Protection en arboriculture
Les produits de biocontrôle, les biostimulants, les protections physiques,...
La protection en arboriculture désigne l'ensemble des pratiques et des méthodes utilisées contre les pressions qui s’exercent sur les vergers. Elles peuvent être d’origine biotique ou abiotique.
- Biotique
- Bioagresseurs : Carpocapse, cératites
- Maladies fongiques et bactériennes : La tavelure du pommier
- Virus : Sharka (Plum Pox Virus - PPV)
- Résistance aux traitements
- Abiotique (facteurs environnementaux non vivants)
- Conditions extrêmes : gelées printanières, sécheresse, grêle
- Conduite du verger : compaction du sol, stress hydrique, sol inadapté
Les objectifs de la protection sont de préserver les rendements et la qualité des productions agricoles, tout en réduisant les pertes causées par ces nuisances.
Types de protection
- Physique : rôle de barrière physique
- Chimique (en curatif ou en préventif) :
- en conventionnel : karaté/sucess
- en biologique : Synéis Appat
- Biologique : endoparasite, prédateurs naturels, confusion sexuelle
- Microbiologique : Bacillus thuringiensis contre la tordeuse orientale du pêcher (Cydia molesta)
- Prophylactique : principe de prévention
- coupe des parties infectées
- désinfecter les outils de taille
- observations du pic d’infestation ou des stades larvaires pour effectuer les traitements
- Culturale : choix de variétés résistantes/ancestrales, choix des pratiques agricoles menées
La lutte intégrée privilégie des méthodes durables et moins nocives pour l'environnement, en accord avec les changements de paradigmes qui s’opèrent dans la sphère agricole et dans les législations.
La prise en compte de la temporalité
Les vergers de fruitiers restent en place pendant plusieurs années, cette temporalité diffère des cultures maraîchères ou des grandes cultures. Le vieillissement et renouvellement d'un verger sont des paramètres à prendre en compte. Pour une protection optimisée, il est important de connaître l'alternance de production[1] de son verger : par exemple l'olivier (Olea europaea) suit généralement un cycle biennal, avec une année "ON" suivie d'une année "OFF", c’est-à-dire une forte récolte une année, suivie d'une récolte beaucoup plus faible l'année suivante.
Avoir une vision macroscopique
Pour lutter contre les pressions biotiques, il est important de comprendre l'écosystème plus large dans lequel notre verger s’inscrit :
- les autres cultures à proximité : continuité du cycle des bioagresseurs au sein de la culture voisine
- le système d’irrigation : goutte à goutte, aspersion, micro-aspersion, gravitaire
- les conditions de vent
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- ↑ Monselise, Goldschmidt. 1982. Alternate Bearing in Fruit Trees. [page consultée le 03/10/2024]http://avocadosource.com/papers/Israeli_Papers/MonseliseSP0000.pdf
