Anthracnose sur la féverole de printemps
Maladie cryptogamique et aérienne plus présente chez la féverole d’hiver que chez la féverole de printemps. Beaucoup moins fréquente que le Botrytis.
Symptômes sur la féverole de printemps
Sur feuille : taches de couleur cendrée diffuses, supérieures à 3 mm. Les taches âgées présentent une forme typique en « brûlure de cigarette » : pourtour noir, centre clair avec de nombreuses ponctuations noires (pycnides).
Sur gousse : des nécroses circulaires de quelques millimètres de couleur gris-noir. Les pertes de rendement peuvent atteindre 30 % en cas d’attaque importante.
Sur tige : attaque profonde, tige cassante.
Période de présence
Période de présence :
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
Conseils de gestion technique et agronomique
La propagation passe généralement par la semence (se conserve également dans le sol). Éviter toute semence de ferme atteinte. La lutte chimique peut se combiner avec celle contre le botrytis.
Méthode d’observation
De la levée au stade où toutes les gousses formées mesurent au moins 1 cm d’épaisseur.
Comptage au champ : sur 10 lignes de 10 plantes consécutives réparties au hasard
Niveau de pression
Faible : Moins de 1 pied sur 10 présente des tâches sur les feuilles.
Moyen : 1 à 2 pieds sur 10 présentent des tâches sur les feuilles avec parfois symptôme de brulure (tache évoluée) avec quelques symptomes visibles sur tige
Fort : Plus de 3 pieds sur 10 présentent des symptômes sur les feuilles, les tiges et les gousses. La surface foliaire des feuilles est endommagée et les tiges deviennent cassantes.
Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.