qui est protégé
avec omi entre deux arbres de grande
taille un petit arbre un arbuste
voilà et il délimite il délimitent les
ici un paddock ici un second paddock de
70 ans
on a laissé 10 mètres de chaque côté
c'est 10 mètres nous servent à passer
d'un pas de calot en tracteur ou quand
on débraye certains paddock au printemps
quand il y a trop d'herbe on va débrayer
peut-être trois pas deux qu'à la suite
et ben c'est 10 mètres de chaque bout
nous permettent de passer avec le
matériel des pas de calottes plus
facilement donc c'est tout des
aménagements auxquels ils font penser
avant la plantation
et voilà encore niveau
donc pour conclure la boucle est bouclée
c'est à dire que l'aménagement
agroforesti et qu'on a mis en place donc
c'est je l'ai pas précisé mais c'est 800
arbres sur une vingtaine d'hectares donc
on rejoint les 40 arbres à l'hectare
qu'on parlait dont on parlait tout à
l'heure donc l'aménagement forestier va
nous permettre à terme d'utiliser le
bois dans la litière
bois dans la litière qui va se
transformer en fumier paille et plus
bois
fertiliser enfin retour au champ via la
fertilisation organique pour nourrir les
cultures
et voilà on pense être plus autonome
également grâce à ses grâce à la grand
foresterie donc ramener de l'ombrage et
pourquoi pas un jour
un remplacer une partie de la plaquette
qu'on achète aujourd'hui et de la paille
qu'on achète aujourd'hui
voilà merci
[Applaudissements]
j'ai une question pour Brice et espata
au petit déjeuner d'ailleurs l'histoire
de la plaquette bois et des fines il y a
des prix qui défient toute concurrence
j'ai entendu un 3,50 € la tonne ce matin
j'ai entendu chez nous c'est plutôt 25
euros la tonne mais broyer et livré à la
ferme enfin c'est très très hétérogène
c'est je voudrais vraiment invité tout
le monde à se renseigner autour de lui
sur ses coups parce que la paille
justement ça monte à 150 euros la tonne
au Pays Basque chez nous c'est 60 euros
la tonne normalement et puis on monte
facilement à 100 sur la paille donc la
plaquette bois elle est en principe elle
est très rentable je sais pas combien
vous vous payez vos choses et je
voudrais pas monopoliser le micro mais
j'ai une question pour pour Conrad la
question du méthane dans cette
fermentation là merci
du coup sur la plaquette alors bien sûr
c'est adapté à chaque région et chaque
zone nous la plaquette on la toucher à
40 entre 40 et 50 euros tonnes et la
paille elle nous est livrée à 100 euros
tonnes donc voilà aujourd'hui un petit
peu donc au niveau équivalent tarif ça
revient à peu près au même pour nous
sauf que dans notre idée on apporte deux
fois plus de matière sèche au sol avec
la plaquette qu'avec la paille quoi
quand on achète pour 100 euros de paille
on a une tonne et puis en plaquettes on
a quand même deux tonnes
et je dirais la plaquette la moins chère
c'est celle qu'on produit chez nous donc
les années où on est là des tours de de
peinture des tours de champ ou à terme
avec avec aussi les arbres qu'on va
pouvoir valoriser cette plaquette là je
dirais une fois qu'on sera en autonomie
on sera déconnecté du prix du marché et
c'est ce qu'on cherche à faire sur la
ferme de manière globale mais on
arrivera certainement à le faire sur
cette partie là quoi
et effectivement on a déjà récupéré
aussi des films de plaquettes ou même de
la sur des combinés de vous savez les
combinés qui font le bois de chauffage
là le bois de chauffage arrive en bout
de 2 mètres ou 4 mètres et puis ça sort
du du bois de chauffage en 33 et ben du
coup c'est sûr là elle peut être aussi
intéressante à récupérer pour ceux qui
ont ce type de machine à côté de chez
eux mais c'est adapté au cas par cas
alors il y a des alors c'est pas souvent
enfin l'été voilà nous on les a pas
souvent les 52 mm mais enfin ça peut
arriver et voilà le truc c'est on peut
pas les enfin moi je cherche pas les
emmerdes parce qu'il me rend tellement
service quoi que que je veux que quand
il vienne voilà nous quand on quand on
vide devant la stabule il y en a ça leur
fait peur parce que ça penche et le il
recule le semi-remorque et après on on
met le truc pour le tirer et le tire
avec le gros tracteur enfin le fait
qu'on a eu on tire le semis pour le
remonter parce qu'il remonte pas trop
hein voilà là où on le fait vider quoi
mais nous ça nous arrange tellement que
il vit dans cet endroit parce que c'est
des tonnes et des tonnes à promener
autrement si vous le faites vider même
ne serait-ce que 80 ou 100 mètres mais
après il faut les promener les machins
pour les emmener donc voilà donc moi je
fais parce que moi j'ai aussi essayé
d'en mettre pur j'en mets aussi pure et
donc j'ai essayé l'an dernier sur j'ai
commencé sur de l'isernes parce que je
me méfiais de la fin d'azote donc on en
a mis l'année d'avant j'avais mis des
plaquettes de peupliers et puis l'année
de quand j'ai fini le peuplier on a mis
des déchets verts donc le truc c'est que
voilà quand il le porte avec la chaleur
qu'on a nous c'est sec et donc on est
moi j'ai pas du ça fin août début
septembre ça fait une poussière du
diable on n'est pas indépendant fumier
ça fait une poussière du diable bon la
fin de journée vaut mieux prendre la
douche mais c'est c'est quand même bien
quoi on l'est pas sur les luzerne et
alors visuellement sur la luzerne cette
année j'ai pas vu de changement
phénoménal mais moi je suis persuadé que
si j'en fais tous les ans ma luzerne et
puis que je la détourne enfin détourne
pas la charrue mais que je la détruis au
bout de quatre ans
et ben elle aura il y aura un stock de
de matière organique qui ira rien à voir
avec le fait que si j'avais rien fait
quoi voilà donc et j'en ai mis aussi
dans des prairies dans des prairies
permanentes et en fait alors je l'ai mis
pareil je l'ai mis à un moment où
j'avais pas peur que nous il faut que ça
roule parce qu'on a des terres très
lourdes et on roule pas quand on veut ou
alors on démolit mais j'ai pas envie de
faire dormir on pourrait prendre du
cheveu donc on le fait quand c'est sec
et donc on le met quand c'est sec et
mais au printemps suivant il y avait il
y avait une belle pousse d'herbe et
alors que là où je l'ai mis c'est sur
des prairies qui étaient qui étaient
dégradé qui était pas merveilleuse quoi
voilà alors juste une petite question
juste une petite question à Brice avant
de clôturer donc
est-ce que tout est-ce que tu trouves
que ton fumier avec le bois est plus
fertile qu'avant réponse brève et
ensuite on va clôturer je vais annoncer
la suite du programme
un infertilité ça a été dur à mesurer en
tout cas moins d'odeur ça c'est sûr
les bêtes portent plus sur le fumier
mais la fertilité je l'ai pas mesuré je
vais pas
mais on préfère se fumier là on préfère
se fumer là




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