Aphanomyces sur pois d'hiver
Pathogène présent dans le sol, fréquent dans les sols français, en général à un niveau faible et disséminé par foyer. La culture d’un pois peut parfois multiplier l’inoculum, y compris dans des parcelles très peu infestées au départ. Apparaît pendant des périodes aux températures douces et à l’humidité importante).
Symptômes sur le pois d’hiver
On observe une réduction de la croissance des plantes et un jaunissement des parties aériennes avant floraison (plantes nanifiées). Les racines sont totalement nécrosées (d’abord molles et marron clair, puis sèches et noires). Perte de rendement jusqu’à 50 q/ha dans les foyers infestés.
Période de présence
Période de présence :
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
Méthode d’observation
Observation visuelle au champ. Repérer les foyers de la maladie sur la parcelle : zone plus claire : jaunissement des plantes avec étranglement du collet et racines de couleur brun clair avec pourriture molle, évoluant ensuite vers une couleur noire et le dépérissement des plantes.
Conseils de gestion technique et agronomique
Un printemps humide favorise l’infection en présence du champignon dans le sol. Le pois d’hiver du fait de son cycle décalé échappe en partie à la maladie.
Aucun moyen de lutte. Il faut réaliser un test pour mesurer le potentiel infectieux de la parcelle. Le pois d’hiver peut être cultivé si le PI est < 2,5
Niveau de pression
Faible : Quelques foyers représentant moins de 5% de la parcelle
Moyen : Foyers couvrant 5 à 10 % de la parcelle
Fort : Foyers couvrant plus de 10% de la parcelle
Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.