Ascochytose / Anthracnose sur lentille
Maladie transmise par les semences et les résidus de cultures contaminés, affectant les céréales, le maïs, les légumineuses et autres graminées. Favorisée en sols sableux ; les températures chaudes (25°C), l’humidité (pluies, rosées) et le vent permettent une dispersion verticale (plante) et horizontale (plante à plante). Maintien du mycélium dans les tissus morts ou dans les collets au champ.
Symptômes sur la lentille
Caractéristique principale : taches noires d’environ 1 mm évoluant nécroses circulaires à bords brun et ponctuées de petits points noires (pycnides) sur feuilles, tiges et gousses.
Feuilles : chute prématurée
Tiges : lésions plutôt allongées à bords sombres, noircissement et tendances ceinturantes pouvant provoquer la rupture et la mort du plant.
Fleurs et gousses : avortement avec taches plutôt rougeâtres
Période de présence
Période de présence :
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
Maladie favorisée par les printemps chauds et humides.
Conseils de gestion technique et agronomique
Semences saines
Les semis denses amplifient le phénomène.
Fertilisation et irrigation raisonnées
Diversifier et allonger la rotation, favoriser un délai de retour entre une culture sensible et/ou hôte > 5 ans (pois et fèves : hôtes alternatifs)
Auxiliaires en traitement de semence : Trichoderma harzanium et Pseudomonas fluorescens (compétition)
Méthode d’observation
Évaluation au champ : par parcelle, observer de façon globale
Niveau de pression
Peut être important en cas d’attaque précoce ou de développement rapide de la maladie.
Faible : Les tâches sur les tiges et feuilles ne sont présentes que sur le premier tiers inférieur du couvert.
Moyen : 20% des plantes présentent des tâches sur les feuilles sur les deux tiers inférieurs du couvert.
Fort : Plus de 30% des plantes présentent des tâches sur les deux tiers inférieurs du couvert. Les nécroses sont développées sur les feuilles, encerclent les tiges et commencent à se développer sur les gousses.
Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.